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La mise en place d un plan global d apurement est nécessaire

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Academic year: 2022

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N°107 du Jeudi 24 Juin 2021

Siège : Hôtel Saphir - Centre-ville Brazzaville - Congo

Prix: 500 F.CFA - Tél: 05.656.37.31 / 06.886.54.70/ 05 564.40.99 / E-mail:lhorizonafricain@gmail.com

Hebdomadaire d’informations générales et d’analyses

(P.14)

P.6) P.5)

Présentation du programme d’action du gouvernement à l’assemblée nationale

Anatole Collinet Makosso, le Premier ministre

des douze batailles !

Anatole Collinet Makosso présentant

son programme

d’action.

(P.3)

Ministère de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation

Tout est au point pour la tenue des examens d’Etat session de juin et juillet 2021

Dette intérieure

La mise en place d’un plan global d’apurement est

nécessaire

70

ème

anniversaire de l’Ecole de peinture de Poto-Poto

Comment oublier

un établissement culturel

si célèbre dans le monde !

(2)

ACTUALITES

L

a rencontre de Kinsha- sa a ciblé les Chefs d’Etat africains qui se sont adressés aux partici- pantes par visioconférence.

Il s’agit notamment des Pré- sidents Macky Sall du Sé- négal, Kenyatta du Kenya et bien d’autres. Des repré- sentants de la société civile africaine, du secteur privé et des pays donateurs ont pris part à cette rencontre ainsi que les dirigeants ac- tuels des six coalitions d’ac- tion du Forum génération égalité et les personnalités impliquées dans le dialogue sur l’égalité des sexes en Afrique.

Avant de donner une ré- ponse africaine à cette

problématique, les partici- pantes ont suivi plusieurs communications, qui ont concouru à proposer et à défendre la coalition d’action sur les mouve- ments féministes et le lea-

dership, suivant la vision du Président en exercice de l’Union africaine, Félix-An- toine Tshisekedi.

Pour définir un programme quinquennal de l’Union africaine sur l’égalité des

F.g.e (Forum génération égalité) à Kinshasa (RD Congo)

Sur l’égalité des sexes: l’Afrique opte pour une seule voix

Prélude au forum génération égalité qui aura lieu le 30 juin à Pa- ris, en France, une conférence africaine sur l’égalité des sexes, placée sous le haut patronage du Président de la RD Congo, en sa qualité de Président en exercice de l’Union africaine, s’est tenue jeudi 10 juin 2021,à Pulman hôtel de Kinshasa. Organisé avec l’appui de l’Onu femmes et du Forum génération égalité, sous le thème, «Pour l’égalité des sexes en Afrique», cette rencontre avait pour objectif de mettre la question de l’égalité des sexes au centre des préoccupations de l’Union africaine et préparer- la réponse africaine à la rencontre de Paris. Elle s’est achevée par l’adoption de la «Déclaration de Kinshasa» sur l’égalité des sexes. Le Congo y était représenté par Mme Virginie Batchy, présidente de la Section Congo du Forum génération égalité.

sexes, sous le leadership actuel du Président de la RD Congo et élaborer la

«Déclaration de Kinsha- sa», une déclaration des champions de l’égalité des sexes représentant les Etats africainss’engageant à atteindre des objectifs et des actions mesurables en matière d’égalité des sexes a été mise au point.

La teneur de cette déclara- tion ne sera connue qu’au forum de Paris. C’estune manière de veiller à ce que les dirigeants africains des

coalitions d’action et les principaux champions conti- nentaux de l’égalité des sexes des Etats membres s’engagent, de manière si- gnificative, à annoncer des actions concrètes en faveur de l’égalité des sexes, lors du forum génération égalité.

Il sied de signaler que le fo- rum de Paris visera à créer un élan sur le programme de l’Union africaine en ma- tière d’égalité des sexes et une feuille de route sur cinq ans, en s’appuyant sur des déclarations antérieures

telles que le Protocole de Maputo et la déclaration sur l’inclusion économique et financière des femmes, lancée en 2020. Il mettra l’accent sur des engage- ments de haut niveau avec une représentation de haut niveau des organisations de la société civile du continent africain.

A travers la «Déclaration de Kinshasa», l’Afrique parlera d’une seule voix à Paris et mettra en avant le savoir-faire des féministes africains sur la question de l’égalité des sexes. Signa- lons que les cérémonies d’ouverture et de clôture étaient présidées par le vice-premier ministre, Da- niel Aselo Oitakoy, ministre de l’intérieur, représentant le Président de la RD Congo.

Chrysostome FOUCK ZONZEKA

A

yant fait le constat que l’Union africaine, «par ses actes partisans», a, de facto, choisi de s’au- to-dessaisir dans le proces- sus de résolution de la ques- tion du Sahara, le séminaire de Dakar s’est d’emblée inscrit dans la dynamique qui prévaut actuellement au sein de la communauté afri- caine et Internationale, qui reconnaît la prééminence du Conseil de sécurité de l’Onu dans la gestion du dossier du Sahara.

Cette rencontre (en présen- tiel et en virtuel) a permis de saluer et de commémorer l’œuvre historique du groupe de Casablanca et a appelé à l’organisation d’une ren- contre de haut niveau, en

cette année 2021, pour célé- brer son 60èmeanniversaire, qui sera l’occasion de lancer un appel solennel pour la ré- alisation effective des idéaux panafricanistes de ce groupe et de son illustre hôte: Sa Majesté le Roi Mohamed V.

Cet appel permettra aussi de demander à l’Afrique de corriger l’aberration juridique et l’anomalie historique que constitue l’admission de la

«R.a.s.d» (République arabe sahraoui démocratique) au sein de l’O.u.a puis son maintien dans l’Union afri- caine.

Le séminaire a, par ailleurs, souligné que la responsabili- té de l’intelligentsia africaine était pleinement engagée sur toutes les grandes questions

concernant le continent, y compris celle du Sahara.

Lors de ce séminaire, les participants ont salué l’enra- cinement africain du Maroc qui n’est plus à démontrer, ainsi que sa croissance économique fulgurante qui devrait être dupliquée plutôt que redoutée.

Les participants ont examiné le gel de la présence de la R.a.s.d des rangs de l’Union africaine et sa suspension effective dans les plus brefs délais, comme moyen de rectifier une injustice et de permettre ainsi à l’organi-

Institut panafricain de stratégies de Dakar (Sénégal)

Une journée de réflexion sur la question du Sahara

L’Institut panafricain de stratégies (Paix, sécurité, gouvernance) a organisé, le 16 juin 2021, à Dakar, un important séminaire portant sur le thème: «Penser la question du Sahara et promouvoir des solutions in- novantes». Cet événement à dimension sous-régionale a rassemblé une trentaine d’experts, de personnalités politiques, de membres de «Think tanks», d’universitaires et d’éminents membres de la société civile ouest-africaine, avec six pays représentés (Sénégal, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Guinée- Bissau, Mali et Mauritanie).

sation panafricaine de jouer le rôle de soutien crédible et légitime au processus onusien. Il a notamment été souligné qu’une telle solution ne devait pas être considérée comme un tabou mais comme un objectif à atteindre. Dans cet élan, le séminaire a recommandé de penser la question du Saha- ra dans la perspective du plan d’autonomie proposé par le Royaume du Maroc, jugé «sincère, crédible et ré- aliste» par les Nations unies et par la majorité des Etats africains.

Cheikh Tidiane Gadio, président de l’Institut panafricain de stratégies.

Protection de la faune et de la flore

L’administrateur-maire de Divénié, en mode

braconnier?

L’administrateur-maire de Divénié, Emile Mabioko Boukala, a été interpellé, le 17 juin dernier, par des agents des eaux et forêts en service au village Dibéni, situé à 9 kms de Dolisie, dans le Département du Nia- ri, à bord d’un véhicule chargé de viande de brousse.

Il était parti du village Mila-Mila où il avait refusé que l’agent des eaux et forêts, en service dans ce village, puisse procéder à la fouille de son véhicule bien char- gé au motif que c’est une autorité.

Lors du contrôle de la cargaison qu’il transportait, dans le véhicule qu’il conduisait lui-même, muni d’une arme de guerre, les agents des eaux et forêts ont finalement trouvé de la viande des espèces animales semi-proté- gées et protégées. L’administrateur-maire est présu- mé être un braconnier.Il serait connu pour ce genre de commerce qui, jusque-là, lui réussissait.

Ainsi, quand les autorités elles-mêmes violent la loi, c’est le désastre. Malgré les interventions et une défor- mation des faits dans les réseaux sociaux, présentant l’administrateur-maire comme étant victime des éco- gardes qui l’auraient bastonné et menotté, il a été in- terpellé par la police et placé en garde-à-vue à Dolisie.

Voilà une affaire sur laquelle la Justice devrait apporter tout l’éclairage nécessaire, pour éduquer les autorités qui font dans l’abus de pouvoir, en violant les lois de la République.

MM.

Mme Virginie Batchy.

La conférence a connu un grand succès.

(3)

ACTUALITE

Editorial

«Tout

s’arrange!»

«Tout s’arrange!», dit un écrivain et journaliste français du début du 20ème siècle, Albert Capus. Il n’y a qu’en religion où il y a des dogmes, ces vérités toutes faites qu’il faut avaler sans poser de question. En politique, en économie comme en justice ou en société, etc, tout s’arrange. Pourvu d’en créer les conditions et de le faire.

Depuis 2015, après l’effondrement des prix du pétrole, la ressource qui pourvoit le budget de l’Etat de l’es- sentiel de ses revenus, notre pays est entré en crise économique. Les déséquilibres macro-économiques se sont creusés au fil des années, avec une dette pu- blique ayant atteint, en 2017, 117% du produit intérieur brut.Après avoir négocié de haute lutte un programme de redressement économique avec le Fonds moné- taire international, le gouvernement passé a manqué de courage pour mettre intégralementen œuvre les 48 mesures de ce programme. Sans le dire, il a abdiqué à réaliser le programme, jusqu’à ce que le partenaire, le F.m.i, retire son soutien financier.

Comme un cancer, la crise économique, aggravée par la pandémie de covid-19, s’est métastasée, touchant dramatiquement le secteur social. Pertes d’emplois, fermeture partielle ou intégrale d’entreprises, irrégu- larité et même rupture de salaires, recul de l’activité économique, effondrement de chiffres d’affaires dans les entreprises, aggravation de l’endettement, etc, sont devenues des réalités quotidiennes. L’Etat, qui a le pouvoir de réguler l’économie, est lui-même affaibli par des maux comme la corruption qu’on n’arrive pas à éradiquer.

Au moment où l’on lutte contre la pandémie de co- vid-19, les personnels des hôpitaux rentrent en grève pour réclamer le paiement des salaires. Quand on re- lève ici, là-bas ça tombe encore. Ainsi, après le C.h.u à Brazzaville, le week-end dernier, on apprenait que le personnel de l’Hôpital général Edith Lucie Bongo-On- dimba, à Oyo, dans le Département de la Cuvette,a déclenché une grève générale illimitée, pour réclamer le versement de trois mois sur sept d’arriérés de sa- laire.

Les gouvernants savent fort bien que les solutions de colmatage, ça ne marche pas longtemps.Notre pays doit tout d’abord rétablir ses équilibres macro-écono- miques, pour prétendre soulager sa population. Cela passe par des mesures globales et intégrales à l’instar du programme de redressement économique négocié auprès du F.m.i. Il faut obtenir la réduction de la dette et pourquoi pas sa suppression. Le Président de la République vient de faire un grand geste en faisant comprendre à son homologue chinois, la nécessité de rééchelonner de nouveau le remboursement de la dette congolaise.

Aussi longtemps que l’Etat ne réduira pas son train de vie, la crise socio-économique pèsera toujours sur le quotidien des citoyens.L’Etat doit réduire son train de vie et cela ne dépend que des gouvernants.Et ce n’est pas seulement par la réduction des missions à l’étran- ger. Les rémunérations colossales que rien n’explique sinon que la soif de gagner plus que les autres sont aussi à revoir. A un moment donné de notre histoire, on a demandé à tout le monde de se serrer la ceinture.

Mais, maintenir des ilots de prospérité pour ne faire peser les sacrifices que sur le peuple ne conduira pas à des solutions durables. Ça marche bien quand ceux qui dirigent prêchent par l’exemple. Quant aux dis- cours, on a déjà tout entendu, pendant que pas grand- chose n’a été fait de ce qu’on promet. Le discours po- litique n’est plus crédible, il faut des exemples. «Tout s’arrange».

L’HORIZON AFRICAIN

D ans son mot intro- ductif, le président de l’assemblée na- tionale, Isidore Mvouba, a présenté le nouveau Pre- mier ministre du Congo.

«J’ai eu l’avantage de connaître Monsieur Ana- tole Collinet Makosso à ses premiers pas de mi- litantisme. J’ai cheminé autrefois avec lui en ma qualité de responsable de la jeunesse. Je suis ébloui

lequel il est plongé au- jourd’hui.Des batailles qu’il faut vraiment livrer car les citoyens sont las des pro- messes ou des engage- ments même les plus dé- terminés. Ils attendentdes actions dont l’impact va se ressentir dans l’améliora- tion de leurs conditions de vie, devenues trop dures aujourd’hui.

Pour ce faire, Anatole Collinet Makosso a trans- formé le projet de société du Président de la Répu- blique, en douze batailles que le gouvernement va livrer. Il a baptisé son gou- vernement comme «un-

gouvernement de défis et

de batailles».

«Les batailles! Nous en avons dénombrées au total douze, pour réaliser les neuf axes stratégiques

équilibrée;

- Tertio:il n’y aura pas d’avenir prospère pour le Congo, sans une écono-

mie diversifiée pour une

croissance inclusive;

- Quarto:il n’y aura pas d’avenir prospère pour le Congo sans une politique sociale juste et solidaire;

- Quinto:il n’y aura pas d’avenir prospère pour le Congo sans une culture créative

- Sexto:il n’y aura pas d’avenir prospère pour le Congo sans une politique ambitieuse d’encadre- ment de la jeunesse;

- Septimo: il n’y aura pas d’avenir prospère pour le Congo sans paix et sécu- rité;

- Octavo: il n’y aura pas d’avenir prospère pour le Congo sans une démo- cratie consensuelle;

- Nono: il n’y aura pas d’avenir prospère pour le Congo sans une diploma- tie ambitieuse;

- Décimo: il n’y aura pas d’avenir prospère pour le Congo, sans un environ- nement sain;

- Undecimo: il n’y aura pas d’avenir prospère pour le Congo, sans une décen- tralisation effective;

- Duodecimo: il n’y aura pas d’avenir prospère

Présentation du programme d’action du gouvernement à l’assemblée nationale

Anatole Collinet Makosso,

le Premier ministre des douze batailles !

Conformément à l’article 103 de la Constitution qui dispose: «A son entrée en fonction, le Premier ministre présente devant l’assem- blée nationale, le programme d’action du gouvernement», Anatole Collinet Makosso, nommé Premier ministre chef du gouvernement le 12 mai 2021, par décret présidentiel, était devant les députés, lundi 21 juin dernier, pour présenter son programme d’action, au cours d’une séance présidée par Isidore Mvouba, président de l’assemblée nationale, revenu au pays après un séjour médical en France.La formalité constitutionnelle a été donc remplie. Pendant près de deux heures, Anatole Collinet Makosso a égrainé les détails de son programme d’action, qui émane du projet de société du Pré- sident de la République, Denis Sassou-Nguesso, qu’il a traduit en douze batailles que le gouvernement va mener.

par sa vive intelligence et son brillant esprit. Je suis séduit par sa soif inextin- guible de savoir encore et toujours. Il m’a souvent épaté par son sens de la litote. Collinet Makosso est un homme qui ne perd pas sont temps dans les méandres des causes perdues. C’est en fait un juste retour des choses que de le voir, aujourd’hui Premier ministre chef du gouvernement de la Ré- publique. C’est un choix pertinent. Anatole Collinet Makosso est une per- sonne qui saura être un auxiliaire efficace du Pré- sident de la République à qui nous sommes, tous les deux, très attachés».

C’est donc cet homme, dont l’intelligence et la soif inextinguible d’apprendre sont louées au plus haut niveau, qui va conduire les batailles devant sor- tir le Congo du marasme socio-économique dans

du projet de société «En-

semble poursuivons la marche». Les douze ba-

tailles, les voici:

- Primo:il n’y aura pas d’avenir prospère pour le Congo sans un peuple en bonne santé;

- Secundo:il n’y aura pas d’avenir prospère pour le Congo sans une politique économique rigoureuse et

pour le Congo sans une bonne gouvernance».

Rendez-vous dans douze mois pour voir combien de batailles le gouverne- ment aura déjà rempor- tées. Douze batailles, bien comptées en latin, dans un quinquennat, c’est parti!

Jean-Clotaire DIATOU

Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso devant l’Assem- blée nationale.

Les députés suivant la présentation du programme d’action du gouvernement.

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, pen- dant la séance.

(4)

NATIONAL

PROPOS D’éTAPE

*Lors du premier conseil des ministres du quinquen- nat, le Président Denis Sas- sou-Nguesso a enjoint le gou- vernement à tout mettre en œuvre pour reprendre le dia- logue avec les créanciers du Congo. De fait, le plan conclu en juillet 2019 par le gouverne- ment avec le F.m.i est caduc.

Vous pensez donc pouvoir re- lancer le dialogue sur de nou- velles bases?

** Nous continuons les négo- ciations avec nos partenaires du F.m.i. Le plan est caduc, c’est vous qui le dites. Les né- gociations étaient suspendues, nous les reprenons et nous avons foi, effectivement, qu’à la reprise de ces négociations, nous parviendrons à nous ac- corder avec nos partenaires.

*Comment est-ce que vous

pensez pouvoir rassurer le F.m.i, alors que vos prédéces- seurs n’ont pas pu mettre en œuvre les mesures sur les- quelles ils s’étaient engagés en 2019?

** Il y a la volonté du gouver- nement qui reste affichée, il y a la nouveauté du gouvernement qui doit rassurer et il y a aussi la continuité des négociations, telles qu’elles avaient été entre- prises par nos prédécesseurs.

Ce n’est pas que nous n’ayons pas pu mettre en œuvre les mesures…Si! Les mesures ont été mises en œuvre. L’évalua- tion peut établir qu’il y a encore des efforts à fournir et nous poursuivrons ces efforts, pour que nous puissions arriver à nous entendre de façon défini- tive avec nos partenaires.

*Et sur ce dossier, justement,

où en êtes-vous des discus- sions avec les traders?

** Elles se poursuivent, il n’y a aucun doute de ce point de vue.* Est-ce qu’il y a des progrès?

** Bien sûr, on les remarquera au fur et à mesure.

*Et pourquoi, dans ce cas, est-ce que ces discussions prennent autant de temps?

** Ce ne sont pas des négo- ciations avec des États. Ce sont des négociations avec des particuliers, avec des commerçants, qui ont leurs exigences… Elles prennent le temps qu’il faut, c’est tout à fait normal.

*Puisque l’on parle de dette, la Justice française vient de prendre une nouvelle décision qui autorise la société Commi- simpex à saisir des biens pour rembourser sa dette. La dette du Congo vis-à-vis de Commi- simpex s’élève à 1,4 milliard d’euros. Est-ce que l’ampleur de cette créance vous inquiète, en tant que Premier ministre?

** Une dette reste une dette, quelle que soit son ampleur, quelle que soit sa nature. Elle reste une dette et elle doit préoccuper, qu’elle soit réelle, qu’elle soit fictive. La seule chose que je peux dire à ce stade, c’est qu’il y a beaucoup de pesanteurs sur ce dossier.

* Vous parlez de pesanteur, à quoi faites-vous référence?

Quelles sont ces pesanteurs qui pèsent sur le dossier?

** Nous le communiquerons à la justice.

*Votre gouvernement compte un ministre dont on a beau- coup parlé: Denis Christel Sassou-Nguesso, l’un des fils du Président congolais. Il est ministre de la coopération in-

Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, chef du gouvernement

«Nous continuons les négociations avec nos partenaires du F.m.i»

Invité de R.f.i-Afrique, jeudi 10 juin 2021, le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, a répondu aux questions de Laurent Correau, journaliste de R.f.i (Radio France internationale), sur le partenariat du Congo-Brazzaville avec le F.m.i (Fonds monétaire international), la nomination de Denis Christel Sassou-Nguesso au gouvernement, la dette à la société Commisimpex et la détention de l’activiste des droits de l’homme, le Dr Alexandre Dzabana Wa Ibacka. A propos des dis- cussions avec le F.m.i, il est optimiste, en affirmant que «nous continuons les négociations avec nos partenaires du F.m.i».

Ci-après l’intégralité de cette interview.

ternationale et de la promotion du partenariat public-privé.

Qu’est-ce que vous répondez à ceux qui disent que le Pré- sident Sassou prépare sa suc- cession?

** Ils n’ont pas bien lu l’article 15 de la Constitution. Il nous dit bien, à son alinéa 2: «Nul ne peut être favorisé ou dé- savantagé en raison de son origine familiale, ethnique, de sa condition sociale, de ses convictions politiques, reli- gieuses, philosophiques ou autres». Quand on a lu cela, on ne voit pas comment on peut continuer à entretenir la polé- mique sur l’entrée au gouver- nement d’un compatriote, au motif qu’il serait de telle famille et que dans cette hypothèse, on voudrait le préparer à telle destination.

*Ceux qui s’interrogent sur cette entrée évoquent pourtant un précédent, celui du Gabon, puisqu’au Gabon, l’entrée au gouvernement d’Ali Bongo a été un accélérateur politique qui lui a ouvert la voie, par la suite, de la présidence. Qu’est- ce que vous leur répondez?

** Tous les Congolais peuvent nourrir l’ambition d’être candi- dat à la présidence. On ne peut donc pas soupçonner une per- sonne de nourrir telle ambition et de penser que telle autre personne ne la nourrit pas. Et on ne peut pas prendre le cas du Gabon, le cas de la France, le cas de la Côte d’Ivoire et se dire: puisque les choses se sont passées ainsi, nécessai- rement, cela se passera de la même manière, ici. Et s’il arrive que les choses se passent ain- si, ce n’est pas parce que l’on aurait utilisé le même schéma.

*Plusieurs activistes de la so- ciété civile ont été arrêtés pen- dant la campagne électorale, dont Monsieur Alex Nzabana.

La société civile continue à réclamer sa libération. Est-ce que c’est une chose qui est envisagée par votre gouverne- ment?

* Une personne, lorsqu’elle est poursuivie par la Justice et qu’elle est placée en détention préventive, par exemple, ne recherche qu’une chose: que justice soit faite, pour certaine- ment établir son innocence.

*Vous souhaitez, en tant que Premier ministre, que la pro- cédure puisse être accélérée pour que l’on puisse examiner les faits?

** Bien sûr, je ne peux que souhaiter cela pour mon com- patriote. Je n’ai pas besoin d’avoir des compatriotes qui restent longtemps en détention préventive. Donc, nous plai- dons, oui… Nous travaillons pour qu’effectivement, la pro- cédure soit accélérée et qu’il puisse faire valoir ses droits à la défense.

Propos recueillis par Laurent CORREAU (Pour RFI-Afrique)

L’autre avait dit qu’il y avait la lutte des classes.

Elle existe encore, mais sous d’autres formes. Entre ceux du bon côté de la fortune, plus ou moins régu- lièrement acquise et du pouvoir, et ceux de la co- horte des misérables.

Les premiers se gavent de tout ce que la société de consommation crée comme illusions; les seconds aspirent à ce que ces illusions deviennent réalité pour eux.

Dans cette forme duale de vivre les illusions, la plèbe se rebiffe contre l’autorité, parce que l’autorité a perdu la sienne.

Par exemple, l’illusion de lutter contre la covid pro- pose à la société les autobus publics bondés jusqu’à faire rompre les suspensions. Cependant, l’autorité place en fourrière les bus privés qui ne respectent pas la norme covid. Un agent dépositaire de l’autori- té publique arrête un citoyen lambda pour défaut de bavette, mais elle-même n’en porte pas. Les regrou- pements et attroupements sont limités, aux veillées, aux mariages, dans les églises. Les morts de covid sont inhumés le jour d’après; les hommes en uni- forme envahissent les ngandas sans distanciation sociale.

Oui, mais c’est applicable au citoyen lambda.Ce sont des illusions pour les autres. Les autres, ils ne res- pectent pas la distanciation sociale; ils ont des déro- gations pour enterrer leurs morts quand ils veulent.

Ils fêtent leurs anniversaires comme ils l’entendent.

Les restrictions covid, c’est pour les autres; eux ne sont concernés que par l’illusion du pouvoir qu’ils pensent incarner.

Alors, les autres leur offrent l’illusion d’obéissance.

Dès qu’ils tournent le dos, c’est la défiance. Les ngandas qui ne se désemplissent pas, les masques dans les poches ou sous les mentons, les regrou- pements bigarrés devant les cimetières, le déni de la pandémie. Une manière de «clasher» l’autorité à l’aune de ses propres illusions.

Il y a dans nos sociétés une lutte sourde entre l’au- torité et la plèbe, du fait de la perte d’autorité par défaut d’exemplarité. Dans tous les domaines de la vie sociale, il ya un déficit d’exemplarité par la réa- lisation.

En effet, l’on ne peut en vouloir aux citoyens de ne pas obéir aux lois et dispositions réglementaires auxquelles l’on n’obéit pas soi-même en tant qu’au- torité. L’on ne peut pas se prévaloir de ses propres illusions d’obéissance pour punir le peuple. Dans ce cas, il oppose une forme de résistance; il nargue l’autorité; il se moque des dominants; il ne respecte plus l’autorité et c’est le naufrage. Parce que «l’illu- sion de réalisation provoque le naufrage des domi- nants» et la perte de l’autorité.

Prométhée

Classes en clash

Où trouver le journal L’HORIZON

AFRICAIN?

Brazzaville:

- A la Papeterie Centrale (à côté de l’ex-Congo Pharmacie);

- A la Librairie Zamor (au Marché Total, à côté de la Station service SNPC D);

- A la Réception de L’Hôtel Saphir;

- Au Super marché Casino Grand Fleuve;

Pointe-Noire:

- A la place de La Poste, au centre-ville;

- A la Maison de la Presse;

- A la Librairie Paillet;

- A l’Aéroport International Agostino Neto;

- Vers le Rond-Point Fond Tié-Tié, en face de la Pharmacie.

Pour tous renseignements:

Tel: 05.543.82.76 ou 06.662.37.39

Pour m’informer, je fais confiance à L’Horizon Africain.

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Tél.05 543.82.76 / 06 662.37.39

Anatole Collinet Makosso.

(5)

NATIONAL

C

hris Mburu est venu pré- senter ses civilités au ministre de la jeunesse et des sports, de l’éducation civique, de la formation quali- fiante et de l’emploi, Hugues Ngouélondélé, pour sa recon- duction au gouvernement, avant d’exprimer la disponibilité des agences des Nations unies à accompagner l’action de son département ministériel dans certains projets, particulière- ment en ce qui concerne la jeu- nesse, l’éducation civique, la formation qualifiante ainsi que l’emploi.

Le coordonnateur du système des Nations unies au Congo l’a expliqué au sortir de l’au- dience: «Nous sommes venus, moi et mes collaborateurs du système des Nations unies, féliciter Son Excellence Mon- sieur le ministre, pour sa re- conduction au gouvernement avec de nouvelles fonctions et aussi pour discuter notre en- gagement envers le ministère, parce que nous avons pas mal de projets qu’on entend réaliser

Ministère de la jeunesse et des sports, de l’éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi

Le système des Nations unies disposé à soutenir les projets concernant la jeunesse

Le ministre de la jeunesse et des sports, de l’éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi, Hugues Ngouélondélé, a reçu en audience, mardi 15 juin 2021, à son cabinet de travail à Brazzaville, le Kenyan Chris Nburu, coordon- nateur-résident du système des Nations unies au Congo, qui était accompagné des chefs d’agences des Nations unies. Ceux-ci sont disposés à soutenir les pro- jets concernant la jeunesse, c’est le message que le diplomate onusien a apporté au ministre en charge de la jeunesse.

ensemble. C’est le but de notre passage ici. J’étais accom- pagné des chefs d’agences des Nations unies, à savoir: le Fnuap, le Pam, l’Unesco et le Pnud qui sont les agences les plus impliquées dans le travail de ce ministère. Il y a plusieurs agences qui s’occupent de nombreux sujets et chaque agence doit contacter le mi- nistre en vertu de son champ de

travail, car ce sont des agences qui ont des expertises. Moi, je suis le coordonnateur, je coor- donne le travail des agences.

Mais, ce sont les agences qui sont les experts. C’est pourquoi je suis venu avec toutes ces agences, pour rassurer notre soutien au ministre, parce que je suis le représentant du se- crétaire général des Nations unis et je suis venu présenter

les chefs d’agences auprès du ministre. Au cours de ce tête-à- tête, plusieurs demandes ont été formulées par le ministre et toutes seront vues spécifi- quement par les agences qui reviendront vers lui pour en discuter», a indiqué le patron onusien au Congo.

Juste après cette audience, le ministre Hugues Ngouélondélé est allé s’enquérir de la situa- tion actuelle des locaux abritant les directions de la jeunesse, de l’éducation civique ainsi que de l’inspection générale.

Accueilli chaleureusement par les cadres et agents des cinq entités administratives, il a pro- mis, après sa visite, d’améliorer leurs conditions de travail.

La formation qualifiante a constitué la deuxième étape de sa décente dans les structures administratives sous tutelle.

Après un entretien à huis-clos avec les responsables de cette administration, il a visité les locaux du Projet de dévelop- pement de l’employabilité, situé au quartier Plateau des 15 ans.

L’innovation et la modernisation des structures administratives au sein de son département mi- nistériel sont parmi les préoc- cupations du ministre Hugues Ngouélondélé.

Luze Ernest BAKALA

T

outes proportions gardées, dispari- tions, confiscations, non-signalement d’objets publics et autres des- sous-de-table sont vécus par les membres du gou- vernement, à la prise de leurs fonctions, avec la succession des remanie- ments ministériels, depuis plusieurs générations, au Congo-Brazzaville.

Dans de nombreux cas, ministres entrants ou mu- tés dans un autre départe- ment, vivent ces honteux et déshonorants micmacs qui ne sont tout autre que de

Tribune

Congo-Brazzaville: l’arbre qui cache la forêt

dégradants agissements.

Mais, au nom de la ré- serve, de la pudeur et de la crainte de paraître comme un délateur, les ministres se taisent et, avec eux, leurs collaborateurs, de peur d’être sanctionnés.

L’équivalent de ce que, sur les terres millénaires de Gamboma, on dit que dans

«la maison d’un pendu, on ne parle pas de corde».

Loin d’être le sanctuaire de la prudence, le silence devient, dans ce cas, la vertu des requins, com- plices de la destruction du pays. N’empêche que

les faits soient connus.

Bien connus! Ce sont, ici, écrites, les paroles de l’ancien secrétaire général auprès du Premier ministre Ange Édouard Poungui et ancien ministre de la jus- tice, sous le Président Pas- cal Lissouba, que j’ai été.

Le phénomène que relève Mme Destinée Hermella Doukaga est l’arbre qui cache la forêt. Phénomène qui aura encore de beaux jours devant lui, si l’Etat congolais ne raffermit pas

son autorité. Raffermir l’au- torité de l’Etat, c’est rendre les pouvoirs publics regar- dants, justes et les laisser exercer, par les ayants droit, tels que la loi, devant laquelle nul ne peut se soustraire, devrait s’appli- quer avec force, pour l’in- térêt supérieur de la Nation et le bien commun.

Joseph OUABARI MARIOTTI Paris, le 8 juin 2021

Selon la C.c.a (Caisse congolaise d’amortissement), la dette publique du Congo s’élève, au 31 décembre 2020, à la somme totale de 6.016,5 milliards de francs Cfa, soit 98% du P.i.b (Produit intérieur brut), en légère baisse par rapport à 2019. Cette dette est composée de 63% de dette extérieure et 37% de dette intérieure. La dette intérieure est de 2.249,080 milliards de francs Cfa dont des encours hors arriérés de 890,67 milliards de francs Cfa et des arriérés de 1.358,403 milliards de francs Cfa.

Toujours selon le rapport de la C.c.a, «la dette intérieure est évaluée, à fin décembre 2020, à environ 2.071,986milliards de francs fa, et comprend, outre les arriérés budgétaires, l’emprunt obligataire de 48 milliards de francs Cfa et les O.t.a (Obligations du trésor assimilables) à 2 ans pour 270 milliards de francs Cfa. La dette intérieure inclut, également, la dette commerciale déjà auditée à 831,74 milliards de franc Cfa et également les arriérés sociaux pour un montant provisoire d’environ 397,64 milliards de francs Cfa».

En septembre 2020, le gouvernement avait annoncé la mo- bilisation d’une enveloppe de 300 milliards de francs Cfa auprès du Club de Brazzaville, destinée au règlement d’une partie de la dette intérieure du Congo. Selon Paul Obambi, le président de la Chambre de commerce de Brazzaville, la liste des créanciers était établie par le Ministère en charge du budget, les titres étant, eux, émis par la Caisse congo- laise d’amortissement et les entreprises devant être payées étaient reçues par B.g.fi finances, arrangeur pour le paie- ment. Mais, cette opération a suscité une certaine déception auprès des opérateurs économiques nationaux. «Les 300 milliards de francs Cfa, finalement, ne sont pas réservés à payer la dette intérieure commerciale, mais plutôt à appro- visionner les caisses des banques», avait déclaré El Hadj Djibril Bopaka, le président du collège des syndicats patro- naux.

Il faut dire que le gouvernement n’accorde pas le même inté- rêt au remboursement de la dette intérieure que de la dette extérieure. En 2018, selon les chiffres publiés par la C.c.a dans son rapport sur la dette, l’Etat a remboursé 1.436,01 milliards de francs Cfa de dette publique extérieure, en prin- cipal et en intérêts. La même année, la dette publique inté- rieure n’a été remboursé qu’à hauteur de 72,02 milliards de francs Cfa en principal et en intérêts. La différence est très grande. Ce qui fait bondir El Hadj Djibril Bopaka, le patron d’un des syndicats patronaux privés du Congo.

En 2020, le remboursement de la dette publique intérieure commerciale a été de l’ordre de 268,80 milliards de francs Cfa, en principal et intérêts, grâce au fonds empruntés au Club de Brazzaville sur une enveloppe de 300 milliards de francs Cfa. Et ce remboursement a beaucoup plus bénéficié aux banques qu’aux opérateurs économiques directement.

Quant à 2021, où le prix du baril de pétrole est de nouveau reparti à la hausse, on ne sait pas à présent combien l’Etat prévoit de rembourser en ce qui concerne la dette intérieure commerciale. Le rapport de la C.c.a fait remarquer que «le plan global d’apurement de la dette intérieure n’a pu être mis en place dans les délais. Les remboursements qui se sont effectués, dans le cadre du Club de Brazzaville, se sont faits en dehors d’un plan global d’apurement des arriérés domes- tiques formalisé». Maintenant que le Ministère des finances, du budget et du portefeuille public est tenu par Roger Ri- gobert Andély qui, dans le passé, s’était attelé à liquider la dette commerciale intérieure, y a-t-il l’espoir que la politique de traitement de la dette intérieure change? C’est ce que les opérateurs économiques attendent ardemment.

Jean-Clotaire DIATOU

Dette intérieure

La mise en place d’un plan global d’apurement

est nécessaire

La fiche de la ministre du tourisme et des loi- sirs, Mme Destinée Hermella Doukaga, datée du 4 juin 2021, adressée au Premier ministre, chef de gouvernement, M. Anatole Collinet Makosso, relevant la rétention des biens de son nouveau département ministériel par Mme Arlette Soudan Nonault, ministre sortante, au- jourd’hui à la tête du Ministère de l’environne- ment et du développement durable, a mis au grand jour une désastreuse et incivique pra- tique courante dans les ministères, lors des passations de service.

Les deux ministres Hermella Doukaga et Arlette Soudan Nonault pendant leur passation de service.

Hugues Ngouélondélé.

(6)

NATIONAL

D

epuis le 15 juin dernier, la D.e.c (Direction des exa- mens et concours) pro- cède à la publication des listes des candidats et à l’impression des badges, document autorisant l’accès des candidats dans les salles d’exa- men.

Jean-Luc Mouthou, mi- nistre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’al- phabétisation, qui s’est fixé comme objectif l’or- ganisation réussie de la première session d’exa- mens d’Etat qui va se tenir sous son autorité, a effectué une descente

Ministère de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation

Tout est au point pour la tenue des examens d’Etat session de juin et juillet 2021

L’année scolaire s’achève lentement et sûrement. Les élèves des classes de pas- sage passent actuellement leurs évaluations, pour laisser la place aux candidats aux différents examens d’Etat. Tout va commencer dès la semaine prochaine, avec le C.e.p.e (Certificat d’études primaires élémentaires), du 29 au 30 juin.

Suivra le baccalauréat, du 13 au 16 juillet. Le B.e.p.c (Brevet d’études du premier cycle) va clôturer la session des examens d’Etat, du 27 au 30 juillet. Le concours d’entrée en 6ème dans les écoles d’excellence de Mbounda (Niari) et d’Oyo, dans la Cuvette, est prévu le 20 août.

à la D.e.c, centre névral- gique pour l’organisation des examens d’Etat, pour avoir une idée claire du niveau de préparation de ces examens. «Nous

avons un défi à relever.

C’est ce qui vaut cette vi- site. Nous sommes ras- surés du niveau d’avan- cement des dossiers en préparation, en l’occur-

rence les feuilles de co- pies du bac. Le délai est respecté. Le Président de la République nous a dit que nous étions at- tendus aux résultats. Et ces résultats sont condi- tionnés par le travail. Je puis vous dire que nous sommes prêts», a dit le ministre Mouthou à la presse.

Le ministre en charge de l’enseignement général a, par ailleurs, exhorté les candidats à s’appli- quer davantage pour les quelques jours restants et les a rassurés que tous verront leurs noms sur les listes de façon à compétir en toute éga- lité. «Nous travaillons, toutes les conditions possibles sont en notre possession pour que la session se tienne dans la quiétude», a-t-il signi- fié.

Urbain NZABANI

C

’est dans un lycée- marqué par le dé- cès, il y a quelques semaines, d’un élève, à l’issue d’affrontements violents entre élèves, que le ministre Jean-Luc Mou- thou a exprimé l’engage- ment du gouvernement à mettre un terme au phénomène de violences dans les établissements scolaires. En effet, les élèves de trois établisse- ments scolaires, à savoir:

le C.e.g (Collège d’ensei- gnement général) Antonio Agostinho Neto et les Ly- cées A.A Neto A et B en sont arrivés à s’affronter dans des violences qui ont occasionné un mort parmi eux. «Il s’agit d’épi- phénomène que nous avons constaté ici sur une durée aussi courte, évènement pour lequel nous avons pris le tau- reau par les cornes et que

Ministère de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation

Jean-Luc Mouthou a rassuré les élèves sur l’éradication des violences en milieu scolaire

Au cours d’une visite de travail effectuée le mardi 15 juin 2021, au Lycée Antonio Agostinho Neto, à Talangaï, le 6ème arrondissement de Brazzaville, Jean-Luc Mou- thou, ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alpha- bétisation, a délivré un message de confiance aux élèves sur l’éradication totale du phénomène de violences dans les établissements scolaires. Cette visite est intervenue après des violences entre élèves ayant provoqué un mort.

nous avons circonscrit en mettant en exergue tous les moyens institution- nels en notre possession, pour pouvoir éradiquer ce phénomène», a laissé entendre le ministre en charge de l’enseignement général aux élèves en pleine période d’examens scolaires.

Localisé pour le moment

dans quelques établisse- ments scolaires publics de Brazzaville et non sur l’ensemble du territoire national, ce phénomène de violences en milieu scolaire est l’œuvre de quelques jeunes en mal de vivre et surtout qu’il faut éduquer. «Nous sommes des pédagogues, nous éduquons. Nous procé-

dons par l’éducation et c’est notre credo. Même quand on est pris la main dans le sac, nous conti- nuerons encore et encore à éduquer. C’est sur cette approche que nous allons nous appesantir pour les prochaines années», a rassuré le chef du dépar- tement de l’enseignement préscolaire, primaire, se- condaire et de l’alphabé- tisation.

Il faut dire que les respon- sables du lycée avaient pris des dispositions pour pouvoir terminer les pro- grammes, surtout pour les élèves de Terminale qui vont passer le bac.

Par ailleurs, le ministre Mouthou, en concerta- tion avec les autorités politico-administratives, entend mettre à profit la période des vacances scolaires, pour que les conditions de sécurité et de bon apprentissage soient réunies au sein des écoles dans lesquelles des troubles ont été constatés.

Urbain NZABANI

Retraité, le général de brigade Joseph Niombela-Mambu- la, président de l’Amicale des Saint-cyriens du Congo et de l’Association des ressortissants du monde d’eau (Arem’eau), une association regroupant les cadres des localités comme Bokoma, Liranga, Loukolela, Loukakoua, Moussaka, Pikoun- da, Tchikapika et Kouyou-Ngandza), ancien directeur de la Grande école d’artillerie, est décédé dimanche 20 juin 2021, à l’Hôpital des armées Pierre Mobengo de Brazzaville, victime de la covid-19, pendant qu’il souffrait de diabète.

Fac (Forces armées congolaises)

Décès du général Niombela-Mambula, père fondateur de l’artillerie

congolaise

Né le 9 décembre 1943, à Mossaka, dans l’actuel Département de la Cuvette, Joseph Niombela-Mambula est entré dans l’ar- mée congolaise en septembre 1963, après son baccalauréat.

Formé à Saint-Cyr, en France, il est en service au Premier régiment d’artillerie sol-sol à la création duquel il contribue.

Jeune officier supérieur, il repoussa la proposition d’être nom- mé aide de camp du Président Marien Ngouabi, estimant que le rôle d’un officier formé à Saint-Cyr, «n’est pas d’ouvrir les portes des voitures».

Après le mouvement du 5 février 1979, qui porta le colonel Denis Sassou-Nguesso au pouvoir, pour la première fois, il est victime de l’intolérance politique, en étant radié des effectifs de l’A.p.n (Armée populaire nationale). Il sera affecté à l’ambas- sade du Congo en Italie.

Il rejoindra les rangs des Fac (Forces armées congolaises), à la suite de la tenue de la C.n.s (Conférence nationale souve- raine) et sera nommé au grade de colonel.

Promu au grade de général de brigade, en août 1993, par le Président Pascal Lissouba, il occupa les fonctions de secré- taire général du Ministère de la défense, pendant quelques années, à partir de 2001.

Dans sa carrière militaire, il fut victime d’un traumatisme crâ- nien facial avec perforation du tympan gauche, en plein exer- cice militaire (manœuvre). Il en avait gardé des séquelles post-traumatiques se manifestant par des céphalées et des vertiges. Il est considéré comme le père de l’artillerie congo- laise au sein des Forces armées congolaises.

Officier général admis à la deuxième section (retraite), marié, père de six enfants, il se consacre à la vie associative. En fé- vrier 2020, il fut l’invité de l’émission «L’homme et son temps»

de la chaîne de télévision privée D.r.t.v.

Narcisse MAVOUNGOU

Direction: 05 568.54.47 / 05.564.40.99 E-mail:lhorizonafricain@gmail.com /

www.lhorizonafricain.com

Sous l’immatriculation 108/MCM/DGAI/DPE du 19 Mars 2019

Directeur de publication:

Chrysostome Fortuné FOUCK ZONZEKA Rédacteur en Chef:

Hervé EKIRONO Secrétaire de rédaction :

Clotaire DIABOUA

Directeur commercial & Relations publiques : Rigobert MOBOLAS : 05.656.37.31

Mise en pages : TORNADE Prince Juvet NTSIMOU Général Joseph Niombela-Mambula.

Le ministre Jean-Luc Mouthou, pendant la visite à la D.e.c.

Le ministre Jean-Luc Mouthou s’adressant aux élèves.

(7)

NATIONAL

L

a cérémonie de présen- tation des trois projets du secteur forestier était co-présidée par Kart Rawert, premier conseil, chef de la coopération à la Délégation de l’Union européenne, et Aimé Blaise Nitoumbi, di- recteur général du partena- riat au développement au Ministère de l’économie, du plan, de la statistique et de l’intégration régionale.

Ces projets, qui seront mis en œuvre entre 12 et 36 mois, s’inscrivent dans le cadre du Programme d’ap- pui à la gouvernance fores- tière, issu de l’accord de partenariat volontaire pour l’application des règlemen- tations forestières, la gou- vernance et les échanges commerciaux,financé au titre du 11eme Fed (Fonds européen de développe- ment), dont la convention de financement était signée le 1er mars 2018.Ils constituent une réponse à la protection

Coopération Congo - Union européenne

Financement de trois projets pour l’amélioration de la gouvernance forestière

Trois nouveaux projets dans le secteur forestier, financés cette année par l’Union européenne, pour un montant de plus de trois millions d’euros, au bénéfice des organisations de la société ci- vile, ont été présentés vendredi 4 juin 2021, à l’Ambassade de l’Union européenne, à Brazzaville, à l’occasion du lancement officiel de leurs activités. Ces projets visent l’amélioration de la gouvernance forestière, à travers une gestion durable, inclu- sive et plus transparente des ressources naturelles du Congo.

de l’environnement qui est une des priorités majeures de l’Union européenne, dé- veloppée dans son Pacte vert mis en place par la nouvelle Commission euro- péenne.

Le premier projet mandaté porte sur l’observation indé- pendante. Il sera mené par l’O.n.g Cercle d’appui à la gestion durable des forêts, pour surveiller les activités

des acteurs du secteur fo- restier, afin de renforcer la prise en compte des résul- tats souhaités par les auto- rités forestières.

Le deuxième projet non-mandaté consistera à structurer efficacement le système normalisé d’obser- vation indépendante externe des forêts. Il est question, à travers ce projet, de renfor- cer les organisations de la

société civile locale et na- tionale pour qu’elles soient en mesure de donner des réponses efficaces aux or- ganisations chargées de l’application de la loi et des politiques.

Le troisième projet permet- tra de renforcer les com- pétences des associations professionnelles du secteur forestier du Congo, qui sont à même d’informer etcom- muniquer auprès de l’en- semble des opérateurs du secteur privé forestier de manière appropriée. Il pren- dra également en compte la dimension genre sur le processus A.p.v-Flegt. Il va associer, de manière étroite, les populations autochtones et les communautés locales en matière de protection in- clusive de l’environnement, notamment lors de la créa- tion d’aires protégées.

La préservation de la forêt du Bassin du Congo repré- sente un enjeu planétaire pour la lutte contre les chan- gements climatiques. Le Congo est fortement enga- gé dans cette lutte et l’Union européenne se tient à ses côtés, pour l’accompagner.

Martin BALOUATA-MALEKA

A

près la présentation du rapport moral d’ac- tivités, par le bureau sortant, conduit par son secrétaire général, Césaire Samba, un bureau des tra- vaux de l’assemblée gé- nérale a été mis en place, dirigé par le Professeur Louis Bakabadio, conseiller spécial du Président de la République, en sa qualité du doyen d’âge.Avec maestria, il a conduit les débats relatifs à l’amendement des statuts et du règlement intérieur de l’association qui ont été adopté. D’ailleurs, il a mar- qué sa satisfaction sur la

Association «Mavimpi ma nsi za Boko»

Le dynamisme de l’association relancé, après la tenue de l’assemblée générale à Boko

Du 18 au 20 juin 2021, les membres de l’Association «Mavimpi ma nsi za Boko» se sont retrouvés dans la salle des conférences de la sous-préfecture de Boko, en assemblée générale, trois ans après la création de leur association. Présidée par Mme Laurentine Bantsimba, administrateur-maire de la communauté urbaine de Boko, la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du mé- decin-colonel Edouard Wassoumbou, président de la commission préparatoire et de plusieurs personnalités élues dans les instances dirigeantes de l’association. «Puisse cette initiative contribuer au développement de grand Boko», a dit Mme Bantsimba, dans son allocution d’ouverture des travaux.

qualité des interventions et

le sérieux des participants. De nos jours, l’association qui entend contribuer au

développement des pays de Boko (regroupant les Dis- tricts de Boko, Louingui et Loumo) dont ses membres sont ressortissants, compte près de 200 adhérents dont une trentaine est à jour des cotisations statutaires et des droits d’adhésion.

Le point le plus culminant a étéle lancement des sous- criptions relatives aux acti- vités de la société financière Mavimpi. Pour le premier jour de souscription, 403 parts ont été souscrites soient un montant de 40.100.000FCfa.

Ces souscriptions sont évo- lutives, a-t-on appris.

De nouvelles instances de l’association ont été mises en place. Il y a ainsi un co- mité d’honneur constitué- de vingt personnalités,un conseil d’administration diri- gé par l’ancien journaliste et ancien administrateur-maire de Moungali, Alphonse Ben- jamin Loukakou, qui est se- condé par Gaspard Kimpala.

Enfin, un bureau exécutif de six membres a été aussi élu,

dont le secrétaire exécutif est le médecin-colonel Edouard Wassoumbou. Il y a des commissions spécialisées entre autres dans l’environ- nement et le développement durable,la communication,le genre,l’électricité, etc.

En sa qualité de président du conseil d’administration, Alphonse Benjamin Louka- kou a traduit sa satisfaction

«à l’équipe qui a conduit Mavimpi depuis sa création et à celle qui vient d’être mise ne place». «Je prie pour que l’esprit de sagesse et de révélation puisse ré-

gner parmi les filles et fils des nsiza Boko», a-t-il sou- haité.

La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence du sous-préfet, Frédéric Yavanguiel, qui a témoi- gné sa reconnaissance aux membres de l’associa- tion, pour avoir choisi Boko comme lieu de la tenue de leur assemblée générale.

Un communiqué final a sanctionné les travaux, à la grande satisfaction des par- ticipants.

Chrysostome FOUCK ZONZEKA

Médias

C.n.s.c-T.v, une nouvelle chaîne culturelle et sportive

en ligne au Congo

Opérationnelle depuis le 5 juin dernier et diffusée en ligne depuis Brazzaville,la chaîne en ligne Congo news sports et cultures télévision (C.n.s.c-Tv), comme son nom l’indique, est une chaîne de télévision en ligne consacrée essentiellement à la diffusion de l’ac- tualité sportive et culturelle, tant nationales qu’interna- tionales.

Selon son coordonnateur général, l’internaute Chasthel Ndzouando, C.n.s.c-Tv est née pour com- bler le vide des chaînes sportives en République du Congo. «Aujourd’hui, dans notre pays, on n’a pas de chaînes vraiment sportives. Donc, après analyse, nous avons jugé bon de créer cette chaîne dans le but d’informer les Congolais et tout le monde sportif sur l’actualité sportive et culturelle. Pour y accéder, il s’agit simplement de taper Congo news sports et cultures télévision sur You tube, Instagram ou Facebook», a expliqué le coordonnateur général.

Composée, pour le moment, d’une dizaine de per- sonnes, cette nouvelle initiative née des chaînes Web au Congo compte aussi nouer des partenariats avec d’autres médias à Brazzaville, à Pointe-Noire, à Kinshasa, etc, comme il l’a déjà fait avec l’hebdoma- daire L’Horizon Africain.

Didace KINO

Photo de famille des membres de Mavimpi, à l’issue de l’assemblée générale.

Chasthel Ndzouando, coordonnateur général de la npou- velle chaîne.

Le logo de la chaîne.

Photo de famille après la présentation des projets financés.

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AfrIqUE CENTrALE

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5 jours après la mort tra- gique du Président tcha- dien, le maréchal Idriss Déby Itno, la C.e.e.a.c s’est enfin réuni en sommet ex- traordinaire qui a réuni quatre Chefs d’Etat: le Congolais Denis Sassou-Nguesso, Joao Manuel Gonzalvez Loren- ço (Angola), Félix Antoine Tshisekedi Tchilombo (RD Congo) et Faustin Archange Touadera (Centrafrique). La Guinée Equatoriale était re- présentée par son Vice-Pré- sident, Théodorin Obiang, et le Burundi aussi par son Vice-Président, Prosper Ba- zombanza.

Pour les autres pays, on a noté la présence de Mme Rose Christiane Ossouka Raponda, Premier ministre du Gabon, Lejeune Mbela-Mbela, ministre des relations exté-

C.e.e.a.c (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale)

Les pays membres invités à s’engager au service d’une transition apaisée au Tchad

Convoqué à l’initiative du Président en exercice, Denis Sassou-Nguesso, Président de la République du Congo, un sommet extraordinaire de la C.e.e.a.c (Communau- té économique des Etats de l’Afrique centrale) s’est tenu vendredi 4 juin 2021, au Centre international de conférences de Kintélé, au Nord de Brazzaville, en République du Congo, sur la situation politique et sécuritaire au Tchad. A cette occasion, le Président Denis Sassou-Nguesso, qui a dirigé les travaux de ce som- met, a invité les pays membres à s’engager au service d’une transition apaisée au Tchad, dont le Premier ministre de transition, Albert Payimi Padaké, représen- tait le Président du C.m.t (Conseil militaire de transition). Les Chefs d’Etat de la C.e.e.a.c ont recommandé la tenue d’un dialogue inclusif qui accouchera d’une feuille de route consensuelle, pour une transition sanctionnée, après 18 mois, par l’organisation d’élections apaisées et démocratiques.

rieures du Cameroun, et du général-Major Albert Mouras- sira, ministre de la défense du Rwanda.

Le sommet a mobilisé dix pays sur les onze que compte la C.e.e.a.c (Angola, Gui-

née Equatoriale, Gabon, RD Congo, Burundi, Centrafrique, Rwanda, Tchad, Cameroun, Congo et Sao-Tomé et Prin- cipe). Ce dernier pays n’était pas représenté.

Du côté des institutions, on a

noté la présence de Moussa Faaki Mahamat, président de la Commission de l’Union afri- caine;Gilberto da Piedade Ve- rissimo, président de la Com- mission de la C.e.e.a.c, et de Babangana Kingibé, l’envoyé spécial du Président nigérian pour le Tchad, représentant de la République Fédérale du Nigeria, président en exer- cice de la Commission du Lac Tchad.

leur attachement aux prin- cipes fondamentaux et valeurs partagées de non-indifférence, de solidarité, de responsabilité collective, de respect de l’Etat de droit, d’assistance mutuelle et de rejet des changements anticonstitutionnels de gou- vernement». Ils appellent les différents acteurs tchadiens à coopérer sincèrement, en vue de l’atteinte des objectifs de la transition politique dans un délai de dix-huit mois.

La conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement a, par ailleurs, déploré et condamné fermement les at- teintes à l’intégrité territoriale de la République du Tchad, du fait d’une agression exté- rieure ayant conduit à la mort du Maréchal Idris Déby Itno, Président de la République;

le recours à la violence armée dans la lutte politique et au mercenariat dans la conquête du pouvoir.

Autre temps fort du sommet, la lecture d’une motion dite de remerciement par Mme Sylvie Bayebou, ministre centrafricaine des affaires étrangères et dans laquelle les Chefs d’Etat expriment la

«gratitude des participants au Président congolais, Denis Sassou-Nguesso, et à son peuple, pour son leadership

et son engagement constant pour la promotion de la paix, de la sécurité, de la stabilité et de l’intégration régionale en Afrique centrale».

Signalons qu’à l’ouverture du sommet, il y a eu trois allocu- tions.

Les présidents de la com- mission de la C.e.e.a.c et de l’Union africaine ont, tour à tour, salué et exprimé leur gratitude au Président Denis Sassou-Nguesso, initiateur dudit sommet, quant à «son engagement légendaire et inlassable dans le règlement des différends en Afrique».

En convoquant ce sommet, Denis Sassou-Nguesso «a voulu, sans aucun doute, rap- peler à notre bon souvenir, les principes que nous nous sommes donnés dans le cadre de la réforme de notre organi- sation régionale, pour la prise en charge collective de notre destin commun», a estimé Gil- berto da Piedade Verissimo.

Clôturant les travaux, Denis Sassou-Nguesso a salué les autorités tchadiennes et cen- trafricaines qui ont opté pour le dialogue, afin de régler le grave incident frontalier ayant récemment coûté la vie à six militaires tchadiens. «Je dois profiter de cet instant pour sa- luer les autorités tchadiennes et centrafricaines qui ont choi- si la voie du dialogue et de la paix, conformément d’ailleurs aux principes pertinents qui régissent notre communauté.

Cela est conforme à la tradi- tion et à l’esprit panafricain qui nous anime», a-t-il déclaré.

Hervé EKIRONO

Le discours du général De Gaulle, qui appar- tient depuis à la posté- rité, fut le premier appel aux armes du général

De Gaulle dans lequel il appela les Français à re- fuser la défaite et à pour- suivre le combat contre l’ennemi. Il est considéré

comme le texte fondateur de la Résistance fran- çaise, dont il demeure le symbole ultime.Quelques mois plus tard, le 27 oc- tobre 1940, c’est depuis Brazzaville que le Mou- vement de la libération

Congo – France

Le 81 ème anniversaire de l’Appel du 18 juin célébré à Brazzaville

L’ambassadeur de France, François Bara- teau, a pris part, vendredi 18 juin 2021, aux côtés des autorités civiles et mili- taires congolaises dont le général de di- vision René Boukaka, chef d’état-major général adjoint des Fac (Forces armées congolaises) et des représentants d’Alle- magne, du Gabon, de la République Démo- cratique du Congo, des Etats-Unis d’Amé- rique et du Ghana, à la commémoration du 81èmeanniversaire de l’Appel du 18 juin prononcé par le général Charles De Gaulle, à Londres, sur les ondes de la ra- dio B.b.c. La lecture de ce discours a été faite par le lieutenant-colonel Emmanuel Rigault, conseiller du chef d’état-major général des Fac et du commandement

des écoles

de la France débuta.Des

gerbes de fleurs ont été déposées par les auto- rités civiles et militaires, au Square De Gaulle, à Bacongo, suivi de l’exé- cution, par la fanfare des Fac, des hymnes fran-

çais et congolais, «La Marseillaise» et de «La Congolaise».

Toujours à l’occasion de

la célébration du 81

ème

anniversaire de «l’Appel du 18 juin 1940», l’atta- ché de défense a décoré deux anciens combat- tants congolais de la

Croix du combattant. La cérémonie s’est déroulée à leur foyer de Bacongo, en présence du premier conseiller de l’Ambas- sade de France.

La France, via l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre n’oublie pas ceux qui ont servi ses couleurs. Elle adresse toute sa reconnaissance à ces aînés qui ont com- battu pour elle. «Héritiers

de leurs valeurs, nous marchons dans leurs pas et restons à leurs côtés, aujourd’hui comme de- main», a-t-on rappelé.

Dans la déclaration finale sanctionnant les travaux dudit sommet, rendu publique par Jean-Claude Gakosso, mi- nistre congolais des affaires étrangères, les Chefs d’Etat de la C.e.e.a.c «réaffirment Les chefs d’Etat et de gouvernement ayant pris part au sommet.

Le dépôt des gerbes de fleurs au Square De Gaulle.

L’attaché de défense a décoré deux anciens combattants congolais.

Références

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