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Academic year: 2022

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des activités ensemble

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des activités ensemble

LES ACTIVITÉS

Cette mallette est composée de 8 activités à destination des enfants et adolescents de 8 à 14 ans.

Ces activités permettent de les sensibiliser au gaspillage alimentaire de manière ludique.

Elles sont classées par ordre logique d’utilisation. Néanmoins cet ordre peut être modifié tant que les pré-requis sont respectés.

Activité 1

Le gaspillage alimentaire en photos ... 54 Activité 2

L’évolution de l’alimentation et de l’agriculture au fil des siècles...59 Activité 3

Gaspail, la chaîne du gaspillage : les filières de l’alimentation ...62 Activité 4

De la terre à l’assiette, le gaspillage alimentaire engendre d’autres gaspillages ...65 Activité 5

Les étiquettes des produits ...83 Activité 6

Comment réduire le gaspillage alimentaire à notre échelle ...87 Activité 7

Je range mes courses à la maison ...90 Activité 8

Je fais un sandwich équilibré avec mes restes alimentaires ...93

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des activités ensemble

ACTIVITÉ 1

Le gaspillage alimentaire en photos

Cette activité permet de faire découvrir aux enfants ce qu’est le gaspillage alimentaire. Elle aborde de manière plus ou moins directe la problématique du gaspillage alimentaire.

> DÉROULEMENT

Distribuer une photo par personne ou par groupe. Donner comme consigne aux enfants de bien observer la photo- graphie, de la décrire puis de tenter de la comprendre et de l’analyser. Les enfants doivent trouver le lien de la photo avec le thème du gaspillage alimentaire.

Pour les plus jeunes, leur poser des questions pour qu’ils tentent d’y répondre :

>Que montre cette photo ?

>Où a-t-elle été prise ?

>Quelle est son lien avec le gaspillage alimentaire ?

>A quoi cette photo te fait-elle penser ?

Ensuite, demander à chaque personne ou groupe de décrire et analyser sa photo en quelques phrases devant l’ensemble des participants. Vous pouvez également leur proposer de faire cet exercice par écrit (ex : les enfants affichent les photos au tableau avec une légende). Lors de la présen- tation, il est important que l’animateur oriente les enfants sur les notions qu'il veut faire ressortir pour chaque photo (cf. fiche "correction" sur la page suivante).

Grâce à ces photographies, il est important de faire res- sortir la définition du gaspillage alimentaire. Elle peut être notée sur le tableau, sur une fiche… afin d’être bien lue et comprise par tous.

Rappel : Toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à une étape de la chaîne alimentaire, est perdue, jetée ou dégradée est considérée comme étant du gaspillage ali- mentaire.

> PROLONGEMENT

A la fin de tout le module « gaspillage alimentaire » vous pouvez à nouveau distribuer aux enfants les photographies avec les mêmes consignes. Il sera alors intéressant de voir l’évolution de leurs réflexions.

Il est également possible de leur demander d’apporter des photos qui leur font penser au gaspillage alimentaire, prises chez eux ou dans un magazine.

Il est aussi possible de réaliser une exposition avec des pho-

OBJECTIFS

> Comprendre la notion de gaspillage alimentaire

> Découvrir des situations engendrant du gaspillage alimentaire

> Rechercher des situations susceptibles de créer du gaspillage alimentaire

> Exposer son point de vue et écouter celui des autres

PUBLIC

Cycle 3 et collège

DURÉE

Temps de réflexion : 5-10 min /photo Temps de présentation : environ 5 min /photo

MATÉRIEL

> 23 photographies couleurs à découper sur le porte-folio

PRÉ-REQUIS

>Aucun

NOTIONS ABORDÉES

> Le gaspillage alimentaire

> Les déchets alimentaires évitables et non-évitables

> La production

> La conservation des produits

> Le gaspillage alimentaire en restauration collective

> La gestion de nos restes alimentaires

> Nos choix de consommateurs

> Les gaz à effet de serre

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correction des activités

Certains magasins proposent des promotions pour l’achat d’un ou plusieurs produits. Le consommateur doit être vigilant :

> Si ce sont des produits frais avec une DLC courte, il doit se demander s’il aura le temps de les consommer en totalité avant que cette DLC ne soit atteinte.

> Si ce sont des produits avec une DDM lointaine cela peut être intéressant pour le consommateur.

Certains produits s’abîment lors du transport. C’est le cas ici des oranges.

Suivant le type de marchandise, les transporteurs doivent prendre plus ou moins de précau- tions. Par exemple avec les produits frais (yaourts, beurre…), il faut obligatoirement prévoir un transport frigorifique. Pour les fruits et légumes, il faut bien vérifier qu’il n’y a pas de risque d’écrasement. Plus les produits sont transportés et manipulés, plus il y a un risque de pertes et donc de gaspillage alimentaire. Plus le produit vient de loin, plus il court des risques.

Les blettes sont des légumes entièrement consommables.

On peut en effet cuisiner les feuilles vertes de la même façon que les épinards. Les tiges, quant à elles pourront être accommodées de plusieurs manières, une fois cuites.

Les feuilles de blettes non consommées et jetées sont donc considérées comme gaspillées.

Tranches de pain de mie moisies.

Il arrive parfois d’oublier des produits dans le frigo ou dans un placard. Suivant leur nature, ils peuvent se détériorer plus ou moins vite. Cela engendre généralement beaucoup de gaspil- lage. Il existe de nombreux sites sur internet qui proposent des recettes à partir d’ingrédients à consommer en priorité.

Selon la définition, le gaspillage alimentaire concerne tout aliment destiné à la consomma- tion humaine qui est jeté.

Les restes de nourriture que l’on donne aux animaux (poules, chiens…) sont donc considérés comme du gaspillage alimentaire. Toutefois, si ce gaspillage existe, il vaut mieux donner ces restes aux animaux plutôt que de les jeter à la poubelle.

Concernant les épluchures (qui ne sont pas considérées comme du gaspillage alimentaire), il est préférable de les donner aux poules ou de les mettre dans le composteur plutôt que de les jeter à la poubelle.

Faire la liste des ingrédients nécessaires à la réalisation de vos menus. La comparer avec ce qui reste dans le frigo, vos placards ou le congélateur. Penser aussi à adapter les quantités en fonction du nombre de convives. Vos achats vont alors correspondre à vos besoins.

ACTIVITÉ 1

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correction des activités

Cette photo montre une poubelle après un marché. On voit très nettement qu’il y a des légumes en bon état et encore consommables.

Cette photo soulève aussi le problème du tri des déchets qui, ici, n’est pas fait. Bien qu’étant du gaspillage alimentaire, ces fruits et légumes auraient pu aller dans un composteur et ainsi alléger le poids de la poubelle.

Cette photo de restes de nourriture dans une assiette sur un plateau, a été prise dans une cafétéria.

Dans les restaurants, les restes d’assiettes sont obligatoirement jetés. Lorsque le service est à volonté, il faut faire attention à ne pas « avoir les yeux plus gros que le ventre », au risque de laisser le surplus dans l’assiette. De même, il faut privilégier les plats séparés plutôt que les menus lorsque l’on a une petite faim.

Ces sacs montrent les restes de pain d’une cantine scolaire cumulés sur un mois. On voit des tranches de pain entamées et d’autres même pas touchées.

Le pain est souvent gaspillé en grande quantité dans la restauration collective.

Cette photo montre les restes d’un plat cuisiné. Après le repas, tout n’a pas été consommé.

Se pose alors la question du devenir de ces restes : faut-il les jeter (et créer ainsi du gaspil- lage alimentaire) ou les conserver pour les consommer ultérieurement ?

On peut aussi se poser la question de la quantité. Pourquoi en avoir préparé autant?

Cette mangue a été acheminée par avion jusqu'à nos étalages français. Ces produits exo- tiques doivent être très bien conservés afin de ne pas perdre leurs qualités durant leur long voyage. Il y a souvent du gaspillage à ce niveau.

Cette photo soulève aussi la question du gaspillage d’énergie. Quelle est la quantité de gaz à effet de serre produite pour importer ces produits ? La même question se pose avec des produits proposés hors saison (cerises en hiver…)

Le pain de mie est un produit très consommé en France. Les bords extérieurs sont enlevés sur cette photo. On peut se demander pourquoi. Si on ne veut pas les gaspiller on peut s'en servir comme panure une fois secs et mixés.

ACTIVITÉ 1

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correction des activités

Les épluchures ne sont pas considérées comme du gaspillage alimentaire. Cependant en consommer certaines, allège considérablement notre poubelle. Si l'on souhaite consommer les fruits et les légumes avec leur peau, il est préférable d'acheter des produits avec le label Bio pour éviter d’absorber trop de produits de traitement.

De nouvelles recettes existent avec les épluchures (chips…) Pensez à composter ce que vous ne mangez pas !

Les grandes surfaces trient quotidiennement leurs produits afin de contrôler les dates de péremption. Lorsque ces dates sont proches, les produits sont enlevés des rayons car il ne doit pas y avoir de produits périmés (dont la DLC est dépassée) en rayons. Certains magasins mettent en place des rayons où ils vendent ces produits à prix réduit. D’autres grandes surfaces les donnent à des associations. Cela évite le gaspillage et profite aux plus démunis.

Toutefois chacun doit être vigilant afin d'acheter uniquement des produits qu'il utilisera avant la Date Limite de Consommation.

Lors de la récolte certains légumes sont écartés car ils ne correspondent pas aux standards commerciaux. Ils peuvent être tordus, trop petits… Ils sont souvent laissés dans les champs et cela représente un gros gaspillage à la production. C’est le cas de cette carotte tordue.

Certains producteurs vendent leur production au marché où des consommateurs ne refusent pas de les acheter.

D’autres acceptent le glanage dans leurs champs. Cela permet à ceux qui le souhaitent de venir après la récolte ramasser les fruits et légumes abandonnés.

A la maison, les restes dans les assiettes sont fréquemment jetés à la poubelle. Cela engendre une grosse quantité de gaspillage et alourdit la poubelle.

Afin d’éviter ce gaspillage il est possible par exemple, de moins se servir, quitte à se resservir ensuite.

De plus, il existe de nombreuses recettes pour apprendre à accommoder les restes. Plus besoin de les jeter, il suffit de les conserver correctement et de les réutiliser ensuite.

Les grandes surfaces trient quotidiennement leurs produits afin de contrôler les dates de péremption. La réglementation concernant la sécurité alimentaire est stricte. Lorsque ces dates sont proches les produits sont enlevés des rayons.

Ces produits peuvent être l'objet de dons aux associations, mais ils sont malheureusement encore trop fréquemment jetés à la poubelle.

Certains restaurants proposent à leurs clients de ramener leurs restes de repas chez eux.

Cette pratique assez répandue dans les pays anglo-saxon (doggy-bag) doit se développer en France. Pour cela nous ne devons pas hésiter à le demander.

ACTIVITÉ 1

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correction des activités

Chaque année un français gaspille environ 20 kg de nourriture. Cela devrait prêter à réflexion, surtout lorsque que l’on sait que de très nombreuses personnes souffrent de la faim en France. Certaines de ces personnes viennent à la fin du marché récupérer des fruits et légumes invendus ou jetés.

Certaines « visitent » également les poubelles des grandes surfaces qui regorgent de produits encore consommables.

Sur les marchés, certains primeurs et/ou producteurs proposent des lots de fruits et légumes légè- rement abîmés ou déclassés à des prix réduits. Cela peut être avantageux pour le consommateur à condition de les consommer très rapidement. En effet ces produits bradés ne se conservent générale- ment pas plus de 2 ou 3 jours.

Cette photo illustre le gaspillage alimentaire lors de la production. Certains fruits (ici des pommes) ne sont pas ramassées, car trop petits, légèrement abîmés …. Ils peuvent aussi ne pas être ramassés car, suivant les fluctuations du marché financier, le coût de la main d’œuvre pour la cueillette est supérieur au prix de revient à la vente. Ils sont donc laissés sur la plante ou abandonnés par terre.

Des solutions peuvent exister pour limiter ce gaspillage alimentaire, comme la préparation de com- pote ou d'autres produits avec les fruits trop petits.

Certains producteurs acceptent aussi le glanage dans leurs champs. Cela permet à ceux qui le sou- haitent de venir, après la récolte, pour ramasser les fruits et légumes abandonnés.

Le don alimentaire a toute sa place dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Les associations distribuant de l'aide alimentaire ont des besoins croissants, en particulier en produits frais. Les partenariats se développent entre la grande distribution et les différentes associations. Un certain nombres de règles, notamment sanitaires, sont à respecter.

Lorsque l’on commande un plat à emporter, on n’arrive pas toujours à le terminer.

C’est le cas de cette pizza. Bien conservée au frigo, cette part de pizza pourrait être consommée le

ACTIVITÉ 1

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des activités ensemble

ACTIVITÉ 2

L’évolution de l’alimentation et de l'agriculture au fil des siècles

Afin de comprendre les filières de l’agriculture et de l’alimentation actuelle, il est important de connaitre leur évolution au fil des siècles.

> DÉROULEMENT

Seuls ou par groupe, les enfants doivent replacer sur la frise les images correspondant à la bonne période historique. Il faut laisser les enfants prendre connaissance des vignettes et éventuellement les aider à les identifier si nécessaire.

Une fois l’exercice terminé, il est important de faire la cor- rection tous ensemble (cf. fiche "correction" sur la page 59).

Il faut bien préciser aux enfants ce que représente chaque dessin. Ils doivent prendre conscience des grands chan- gements dans l’agriculture, le commerce et l’alimentation.

> PROLONGEMENT

Vous pouvez proposer aux enfants de faire des recherches pour approfondir ces notions puis réaliser un exposé.

Il est aussi envisageable d’effectuer la visite d’un musée retraçant l'histoire de l'agriculture locale, par exemple.

OBJECTIFS

>Découvrir l’historique de l’agriculture

> Connaitre les grandes découvertes agricoles et alimentaires

PUBLIC

Cycle 3 et collège

DURÉE

15-20 min

MATÉRIEL

>Pour chaque groupe : une frise A4 et les images de la page suivante à photocopier

Vous pouvez au préalable découper et plastifier les images

PRÉ-REQUIS

>Les grandes périodes historiques

NOTIONS ABORDÉES

> Le lien entre les outils et les pratiques agricoles

> La taille des exploitations agricoles au fil de l'histoire

> L’évolution technologique en agriculture

> La conservation des aliments

> Le transport des marchandises

> Les objets qui témoignent de notre histoire

(10)

support des activités

ACTIVITÉ 2

L’évolution de l’alimentation et de l'agriculture

au fil des siècles

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correction des activités ACTIVITÉ 2

Paléoli thique Mésoli thique Néoli thique An tiqui té Moyen- Âge Temps moder n es Époque

contemporaine

PRÉHIS TOIRE HIS TOIRE

- 2,9 millions d'années av. J.C.

- 12 000 av. J.C.

- 3 000 av. J.C.

476

1492

1792

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des activités ensemble

ACTIVITÉ 3

Gaspail, la chaîne du gaspillage : les filières de l'alimentation

Le gaspillage alimentaire n’est pas uniquement présent à la maison ou à la cantine, on le trouve à toutes les étapes de la chaîne alimentaire. Ce jeu nous montre les causes de ce gaspillage à chaque étape, tout en proposant des alternatives à celui-ci.

> DÉROULEMENT

Installer les enfants par groupe de 6 maximum. Leur pré- senter le jeu (cf. règle du jeu page suivante)

Variante

Pour les joueurs les plus jeunes, il est possible de les faire jouer chacun à leur tour lors de la phase d’échanges. Le joueur le plus jeune propose aux autres ce qu’il a à échanger.

Ensuite c’est au joueur à sa gauche de continuer.

A la fin du jeu, il est important de revenir sur les différents maillons de la chaîne alimentaire. Ces étapes doivent être nommées et peuvent être notées sur le tableau ou sur une fiche afin d’être bien identifiées par tous.

Cela peut être intéressant également de revenir sur les causes du gaspillage alimentaire, présentées à chaque étape.

Demander aux enfants d’en nommer quelques-unes. Il est aussi intéressant de reprendre les cartes « gaspail » et de répondre ensemble aux questions en donnant si possible et si nécessaire des explications supplémentaires.

> PROLONGEMENT

La visite d’une ferme, ou d’une usine de transformation, peut être un prolongement très intéressant et apportant des connaissances supplémentaires aux enfants.

L’activité 4 permet de revenir sur la notion de filière en retraçant le parcours de certains produits, de leur produc- tion à leur consommation. Elle permet aussi de mettre en relation ces circuits et l’utilisation des ressources qui en découle.

OBJECTIFS

> Découvrir les filières de l’agroalimentaire

> Prendre conscience qu’il y a du gaspillage alimentaire à chaque étape

> Découvrir quelques situations engendrant du gaspillage alimentaire

> Découvrir quelques actions limitant le gaspillage alimentaire

PUBLIC

Cycle 3 et collège

DURÉE

Suivant le nombre de joueurs, de 40 min à 1h

MATÉRIEL

>176 cartes

>Plateau de jeu

PRÉ-REQUIS

>Définition du gaspillage alimentaire

>Notion de matières premières

NOTIONS ABORDÉES

> Filières de l’agroalimentaire : production, transformation, distribution et consommation

>Calibrage

>Chaîne du froid

>Surproduction

(13)

support des activités

ACTIVITÉ 3

Gaspail, la chaîne du gaspillage : les filières de l'alimentation

RÈGLE DU JEU

> MATÉRIEL

>Plateau (format A3 couleur)

>Cartes Gaspail-Aliments (110 cartes)

>Cartes Gaspail-Points (6 cartes)

>Autres cartes Gaspail (60 cartes)

>Feuilles pour noter les points

> MISE EN PLACE DE LA PARTIE

Mélanger les cartes Gaspail-Aliments et en distribuer 6 par per- sonne, faces cachées. Le reste sera posé sur la pioche.

Replacer les autres cartes Gaspail sur leurs cases correspon- dantes, sur le plateau de jeu.

Distribuer une carte Gaspail-Points par personne.

> DÉROULEMENT DE LA PARTIE

Le gagnant est celui qui aura cumulé le plus de points à la fin de la partie.

Le jeu s'arrête quand les cartes Gaspail-Aliments sont épui- sées.

L’un des joueurs joue le rôle de l'acheteur. Il pose les questions et distribue les points.

Première phase du jeu, le Troc

Chaque joueur prend connaissance de ses cartes.

Durant un temps choisi, les joueurs peuvent troquer leurs cartes Gaspail-Aliments entre eux afin de réunir plusieurs cartes du même aliment.

Il n’y a pas de règle pour le troc, tout peut se troquer du moment que les deux joueurs concernés sont d’accord.

Une fois le temps écoulé, la deuxième phase commence, c'est la Vente

C'est le plus jeune joueur qui commence. Au prochain tour se sera son voisin de gauche.

Il peut vendre à l’acheteur l'un de ses produits et gagne les points correspondants (cf. cartes Gaspail-Points).

L’acheteur lui pose alors une question d’une carte Gaspail Production :

> S’il répond juste il acquiert 25 points supplémentaires. Aux prochains tours, l’acheteur lui posera une question d’une carte Gaspail Transformation puis Distribution et enfin Consommation, d’une valeur de 25 points chacune. Lorsqu’il répond juste à la carte Gaspail Consommation il acquiert un bonus de 200 points et retourne aux cartes Gaspail Production au prochain tour.

> S’il répond faux, il reste sur son niveau sans gagner de points supplémentaires, jusqu’au moment où il aura une bonne réponse.

La carte question est reposée sous le tas correspondant.

Lorsqu’il a fini sa vente, avant de passer la main, le joueur tire 3 nouvelles cartes Gaspail-aliments dans la pioche. Si la pioche est épuisée, le jeu est achevé, mais on termine toujours le tour de vente commencé.

Le joueur suivant peut vendre à son tour. Le jeu se déroule dans le sens des aiguilles d'une montre.

Si un joueur n’a rien à vendre, il passe son tour sans piocher.

A la fin de la partie chaque joueur fait le compte de ses points obtenus.

> LES CARTES

Cartes Gaspail-Aliments : 110

Il y a 22 aliments différents en 5 exemplaires chacun.

Il y a 3 aliments avec une valeur de 3 étoiles (huitres, thon, cabillaud).

Il y a 9 aliments avec une valeur de 2 étoiles (ananas, orange, lentilles, poulet, miel, cochon, raisin, châtaigne, fraise).

Il y a 10 aliments avec une valeur d’1 étoile (champignon, menthe, maïs, salade, œuf, haricot, tomate, pomme, blé, lait).

Une fois vendues ces cartes sont sorties du jeu.

Cartes Gaspail-Points : 6

Elles indiquent la valeur des différents produits en fonction de leur nombre.

Plus le joueur possède de cartes d'un même aliment, plus leur valeur augmente.

Les autres cartes Gaspail : 60

Elles sont de 4 sortes : production, transformation, distribution, consommation.

ALIMENTS

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support des activités

> CARNET DE POINTS

PRÉNOMS DES JOUEURS

LES POINTS

TOTAL

ACTIVITÉ 3

Gaspail, la chaîne du gaspillage :

les filières de l'alimentation

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des activités ensemble

ACTIVITÉ 4

De la terre à l’assiette, le gaspillage alimentaire engendre d’autres gaspillages

Cette activité permet de découvrir certaines filières de produits alimentaires et de représenter les res- sources énergétiques utilisées à chaque étape. Il est important que les enfants prennent conscience de ce qu’induit le gaspillage alimentaire, notamment au niveau des gaspillages d’énergies.

> DÉROULEMENT

L’animateur distribue au hasard une carte situation par enfant, accompagnée des cartes filières. Si le groupe est supérieur à 10 enfants, il est possible de les regrouper par 2 ou 3. S’il est inférieur à 10, certains enfants auront à réaliser plusieurs filières.

Chaque enfant ou groupe doit reconstituer les étapes de la filière de son produit, de la terre à l’assiette. Cela, à l’aide du texte explicatif de la carte situation, des cartes filières et des flèches de transport. Il est possible que certains mots soient peu ou pas connus des enfants, il faut donc que l’ani- mateur soit présent pour répondre à leurs interrogations.

Une fois la filière recrée et validée par l’animateur, chaque enfant doit évaluer, pour chaque étape du circuit, la consom- mation d’eau, de pesticides, d’engrais chimiques et de car- burants pour les transports.

Suivant la consommation évaluée, il doit placer les cartes goutte d’eau pour la consommation en eau, les cartes bidon blanc pour la consommation de produits phytosanitaires, les cartes bidon d'engrais de synthèse pour les engrais et

de cartes (goutte d'eau, bidon d'engrais, pompe à essence), plus la consommation est importante.

L'animateur doit ensuite corriger chaque filière avec les enfants (cf. correction page 76).

Une fois que tous les enfants ou groupes ont terminé, il est très intéressant de comparer les circuits. Pour cela, chacun peut présenter son circuit et l’afficher dans la salle.

Cet exercice sert de point de départ pour la suite. A ce moment l’animateur peut faire le lien avec le gaspillage alimentaire. Si l’on jette un sachet de frites surgelées, ou une barquette de fraises quelles ressources seront alors gaspillées ? L’animateur doit expliquer aux enfants que le fait de gaspiller de la nourriture induit par la même occasion d’autres gaspillages.

Les menus

En fonction des circuits présentés, les enfants doivent désor- mais proposer un menu (entrée, plat, dessert) utilisant le moins de ressources (eau, pétrole, pesticide) et en précisant à quelle saison il sera consommé (été ou hiver). La correc-

OBJECTIFS

> Mieux comprendre l’impact de nos modes de consommation sur l’environnement

> Comprendre l’impact du gaspillage alimentaire sur la planète

> Reconstituer les étapes de la production à la consommation pour différents aliments

> Comparer différents circuits alimentaires

> Reconstituer un menu à partir d’aliments, en choisissant les plus économes en énergie pour notre planète

PUBLIC

Cycle 3 et collège

DURÉE

30-45 min

MATÉRIEL

> Cartes des pages suivantes à photocopier et à découper (10 filières). Chaque filière correspond à une couleur.

Pour chaque filière distribuer les cartes correspondantes (les filières n'ont pas toutes le même nombre de cartes)

PRÉ-REQUIS

>Aucun

NOTIONS ABORDÉES

>Les ressources énergétiques

>Les différentes sources d’énergie

>Les terres agricoles

>L’agriculture raisonnée

>La culture « hors sol »

>La pollinisation

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des activités ensemble

Cartes situations

> J’achète du bœuf dans ma boucherie de quartier.

> J'achète de la viande hachée de bœuf au supermarché.

> Je cueille des fraises près de chez moi, chez un producteur.

> J’achète des fraises en décembre au supermarché.

> J’achète de la salade locale de plein champ à la supérette de quartier.

> J’achète des salades cultivées sous serre chauffée à un revendeur sur le marché.

>J’achète de la mâche d'hiver à l'AMAP.

>J’achète des frites surgelées au supermarché.

> J’achète des pommes de terre bio au marché pour faire des frites « maison ».

> J’achète des pommes locales sur le marché.

> PROLONGEMENT

Les enfants peuvent donner d’autres idées d’aliments com- parables, par exemple ceux qu’ils préfèrent. Un nouveau menu peut être inventé. Il faudra définir s’il consomme beaucoup de ressources ou pas.

Autre discussion possible : qui a un jardin potager ? Qui connaît un agriculteur près de chez lui qui vend à la ferme ? Qui va régulièrement au marché ?

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support des activités

ACTIVITÉ 4

De la terre à l’assiette, le gaspillage alimentaire engendre d’autres gaspillages

Les pommes poussent dans des vergers. Les variétés locales sont adaptées au climat et sont moins sensibles aux attaques de maladies.

Les producteurs préservent l’environnement du verger avec des haies, de l’herbe et des fleurs entre les rangées de pommiers pour attirer les pollinisateurs et les prédateurs des insectes qui peuvent attaquer les pommes. Malgré toutes ces précautions, des traitements chimiques contre les maladies et les parasites peuvent être nécessaires quand le climat est défavorable. Les vergers enherbés nécessitent peu d’engrais L’arrosage est économisé avec un tuyau goutte à goutte.

Les pommes sont récoltées en automne. Elles sont vendues sur le marché. Le producteur tâche d’en vendre la plus grande part rapidement après la récolte pour éviter d’avoir à les conserver tout l’hiver en chambre froide.

J’achète des pommes locales sur le marché

Les variétés de pommes de terre utilisées pour les frites permettent d’obtenir de gros tubercules pour obtenir de longues frites. Elles ont besoin d’engrais et d’une protection chimique suffisante. Il n’est pas nécessaire de les arroser car les régions de production sont généralement assez pluvieuses.

Les pommes de terre sont ramassées à la machine, calibrées et transportées par camion à l’usine de transformation. Une fois triées, lavées et épluchées, elles sont transformées en frites, surgelées et emballées.

Les sachets de frites surgelées sont conditionnés en cartons et livrés par camion frigorifique aux centrales d’achats, avant distribution aux supermarchés.

J’achète des frites surgelées au supermarché

La mâche est une salade qui résiste bien au froid et se récolte en hiver. Elle est cultivée en plein air sans nécessiter de serre chauffée Elle pousse rapidement et n’est pas sujette à des attaques de parasites, elle nécessite donc peu de pesticides. Ses besoins en engrais sont faibles.

La récolte et le tri demandent beaucoup de temps pour éviter de laisser des petits cailloux à la base des feuilles. Une quantité importante d’eau est nécessaire pour le lavage.

Le producteur choisit de vendre sa mâche d’hiver via un panier AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) une fois par semaine aux clients abonnés.

J’achète de la mâche d’hiver à l’AMAP

Les pommes de terre bio ne reçoivent pas de pesticides ni d’engrais de synthèse. On peut choisir la variété qui nous plaît. Les pommes de terre sont vendues sur les marchés locaux et peuvent se conserver à la cave dans le noir.

Elles sont cuisinées en frites à la maison juste avant de les manger.

J’achète des pommes de terre

bio au marché pour faire

des frites " maison "

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support des activités

ACTIVITÉ 4

De la terre à l’assiette, le gaspillage alimentaire engendre d’autres gaspillages

Remarque : la viande de « bœuf » désigne de la viande bovine en général indépendamment de la race, du sexe et du type d’animaux.

Seule la viande de veau se distingue, elle correspond à des animaux de moins de 8 mois quels que soient leur sexe ou race.

Ces animaux sont des ruminants. Leur alimentation principale se compose d’aliments grossiers produits sur l’exploitation, comme l’herbe, le foin, le maïs ensilage et les céréales.

Les animaux sont engraissés dans les exploitations, puis sont transportés à l’abattoir où ils sont abattus et préparés pour être stockés en chambre froide. Les carcasses sont ensuite découpées et préparées dans un centre de découpe. Une partie de ces carcasses (généralement les avants) est désossée et hachée pour en faire des steaks hachés.

La viande ainsi préparée est alors conditionnée pour être distribuée dans les supermarchés.

J’achète de la viande hachée de bœuf au supermarché

En hiver, les fraises poussent dans des serres chauffées. La culture est « hors-sol » c’est-à-dire hors de la terre. Ce mode de culture permet de contrôler le milieu et ainsi de limiter les attaques de parasites et de maladies (ex : lâcher de coccinelles pour lutter contre les pucerons), et donc les pesticides. La culture nécessite beaucoup d’eau, et des engrais chimiques.

Les variétés utilisées sont résistantes aux chocs pour supporter le transport, mais sont moins goûteuses.

Les fraises sont emballées dans des barquettes en plastique et transportées par camion au marché de gros (Marché d’Intérêt National)

J’achète des fraises en décembre au supermarché

Remarque : la viande de « bœuf » désigne de la viande bovine en général indépendamment de la race, du sexe et du type d’animaux.

Seule la viande de veau se distingue, elle correspond à des animaux de moins de 8 mois quels que soient leur sexe ou race.

Ces animaux sont des ruminants. Leur alimentation principale se compose d’aliments grossiers produits sur l’exploitation, comme l’herbe, le foin, le maïs ensilage et les céréales.

Les animaux sont engraissés dans les exploitations, sont transportés à l’abattoir où ils sont abattus et préparés pour être stockés en chambre froide. Les carcasses sont ensuite transportées chez le boucher, qui les découpe et les prépare. La viande est présentée sur les étals du boucher. Le client achète ses steaks à la boucherie de son quartier.

J’achète du bœuf dans ma boucherie de quartier

Les fraises poussent du printemps à l’automne, sur un sol paillé qui peut être enrichi avec des matières végétales compostées pour éviter d’utiliser trop d’engrais chimiques.

Le producteur favorise un environnement permettant le développement de prédateurs naturels plutôt que l’utilisation de pesticides.

L’arrosage est économisé avec un tuyau goutte à goutte.

Les clients peuvent venir cueillir les fruits directement dans le champ. Les fraises n’ont pas toutes la même taille, ni la même

Je cueille des fraises près de

chez moi chez un producteur

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support des activités

ACTIVITÉ 4

De la terre à l’assiette, le gaspillage alimentaire engendre d’autres gaspillages

Les salades poussent sous serres chauffées, souvent sur des bâches plastique. Ces bâches évitent le désherbage, mais sont souvent fabriquées à base de pétrole. Les salades doivent être arrosées fréquemment. Des engrais chimiques et des pesticides sont utilisés.

Les salades sont ramassées et conditionnées en cagettes et transportées par camion jusqu’au marché de gros. Les revendeurs viennent s’y approvisionner.

Le client achète ces salades au revendeur sur le marché.

J’achète des salades cultivées sous serre chauffée à un revendeur sur le marché

La salade pousse dans une terre enrichie le plus souvent d’engrais naturels (fumier ou résidus de récolte des cultures précédentes), parfois d’engrais chimiques, selon le choix du producteur.

L’arrosage se fait au rythme des pluies saisonnières ; si elles ne sont pas assez abondantes, il est nécessaire d’arroser avec des aspersoirs.

Il y a plusieurs variétés suivant les saisons, ce qui permet de varier les goûts. Les salades sont ramassées et vendues aussitôt à la supérette de quartier, où les clients viennent faire leurs achats.

J’achète de la salade locale

de plein champ à la supérette

de quartier

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support des activités

ACTIVITÉ 4

De la terre à l’assiette, le gaspillage alimentaire

engendre d’autres gaspillages

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support des activités

ACTIVITÉ 4

De la terre à l’assiette, le gaspillage alimentaire

engendre d’autres gaspillages

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support des activités

ACTIVITÉ 4

De la terre à l’assiette, le gaspillage alimentaire

engendre d’autres gaspillages

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support des activités

ACTIVITÉ 4

De la terre à l’assiette, le gaspillage alimentaire

engendre d’autres gaspillages

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support des activités

ACTIVITÉ 4

De la terre à l’assiette, le gaspillage alimentaire

engendre d’autres gaspillages

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support des activités

ACTIVITÉ 4

De la terre à l’assiette, le gaspillage alimentaire

engendre d’autres gaspillages

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support des activités

ACTIVITÉ 4

De la terre à l’assiette, le gaspillage alimentaire

engendre d’autres gaspillages

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correction des activités ACTIVITÉ 4

e de s pomme s locale s sur le marché e de la mâche d 'hi ver à l 'AM AP

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correction des activités

s surgelée s au super marché s de t er re au marché pour faire de s frite s " maison "

ACTIVITÉ 4

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correction des activités

e de la vian de de bœuf au super marché e du bœuf local dans ma boucher ie de quartier

ACTIVITÉ 4

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correction des activités

s en décembre au super marché s près de chez moi chez un product eur

ACTIVITÉ 4

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correction des activités

e de s salade s cultivée s sous ser re chauffée à un reven deur sur le marché e de la salade locale de plein champ à la supérette du quartier

ACTIVITÉ 4

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correction des activités

> CORRECTION DES MENUS

Il faut bien préciser la saison choisie et en tenir compte. En effet, suivant les saisons, les enjeux ne seront pas les mêmes.

Un menu comporte une entrée, un plat (viande + garniture) et un dessert (ici un fruit). Le laitage n’est pas compté pour simplifier le jeu, cependant, il doit entrer dans un menu vraiment équilibré.

Les menus les plus économes en utilisation d' énergie et en consommation d'eau sont : En été

Pour réaliser mon menu j’achète de la salade locale de plein champ à la supérette de quartier, le bœuf dans ma boucherie de quartier et vais cueillir des fraises près de chez moi, chez un producteur.

En hiver

Pour réaliser mon menu j’achète de la mâche d'hiver à l'AMAP, le bœuf dans ma boucherie de quartier et des pommes locales sur le marché.

Les produits cultivés hors saison (fraises cultivées en décembre, salades sous serres chauffées), sont très consommateurs en énergie pour le chauffage et les transports.

Des produits transformés peuvent être très énergivores. Dans le cas des frites surgelées ; transformation, congélation et conservation à très basse température engendrent une forte consommation en énergie. Du gaspillage alimentaire peut être occasionné par des ruptures de la chaîne du froid. Les emballages en plastique consomment également de l’énergie pour leur fabrication. Ils génèrent également plus de déchets.

Le choix de produits importés (bœuf d’Argentine, fraises d’Espagne) induit du transport sur de longues distances. Certains produits nécessitent un stockage dans des compartiments réfrigérés, fort gourmands en énergie.

ACTIVITÉ 4

(33)

des activités ensemble

OBJECTIFS

>Découvrir la notion de « date de péremption »

> Prendre conscience de l’importance des informations portées sur les étiquettes

> Apprendre à rechercher une information sur une étiquette

> Différencier DLC (Date Limite de Consommation) et DDM (Date de Durabilité Minimale)

PUBLIC

Cycle 3 et collège

DURÉE

30 min

MATÉRIEL

>Une fiche "les étiquettes des produits" par élève

>Un crayon

PRÉ-REQUIS

> Être capable d’adopter une lecture ciblée (ne pas lire toute l’étiquette)

>Savoir lire une date sous forme jj/mm/aa

NOTIONS ABORDÉES

>Péremption

>DLC et DDM

>Étiquetage

ACTIVITÉ 5

Les étiquettes des produits

Avec toutes les informations que l’on trouve sur les emballages des produits alimentaires, il est parfois difficile de trouver une information particulière. Cette activité permet aux enfants d’apprendre à recher- cher des informations sur les étiquettes des produits et de découvrir la notion de date de péremption.

> DÉROULEMENT

Demander aux enfants de bien observer les étiquettes de la fiche « Les étiquettes de produits », de les décoder et de les classer en deux catégories : la catégorie des produits que l’on peut encore consommer et celle des produits que l’on ne peut plus consommer à la date du 19/03/2016. Pour cela vous pouvez soit leur faire découper la fiche, soit leur faire noter les réponses sur celle-ci.

Demander aux enfants d’expliquer leurs choix. Orienter la discussion sur le contenu des étiquettes et notamment les notions de DLC (Date Limite de Consommation) et DDM (Date de Durabilité Minimale).

Il est important de leur expliquer la signification exacte de ces sigles (voir fiche "l'étiquetage alimentaire" page 44 du livret théorique), et de leur donner des exemples. Les défi- nitions de DLC et DDM peuvent être notées sur le tableau, sur une fiche… afin d’être bien lues et comprises par tous.

A cette occasion, la notion de « date de péremption » peut être introduite. La « date de péremption » est la date à partir de laquelle un produit est considéré comme impropre à la consommation. Cette notion de date de péremption est peu utilisée sur les étiquettes et emballages.

Dans un second temps, demander aux enfants de retrouver, sur la même fiche, les étiquettes avec une DLC et celles

En bilan, il est intéressant de faire ressortir que la majorité des produits avec une DLC sont des produits frais (yaourt, crème…). Les enfants peuvent vérifier cette information à l’aide des étiquettes apportées de leur domicile.

> PROLONGEMENT

Vous pouvez demander aux enfants d'apporter des d’éti- quettes d’emballages de chez eux, pour la prochaine séance.

Vous pourrez ainsi refaire cet exercice avec des éléments qu'ils auront recherchés eux-mêmes sur des produits consommés à la maison. Cela permettra également de voir s’ils ont bien compris les sigles DLC et DDM.

Dans un deuxième temps, rechercher toutes les infor- mations autres que l'on peut trouver sur les étiquettes (provenance,conseils pour une conservation optimale, conseil sur les quantités à cuisiner par personne,produits rajoutés ou non pour la conservation, etc.) et réfléchir à leur utilité.

Liste des produits 1. Produit surgelé 2. Polenta à cuire 3. Farine de riz 4. Pommes de terre 5. Yaourt soja

7. Viande hachée 8. Lardons

9. Céréales petit déjeuner 10. Betterave rouge 11. Figues

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support des activités

ACTIVITÉ 5

Les étiquettes des produits

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correction des activités ACTIVITÉ 5

Produit surgelé

DDM (Date de Durabilité Minimale) : 12/2016

Au 19/03/2016 il peut être consommé avec toutes ses qualités nutritionnelles et organoleptiques.

Information complémentaire : mode de conservation (-18°C)

Polenta à cuire

DDM (Date de Durabilité Minimale) : 31/03/2017

Au 19/03/2016, il peut être consommé avec toutes ses qualités nutritionnelles et organoleptiques.

Information complémentaire : mode de conservation (à l'abri de la lumière, dans un endroit sec et frais)

Farine de riz

DDM (Date de Durabilité Minimale) : 28/07/2016

Au 19/03/2016, elle peut être consommé avec toutes ses qualités nutritionnelles et organoleptiques.

Informations complémentaires : origine (Italie)

Pommes de terre

Pas de DDM (Date de Durabilité Minimale)

Peuvent être consommées, quelque soit la date si les conditions de conservation ont été respectées.

Informations complémentaires : origine (France), absence de tout traitement chimique après récolte.

Yaourt soja

DLC (Date limite de Consommation) : 18/03/16

Au 19/03/2016, il ne peut pas être consommé, il doit être jeté.

Information complémentaire : produit issu de l'agriculture biologique.

Figues

DDM (Date de Durabilité Minimale) : 05/2015

Au 19/03/2016, elles peuvent être consommées mais elles peuvent avoir perdu leurs qualités gustatives ou nutritionnelles.

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correction des activités

Ravioles

DLC (Date limite de Consommation) : 25/03/2016 Au 19/03/2016, elles peuvent être consommées.

Informations complémentaires : Label rouge et label AOP (Appellation d'Origine Protégée)

Viande hachée

DLC (Date limite de Consommation) : 03/03/2016

Au 19/03/2016, elle ne peut pas être consommée, elle doit être jetée.

Informations complémentaires : origine (France), pourcentage de matière grasse (5%)

ACTIVITÉ 5

Lardons

DLC (Date limite de Consommation) : 22/03/16 Au 19/03/2016, ils peuvent tout à fait être consommés.

Information complémentaire : origine (France)

Céréales petit-déjeuner DDM (Date de Durabilité Minimale) : 17/03/2017

Au 19/03/2016, elles peuvent être consommées avec toutes leurs qualités nutritionnelles et organoleptiques.

Info complémentaires : Origine (EU - Europe)

Betteraves rouges

DDM (Date de Durabilité Minimale) : 18/07/16

Au 19/03/2016, elles peuvent être consommées avec toutes leurs qualités nutritionnelles et organoleptiques.

Information complémentaires : Label Rouge, produit issu de l'agriculture biologique.

(37)

des activités ensemble

ACTIVITÉ 6

Comment réduire le gaspillage alimentaire à notre échelle

Nous ne nous sentons pas toujours concernés par un problème de société, d'autant plus si on est un enfant ou un adolescent. Pourtant chacun peut agir à son niveau. Cette activité permet aux enfants de prendre conscience du rôle de chacun dans la lutte contre le gaspillage alimentaire.

> DÉROULEMENT

Distribuer une carte « situation » à chaque enfant ou groupe d’enfants.

Leur demander de lire la carte et de trouver une solution pour ne pas engendrer du gaspillage alimentaire. Suivant leur âge, les enfants peuvent soit jouer la scène, soit la décrire à l’oral.

Pour chaque situation il peut y avoir plusieurs solutions. Il est intéressant, une fois la solution retenue et présentée par les enfants, de leur proposer d’en chercher des nouvelles et d’en discuter tous ensemble. Ils peuvent jouer à nouveau la scène avec un autre dénouement.

Les exemples de solutions donnés dans la fiche correction ne sont pas exhaustifs. D’autres peuvent être trouvées par les enfants.

> PROLONGEMENT

A la suite de cette activité vous pouvez proposer aux enfants de faire une charte d’engagement anti-gaspillage (voir fiche action n°4) au sein de l’école.

OBJECTIFS

> Découvrir des solutions au gaspillage alimentaire

> Sensibiliser les enfants à un problème de société : le gaspillage alimentaire

> Repérer la responsabilité de chacun

> Découvrir des alternatives au gaspillage

> Développer sa créativité, sa capacité à agir sur une situation

PUBLIC

Cycle 3 et collège

DURÉE

Pour une situation :

10 min de réflexion et 10-15 min de présentation

MATÉRIEL

>Cartes situations à découper

PRÉ-REQUIS

> Définition du gaspillage alimentaire

> Les causes du gaspillage alimentaire

> Connaître la signification des sigles DLC et DDM et les différences que cela implique

NOTIONS ABORDÉES

> Nos représentations et nos attitudes face aux aliments et à notre assiette

> Notre responsabilité de citoyen dans le gaspillage

(38)

correction des activités ACTIVITÉ 6

S’il n’avait pas très faim, Ma- thieu aurait pu moins se servir (ou moins demander). Au lieu de jeter les restes à la poubelle, il aurait pu les mettre dans une boîte hermétique et les stocker au frigo pour les manger plus tard (soir ou lendemain).

Marie aurait dû ranger immé- diatement après le goûter la tablette de chocolat dans le placard. En effet celui-ci doit être conservé à l’abri de la cha- leur. Elle aurait aussi dû ranger les gâteaux puisqu’ils doivent être conservés dans un endroit frais et sec.

Lorsque l’on achète des fruits ou des légumes dans un sachet plastique, il faut impérati- vement les retirer du sachet avant de les mettre dans le bac à légumes. Faute de quoi ils s’abiment très vite et se conta- minent rapidement entre eux.

Tout d’abord on peut évoquer le fait que Karim et son père auraient dû faire une liste de courses avant de partir afin de ne pas racheter des yaourts.

Une fois les yaourts achetés, Karim et son père peuvent soit les manger avant leur départ, soit faire une recette avec des yaourts, soit les donner à un(e) voisin(e), soit les emmener avec eux s’ils ont un système leur permettant de maintenir la chaîne du froid (glacière).

Un produit avec une DDM dépassée d’un jour n’est pas dangereux pour la santé, il perd juste en qualité organoleptique (voir glossaire). (apparence, odeur, goût, texture…). Le frère de Lukas a donc raison.

Lukas aurait pu utiliser ce lait rapidement, plutôt que de le jeter. Dans le cas d’une DLC (Date Limite de Consommation) c’est différent : une fois la DLC dépassée, le produit peut présenter un risque pour la santé et ne doit donc plus être consommé.

La famille peut ramasser ces fruits pour en faire des confitures, des gâteaux…. ou les congeler pour les consommer plus tard. Il est également possible de donner l’excédent de fruit à des amis, voisins, ou de leur proposer de venir les cueillir. Selon la défi- nition, le gaspillage alimentaire concerne tout aliment destiné à la consommation humaine qui est jeté. Les fruits que l’on donne aux animaux (poules) sont donc considérés comme du gaspillage Mathieu n’a pas terminé son assiette.

A la fin du repas, il jette le contenu à la poubelle.

Trouvez au moins une ou deux choses que Mathieu aurait pu faire pour éviter ce gaspillage et mettez toute cette situation en scène sous forme d’une courte pièce de théâtre que vous présenterez au reste du groupe.

situation 1

Karim est de retour de courses avec son père. Ils ont acheté 2 packs de yaourts. Ils s’aperçoivent en rentrant qu’il en reste encore beaucoup dans le frigo. Ils partent en vacances dans 2 jours. Que vont-ils faire des yaourts ? Le père de Karim envisage de les jeter.

Trouver une solution pour éviter ce gaspillage alimentaire et mettez toute cette situation en scène sous forme d’une courte pièce de théâtre que vous présenterez au reste du groupe.

situation 2

Après le goûter, Marie et ses copines ont laissé le chocolat et les gâteaux au soleil, sur la table du jardin. Ils ont totalement fondu et Marie jette le tout à la poubelle.

Comment aurait-on pu éviter ce gaspillage alimentaire ? Trouver une solution et mettez toute cette situation en scène sous forme d’une courte pièce de théâtre que vous présenterez au reste du groupe.

situation 3

Lukas veut mettre à la poubelle une bouteille de lait UHT dont la DDM (Date de Durabilité Minimale) est dépassée depuis 24h. Son frère intervient : il n’est pas d’accord.

Qui a raison ?

Imaginez les arguments de chacun et mettez toute cette situation en scène sous forme d’une courte pièce de théâtre que vous présenterez au reste du groupe.

situation 4

Les carottes achetées au supermarché ont été bien rangées dans le frigo avec leur emballage plastique. Elles se sont rapidement abimées et ont dû être jetées.

Comment aurait-on pu éviter ce gaspillage alimentaire ? Trouver une solution et mettez toute cette situation en scène sous forme d’une

situation 5

L’abricotier du jardin a donné beaucoup de fruits cette année. La famille Durand ne pourra jamais tous les manger ! M. Durand propose de donner les fruits en trop aux poules pour éviter qu’ils ne soient perdus.

Qu’en pensez-vous ? Avez-vous une autre solution à proposer que celle envisagée par M.Durand ? Mettez toute cette situation en scène sous

situation 6

(39)

correction des activités ACTIVITÉ 6

Tao aurait pu demander une petite pizza (si c’était possible) ou se mettre d’accord avec un membre de sa famille pour commander une pizza pour 2. Et même s’il avait joué au gourmand en commandant quand même une grande pizza pour lui seul, au lieu de laisser le serveur jeter les restes, il aurait pu lui demander un

« doggy bag ». Il aurait ainsi pu rapporter les restes de sa pizza chez lui et les consommer le soir ou le lendemain.

Ce cuisinier peut remplacer les petits pains par des tranches de pain : la quantité étant plus petite, il y aura peut-être moins de gaspillage. Par ailleurs, bien qu’en restauration collective le pain doive toujours être proposé en libre-service, il est possible de limiter le nombre de tranches lors du 1er passage. Par exemple prendre 1 tranche puis venir se resservir si nécessaire.

Ajda a plusieurs possibilités en début de repas pour ne pas gaspiller. Elle peut tout d’abord ne pas commander un menu

« tout à volonté », mais un menu plus simple avec des choses qu’elle aime. Si elle choisit le menu « tout à volonté », elle peut se servir raisonnablement de préparations qu’elle aime et ne pas se resservir si elle n’a plus faim. Elle peut aussi prendre des toutes petites quantités des plats qu’elle ne connaît pas : si elle aime, elle pourra venir se resservir (c’est le principe des menus « tout à volonté »).

Les formules « tout à volonté » engendrent souvent un fort gaspillage de la part des clients qui ne se servent pas en fonction de leur faim mais plutôt de leurs envies.

Certains restaurateurs ont instauré des

« amendes » aux clients qui ne finissent pas leurs assiettes lors de formules « tout à volonté » afin de les sensibiliser au

Tout d’abord Lucie peut demander à avoir une quantité plus petite dans son assiette.

Elle peut aussi demander lors du service de ne pas prendre d’entrée ou de dessert afin d’avoir un meilleur appétit pour le plat.

Bien que la maman ne fasse jamais de gaspillage, le fait d’acheter des fruits et légumes

«parfaits » peut en engendrer en amont de la chaîne. En effet, les producteurs trient leurs produits lors de la récolte et écartent ceux qui ne corres- pondent pas aux standards commerciaux. Ces fruits et légumes écartés sont parfois donnés à des associations mais souvent jetés ou laissés sur place. Les consommateurs peuvent faire évoluer certains de ces standards en modifiant leurs modes d’achats.

Les clients manipulent souvent les fruits et légumes avant de se servir.

Certains sont très fragiles et s’abi- ment très rapidement s’ils ne sont pas manipulés avec précaution, c’est le cas des pêches. Une fois abimés ces fruits et légumes sont rapidement sortis des étals et jetés. Les pêches sont généralement cueillies au même moment pour un même lot, elles ont donc généralement la même maturité.

De plus, elles peuvent encore murir à la maison quelques jours après l’achat. Il n’est donc pas nécessaire de manipuler les fruits pour choisir les plus mûrs. Arthur pouvait donc éviter de les manipuler ou alors le faire avec beaucoup de précautions.

Au restaurant avec ses parents, Tao n’a plus faim et laisse la moitié de sa pizza. Le serveur débarrasse l’assiette et jette les restes à la poubelle.

Trouvez au moins une ou deux choses que Tao aurait pu faire pour éviter ce gaspillage et mettez toute cette situation en scène sous forme d’une courte pièce de théâtre que vous présenterez au reste du groupe.

situation 7

A la cantine, Lucie ne finit jamais son assiette qu’elle jette à la poubelle.

Trouvez au moins une ou deux choses que Lucie peut faire pour éviter ce gaspillage et mettez toute cette situation en scène sous forme d’une courte pièce de théâtre que vous présenterez au reste du groupe.

situation 8

Chaque jour, le cuisinier de la cantine du collège jette 4 kg de petits pains entamés mais non terminés, soit l’équivalent de 10 flûtes.

Trouvez au moins une ou deux choses que ce cuisinier peut faire pour éviter ce gaspillage et mettez toute cette situation en scène sous forme d’une courte pièce de théâtre que vous présenterez au reste du groupe.

situation 9

La maman de Chloé achète toujours des fruits et des légumes « parfaits», sans défauts esthétiques. Elle les cuisine toujours entièrement et n’en jette aucun : elle affirme donc que son comportement limite le gaspillage alimentaire. Pourtant Chloé pense au contraire que le comportement de sa mère entraîne du gaspillage alimentaire.

Qui a raison ?

Imaginez les arguments de chacun et mettez toute cette situation en scène sous forme d’une courte pièce de théâtre que vous présenterez au reste du groupe.

situation 10

A la cafétéria, Ajda commande un menu « tout à volonté », elle peut donc se servir en entrée et en légumes autant qu’elle le souhaite. Très gourmande elle se sert copieusement de chaque préparation. Elle se rend compte qu’elle n’aime pas certaines choses et qu’elle n’a plus faim pour la suite du repas. Elle jette donc ce qui reste dans son assiette pour aller se servir copieusement en dessert.

Trouvez au moins une ou deux choses qu’Adja aurai pu faire pour éviter ce gaspillage et mettez toute cette situation en scène sous forme d’une courte pièce de théâtre que vous

situation 11

La maman d’Arthur lui demande d’aller chercher des pêches mûres au supermarché. Une fois sur place, il tâte plusieurs pêches sur l’étal avant d’en choisir 4. Son ami Kévin qui le voit faire lui dit qu’en faisant cela, il risque d’entrainer du gaspillage alimentaire.

A votre avis, Kévin a-t-il raison ? Imaginez les arguments de chacun des deux garçons et mettez toute cette situation en scène sous forme d’une courte pièce de théâtre que vous présenterez au reste du groupe.

situation 12

(40)

des activités ensemble

ACTIVITÉ 7

Je range mes courses à la maison

Cette activité permet de mieux connaître certains produits alimentaires et trouver le lieu de rangement le plus adapté afin d'assurer leur bonne conservation.

> DÉROULEMENT

Installer les enfants par groupe de 6 maximum.

Leur distribuer le support de la cuisine et les dessins des aliments. Demander aux enfants de ranger ces aliments dans la cuisine (en les déposants sur le support) en respectant les conditions de conservation des produits.

La correction (cf. page suivante) peut être faite par groupe ou tous ensemble (si plusieurs groupes). Pour cela vous pouvez demander à chaque enfant de présenter un produit et d'expliquer où il l’a rangé dans la cuisine. L'animateur peut pousser la réflexion sur les conséquences d'un mauvais rangement : que se passe-t-il si le beurre n’est pas rangé dans le frigo ? Si les oignons ne sont pas mis à l’abri de la lumière ?

> PROLONGEMENT

Vous pouvez effectuer le même travail avec d’autres ali- ments. Les enfants peuvent aussi en proposer.

Il est également possible d’aborder la notion de sécurité dans une cuisine (ex : rangement des produits ménagers incompatible avec les aliments).

OBJECTIFS

> Découvrir les espaces de rangement dans une cuisine

> Apprendre à ranger judicieusement ses courses pour bien conserver les produits et préserver leurs qualités

> Découvrir les conditions de conservation de certains produits

> Déterminer un ordre de rangement des produits

> Découvrir le lien entre rangement et risque de gaspillage alimentaire

> Échanger des points de vue, s'exprimer et écouter

PUBLIC

Cycle 3 et collège

DURÉE

20 min

MATÉRIEL

>Fiche A4 « les aliments » à découper

>Fiche A3 représentant une cuisine

PRÉ-REQUIS

> Les catégories de conservation des aliments (surgelé, frais, sec…)

NOTIONS ABORDÉES

> Modes de conservation des aliments

>Mauvaise conservation et gaspillage alimentaire

(41)

correction des activités ACTIVITÉ 7

Le lait (rangement suivant le type de lait et s’il est entamé ou non)

Lait cru : il n’a pas subi de traitement autre qu’une réfrigéra- tion et c’est un produit très fragile et sensible aux contamina- tions. À conserver au frigo (0-4°C) dans tous les cas 2 jours maximum.

Lait pasteurisé : le traitement thermique détruit les micro-or- ganismes pathogènes tout en préservant une partie de la flore naturelle. À conserver au frigo (0-4°C) 7 jours tant qu’il n’est pas entamé puis 2 jours.

Lait stérilisé ou UHT : tous les micro-organismes sont détruits, on peut donc le conserver dans un placard avant ouverture jusqu’à la DDM. Après cette date le lait n'est pas périmé, il est sans danger mais peut avoir perdu certaines de ses qualités gustatives ou nutritionnelles. Après ouverture, de nouveaux micro-organismes peuvent se développer, donc une fois ouvert à conserver au réfrigérateur (T°<+4°C) et à consommer sous 3 jours.

Les yaourts diffèrent des desserts lactés par la fermentation du lait réalisée par des bactéries lactiques qui sont encore vivantes au moment de l’achat. Ils sont donc moins fragiles. À conserver au réfrigérateur jusqu’à la DLC.

Les fromages

A la coupe : à conserver au frigo à 6°C, la durée dépend du type de fromage (pâte dure, pâte molle…)

Autres fromages pré-emballés : à conserver au frigo 6-8°C jusqu’à la DDM.

Le saucisson (c'est un produit sec et salé, son rangement dépend de son état)

Si le saucisson est entier : à conserver dans le bac à légumes du réfrigérateur. Il peut être également conservé de manière traditionnelle, c'est-à-dire pendu dans un endroit sec, frais et aéré. A défaut de disposer d'une cave naturelle, il est fortement recommandé de le conserver au réfrigérateur.

Si le saucisson est vendu tranché à la coupe ou tranché préemballé : à conserver au réfrigérateur entre 0 et +8°C jusqu'à la DLC.

La mayonnaise

La mayonnaise en tube peut se conserver dans un placard lorsque le tube est fermé.

Une fois le tube ouvert : à conserver au réfrigérateur.

Les œufs

Les œufs sont vendus à température ambiante. Cependant, il est indiqué sur leur emballage de les conserver au réfrigérateur après achat. Ceci permet de ralentir le processus de vieillisse- ment des œufs et permet de conserver leur qualité jusqu’à la DCR (Date de Consommation Recommandée).

Les lasagnes fraîches : à conserver au réfrigérateur.

Les haricots verts surgelés : à conserver au congélateur.

Les poissons frais : à conserver au réfrigérateur (0 et 4°C).

La brique de jus d’orange : non entamée, à conserver dans un placard puis dans la porte du frigo dès l'ouverture.

La côtelette : à conserver au réfrigérateur (0 et 4°C).

Le poulet : à conserver au réfrigérateur (0 et 4°C).

Le poisson pané surgelé : à conserver au congélateur (-18°C).

Les cônes glacés : à conserver au congélateur (-18°C).

La boîte de sardines : non-entamée dans le placard, entamée sera mise au réfrigérateur (0 à 4°C).

Le riz : à conserver dans un placard à l’abri de l’humidité.

Le sachet de pâtes : à conserver dans un placard à l’abri de l’humidité.

La farine : à conserver dans un placard à l’abri de l’humidité Le paquet de biscuits : à conserver dans un placard à l’abri de l’humidité.

Le pain de mie : à conserver dans un placard à l’abri de l’humidité

La tablette de chocolat : à conserver dans un placard à l’abri de l’humidité.

Le miel : à conserver dans un placard à l’abri de l’humidité La conserve de maïs : à conserver dans un placard à l’abri de l’humidité, avant ouverture puis au réfrigérateur une fois entamée.

Le potiron : à conserver dans un placard à l’abri de la lumière et de l’humidité, tant qu’il n’est pas entamé puis au réfrigéra- teur ensuite.

Les pommes de terre : à conserver dans un placard à l’abri de la lumière et de l’humidité

Les oignons : à conserver dans un placard à l’abri de la lumière et de l’humidité.

Les carottes : à conserver dans un placard à l'abri de la lumière et de l'humidité ou dans le bac à légumes du réfrigé- rateur.

Les tomates : à conserver à l'air ambiant.

La salade : à conserver dans le bac à légumes du réfrigérateur.

Le fenouil : à conserver dans le bac à légumes du réfrigérateur.

Le pain : à conserver dans un endroit sec à l’abri de la lumière.

L’huile : à conserver dans un placard à l’abri de la lumière.

Le pot de confiture

Non-entamé : à conserver dans un placard à l’abri de la lumière et de l’humidité.

Entamé : au réfrigérateur (porte).

Les bananes : sur le plan de travail (panier de fruits) ou dans un placard.

Les noix : sur le plan de travail (panier de fruits) ou dans un placard.

(42)

correction des activités ACTIVITÉ 7

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