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Production des prairies permanentes conduites selon le cahier des charges de l’Agriculture Biologique. Le cas du système herbager de Mirecourt de 2005 à 2008

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Submitted on 3 Jun 2020

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Production des prairies permanentes conduites selon le cahier des charges de l’Agriculture Biologique. Le cas du

système herbager de Mirecourt de 2005 à 2008

Jean-Louis Fiorelli, Claude Bazard, Louis Echampard, Remi Lave, Jean-Marie Trommenschlager

To cite this version:

Jean-Louis Fiorelli, Claude Bazard, Louis Echampard, Remi Lave, Jean-Marie Trommenschlager.

Production des prairies permanentes conduites selon le cahier des charges de l’Agriculture Biologique.

Le cas du système herbager de Mirecourt de 2005 à 2008. Journées de printemps de formation &

d’information de l’AFPF, Mar 2009, Paris, France. �hal-02751460�

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Introduction

Production de prairies

Production de prairies permanentes permanentes conduites

conduites selon selon le cahier des charges de l’Agriculture le cahier des charges de l’Agriculture Biologique Biologique

Le cas Le cas du du système système herbager herbager de de Mirecourt Mirecourt (Vosges ( Vosges) de 2005 ) de 2005 à à 2008 2008

Journées de Printemps AFPF, 25-26 mars 2009, Paris

Matériel et Méthodes

Résultats

Depuis fin 2004, une expérimentation-système explore la durabilité agro-

environnementale de systèmes d’élevage…

… conduits sous le cahier des charges de l’AB, en tant que prototype d’agriculture durable.

Un système laitier herbager économe fondé exclusivement sur

des prairies permanentes et une maximisation du pâturage J.L. FIORELLI, C. BAZARD, L. ECHAMPARD, R. LAVE, J.M. TROMMENSCHLAGER

INRA ASTER, UR055 SAD Mirecourt, 662 avenue Louis Buffet, F-88500 Mirecourt, fiorelli@mirecourt.inra.fr

Foin & regain

pâtures

78 ha prairies permanentes

Lisier, fumier Lait de printemps

et d’été Viande

+ céréales, pailles

40 VL + Génisses de renouvellement

Troupeau laitierde races Holstein et Montbéliarde (5000 Kg Lait/VL) qui vêle groupé en 3 mois (janv -> avril) Alimentation du troupeau : pâturage tournantde fin mars à

fin nov, hivernage à base de foin et regain -Calendriers d’utilisation des parcelles(pâturage &

récoltes), pesées des fourragesrécoltés et distribués - Suivi hebdomadaire des hauteurs d’herbe (herbomètre)et de la densité de l’herbesur le parcellaire des VL

Prairies permanentesen "désintensification progressive" au cours des 20 dernières années

Suppression de la fertilisation minérale depuis 2005 ; restitutions organiques (lisier) sur prairies fauchées Allongementde la période de pâturage: sortie dès 2è quinzaine de mars (si possible) ; rentrée fin novembre

Récolte de foin du 20 mai au déb. juillet, par séchage au sol ; récolte de regain en tant qu’excédent / pâturage

Croissance de l’herbe dans les prairies pâturées par les vaches laitières

0 20 40 60 80 100 120 140

15/329/312/426/410/524/57/6 21/65/719/72/816/830/813/927/9 11/10 25/10 8/11 22/11 Campagnes 2005-2008 Moy +/- Ect KgMS / ha / jour

0 20 40 60 80 100 120 140

17/3 31/314/4 28/412/526/59/623/67/721/74/818/81/915/929/9 13/10 27/10 Campagnes 1998-2001

Moy +/- Ect KgMS / ha / jour

Trois points ressortent assez nettement : - Une croissance printanière très ralentie,

- Une grande régularité de croissance de l’herbeà l’échelle de la campagne de pâturage,

- Une moindre variabilité inter-annuelle

Discussion - Conclusion

Une mise en relation avec le milieu et les pratiques passées contribuerait très certainement à expliquer la gamme des niveaux de production et la diversité floristique associée

Le pâturage des vaches laitières est désormais plus simple à conduire ; de surcroît, même si les durées de repousse sont allongées, l’ingestion d’herbe atteint des valeurs satisfaisantes

La production valorisée des prairies permanentes du SH montre une grande amplitude, y compris en moyenne interannuelle. Il n’y a cependant pas d’écart entre les secteurs affectés aux VL et aux génisses.

Les modes d’exploitation se distinguent nettement: l’utilisation qui combine pâturage et récolte valorise davantage en moyenne les prairies que la récolte suivie de pâturage et surtout que le pâturage exclusif. Pour mémoire, la fauche exclusive correspond ici à des prairies non fertilisées.

Valorisation des prairies pâturées et récoltées

Production moyenne, 4 ans, ttes parcelles (n = 41 / 78 ha) 5.4 t.MS/ha

Amplitude de production annuelle, 4 ans, ttes parcelles 2.6 - 8.4 t.MS/ha Amplitude de production moyenne inter-annuelle, ttes parcelles 3.0 - 7.6 t.MS/ha

Production moyenne, 4 ans, parcelles "VL" (n = 22 / 36 ha) 5.5 t.MS/ha Production moyenne, 4 ans, parcelles "ge & fauche" (n = 17+2 / 37+5 ha) 5.6 t.MS/ha Amplitude de production moyenne inter-annuelle, parcelles "VL" 3.4 - 7.6 t.MS/ha Amplitude de production moyenne inter-annuelle, parcelles "ge & fauche" 3.0 - 7.4 t.MS/ha

Production moyenne, 4 ans, "pât / récolte / pât", "VL & ge" (24 ha) 5.9 t.MS/ha Production moyenne, 4 ans, "réc / pât", "VL & ge" (26 ha) 5.4 t.MS/ha Production moyenne, 4 ans, "pât exclusif", "VL & ge" (23 ha) 5.2 t.MS/ha Production moyenne, 4 ans, "réc exclusive" sans ferti (5 ha) 4.2 t.MS/ha

Quatre années favorables à la croissance de l’herbe et à l’utilisation des prairies permanentes permettent d’en situer les potentialités lors de ces premières années après la conversion

Au delà de la variabilité inter-parcellaire qui subsiste (amplitude de production), les modes d’exploitation se hiérarchisent en faisant apparaître l’intérêt de la combinaison Pât / Réc / Pât

Références

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Nous avons mis en évidence la différence de composition spécifique de la matrice prairiale entre les trois classes, mais nos analyses visant à relier cette

Cette conduite se traduit par deux caractéristiques importantes : (i) des durées de repousse importantes avant le pâturage par le troupeau laitier, en moyenne de 34, 48, 50 et

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