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Forme de la fonction d'onde « de Morse » et extension de la méthode de M. E. Pillow

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00235792

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235792

Submitted on 1 Jan 1958

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Forme de la fonction d’onde “ de Morse ” et extension de la méthode de M. E. Pillow

Raymond Grandmontagne

To cite this version:

Raymond Grandmontagne. Forme de la fonction d’onde “ de Morse ” et extension de la méthode de M. E. Pillow. J. Phys. Radium, 1958, 19 (2), pp.151-152. �10.1051/jphysrad:01958001902015100�.

�jpa-00235792�

(2)

151.

FORME DE LA FONCTION D’ONDE

«

DE MORSE

»

ET EXTENSION DE LA MÉTHODE DE M. E. PILLOW

Par RAYMOND GRANDMONTAGNE,

Institut de Physique Générale de l’Université de Lyon.

Résumé.

2014

On donne le tracé de la fonction d’onde de Morse pour la molécule N+2 et les

nombres quantiques

v =

11 et v

=

17. On compare

avec une

courbe approchée déduite de la méthode de M. E. Pillow légèrement modifiée.

Abstract.

2014

Two forms of the Morse wave function are given for the N+2 molecule with quan- tum numbers v

=

11 and v

=

17. They are compared with approximate curves drawn according to M. E. Pillow’s method after sligth modifications.

LE JOURNAL

DE

PHYSIQUE

ET LE

RADIUM

TOME

19, FÉVRIER 1958,

Introduction.

-

P. Morse [1] a donné l’équation

de la fonction d’onde de l’oscillation anharmonique

d’une molécule biatomique dans le cas, devenu

classique, où le potentiel est représenté par :

D. R. Bates [2] a donné quelques dessins de ces

fonctions d’onde pour les nombres quantiques

v

=

0 ; 1 ; 2 et diverses molécules. Il est rare de trouver d’autres dessins analogues et surtout pour des nombres quantiques plus élevés. On s’est pro-

posé ici de tracer deux représentations graphiques

des fonctions a’onde de l’ion N+ dans l’état X 2M+-

pour v

=

11 et v

=

17. On compare ce tracé à celui qui est fourni par 1 a méthode de distorsion d’ondes de M. E. Pillow à laquelle l’auteur a fait

subir quelques modifications.

Méthode de calcul.

-

Le principal obstacle au

calcul numérique des fonctions d’onde de Morse,

est l’évaluation du polynôme de Laguerre qui y

figure. On écrit en effet : :.

où Nv est un facteur de normalisation

La difficulté provient du nombre élevé des

«

chiffres perdus » en faisant la somme des termes

du polynôme. Lorsque son degré v dépasse 10’ la précision requise sur le calcul de chaque terme

devient prohibitive.

.

Par le changement de variable, déjà utilisé

dans un précédent travail [4] : z

=

A + y avec

A = K - v - 1 on obtient un nouveau polyrôme

en y dont le degré reste v ; mais il se trouve qu’il est exempt de la

«

perte de chiffres o du polyrôme

initial. Par exemple pour v

=

17 on a cherché une

cinquantaine de points, donc calculé une cinquan-

taine de polynômes avec une perte moyennes de trois chiffres seulement. Les neuf dixièmes des

points sont calculables avec une table de loga-

rithmes à cinq décimales, les autres avec sept déci-

males. Le calcul des exponentielles est sans diffi- culté, et on passe pour finir de z à r.

Résultats.

---

On a donc tracé par ce procédé les

courbes reproduites ci-contre. Le but de ce travail étant de comparer ce tracé (qualifié d’exact pour la commodité du langage) avec celui (qualifié d’approximatif) qui a été inspiré par la méthode de M. E. Pillow ; celle-ci a subi deux modifications successives. La première a fait l’objet de la note [4].

Par la suite il a paru impossible de maintenir l’approximation Log (1 + e)

~ e

pour le calcul de r - re à partir de z. On a donc admi.s, en deu-

xième analyse, que le

«

centre » de la fonction d’onde correspondait bien à la valeur :

déjà admise ; mais on a écrit son abscisse

Cette modification entraîne une complication insi- gnifiante de calculs, et doit être employée, non

seulement pour la recherche du

«

centre » du

niveau v, mais encore pour le calcul de chacune des distorsions que la méthode comporte Moyennant cette mise au point, on a obtenu les

courbes tracées en pointillé sur le graphique. On

corstate alors,les résultats suivants : :

ZÉRO CENTRAL.

--

Une excellente coincidonre du zéro exact et du zéro centralise manifeste. D’ailleurs le calcul de l’abscisse de ce zéro a été poussée au

moyen d’un calcul d’approximation sur le poly-

nôme. Même pour v = 17, la différence d’abscisse n’att,eint pas le dix-millième d’angstrôm. Il est parfaitement impossible de séparer ces points sur

le graphique : leur distance serait de 1/25 de milli-

mètre lorsque la fonction d’onde s’étendrait

sur 35 cm. Étant donnée cette coïncidence on est induit à penser qu’elle peut se retrouver pour des niveaux dépassant beaucoup 17. Ce résultat doit

être -considéré comme la réponse définitive à la

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01958001902015100

(3)

152

question du « centre » de la fonction d’onde de

Morse, déjà soulevée dans la note [4]. Il justifie

aussi l’adoption de l’expression

(qui n’y avait été démontrée que pour 11 ’assez

faible) pour les niveaux dépassant 10.

ZÉROS LATÉRAUX.

-

La coïncidence est bien moins satisfaisante, surtout quand le nombre

quantique s’élève. Cependant l’erreur n’est pas

maximum pour les zéros extrêmes ; mais pour ceux

qui les précédent. Pour u = 111a valeur des zéros

approchés est encore assez voisine des zéros réel pour servir de point de départ pour une méthode

d’approximation.

MAXIMA ET MINIMA.

-

L’anharmonicité se

traduit, comme on le sait,.par une diminution de

l’amplitude du premier maximum (ou minimum)

FIG. 1.

-

Tracé des fonctions d’onde de N+ pour l’état X 2Fa et les nombres quantiques

v =

11

et

v =

17 (données Herzberg. 1950).

Ir

En trait plein les fonctions

«

exactes » d’après Morse (les ronds marquent la plupart des points calculés).

En pointillé les fonctions approchées données par la méthode de M. E. Pillow modifiée.

La normalisation n’est qu’approximative dans les deux cas.

qui s’atténue vers le centre pour devenir une exagé-

ration de l’amplitude du dernier maximum. On voit ici que les variations d’amplitude ne sont pas énormes. On remarquera spécialement le dernier

maximum, beaucoup moins étalé que dans le tracé

appreché, pour les trois raisons suivantes : Sa

valeur absolue est plus grande ; le dernier zéro a

lieu pour une abscisse plus grande ; la chute après

le maximum est plus rapide.

Conclusion.

--

Si les fonctions d’onde sont uti-

lisées au calcul des probabilités de transition ; on

doit attendre des résultats voisins des deux tracés dans les cas suivants : lD si les nombres quantiques

sont inférieurs ou égaux à une dizaine, car les deux

tracés sont alors très voisins. 20 Pour les nombres

quantiques compris entre 10 et 20 si les extrémités des fonctions d’onde des niveaux supérieur et

inférieur ne sont pas très éloignées les unes des autres, car dans ce cas les deux fonctions étant déformées de façons analogues, le

«

déphasage

»

relatif de leurs parties oscillatoires doit rester voisin. On connaît l’importance de ce déphasage

sur le résultat final..

On peut donc espérer que la méthode de dis- torsion d’ondes, pratiquée comme il a été défini ci-dessus, donne des indications valables pour des nombres quantiques nettement supérieurs à 5

toutes les fois que le potentiel de Morse est suffi-

samment respecté.

Manuscrit reçu le 9 décembre 1957.

BIBLIOGRAPHIE [1] MORSE (P.), Phys. Rev., 1929, 34, 57.

[2] BATES (D. R.), Proc. Roy. Soc., 1949, 196, 217. [3] PILLOW (M. E.), Proc. Phys. Soc., 1951, 64, 780.

[4] GRANDMONTAGNE (R.), C. R. Acad. Sc., 1957, 244, 2586.

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