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Sur l'action réciproque de deux sphères électrisées

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00238204

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238204

Submitted on 1 Jan 1884

HAL

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Sur l’action réciproque de deux sphères électrisées

M. Mascart

To cite this version:

M. Mascart. Sur l’action réciproque de deux sphères électrisées. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1),

pp.165-167. �10.1051/jphystap:018840030016501�. �jpa-00238204�

(2)

165 mètres et

correspondent,

ainsi

qu’il

a été dit

plus

haut à

1 20000 d’ampère.

Les courbes C et B sont fournies par les

lignes

de Paris à Châ-

lons eL de Paris à

Dijon ( fils

123 et

07).

La résistance totale est de 10015 ohms pour le

premier

circuit

et de 10000 ohms pour le

second;

les shunts des deux

galvano-

mètres

sont 1 10 et 1 40

La troisième

courbe, A,

est fournie par une

ligne

de

9km

à 10km

allant du poste central de Paris à la

guérite

de l’est

(porte

de

’Flandres).

La résistance totale du circuit est seulement de 1015

ohms,

et le shunt du

galvanomètre

de

Tô.

SUR L’ACTION RÉCIPROQUE DE DEUX SPHÈRES

ÉLECTRISÉES;

PAR M. MASCART.

Poisson a traité d’une manière

générale

le

problème

de la dis-

tribution de l’électricité sur deux

sphères conductrices,

mais les calculs très

longs qu’entraîne l’application

de sa méthode n’ont été effectués que

pour

un

petit

nombre de cas

particuliers.

En

partant de l’idée

ingénieuse

des

images électriques,

Sir W. Thom-

son a

indiqué

des

développements

en série

qui

permettent de dé- terminer les masses

électriques

de deux

sphères

en fonction des

potentiels

et l’action

réciproque

en fonction des masses ou des

potentiels;

les calculs ont été réduits en

Tables,

pour le cas de

deux

sphères égales

dont la distance des centres ne

dépasse

pas le double de leur diamètre.

Lorsqu’on emploie

la balance de Coulomb pour des mesures

absolues,

il

peut

être avantageux

d’opérer

à une distance

plus grande,

et il n’existe pas, à ma

connaissance,

de formule

simple

ni

de Tables

qui

permettent alors de calculer les

phénomènes

avec

une

approximation

suffisante. La méthode de Sir W.

Thomson, simplifiée

en

quelques points,

conduit à des formules dont l’exac- titude

paraît répondre

à tous les besoins des

expériences.

Il suffit d’admettre que les

images

successives provenant de l’induction mutuelle des deux

sphères

sont

respectivement

con-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030016501

(3)

166

centrées au

point qu’occupe

la

première

d’entre

elles,

c’est-à-dire

au

point conjugué

du centre de

chaque sphère

par rapport à l’autre.

Avec cette

hypothèse,

si l’on considère deux

sphères égales

dont;

est le rayon, d-ou cr la distance des centres, m et in’ les masses

électriques,

V et V’ les

potentiels,

on trouve aisément que la masse

m de la

première

a pour

expression

On

peut

considérer cette masse totale comme formée de deux

parties,

l’une m, =

rV,

dont la distribution est

homogène

et dont

l’action extérieure est la même que si elle était concentrée au

centre;

l’autre,

2013m2=m2013m1,

qu’on

pourra ainsi supposer concentrée au

point conjugué

du centre de la seconde

sphère,

c’est-à-dire à la

distance d

du centre de la

première.

La masse n2’ de la seconde

sphère

étant de même

partagée

en

deux autres

mi

et -

m’2,

l’action

réciproque

des deux

sphères a

pour

expression

On pourra ainsi calculer les valeurs de m, m’ et

f

en fonction des

potentiels.

Les résultats se

simplifient beaucoup quand

on suppose m - m’

et par suite V =

V’;

il vient alors

d’où l’on déduira le

rapport fr2 m2

en fonction de la distance des

centres.

Il est

clair,

par la nature même de

l’hypothèse admise,

que ces

formules sont d’autant

plus

exactes que la distance est

plus grande.

Pour avoir une idée de

l’approximation qu’elles comportent,

nous considérerons le cas extrême c==

4, qui correspond

à la limite des

(4)

167 Tables de Sir W. Thomson. On obtient ainsi

Les valeurs des coefficients

numériques

données par les Tables

sont

respectivement o,080258 ; 0,03766; o,o5846.

L’erreur rela- tive des formules

approchées

est donc d’environ o,oo i dans ce cas,

qui

est le

plus

défavorable. Si la valeur de c

dépasse

5 ou

6,

il est

plus

avantageux de

développer

les

expressions

en séries ordonnées suivant les

puissances

croissantes

de -?

dont les

premiers

termes

sont

Le terme

principal

dans chacune de ces

expressions représente

la valeur que l’on aurait trouvée en

supposant

que l’action exté- rieure de

chaque sphère

est la même que si sa masse

électrique

était concentrée en son centre.

On remarquera, en

particulier,

que, pour la valeur de la force

en fonction des masses, la formule

simple employée

par Coulomb

ne

comporte

pas une erreur relative de 0,02

quand

on fait seule-

ment c =

6,

c’est-à--dire

quand

la distance des centres est

triple

du

diamètre des

sphères.

DURÉE D’OSCILLATION D’UN SYSTÈME MAGNÉTIQUE MUNI DE SON INDEX ;

PAR M. BRILLOUIN.

1.

Lorsqu’on emploie,

dans les

magnétomètres

ou les

galvano- mètres,

des

aiguilles

aimantées

mobiles,

on les

munit,

pour la lec-

ture des

déviations,

soit d’un

index,

soit d’un

miroir;

on y

joint

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