HAL Id: jpa-00245625
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Submitted on 1 Jan 1987
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Fluctuations de composition dans des systèmes GaAs/GaAlAs observées par microscopie électronique
en transmission
H. Heral, A. Rocher
To cite this version:
H. Heral, A. Rocher. Fluctuations de composition dans des systèmes GaAs/GaAlAs observées par
microscopie électronique en transmission. Revue de Physique Appliquée, Société française de physique
/ EDP, 1987, 22 (8), pp.867-871. �10.1051/rphysap:01987002208086700�. �jpa-00245625�
Fluctuations de composition dans des systèmes GaAs/GaAlAs
observées par microscopie électronique
entransmission
H. Heral et A. Rocher
Laboratoire
d’Optique Electronique,
CNRS, 29, rueJeanne-Marvig,
31400 Toulouse, France(Reçu
le 16 janvier 1987, révisé le 16 mars 1987, accepté le 30 avril1987)
Résumé. 2014 Les
changements
de concentration en aluminium dans lesdispositifs GaAs/AlxGa1-xAs
sontétudiés par
Microscopie Electronique
en Transmission.Lorsque l’épaisseur
de l’échantillon est inférieure à 80 nm, l’intensité diffractéeI200
enposition
de Bragg est une fonction croissante de la concentrationx en Al. Deux
exemples d’hétérogénéité
de concentration sont discutés : un excès d’aluminium observé audépart
de la croissance deAlxGa1 -xAs
en MOCVD et une fluctuationpériodique
decomposition
dans descouches élaborées par MBE.
Abstract. 2014 The concentration variations in aluminium are studied in the devices
GaAs/AlxGa1-xAs by
Transmission Electron
Microscopy.
When thesample
thickness is less than 80 nm, the diffractedintensity I200
is anincreasing
function with aluminium concentration. Twoexamples
ofinhomogeneity
of concentrationare discussed : an aluminium excess at the
beginning
of an AlGaAslayer
grownby
MOCVD and aperiodic
fluctuation in some
layers
elaboratedby
MBE.Classification
Physics
Abstracts61.16D - 68.48 - 73.40L
De nombreuses études ont
déjà
montré que laMicroscopie Electronique
en Transmissionpermet
d’étudier laqualité
desdispositifs GaAs/GaAlAs
élaborés par
épitaxie (voir
parexemple [1]-[3]).
Pour mettre en évidence les variations de concentra- tion en
aluminium,
latechnique
duchamp
sombre(200)
est leplus
souvent utilisée. Nousprécisons
iciles conditions d’observation dans
lesquelles
on doitse
placer
pour relier directement les contrastes observés surl’image
à des variations decomposition
en aluminium. En
préparant
l’échantillon par« cross-section » pour l’observer sur la
tranche,
il estpossible
de mesurerl’épaisseur
des différentes cou-ches et d’observer le
profil
de concentration auniveau des interfaces.
Deux
exemples
de structures, danslesquelles
desdéfauts de
composition chimique
ont été mis enévidence,
sont ensuite discutés : unsuperréseau
réalisé par MOCVD et un laser à
puits quantique
réalisé par MBE.
1.
Origine
du contraste de facteur de structure.Les observations en
Microscopie Electronique
enTransmission se font le
plus
souvent avec un seulplan
réflecteur enposition
deBragg
exacte. C’estdans cette condition que l’intensité
I200
est laplus
sensible à la concentration en aluminium. Dans
l’approximation
à deuxondes,
et sans tenircompte
des effetsd’absorption,
l’intensité de l’onde diffrac- tée enposition
deBragg
s’écrit pour un matériauhomogène :
Io
est l’intensité de l’ondeincidente ;
z estl’épaisseur
de l’échantillon traversée par les
électrons ; e.
est ladistance d’extinction de la
réflexion g
pour le matériau considéré : elle est inversementproportion-
nelle au facteur de structure
[4].
Dans le cas de
GaAlAs,
le facteur de structure associé à la réflexion(200)
s’écrit :x est la concentration en
aluminium, fGa, fAs
etf Al désignent
les facteurs de diffusionatomique
dugallium,
de l’arsenic et de l’aluminium dont les valeursnumériques
sont données par les tables deDoyle
et Turner[5].
Le facteur de structure associé à la réflexion(200), exprimé
enÂ,
s’écrit :Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:01987002208086700
868
F200
varie linéairement avec la concentration enaluminium x de
1,88 Å
à7,28 Â.
L’intensité1a qui
varie avec
l’épaisseur
de l’échantillon est une fonc- tion de la concentration x par l’intermédiaire de03BEg.
Les maxima d’intensité sont donc atteints à desépaisseurs
différentes pour des concentrations en aluminium différentes. Lapériode e.
étant d’autantplus petite
que la concentration en aluminium estélevée,
lepremier
maximum d’intensité deI200
seraatteint à une
épaisseur
environquatre
foisplus
faiblepour AlAs que pour GaAs.
Pour mieux fixer les
idées,
des calculs de théoriedynamique
ont été réalisés à six ondes à l’aide d’une méthode matricielle tenantcompte
des effetsd’absorption [6].
Lafigure
1 montre les variations d’intensité de la réflexion(200)
en fonction del’épaisseur,
pour trois concentrations en aluminium différentes. L’intensité oscille en fonction del’épais-
seur avec une
période
d’autantplus
faible que la concentration en aluminium est élevée(650
nm pour GaAs et 170 nm pourAlAs).
L’intensité maximum est obtenue pour uneépaisseur
de 85 nm dans AlAset pour une
épaisseur
de 325 nm dans GaAs.Fig. 1. - Variation de l’intensité de la réflexion
(200)
enposition
de Bragg en fonction del’épaisseur
pour trois concentrations d’Al différentes : 0 %, 30 %, 100 %. Calculdynamique
à six ondes(400, 200,
000, 200,400, 600),
avecabsorption.
[Intensity
variation of the(200)
reflexion in Braggposition
with the thickness, for three aluminium concentrations :
0 %, 30 % and 100 %. The
dynamical
calculation wasmade with six reflexions
(400, 200,
000, 200, 400,600),
with
absorption.] ]
En tenant compte de ces
valeurs,
l’intensité s’écriten fonction de
l’épaisseur
z et de la concentration x :L’interprétation
des contrastes estsimple lorsque l’épaisseur
de l’échantillon est inférieure à 85 nm,qui
est la demi-distance d’extinction de AlAs. Enrespectant
cettecondition,
et sur uneplage
d’échan-tillon
d’épaisseur uniforme,
l’intensitéI200
estd’autant
plus
forte que la concentration en alumi- nium est élevée. L’observation surl’image
d’intensi-tés différentes révèle alors directement des concen-
trations différentes en aluminium.
La
figure
2 montre la variation du contraste défini par(I200(GaAlAs) - I200(GaAs))/I200(GaAs)
enfonction de z, pour différentes concentrations en aluminium. On note que, à une
épaisseur
zdonnée,
la valeur du contraste entre AlGaAs et GaAs est d’autantplus
forte que la concentration en alumi- nium xAl est élevée. Deplus, lorsque l’épaisseur
z estinférieure à 80 nm, à xAl
donnée,
ce contraste estpratiquement indépendant
de z, à condition que xAl soit inférieure à 60 %. Pour des concentrations d’aluminiumsupérieures,
il faut seplacer
à desépaisseurs plus
faibles pour conserver un contraste constant. L’évaluation de la concentration en alumi- nium d’une couche est doncpossible
sansqu’il
soitnécessaire de connaître
l’épaisseur
z avecprécision.
Fig.
2. - Variation du contraste entreAlxGa1-xAs
etGaAs pour la réflexion
(200)
en fonction del’épaisseur,
pour différentes valeurs de x.
[Contrast
variation with the thickness for the(200)
reflex- ion, betweenAlxGa1-xAs
andGaAs.] ]
2. Résultats
expérimentaux.
Les échantillons sont
préparés
en vue d’être observéssur la
tranche,
par latechnique
habituelle dite de« cross-section »
(voir
parexemple [7]
et[8]). Après
avoir
découpé
l’échantillon enplusieurs
tranchessuivant le
plan
declivage (110),
on colle deux de cestranches
tête-bêche, puis
on amincit l’ensemblemécaniquement jusqu’à
uneépaisseur
de 50 03BCmenviron. On termine par un
usinage ionique (ions Ar+ ,
5kV, angle d’attaque
15°puis
5° pourfinir), jusqu’à
cequ’on
obtienne un trou au centre del’échantillon ;
au bord de ce trou, il existe des zones suffisamment minces pour être étudiées en MET.On-peut
ainsi observer les couchesépitaxiées
sur latranche,
suivant ladirection (110)
normale auplan
de
clivage.
Les
photos
ont été réalisées sur unMicroscope Electronique
en Transmission JEOL200CX,
à 200 kV.2.1 SUPERRÉSEAU
GaAs/Al30Ga70As. 2013
Le pre- mier échantillon étudié est unsuperréseau
réalisépar
MOCVD, qui comporte
une centaine de couches GaAs etA13()Ga7oAs
alternéespériodiquement.
La
figure
3a montre unchamp
sombre réalisé avecla réflexion
(200)
enposition
deBragg :
les couches de GaAsapparaissent
en sombre et les couches deAl30Ga70As
en clair. Leprofil
d’intensitéprésenté figure
3b donne la variation de1 200
suivant la direc- tion de croissance. Il a été tracé àpartir
d’un relevédensitométrique
effectué sur laplaque photo.
Ilapparaît
au début dechaque
coucheGaAlAs,
unefine bande blanche de un à deux nm
d’épaisseur.
L’épaisseur
de l’échantillon étant inférieure à 80 nm sur la zoneobservée,
onpeut
affirmer que la concentration en aluminium de cette fine couche estsupérieure
à la concentration choisie pour GaAlAs(30 %).
Pour déterminer
approximativement
la concentra-Fig. 3. -
a) Micrographie
en champ sombre(200)
d’un superréseauGaAs/ AI30Ga7oAs.
E : erreurs depériodicité.
b)
Relevédensitométrique
représentant la variation de l’intensitéI200
suivant la direction de croissance.[a) (200)
dark fieldimage
of asuperlattice GaAs/ AI30Ga7oAs.
E : errors inperiodicity. b)
Microden-sitometer trace,
showing
theintensity I200
variation alongthe
growth direction.] ]
tion en aluminium de cette couche
fine,
on utilise lerapport
entre les contrastes des deux couches AlGaAs parrapport
à la couche GaAs :où
I200(x)
est l’intensité de la réflexion 200 pour la concentration x en aluminium à déterminer. On voitsur le relevé
densitométrique
que l’intensité1 (x )
varie d’une
période
à l’autre : cette variation traduitun
changement d’épaisseur ;
par contre, le rapport aqui
traduit lerapport
entre les contrastes reste constant(a
=3 ).
Onpeut simplifier
la relation ci- dessus parI(0),
et ainsi s’affranchir de la mesure deI200(0)
en valeurabsolue ;
enexprimant I200(x)
enfonction de
l’épaisseur
z :Compte
tenu des contrastes,l’épaisseur
de la zonese situe autour de 40-50 nm. Le tableau suivant donne la valeur de x calculée à
partir
de la relationci-dessus,
pour différentesépaisseurs :
La concentration en aluminium de la couche fine
se situerait donc autour de 70 %. Cet excès d’alumi- nium
qui apparaît
au début dechaque dépôt
GaAlAsa
également
été détecté(mais
nonmesuré)
par Hersee et al. par SIMS sur un échantillon àplusieurs puits quantiques
élaboré avec les mêmesprocédures
de croissance
[9].
Griffiths et al.[10], ayant
obtenu des résultats semblables sur leurséchantillons,
enont attribué la cause à un
phénomène
transitoire entraînant dans le réacteur unesurpression
dutriméthylaluminium (TMA)
au début de la crois-sance de AlGaAs. En
effet, lorsque
la couche deGaAs a atteint
l’épaisseur voulue,
un flux de TMAest
ajouté
aux flux d’arsine et detriméthylgallium (TMG)
dans le réacteur. Ce flux estcoupé lorsque
lacouche de AlGaAs a
atteint l’épaisseur
désirée. Si lapression
de TMA est mal contrôlée(en
l’occurrence tropélevée),
la concentration en Al seraégalement
trop
élevée ;
lapression
de TMA se stabilise ensuite trèsvite, puisqu’on
observe une concentration enaluminium uniforme dans le reste de la couche.
Enfin, l’épaisseur
des couchesdéposées
peut être mesurée avec uneprécision
de l’ordre dequelques
%870
sur le relevé
densitométrique.
On obtientainsi,
enmoyenne, une
épaisseur
de 13 nm pour GaAs et de 17 nm pour AlGaAs(incluant
la fine couche à fort tauxd’Al),
soit unepériode
de 30 nm. Les erreursde
périodicité (E
sur laFig. 3a)
sont dues à uncontrôle manuel du
temps
dedépôt.
2.2 DIODE LASER : STRUCTURE SYMÉTRIQUE À CINQ COUCHES. - Le second
exemple
concerne une structure àpuits quantique
decinq
couchessymétri-
ques, destinée à la réalisation d’une diode
laser,
réalisée par MBE dans un bâti RIBER 2500(voir Fig. 4).
Fig. 4. - Structure de la diode laser : profil de concentra-
tion en Al.
[Laser
diode structure : aluminium concentrationprofile.]
Sur la
figure 5a,
on peutdistinguer
lescinq couches, comportant
les trois taux d’Al différents(70 %, 25 %, 0 %).
Deux observations vont être discutées : une fluctuation de concentration d’alumi- nium et laplanéité
des interfaces.2.2.1 Fluctuation de la concentration en Al. - Sur les
figures 5a,
5b et5c,
des variationspériodiques
del’intensité
I200
sont observées dans la couche deAl70Ga30As
et dans celle deAl25Ga75As
suivant ladirection de
croissance, indiquant
des fluctuations de concentration d’Al. Lespériodes
de ces varia-tions,
mesurées sur lesphotos
5b et5c,
sont d’envi-ron 22 nm dans
Al70Ga30As (P1)
et de 8 nm(P2 )
dansAl25Ga75As.
Ces deuxpériodes
correspon- dent en fait au .même temps de croissance.En
effet,
les vitesses de croissance sont différentes suivant lacomposition
en Al : enMBE,
la vitesse decroissance est déterminée par le flux de l’élément III
(Al
etGa),
l’élément V(As)
étanttoujours présent
en
quantité supérieure. Lorsqu’on
veutchanger
letaux d’aluminium d’une
couche,
parexemple
lediminuer,
lestempératures
des cellules de Ga et de As sontinchangées (et
donc lesflux),
seule latempérature
de la cellule d’Al estdiminuée ;
le fluxd’AI est donc le seul flux
qui
diminue.Donc,
dans un temps donné, laquantité
totale de matièredéposée
diminue : cela se traduit par une diminution de la vitesse de croissance. Le flux d’AI
régule
donc la concentration en Al mais aussi la vitesse de crois-Fig. 5. -
Micrographie
en champ sombre(200)
d’unediode laser.
a)
Observation descinq
couches, la couche du milieu(3)
étant lepuits quantique
GaAs de 6 nm ;ondulation de l’interface 1/2.
b) Pl :
fluctuation de concen-tration d’aluminium de
période
22 nm dans la coucheAhoGa3oAs ;
LI : front de croissanceplan ; L2 :
début del’ondulation
qui
est accentuée enL3. c) P2 :
fluctuation d’Al depériode
8 nm dans la coucheAl25Ga75As.
[(200)
dark fieldimage
of a laser diode.a)
Image of thefive layers, the middle
layer (3)
is the GaAs quantum well(6 nm) ;
note the interface(1/2)
ondulation.b)
P 1:aluminium concentration fluctuation of 22 nm period in
Al70Ga30As
layer ;Li :
thegrowth
front isplane ;
L2:beginning
of the ondulation ;L3 :
accentuation of the ondulation.c) P2:
aluminium fluctuation of 8 nmperiod
in
Al25Ga75As layer.]
sance : celle-ci est d’autant
plus
lente que la concen- tration en Al est faible.Ici,
les vitesses de croissance deAl70Ga30As
etAl25Ga75As
sontrespectivement :
560
A/min
et 200Â/min [11].
Dans les deux cas considérés
(Al7oGa3oAs
etAl25Ga75As),
lapériode
de fluctuation de concentra- tion en Alcorrespond
à un même temps de crois-sance,
égal
à 24 s ; cetemps correspond
à lapériode
de rotation du substrat
(2,5 tours/min).
Cecisuggère
que le flux d’Al n’est pas
spatialement homogène
auniveau du substrat : si le substrat ne tournait pas, la concentration d’Al serait
plus
forte d’un côté que del’autre ;
le mouvement de rotationimplique
quechaque point
du substrat passe alternativement par des zones où le flux d’Al est faible et des zones où il estélevé,
lapériode
étant strictementégale
au tempsque met le substrat pour effectuer un tour. Il
s’agit
donc d’une
hétérogénéité spatiale
du flux d’Al.2.2.2 Planéité des
interfaces.
- Laphoto
5a met enévidence une ondulation de l’interface entre les deux
premières
couchesAl70Ga30As
etAl25Ga75As (1/2),
dont
l’amplitude
est d’environ 20 nm. Laphoto
5bmontre que la fluctuation
périodique
de concentra-tion en Al observée dans
Al70Ga30As
suit le contourondulé de
l’interface ;
cette ondulation commence à environ 300 nm au-dessous de l’interface 1/2(ligne L2) puis s’amplifie (L3).
Ceci prouve que l’ondula- tion seproduit
en cours de croissance et nonaprès
ledépôt
de lacouche,
lors de l’arrêt de croissance dequelques
minutes nécessaire pour diminuer latempé-
rature de la cellule d’Al et amener ainsi la concentra- tion d’Al de 70 à 25 %.
Les interfaces suivants
présentent
très peu d’ondu-lations,
le front de croissance semble serapprocher
d’une surface
plane lorsque
les couches contenantune concentration en aluminium inférieure à 25 % suivantes sont
déposées.
Singh et
al.[12] soulignent
la différence deprofil
du front de croissance de AlGaAs et GaAs en
MBE ;
ils attribuent la déviation du front de crois-sance de GaAlAs
(à
fort tauxd’aluminium)
à desvitesses de
migration plus
faibles pour les atomes d’Al que pour les atomes de Ga. Les atomes d’Al sedéposant
sur les couchessupérieures
ne sont pasassez mobiles en surface pour
migrer
vers les couches inférieures lelong
des marches decroissance,
et lacroissance
s’éloigne
deplus
enplus
du type bidimen- sionnel. Ledépôt
d’unalliage
à faible taux d’Al tendau contraire à rétablir la
planéité
de la surface(voir
aussi
[13]
et[3]) :
c’est cequ’on
observe pour les couches à 25 % et 0 % d’Aldéposées
sur la surfacede
Al7oGa30As
ondulée.Conclusion.
Les deux
exemples
donnés montrent que la Micros-copie Electronique
en Transmission est une méthode très sensible pour détecter des fluctuations de concentration en aluminium dans lesdispositifs GaAs/GaAlAs.
Eneffet, lorsque l’épaisseur
del’échantillon est inférieure à 80 nm, l’intensité dif- fractée
I2w
enposition
deBragg
est une fonctioncroissante de xAl. La mesure faite à
partir
ducontraste observé entre les différentes couches per-
met de
plus
de déterminer la concentration enaluminium dans des couches de
composition
incon-nue.
Remerciements.
Nous remercions S. Hersee et J.-P. Duchemin ainsi que B. St
Cricq
et H. Martinot pour nous avoir fourni des échantillons. Nous tenonségalement
àremercier L. Bernard pour son assistance
technique
dans la
préparation
des échantillons pour la Micros-copie Electronique.
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