1 09/09/2013
Santé et sociétés :
Réflexions sur l’utilisation des méthodes mixtes en recherche 20 novembre 2013 – Rennes
Séminaire de recherche organisé par l’École des hautes études de santé publique (EHESP) avec le soutien de la Maison des sciences de l’homme en Bretagne (MSHB)
APPEL A COMMUNICATION
L’accent placé sur les déterminants sociaux et économiques de la santé accroit la nécessité de recourir à une diversité de champs théoriques et de pratiques méthodologiques pour mener les recherches en ce domaine. Parmi celles-ci, le croisement d’approches qualitative et quantitative apparaît comme une voie pour rencontrer les diverses sources de complexité mobilisées par la production de la santé d’une population : multiplicité des acteurs et des niveaux d’intervention, diversité des types de déterminants (sociétaux et structurels, personnels ou collectifs, biologiques ou ancrés dans la culture …), etc.
Dans le cadre de ce séminaire, il a semblé opportun de nous intéresser à ces pratiques méthodologiques en lien avec le développement à l’échelle internationale du courant des méthodes mixtes (« mixed methods »).
En effet, si les approches quantitatives et qualitatives sont associées depuis de nombreuses années dans différents champs de recherche, ce n’est que récemment que cette association a été conceptualisée en termes de recherche par les méthodes mixtes. De fait, les appels d’offre de recherche aussi bien au niveau national (type ANR) qu’européen (type PCRD) mettent de plus en plus souvent en avant ce type d’approche. Ces méthodes sont présentées comme offrant la possibilité d’intégrer plusieurs perspectives et d’être ainsi un avantage pour répondre à des questions de recherche complexes et pluridisciplinaires.
Cependant, cette utilisation n’est pas sans soulever de nombreux débats à la fois épistémologique (validité des combinaisons d’approches quantitatives et qualitatives) et technique (questions de compétences des acteurs, de gestion des ressources et d’articulation des résultats qualitatifs et quantitatifs, question des critères de qualité des travaux et de la transmission vers les professionnels).
Dans quelle mesure, de quelle manière et dans quelles conditions, les méthodes mixtes favorisent-elles la prise en compte de cette complexité, telles sont les questions au centre de ce séminaire. Les méthodes mixtes permettent-elles de rencontrer de manière plus pertinente les défis actuels de la recherche en santé publique ou promotion de la santé : multiplicités et interactions des facteurs de divers types, inégalités sociales de santé et approche par les déterminants sociaux de la santé, etc. Ce séminaire de recherche propose d’approfondir la réflexion sur ces méthodes mixtes, leurs fondements, leurs mises en œuvre, leurs avantages et leurs limites.
2 09/09/2013
Les contributions attendues s’appuieront sur un travail de recherche articulant approches qualitatives et quantitatives dans le champ des sciences humaines et de la santé.
Merci de proposer votre communication à l’aide du formulaire ci-dessous. Les propositions ne doivent pas excéder deux pages. Si les travaux présentés ont été publiés par ailleurs, merci de joindre les publications et/ou d’indiquer les références.
Titre :
Auteur(s) et affiliation(s) :
Contexte et question de recherche :
Pourquoi et comment les deux approches ont-elles été articulées ?
In fine, quelle a été la plus-value de cette articulation pour l’objet de recherche ?
Quels questionnements cette expérience d’articulation amène-t-elle sur les plans épistémologique, méthodologique et technique ?
A transmettre par mail à Marie-Renée Guével, ingénieure de recherche – EHESP,
avant le 26 septembre 2013 : Marie-Renee.Guevel@ehesp.fr
3 09/09/2013
Comité d’organisation :
ABSIL Gaétan – Chercheur au sein de l’APES-ULg (Appui en Promotion et Éducation pour la Santé du département des Sciences de la santé Publique de l’Université de Liège - Belgique), membre du LASC (Laboratoire d’Anthropologie Sociale et Culturelle) de l’Institut de Sciences Sociales et Humaines de l’Université de Liège.
GUEVEL Marie-Renée – Ingénieure de recherche, département des sciences humaines, sociales et de comportements de santé et de l’École des Hautes Études en Santé Publique (EHESP). Chercheure associée au Laboratoire ACTé (Activité, Connaissance, Transmission, Éducation) EA 4281 de l’Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand 2.
MERINI Corinne – Maître de conférence, chercheure associée au Laboratoire ACTé (Activité, Connaissance, Transmission, Éducation) EA 4281 de l’Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand 2.
POMMIER Jeanine - Enseignante-chercheure département des sciences humaines, sociales et de comportements de santé de l’École des Hautes Études en Santé Publique (EHESP). Chercheur au Laboratoire CRAPE, UMR 6051 / Université Rennes 1 – IEP de Rennes.
VANDOORNE Chantal – Chercheure qualifiée - Chargée de la direction de l’APES-ULg (Appui en Promotion et Éducation pour la Santé du département des Sciences de la santé Publique de l’Université de Liège - Belgique).
Pour toute information :
Marie-Renée Guével, ingénieure de recherche, département SHSC, EHESP – Marie-Renee.Guevel@ehesp.fr