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Introduction - p. 2/40

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(1)

- p. 1/40

Résolution d’équations différentielles

Polytech’Paris-UPMC

(2)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

Introduction - p. 2/40

Introduction

(3)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 3/40

Le problème

Soit un intervalle [a, b], a < b.

Soit une fonction définie et continue f : [a, b] × IR → IR.

Soient x 0 ∈ [a, b] et y 0 ∈ IR.

On cherche une fonction z : [a, b] → IR continue et dérivable telle que :

( z (x) = f (x, z(x)), ∀ x ∈ [a, b]

z(x 0 ) = y 0

Ce problème est appelé problème de C AUCHY .

La condition z (x 0 ) = y 0 est appelée condition de C AUCHY

(4)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 4/40

Existence de la solution

Définition (Fonctions lipschitziennes) Une fonction f : [a, b] × IR → IR

x, y 7→ f (x, y)

est dite lipschitzienne indépendamment de x et par rapport à y si

∃ L ∈ IR + tel que :

∀ (x, y, z ) ∈ [a, b] × IR 2 | f (x, y) − f (x, z) | ≤ L | y − z |

(5)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 4/40

Existence de la solution

Définition (Fonctions lipschitziennes) Une fonction f : [a, b] × IR → IR

x, y 7→ f (x, y)

est dite lipschitzienne indépendamment de x et par rapport à y si

∃ L ∈ IR + tel que :

∀ (x, y, z ) ∈ [a, b] × IR 2 | f (x, y) − f (x, z) | ≤ L | y − z | Théorème (C AUCHY -L IPSCHITZ )

Si f (x, y) est continue sur [a, b] × IR et lipschitzienne

indépendamment de x par rapport à y et si (x 0 , y 0 ) ∈ [a, b] × IR alors l’équation :

( z (x) = f (x, z(x)), ∀ x ∈ [a, b]

z (x 0 ) = y 0

admet une solution unique sur [a, b]

(6)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 5/40

Exemple

0 1 2 3 4 5

− 1

− 2

− 3

− 4

− 5

1 2 3 4

b

( z (x) = 0.1 × x × z(x), ∀ x ∈ [a, b]

z (0) = 1

(7)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 5/40

Exemple

0 1 2 3 4 5

− 1

− 2

− 3

− 4

− 5

1 2 3 4

b

( z (x) = 0.1 × x × z(x), ∀ x ∈ [a, b]

z (0) = 1

(8)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 5/40

Exemple

0 1 2 3 4 5

− 1

− 2

− 3

− 4

− 5

1 2 3 4

b

x 0

( z (x) = 0.1 × x × z(x), ∀ x ∈ [a, b]

z (0) = 1

(9)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 5/40

Exemple

0 1 2 3 4 5

− 1

− 2

− 3

− 4

− 5

1 2 3 4

b

x 0

( z (x) = 0.1 × x × z(x), ∀ x ∈ [a, b]

z (0) = 1

(10)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 5/40

Exemple

0 1 2 3 4 5

− 1

− 2

− 3

− 4

− 5

1 2 3 4

b

x 0

b

x 1

( z (x) = 0.1 × x × z(x), ∀ x ∈ [a, b]

z (0) = 1

(11)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 5/40

Exemple

0 1 2 3 4 5

− 1

− 2

− 3

− 4

− 5

1 2 3 4

b

x 0

b

x 1

b

x 2

( z (x) = 0.1 × x × z(x), ∀ x ∈ [a, b]

z (0) = 1

(12)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 5/40

Exemple

0 1 2 3 4 5

− 1

− 2

− 3

− 4

− 5

1 2 3 4

b

x 0

b

x 1

b

x 2

b

x 3

( z (x) = 0.1 × x × z(x), ∀ x ∈ [a, b]

z (0) = 1

(13)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 5/40

Exemple

0 1 2 3 4 5

− 1

− 2

− 3

− 4

− 5

1 2 3 4

b

x 0

b

x 1

b

x 2

b

x 3

b

x 4

( z (x) = 0.1 × x × z(x), ∀ x ∈ [a, b]

z (0) = 1

(14)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 5/40

Exemple

0 1 2 3 4 5

− 1

− 2

− 3

− 4

− 5

1 2 3 4

b

x 0

b

x 1

b

x 2

b

x 3

b

x 4

b

x 5

( z (x) = 0.1 × x × z(x), ∀ x ∈ [a, b]

z (0) = 1

(15)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 6/40

Principe

Pour résoudre :

( z (x) = f (x, z (x)) z (x 0 ) = y 0

On connaît z (x 0 ) et z (x 0 ).

On choisit un pas h.

Il est alors possible d’obtenir une approximation de z (x 0 + h) grâce à la formule :

z (x 0 + h) ≃ z (x 0 ) + h × z (x 0 )

≃ y 0 + h × f (x 0 , z (x 0 ))

On pose x 1 = x 0 + h et y 1 = y 0 + h × f (x 0 , z (x 0 )) et on itère

. . .

(16)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 7/40

Exemple

0 1 2 3 4 5

− 1

− 2

− 3

− 4

− 5

1 2 3 4

b

x 0

(17)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 7/40

Exemple

0 1 2 3 4 5

− 1

− 2

− 3

− 4

− 5

1 2 3 4

b

x 0

b

b bb

b b

b b

b b

Avec un pas de 1

(18)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 7/40

Exemple

0 1 2 3 4 5

− 1

− 2

− 3

− 4

− 5

1 2 3 4

b

x 0

b

b bb bb bb bb bb b b

b b

b b

b b

Avec un pas de 0.5

(19)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 7/40

Exemple

0 1 2 3 4 5

− 1

− 2

− 3

− 4

− 5

1 2 3 4

b

x 0

b

b bb bb bb bb bb bb bb bb bb bb bb b b

b b

b b

b b

b b

Avec un pas de 0.3

(20)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 7/40

Exemple

0 1 2 3 4 5

− 1

− 2

− 3

− 4

− 5

1 2 3 4

b

x 0

Avec un pas de 0.1

(21)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 7/40

Exemple

0 1 2 3 4 5

− 1

− 2

− 3

− 4

− 5

1 2 3 4

b

x 0

Avec un pas de 0.05

(22)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 8/40

Approximation

Dans cet algorithme, on fait deux approximations :

(23)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 8/40

Approximation

Dans cet algorithme, on fait deux approximations :

On approche z par son développement limité à l’ordre 1 z(x k+1 ) = z (x k + h)

≃ z (x k ) + h × z (x k )

(24)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 8/40

Approximation

Dans cet algorithme, on fait deux approximations :

On approche z par son développement limité à l’ordre 1 z(x k+1 ) = z (x k + h)

≃ z (x k ) + h × z (x k )

De plus comme on ne connaît pas z (x k ), on fait une deuxième approximation

z (x k ) = f (x k , z (x k ))

≃ f (x k , y k )

(25)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 8/40

Approximation

Dans cet algorithme, on fait deux approximations :

On approche z par son développement limité à l’ordre 1 z(x k+1 ) = z (x k + h)

≃ z (x k ) + h × z (x k )

De plus comme on ne connaît pas z (x k ), on fait une deuxième approximation

z (x k ) = f (x k , z (x k ))

≃ f (x k , y k )

Cette approximation est permise car f (x, y) est lip-

schitzienne par rapport à y et indépendamment de

x

(26)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 8/40

Approximation

Dans cet algorithme, on fait deux approximations :

On approche z par son développement limité à l’ordre 1 z(x k+1 ) = z (x k + h)

≃ z (x k ) + h × z (x k )

De plus comme on ne connaît pas z (x k ), on fait une deuxième approximation

z (x k ) = f (x k , z (x k ))

≃ f (x k , y k )

Cette approximation est permise car f (x, y) est lip-

schitzienne par rapport à y et indépendamment de

Ces deux approximations sont-elles toujours valides ? x

(27)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 9/40

Exemple

0 1 2 3 4 5

0 1 2 3 4

b

x 0

b b

L’équation :

( z (1) = 1

z (x) = 1 2 30x x + 15z(x) a pour solution :

z (x) = √

x

(28)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 9/40

Exemple

0 1 2 3 4 5

0 1 2 3 4

b

x 0

b b bb

L’équation :

( z (1) = 1

z (x) = 1 2 30x x + 15z(x) a pour solution :

z (x) = √

x

(29)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 9/40

Exemple

0 1 2 3 4 5

0 1 2 3 4

b

x 0

b b bb bb

L’équation :

( z (1) = 1

z (x) = 1 2 30x x + 15z(x) a pour solution :

z (x) = √

x

(30)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 9/40

Exemple

0 1 2 3 4 5

0 1 2 3 4

b

x 0

b b bb bb

b b

L’équation :

( z (1) = 1

z (x) = 1 2 30x x + 15z(x) a pour solution :

z (x) = √

x

(31)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 9/40

Exemple

0 1 2 3 4 5

0 1 2 3 4

b

x 0

b b bb bb

b b

b

b

L’équation :

( z (1) = 1

z (x) = 1 2 30x x + 15z(x) a pour solution :

z (x) = √

x

(32)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 9/40

Exemple

0 1 2 3 4 5

0 1 2 3 4

b

x 0

b b bb bb

b b

b b

b b

L’équation :

( z (1) = 1

z (x) = 1 2 30x x + 15z(x) a pour solution :

z (x) = √

x

(33)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 10/40

Pourquoi ?

En utilisant l’algorithme, on calcule la suite :

 

 

x 0 = 1 y 0 = 1

y k +1 = y k + h ×

1 − 30x k 2 √

x k + 15y k

(34)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 10/40

Pourquoi ?

En utilisant l’algorithme, on calcule la suite :

 

 

x 0 = 1 y 0 = 1

y k +1 = y k + h ×

1 − 30x k 2 √

x k + 15y k

Cela signifie qu’on approche z (x k ) par la valeur 1 − 30x k

2 √ x k + 15y k = 1

2 √ x k + 15(y k − √ x k )

Idéalement, y k = √ x k , la valeur précédante se simplifie et donne z (x k ) = 2 1 x k dont la solution est bien √

x.

(35)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 10/40

Pourquoi ?

En utilisant l’algorithme, on calcule la suite :

 

 

x 0 = 1 y 0 = 1

y k +1 = y k + h ×

1 − 30x k 2 √

x k + 15y k

Cela signifie qu’on approche z (x k ) par la valeur 1 − 30x k

2 √ x k + 15y k = 1

2 √ x k + 15(y k − √ x k )

Idéalement, y k = √ x k , la valeur précédante se simplifie et donne z (x k ) = 2 1 x k dont la solution est bien √

x.

Malheureusement, comme y 1 n’est qu’une approximation de √ x 1 , cette petite erreur fait dévier la suite vers une autre solution de la forme z (x) = √

x + λe 15x

(36)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 11/40

Amélioration

On peut tenter d’améliorer la méthode en améliorant

l’approximation de z (x n + h) = z (x n +1 ). Par exemple, au lieu d’utiliser

z (x k+1 ) ≃ z (x k ) + h × z (x k )

(37)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 11/40

Amélioration

On peut tenter d’améliorer la méthode en améliorant

l’approximation de z (x n + h) = z (x n +1 ). Par exemple, au lieu d’utiliser

z (x k+1 ) ≃ z (x k ) + h × z (x k ) on peut utiliser l’approximation au point milieu :

z (x k+1 ) ≃ z(x k ) + h × z (x k + h

2 )

qui est exacte si z est un polynôme de degré 2.

(38)

Introduction Le problème

Existence de la solution Exemple

Principe Exemple Approximation Exemple Pourquoi ? Amélioration

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 11/40

Amélioration

On peut tenter d’améliorer la méthode en améliorant

l’approximation de z (x n + h) = z (x n +1 ). Par exemple, au lieu d’utiliser

z (x k+1 ) ≃ z (x k ) + h × z (x k ) on peut utiliser l’approximation au point milieu :

z (x k+1 ) ≃ z(x k ) + h × z (x k + h 2 ) qui est exacte si z est un polynôme de degré 2.

Pour calculer z (x k + h 2 ) on utilise la méthode précédente : z (x k + h

2 ) ≃ f (x k + h

2 , y k + h

2 f (x k , y k ))

(39)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

Méthodes d’intégration à pas séparés - p. 12/40

Méthodes d’intégration à pas séparés

(40)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 13/40

Méthodes d’intégration à pas séparés

De manière générale, on considère la double suite :

 

 

x 0 , y 0 donnés

x k +1 = x k + h

y k +1 = y k + h × ϕ(x k , y k , h)

Les méthodes utilisant des suites de cette forme sont appelées

méthodes d’intégration à pas séparés

(41)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 13/40

Méthodes d’intégration à pas séparés

De manière générale, on considère la double suite :

 

 

x 0 , y 0 donnés

x k +1 = x k + h

y k +1 = y k + h × ϕ(x k , y k , h)

Les méthodes utilisant des suites de cette forme sont appelées méthodes d’intégration à pas séparés

Dans quel cas cela va-t-il fonctionner ?

(42)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 13/40

Méthodes d’intégration à pas séparés

De manière générale, on considère la double suite :

 

 

x 0 , y 0 donnés

x k +1 = x k + h

y k +1 = y k + h × ϕ(x k , y k , h)

Les méthodes utilisant des suites de cette forme sont appelées méthodes d’intégration à pas séparés

Dans quel cas cela va-t-il fonctionner ?

Qu’est-ce qu’on appelle fonctionner ?

(43)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 13/40

Méthodes d’intégration à pas séparés

De manière générale, on considère la double suite :

 

 

x 0 , y 0 donnés

x k +1 = x k + h

y k +1 = y k + h × ϕ(x k , y k , h)

Les méthodes utilisant des suites de cette forme sont appelées méthodes d’intégration à pas séparés

Dans quel cas cela va-t-il fonctionner ? Qu’est-ce qu’on appelle fonctionner ?

! Dans cette suite le terme x k a pour expression x k = x 0 + kh

On ne considère dans la suite que les valeurs de k

telles que x k ∈ [a, b]

(44)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 14/40

Convergence

Définition Une méthode d’intégration à pas séparés définie par : y k+1 = y k + hϕ(x k , y k , h)

est dite convergente pour l’équation

z (x) = f (x, z(x)) x ∈ [a, b]

avec la condition z (x 0 ) = y 0 , x 0 ∈ [a, b] et vérifiant les conditions du théorème de C AUCHY -L IPSCHITZ si

h lim → 0 max

k t.q. x k ∈ [a,b] | y k − z(x k ) | = 0

z (x) est l’unique solution

(45)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 15/40

Conditions de convergence

(46)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 15/40

Conditions de convergence

Pour que cela fonctionne il faut que l’itération utilisée ait un sens et

que la solution obtenue tende vers z si h tend vers 0.

(47)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 15/40

Conditions de convergence

Pour que cela fonctionne il faut que l’itération utilisée ait un sens et que la solution obtenue tende vers z si h tend vers 0.

l’équation z (x) = ϕ(x, z(x), h) doit avoir une solution donc

∃ L tel que ∀ (x, y, z, h) ∈ [a, b] × IR 3

| ϕ(x, y, h) − ϕ(x, z, h) | ≤ L | y − z |

(48)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 15/40

Conditions de convergence

Pour que cela fonctionne il faut que l’itération utilisée ait un sens et que la solution obtenue tende vers z si h tend vers 0.

l’équation z (x) = ϕ(x, z(x), h) doit avoir une solution donc

∃ L tel que ∀ (x, y, z, h) ∈ [a, b] × IR 3

| ϕ(x, y, h) − ϕ(x, z, h) | ≤ L | y − z |

La solution précédente doit tendre vers z si h → 0 donc il faut

que :

(49)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 15/40

Conditions de convergence

Pour que cela fonctionne il faut que l’itération utilisée ait un sens et que la solution obtenue tende vers z si h tend vers 0.

l’équation z (x) = ϕ(x, z(x), h) doit avoir une solution donc

∃ L tel que ∀ (x, y, z, h) ∈ [a, b] × IR 3

| ϕ(x, y, h) − ϕ(x, z, h) | ≤ L | y − z |

La solution précédente doit tendre vers z si h → 0 donc il faut que :

∀ (x, y) ∈ [a, b] × IR,

ϕ(x, y, 0) = f (x, y)

(50)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 15/40

Conditions de convergence

Pour que cela fonctionne il faut que l’itération utilisée ait un sens et que la solution obtenue tende vers z si h tend vers 0.

l’équation z (x) = ϕ(x, z(x), h) doit avoir une solution donc

∃ L tel que ∀ (x, y, z, h) ∈ [a, b] × IR 3

| ϕ(x, y, h) − ϕ(x, z, h) | ≤ L | y − z |

La solution précédente doit tendre vers z si h → 0 donc il faut que :

∀ (x, y) ∈ [a, b] × IR,

ϕ(x, y, 0) = f (x, y)

ϕ(x, y, h) soit continue par rapport à (x, y, h)

(51)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 16/40

Définitions

Définition (Consistance) Une méthode d’intégration à pas séparés définie par :

y k+1 = y k + hϕ(x k , y k , h)

est dite consistante pour l’équation z (x) = f (x, z (x)) x ∈ [a, b]

si ϕ est continue par rapport à (x, y, h) et si

∀ (x, y) ∈ [a, b] × IR ϕ(x, y, 0) = f (x, y)

(52)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 16/40

Définitions

Définition (Consistance) Une méthode d’intégration à pas séparés définie par :

y k+1 = y k + hϕ(x k , y k , h)

est dite consistante pour l’équation z (x) = f (x, z (x)) x ∈ [a, b]

si ϕ est continue par rapport à (x, y, h) et si

∀ (x, y) ∈ [a, b] × IR ϕ(x, y, 0) = f (x, y)

Définition (Stabilité) Une méthode d’intégration à pas séparés définie par :

y k+1 = y k + hϕ(x k , y k , h)

est dite stable pour l’équation z (x) = f (x, z (x)) avec x ∈ [a, b]

si ∀ H , ∃ L tel que ∀ (x, y, z, h) ∈ [a, b] × IR 2 × [0, H ]

| ϕ(x, y, h) − ϕ(x, z, h) | ≤ L | y − z |

(53)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 17/40

Théorème

Théorème

Une méthode d’intégration à pas séparés qui est consistante et

stable est convergente.

(54)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 18/40

Preuve

Lemme Soit (u n ) n ∈ IN une suite de réels positifs et soient (A, B, h, r) quatre réels strictement positifs tels que :

∀ n, u n ≤ (1 + Ah)u n 1 + Bh r +1 Alors

∀ n, u n ≤ (1 + Ah) n u 0 + B ((1 + Ah) n − 1)

A h r

(55)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 18/40

Preuve

Lemme Soit (u n ) n ∈ IN une suite de réels positifs et soient (A, B, h, r) quatre réels strictement positifs tels que :

∀ n, u n ≤ (1 + Ah)u n 1 + Bh r +1 Alors

∀ n, u n ≤ (1 + Ah) n u 0 + B ((1 + Ah) n − 1)

A h r

La preuve se fait par récurrence sur n. Le lemme est vrai pour

n = 0, de plus

(56)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 18/40

Preuve

Lemme Soit (u n ) n ∈ IN une suite de réels positifs et soient (A, B, h, r) quatre réels strictement positifs tels que :

∀ n, u n ≤ (1 + Ah)u n 1 + Bh r +1 Alors

∀ n, u n ≤ (1 + Ah) n u 0 + B ((1 + Ah) n − 1)

A h r

La preuve se fait par récurrence sur n. Le lemme est vrai pour n = 0, de plus

u n+1 ≤ (1 + Ah)u n + Bh r+1

(57)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 18/40

Preuve

Lemme Soit (u n ) n ∈ IN une suite de réels positifs et soient (A, B, h, r) quatre réels strictement positifs tels que :

∀ n, u n ≤ (1 + Ah)u n 1 + Bh r +1 Alors

∀ n, u n ≤ (1 + Ah) n u 0 + B ((1 + Ah) n − 1)

A h r

La preuve se fait par récurrence sur n. Le lemme est vrai pour n = 0, de plus

u n+1 ≤ (1 + Ah)u n + Bh r+1

≤ (1 + Ah) n+1 u 0 + B ( (1+ Ah ) n +1 1 Ah )

A h r

(58)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 18/40

Preuve

Lemme Soit (u n ) n ∈ IN une suite de réels positifs et soient (A, B, h, r) quatre réels strictement positifs tels que :

∀ n, u n ≤ (1 + Ah)u n 1 + Bh r +1 Alors

∀ n, u n ≤ (1 + Ah) n u 0 + B ((1 + Ah) n − 1)

A h r

La preuve se fait par récurrence sur n. Le lemme est vrai pour n = 0, de plus

u n+1 ≤ (1 + Ah)u n + Bh r+1

≤ (1 + Ah) n+1 u 0 + B ( (1+ Ah ) n +1 1 Ah )

A h r + B Ah A h r

(59)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 18/40

Preuve

Lemme Soit (u n ) n ∈ IN une suite de réels positifs et soient (A, B, h, r) quatre réels strictement positifs tels que :

∀ n, u n ≤ (1 + Ah)u n 1 + Bh r +1 Alors

∀ n, u n ≤ (1 + Ah) n u 0 + B ((1 + Ah) n − 1)

A h r

La preuve se fait par récurrence sur n. Le lemme est vrai pour n = 0, de plus

u n+1 ≤ (1 + Ah)u n + Bh r+1

≤ (1 + Ah) n+1 u 0 + B ( (1+ Ah ) n +1 1 Ah )

A h r + B Ah A h r

≤ (1 + Ah) n+1 u 0 + B (1 + Ah) n+1 − 1

A h r

(60)

- p. 19/40

Preuve du théorème - I

Pour utiliser le lemme, on majore | y k+1 − z (x k+1 ) | en fonction de | y k − z (x k ) |

(61)

- p. 19/40

Preuve du théorème - I

Pour utiliser le lemme, on majore | y k+1 − z (x k+1 ) | en fonction de | y k − z (x k ) |

| y k+1 − z (x k+1 ) | = | y k + hϕ(x k , y k , h) − z (x k+1 ) |

(62)

- p. 19/40

Preuve du théorème - I

Pour utiliser le lemme, on majore | y k+1 − z (x k+1 ) | en fonction de | y k − z (x k ) |

| y k+1 − z (x k+1 ) | = | y k + hϕ(x k , y k , h) − z (x k+1 ) |

≤ | y k − z (x k ) | + | z (x k+1 ) − z (x k ) + hf (x k , z (x k )) | + h | f (x k , z (x k )) − ϕ(x k , z(x k ), h) |

+ h | ϕ(x k , z (x k ), h) − ϕ(x k , y k , h) |

(63)

- p. 19/40

Preuve du théorème - I

Pour utiliser le lemme, on majore | y k+1 − z (x k+1 ) | en fonction de | y k − z (x k ) |

| y k+1 − z (x k+1 ) | = | y k + hϕ(x k , y k , h) − z (x k+1 ) |

≤ | y k − z (x k ) | + | z (x k+1 ) − z (x k ) + hf (x k , z (x k )) | + h | f (x k , z (x k )) − ϕ(x k , z(x k ), h) |

+ h | ϕ(x k , z (x k ), h) − ϕ(x k , y k , h) |

Comme z est dérivable et f est continue,

(64)

- p. 19/40

Preuve du théorème - I

Pour utiliser le lemme, on majore | y k+1 − z (x k+1 ) | en fonction de | y k − z (x k ) |

| y k+1 − z (x k+1 ) | = | y k + hϕ(x k , y k , h) − z (x k+1 ) |

≤ | y k − z (x k ) | + | z (x k+1 ) − z (x k ) + hf (x k , z (x k )) | + h | f (x k , z (x k )) − ϕ(x k , z(x k ), h) |

+ h | ϕ(x k , z (x k ), h) − ϕ(x k , y k , h) | Comme z est dérivable et f est continue,

∀ ε, ∃ α > 0 tel que :

∀ x ∈ [x 0 , b], ∀ h ∈ [0, α] | z (x k+1 ) − z (x k ) + hf (x k , z (x k )) | ≤ hε

(65)

- p. 19/40

Preuve du théorème - I

Pour utiliser le lemme, on majore | y k+1 − z (x k+1 ) | en fonction de | y k − z (x k ) |

| y k+1 − z (x k+1 ) | = | y k + hϕ(x k , y k , h) − z (x k+1 ) |

≤ | y k − z (x k ) | + | z (x k+1 ) − z (x k ) + hf (x k , z (x k )) | + h | f (x k , z (x k )) − ϕ(x k , z(x k ), h) |

+ h | ϕ(x k , z (x k ), h) − ϕ(x k , y k , h) | Comme z est dérivable et f est continue,

∀ ε, ∃ α > 0 tel que :

∀ x ∈ [x 0 , b], ∀ h ∈ [0, α] | z (x k+1 ) − z (x k ) + hf (x k , z (x k )) | ≤ hε

Comme f et ϕ sont continues et que ϕ(x, y, 0) = f (x, y) (hyp. de consistance)

(66)

- p. 19/40

Preuve du théorème - I

Pour utiliser le lemme, on majore | y k+1 − z (x k+1 ) | en fonction de | y k − z (x k ) |

| y k+1 − z (x k+1 ) | = | y k + hϕ(x k , y k , h) − z (x k+1 ) |

≤ | y k − z (x k ) | + | z (x k+1 ) − z (x k ) + hf (x k , z (x k )) | + h | f (x k , z (x k )) − ϕ(x k , z(x k ), h) |

+ h | ϕ(x k , z (x k ), h) − ϕ(x k , y k , h) | Comme z est dérivable et f est continue,

∀ ε, ∃ α > 0 tel que :

∀ x ∈ [x 0 , b], ∀ h ∈ [0, α] | z (x k+1 ) − z (x k ) + hf (x k , z (x k )) | ≤ hε

Comme f et ϕ sont continues et que ϕ(x, y, 0) = f (x, y) (hyp. de consistance)

∀ ε, ∃ β > 0 tel que :

∀ x ∈ [x 0 , b], ∀ h ∈ [0, β ] | f (x k , z(x k )) − ϕ(x k , z (x k ), h) | ≤ ε

(67)

- p. 20/40

Preuve du théorème - II

Il nous faut encore majorer le terme h | ϕ(x k , z(x k ), h) − ϕ(x k , y k , h) |

(68)

- p. 20/40

Preuve du théorème - II

Il nous faut encore majorer le terme h | ϕ(x k , z(x k ), h) − ϕ(x k , y k , h) | L’hypothèse de stabilité nous dit que :

∃ A > 0 tel que

∀ (x, y, z, h) ∈ [x 0 , b] × IR 2 × [0, 1] | ϕ(x, y, h) − ϕ(x, z, h) | ≤ A | y − z | d’où

h | ϕ(x k , z (x k ), h) − ϕ(x k , y k , h) | ≤ Ah | y k − z (x k ) |

(69)

- p. 20/40

Preuve du théorème - II

Il nous faut encore majorer le terme h | ϕ(x k , z(x k ), h) − ϕ(x k , y k , h) | L’hypothèse de stabilité nous dit que :

∃ A > 0 tel que

∀ (x, y, z, h) ∈ [x 0 , b] × IR 2 × [0, 1] | ϕ(x, y, h) − ϕ(x, z, h) | ≤ A | y − z | d’où

h | ϕ(x k , z (x k ), h) − ϕ(x k , y k , h) | ≤ Ah | y k − z (x k ) | Donc en prenant γ = min(α, β, 1), on obtient :

∀ ε, ∃ γ > 0 tel que ∀ h ≤ γ :

| y k +1 − z (x k +1 ) | ≤ (1 + Ah) | y k − z (x k ) | + 2εh

(70)

- p. 20/40

Preuve du théorème - II

Il nous faut encore majorer le terme h | ϕ(x k , z(x k ), h) − ϕ(x k , y k , h) | L’hypothèse de stabilité nous dit que :

∃ A > 0 tel que

∀ (x, y, z, h) ∈ [x 0 , b] × IR 2 × [0, 1] | ϕ(x, y, h) − ϕ(x, z, h) | ≤ A | y − z | d’où

h | ϕ(x k , z (x k ), h) − ϕ(x k , y k , h) | ≤ Ah | y k − z (x k ) | Donc en prenant γ = min(α, β, 1), on obtient :

∀ ε, ∃ γ > 0 tel que ∀ h ≤ γ :

| y k +1 − z (x k +1 ) | ≤ (1 + Ah) | y k − z (x k ) | + 2εh En utilisant le lemme | y k+1 − z (x k+1 ) | ≤ 2ε (1 + Ah) k+1 − 1

A

(71)

- p. 21/40

Preuve du théorème - III

(1 + Ah) k +1

(72)

- p. 21/40

Preuve du théorème - III

(1 + Ah) k +1 dépend de k mais il peut être majoré si h ≤ 1

(1 + Ah) k+1 − 1

≤ e Ah ( k +1) − 1

(73)

- p. 21/40

Preuve du théorème - III

(1 + Ah) k +1 dépend de k mais il peut être majoré si h ≤ 1

(1 + Ah) k+1 − 1

≤ e Ah ( k +1) − 1 ≤ e A(b x 0 +1) − 1

(74)

- p. 21/40

Preuve du théorème - III

(1 + Ah) k +1 dépend de k mais il peut être majoré si h ≤ 1

(1 + Ah) k+1 − 1

≤ e Ah ( k +1) − 1 ≤ e A(b x 0 +1) − 1 Finalement, si on pose M = 2

A

e A(b x 0 +1) − 1

∀ ε > 0, ∃ γ > 0 tel que :

∀ h ∈ [0, γ ], max

k t.q. x 0 + kh ∈ [ a,b ] | y k − z (x k ) | ≤ M ε

(75)

- p. 21/40

Preuve du théorème - III

(1 + Ah) k +1 dépend de k mais il peut être majoré si h ≤ 1

(1 + Ah) k+1 − 1

≤ e Ah ( k +1) − 1 ≤ e A(b x 0 +1) − 1 Finalement, si on pose M = 2

A

e A(b x 0 +1) − 1

∀ ε > 0, ∃ γ > 0 tel que :

∀ h ∈ [0, γ ], max

k t.q. x 0 + kh ∈ [ a,b ] | y k − z (x k ) | ≤ M ε

C.Q.F.D.

(76)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 22/40

Ordre d’une méthode

Pourquoi généraliser ?

(77)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 22/40

Ordre d’une méthode

Pourquoi généraliser ?

La preuve convient pour la première méthode proposée

ϕ(x, y, h) = f (x, y)

(78)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 22/40

Ordre d’une méthode

Pourquoi généraliser ?

La preuve convient pour la première méthode proposée ϕ(x, y, h) = f (x, y)

ϕ peut être construit de manière à minimiser le terme d’erreur :

| z (x k+1 ) − z (x k ) − hϕ(x k , z(x k ), h) |

(79)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 22/40

Ordre d’une méthode

Pourquoi généraliser ?

La preuve convient pour la première méthode proposée ϕ(x, y, h) = f (x, y)

ϕ peut être construit de manière à minimiser le terme d’erreur :

| z (x k+1 ) − z (x k ) − hϕ(x k , z(x k ), h) |

Définition Une méthode d’intégration à pas séparés caractérisée par ϕ est d’ordre r si il existe une constante L indépendante de h telle que :

k t.q. x k =x max 0 +kh ∈ [a,b]

z(x k+1 ) − z(x k )

h − ϕ(x k , y k , h)

≤ Lh r

(80)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Méthodes d’intégration à pas séparés

Convergence

Conditions de convergence Définitions

Théorème Preuve

Preuve du théorème - I Preuve du théorème - II Preuve du théorème - III Ordre d’une méthode

Les méthodes

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 22/40

Ordre d’une méthode

Pourquoi généraliser ?

La preuve convient pour la première méthode proposée ϕ(x, y, h) = f (x, y)

ϕ peut être construit de manière à minimiser le terme d’erreur :

| z (x k+1 ) − z (x k ) − hϕ(x k , z(x k ), h) |

Définition Une méthode d’intégration à pas séparés caractérisée par ϕ est d’ordre r si il existe une constante L indépendante de h telle que :

k t.q. x k =x max 0 +kh ∈ [a,b]

z(x k+1 ) − z(x k )

h − ϕ(x k , y k , h)

≤ Lh r Alors, si une méthode est d’ordre r alors il existe une constante K indépendante de h telle que :

kt.q.x max k ∈ [a,b] | y k − z (x k ) | ≤ Kh r

La preuve est la même que la précédente.

(81)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes Méthode d’EULER

Ordre de la méthode Exemple

Méthode de HEUN

Ordre de la méthode Ordre de convergence (suite) Ordre de convergence (fin) Exemple

méthodes de RUNGE-KUTTA

Les méthodes - p. 23/40

Les méthodes

(82)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes Méthode d’EULER

Ordre de la méthode Exemple

Méthode de HEUN

Ordre de la méthode Ordre de convergence (suite) Ordre de convergence (fin) Exemple

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 24/40

Méthode d’E ULER

C’est la méthode la plus simple :

ϕ(x, y, h) = f (x, y)

(83)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes Méthode d’EULER

Ordre de la méthode Exemple

Méthode de HEUN

Ordre de la méthode Ordre de convergence (suite) Ordre de convergence (fin) Exemple

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 24/40

Méthode d’E ULER

C’est la méthode la plus simple :

ϕ(x, y, h) = f (x, y) Par définition la méthode est

Consistante

(84)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes Méthode d’EULER

Ordre de la méthode Exemple

Méthode de HEUN

Ordre de la méthode Ordre de convergence (suite) Ordre de convergence (fin) Exemple

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 24/40

Méthode d’E ULER

C’est la méthode la plus simple :

ϕ(x, y, h) = f (x, y) Par définition la méthode est

Consistante

ϕ est continue car f est continue, ϕ(x, y, 0) = f (x, y)

Stable

(85)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes Méthode d’EULER

Ordre de la méthode Exemple

Méthode de HEUN

Ordre de la méthode Ordre de convergence (suite) Ordre de convergence (fin) Exemple

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 24/40

Méthode d’E ULER

C’est la méthode la plus simple :

ϕ(x, y, h) = f (x, y) Par définition la méthode est

Consistante

ϕ est continue car f est continue, ϕ(x, y, 0) = f (x, y)

Stable

car f est lipschitzienne.

(86)

Introduction

Méthodes d’intégration à pas séparés

Les méthodes Méthode d’EULER

Ordre de la méthode Exemple

Méthode de HEUN

Ordre de la méthode Ordre de convergence (suite) Ordre de convergence (fin) Exemple

méthodes de RUNGE-KUTTA

- p. 24/40

Méthode d’E ULER

C’est la méthode la plus simple :

ϕ(x, y, h) = f (x, y) Par définition la méthode est

Consistante

ϕ est continue car f est continue, ϕ(x, y, 0) = f (x, y)

Stable

car f est lipschitzienne.

La méthode est convergente

(87)

- p. 25/40

Ordre de la méthode

Si f est C 1 , la méthode est d’ordre

(88)

- p. 25/40

Ordre de la méthode

Si f est C 1 , la méthode est d’ordre 1

(89)

- p. 25/40

Ordre de la méthode

Si f est C 1 , la méthode est d’ordre 1

En effet, si f est C 1 la solution z est C 2

(90)

- p. 25/40

Ordre de la méthode

Si f est C 1 , la méthode est d’ordre 1 En effet, si f est C 1 la solution z est C 2

Si on fait un développement à l’ordre 1 de z :

z (x n+1 ) − z (x n ) = z (x n + h) − z (x n ) = hf (x n , z (x n )) + h 2

2 z ′′ (c)

avec c ∈ [a, b].

Références

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