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Frontières numériques — Perceptions

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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2016

Premier appel à contribution

Hakim Hachour, Nasredinne Bouhaï et Olivier Nannipieri

TROISIEME EDITION DU COLLOQUE INTERNATIONAL

« FRONTIERES NUMERIQUES » SUR LE THEME DES

« PERCEPTIONS »

Les 1 et 2 Décembre 2016

Université de Toulon

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Appel à contribution à la 3eEdition du Colloque international Frontières Numériques – Perceptions

1 et 2 décembre 2016 – Toulon France

Colloque organisé par

le Laboratoire Paragraphe EA 349 (Université Paris 8 et Université de Cergy- Pontoise),

le LaboratoireI3M, Information Milieux Médias Médiations (Université de Toulon), l’Institut de Recherche en Sciences de l'Information et de Communication (Université Aix Marseille),

le Laboratoire Arts des Images & Art Contemporain EA 4010 (Université Paris 8), l’Ecole Supérieure d’Ingénierie en Sciences Appliquée (Fès, Maroc).

Avec le soutien de l’Initiative d’Excellence en Formations Innovantes IDEFI CréaTIC et du Laboratoire d’excellence Arts-H2H

o Site web du colloque : http://frontieres.paragraphe.info

Introduction

Depuis 2011, dans la continuité d’initiatives de recherche sur le thème des Frontières1 tenues au sein de laboratoires en sciences humaines et sociales et technologies numériques, cet événement veut permettre la rencontre de chercheurs d’horizons disciplinaires différents avec l’objectif de produire un corpus de connaissances et d’analyses de pratiques sur l’interaction entre sociétés et technologies numériques.

Initialement le fruit de la collaboration entre le laboratoire Paragraphe et l’équipe Art des Images et Art Contemporain (AIAC) de l’Université Paris 8, conjoignant l’Ecole d’ingénieurs ESISA (Fès, Maroc), ces réflexions rejoignent de nombreux axes de développement des recherches en sciences de l’information et de la communication telles que le démontrent les colloques de la SFSIC de ces dernières années. Pour cette raison, d’autres équipes de recherches en Sciences de l’information et de la communication travaillant sur le thème ont rejoint le programme.

L’association des termes « Frontière » et « Numérique » n’est évidemment pas anodine (au- delà de l’interprétation sage que l’acronyme requiert). D’une part, la notion de frontière est heuristique et métaphorique (barrière, passage, interface, limite, confins, transition, changement, etc.), d’autre part, il s’agit de dénoter l’intention d’intégrer des réflexions sur les potentialités du numérique et de ses champs d’application qui conquièrent de nouveaux territoire de la connaissance de manière exponentielle.

Il s’avère que depuis la deuxième édition du colloque « Frontières Numériques » tenue en 2014 à Fès au Maroc, les débats publics et d’experts se multiplient sur l’essence même du thème et plus particulièrement sur le rôle des frontières dans les activités humaines – nous

1Sites web: http://paragraphe.info,http://i3m.univ-tln.fr, http://irsic.univ-amu.fr, http://www.ai-ac.fr, http://www.esisa.ac.ma, http://www.labex-arts-h2h.fr, http://idefi-creatic.net.

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dirons maintenant les humanités – , du fait de l’évolution des flux migratoires, du fait de la globalisation des échanges, du fait de la configuration nouvelle des relations (aussi bien locales qu’internationales), du fait du communautarisme, …

Le point commun identifié est celui des moyens employés pour réaliser ces transformations sociales, politiques et économiques : les technologies numériques. Cela ouvre une brèche épistémologique par laquelle l’hybridation des sciences humaines et de l’ingénierie des technologies prend forme. En effet, les débats susmentionnés (chacun les identifiera à l’aide d’une simple requête sur un moteur de recherche internet au vue leur notoriété) fondent légitimement leurs questions (le pourquoi) sur des dimensions purement socio- anthropologique, culturelles, économiques, ingénieriques: « il existe une frontière entre X et Y parce que Z et cela s’explique selon P dans le système contraintes C …». La réflexion promue ici n’est pas de cet ordre, elle se veut ancrée dans des réalités multiples (Berger &

Luckmann ; Schütz) qui veut laisser difracter des modèles de compréhension originaux en mettant en lumière la question du « comment » : comment les proto-frontières émergent ? Lesquelles disparaissent ? Lesquelles se négocient ? Quels sont les « théâtres » d’opérations ou de conquêtes de sens que le numérique propose, suggère, permet, réfléchie, supporte, incarne, expose, régule…

L’hypothèse d’un impact radical du numérique sur l’ensemble des sociétés qui y ont accès est posée sans angélisme ni préjugé.

On pourra lire entre ces lignes une inspiration phénoménologique et cognitive qui, sans être requise, a le mérite de porter son attention non sur des spéculations mais sur l’étude des constructions signifiantes participant à la réorganisation du monde et des activités humaines (professionnelles ou récréatives) qui l’animent.

La problématique des « frontières numériques » conjoint alors réalités artistiques, sociales, culturelles, géopolitiques, etc. La première édition de l’ouvrage « Les frontières numériques » (sous la direction de Saleh I., Bouhaï N. & Hachour H., L’Harmattan, 2014) a permis de démontrer la cohérence de la démarche interdisciplinaire et multi-objets proposée, celle-ci a été confirmée au cours de la dernière édition du colloque qui a donné lieu à deux publications scientifiques :

Bouhaï N, Hachour H. & Saleh I (Dir.). Frontières numériques et Savoir, L’Harmattan, 2015

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Hachour H., Bouhaï N& Saleh I (Dir.). Frontière numériques et Artéfacts, L’Harmattan, 2015

Chacun de ses ouvrages est le fruit d’une refonte des articles présentés au cours de l’édition 2014.

Thèmes fondamentaux

Les thèmes fondamentaux abordés, maintenant organiques et constitutifs du programme de recherche, concernent :

le cyberespace et la virtualisation des échanges et des objets, qu’ils soient politiques commerciaux, culturels, éphémères ou non,

les nouvelles possibilités de reconfiguration sociale et identitaire,

la décentralisation et la distribution des informations, des pratiques et des ressources numérisées/numériques,

l’impact du numérique sur les modes de représentation de soi, des autres et du monde, ainsi que leurs hybridations,

l’épistémologie des humanités numériques,

les frontières invisibles d’internet et le web profond (deep web), réalité et virtualité des frontières,

les identités numériques,

traces et traçabilité numériques, arts et frontières numériques, expérience utilisateur et design UX.

Ces thèmes peuvent être abordés selon trois approches scientifiques:

Par les usages et médiations numériques qui transforment ou supportent les frontières classiques de la communication, entre individus, entre les individus et leurs environnement, entre les organisations (réseaux, groupes, institutions, Etats,

…), public et privé, récréatives et professionnelles, …

Par les effets du numérique sur les représentations qui mènent à repenser ou transformer les concepts, les définitions et les catégories de frontières conventionnelles des espaces, de l’art, de l’identité, de la connaissance, du droit, de la sécurité, des organisations…

Par la conception des technologies numériques qui transforment les frontières habituelles, particulièrement celles qui innovent dans la collecte, l’exploitation, et le traitement des données produites et dispersées sur le web (ex., gestion des données dans « les nuages », l’internet des objets, la biotechnologie, …).

Argument du thème spécifique « Perceptions »

Les théories de la perception s’appuient sur des axiomes variés. En qualité de chercheurs en SIC mais sans privilégier l’approche, nous retenons en premier lieu les socio-sémiotiques qui veulent expliquer le processus de réception d’un signal et de production/identification de signes qui, contextualisés, (veulent produire) produisent un sens pour l’action opérationnelle

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ou de pensée. Quel que soit le degré de clarté de ce processus interprétatif, qu’il soit voulu ou automatique comme le dirait Bergson, n’exempte pas le chercheur d’appréhender la complexité irréductible de la perception située ou témoignée des phénomènes perceptibles.

Il ne s’agit pas ici de valider des approches académiques de la perception naturelle et artificielle mais plutôt de rendre compte de l’intérêt du comité scientifique à évaluer et promouvoir des travaux de recherche qui impliquent une réflexion orientée vers les modes d’intégration des technologies numériques dans les processus perceptifs. Au-delà du critère que nous voulons non contraignant des sciences de l’information et de la communication, l’objectif est de faire émerger des problématiques innovantes concernant les « modes de construction de sens », littéralement.

Ainsi, nous nous intéresserons à trois formes de perception en relation aux technologies numériques :

La perception individuelle ou comment le numérique permet de personnaliser, d’étendre, de restreindre, de préciser, de discriminer, d’ouvrir, de combiner, d’arranger, d’évaluer, de juger,..., les percepts sensoriels communs.

La perception collective ou comment le numérique influence l’interprétation commune et partagée d’un objet, d’un phénomène ou d’un événement de par les filtres qu’il produit sur la représentation collective, particulièrement au niveau de ses modalités communicationnelles (média, multimédia, hypermédia).

La perception spatiotemporelle ou comment le numérique impacte aussi bien la perception individuelle que collective en transformant les linéarités intrinsèques des phénomènes, en les combinant, les agençant, les déconstruisant, les synthétisant, les refondant, ...

Ces formes de perception correspondraient alors à trois domaines d’applications : Technologies numériques et nouveaux « regards »

o Transformations de l’interprétation, de la compréhension, de la conceptualisation, des méthodes d’identification et de reconnaissance (techniques, sociales ou culturelles), visualisation de données, système d’aide à la décision et à l’interprétation, modélisation numérique (2D/3D/xD), objets tangibles, applications ludo-éducatives, etc.

Technologies numériques et nouvelles sensations

o Transformations des capacités sensitives des humains et de machines via le numérique, appauvrissement/amélioration des sens, prothèses numériques, objets connectés et communicants, handicap et technologies numériques, communication virtuelle, etc.

Les projections numériques des humains et des organisations

o Nouvelles médiation numériques, traces et traçabilité numériques, stratégie numérique des organisations, médias sociaux, données massives (Big Data), données ouvertes (Open Data), prospective technologique, déploiement de technologies, etc.

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A nouveau les trois approches peuvent être exhibées : celle orientée conception et ingénierie des technologies numériques de la perception, celle orientée usage, appropriation et utilisabilité de ces technologies, celle orientée analyse des transformations organisationnelles que ces technologies produisent ou requièrent.

Dates importantes

30 juillet 2016 Réception des articles complets

30 août 2016 Réponses aux auteurs et recommandations

24 août 2016 Ouverture des inscriptions

15 octobre 2016 Soumission des articles corrigés 15 octobre 2016 Date limite d’inscription

1 et 2 Décembre 2016 Colloque

Soumission et publication

Le comité scientifique sélectionnera un nombre limité de propositions pour satisfaire un événement collaboratif et participatif sans session parallèle et qui se tiendra sur 2 jours.

Deux types d’articles scientifiques ou techniques peuvent être soumis à l’adresse frontieresnumeriques@paragraphe.info ou via le formulaire disponible sur le site web du colloque :

Article approfondi : 30 000 signes espaces compris maximum

Article de recherche en cours : 10 000 signes espaces compris maximum o Format de fichier accepté : doc, docx, rtf, odt.

o Les propositions devront être entièrement anonymes, sans référence aux auteurs dans le texte, dans la bibliographie, dans les remerciements ou projets cités, dans les propriétés du document.

Les propositions seront évaluées en double aveugle par deux membres du comité scientifique. Les résultats de l’évaluation seront adressés aux Auteurs avec des recommandations.

Publication

Les articles retenus et présentés au colloque feront l’objet d’une seconde évaluation afin d’étendre chaque article en un chapitre d’ouvrage qui sera publié chez un éditeur scientifique.

Inscription

En cours de définition

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Programme prévisionnel

01/12/16 02/12/16

Matin Ouverture, Session 1, Table

ronde 1

Table Ronde 2, Conférence Invitée, Session 3

Après-midi Session 2 Session 4

Soir Activité sociale (Dîner) Activité sociale (Visite)

Organisation

Co-présidents du colloque

Hakim HACHOUR, Université Paris 8 Nasreddine BOUHAÏ, Université Paris 8 Olivier NANNIPIERI, Université de Toulon

Co-présidents du comité scientifique

Françoise BERNARD, Université Aix Marseille, France Michel DURAMPART, Université de Toulon, France Khaled MEKOUAR, ESISA Fès, Maroc

François SOULAGES, Université Paris 8, France Imad SALEH, Université Paris 8, France

Comité scientifique

Françoise ALBERTINI Université de Corse (France) Ghislaine AZEMARD Université Paris 8 (France) Mokhta BEN HENDA Université Bordeaux 3 (France) Françoise BERNARD Université Aix Marseille (France) Philippe BONFILS Université de Toulon (France) Eric BONNET Université Paris 8 (France) Denis BRIAND Université Rennes 2 (France)

Alain CAPO CHICHI Université Abomey Calavi/Institut Cerco (Bénin) Miquel Àngel COMAS Universitat Internacional de Catalunya (Espagne) Stéphane CHAUDIRON Université de Lilles 3 (France)

Abderrezak DOURARI Université Alger 2 (Algérie) Michel DURAMPART Université de Toulon (France) Laurence FAVIER Université de Lille 3 (France)

Gabriel GALLEZOT Université Nice Sophia Antipolis (France) Samuel GANTIER Université Valenciennes (France)

Pierre GEDEON Notre Dame University (Liban) Fanny GEORGES Université Paris 3 (France) Mohamed HASSOUN ENSSIB (France)

Fidelia IBEKWE- SANJUAN Université Aix Marseille (France) Madjid IHADJADENE Université Paris 8 (France) Brigitte JUANALS Université Aix Marseille (France)

Claudia KOZAK Université de Buenos Aires/CONICET (Argentine)

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Patricia LAUDATI Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis (France)

Mariannig LE BÉCHEC Université de Poitiers (France) Sylvie LELEU MERVIEL Université de Valenciennes (France)

Claude LISHOU Université Cheik Anta Diop, Dakar (Sénégal) Pascal MARTIN Ecole nationale supérieure Louis-Lumière (France) Khaled MEKOUAR ESISA, Fès (Maroc)

Vincent MEYER Université Nice Sophia Antipolis – Université de Toulon (France)

Abderrazek MKADMI Université de Manouba (Tunisie) Joseph MOUARZEL Université Antonine, Beyrouth (Liban)

Claire NOY Université Paul Valéry, Montpellier 3 (France) Jean-Max NOYER Université de Toulon (France)

Marcel O'GORMAN University of Waterloo (Canada) Pierre QUETTIER Université Paris 8 (France) Gilles ROUET Institut Français (Bulgarie) Franck RENUCCI Université de Toulon (France) Imad SALEH Université Paris 8, France

Valérie SCHAFER Institut des sciences de la communication du CNRS (France)

Sahbi SIDHOM Université de Lorraine (France) Mohammed SIDIR Université d'Amiens (France) Brigitte SIMONNOT Université de Lorraine (France)

Ion SMEUREANU The Bucharest University of Economic Studies (Romania)

François SOULAGES Université Paris 8, France

Richard SPITERI Département de français, Université de Malte (Malte) Samuel SZONIECKY Université Paris 8 (France)

Antonio Carlos XAVIER Universidade Federal de Pernambuco (Brésil) Med Mohsen ZERAI Université de Sfax (Tunisie)

Khaldoun ZREIK Université Paris 8 (France)

Actes des colloques

Saleh I, Bouhaï N & Hachour H., Les Frontières Numériques. L’Harmattan, 2014

Bouhaï N, Hachour H. & Saleh I (Dir.). Frontières numériques et Savoir, L’Harmattan, 2015 Hachour H., Bouhaï N& Saleh I (Dir.). Frontière numériques et Artéfacts, L’Harmattan, 2015

Contact

Laboratoire Paragraphe, Université Paris 8, 2 rue de la Liberté, 93200 Saint Denis, France.

Courriel (mettre en copie) : frontieresnumeriques@paragraphe.info

Références

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