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UNE SEMAINE D ENFER TOUT EST BON DANS LE COCHON. Cet ebook a été publié via

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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D’ENFER

TOUT EST BON DANS LE COCHON

Cet ebook a été publié via www.bookelis.com

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DU MEME AUTEUR

Pour d’autres renseignements, contactez-nous sur le site :

http://christiandaniels1.wix.com/christian-daniels

LES PORTES DU CIEL

L’homme qui a vu Dieu

Ceci est le récit de l’authentique et de l’incroyable aventure qu’a vécu un homme en proie à certains événements paranormaux aussi puissants

qu’extraordinaires qui vont lui ouvrir les portes du Ciel.

LE LABYRINTHE Du chemin des âmes

Un réquisitoire sans appel.

Quelques années après les phénomènes paranormaux survenus à Daniel mentionnés dans le livre :

LES PORTES DU CIEL, Daniel dévoile dans ce fascicule une partie de l’enseignement reçu sur ce qui est l’homme et son avenir et un réquisitoire sans appel.

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H5 LE DERNIER ROI C’était écrit

L’ouvrage a été écrit à partir des données visionnaires décrites par Daniel de certains événements devant se produire durant la très prochaine 3eme guerre mondiale.

Les faits mentionnés dans ce livre ont été romancés pour en faire une très belle histoire. Qui aujourd’hui ne

représente qu’une fiction, mais qui demain sera peut-être l’histoire.

Histoire :

Durant la 3ème guerre mondiale, 2 hommes vont apprendre à ce découvrir aux risques de se perdre.

Entraîné par leurs destins, ils vont vivre une

extraordinaire et surprenante histoire d’amour, car nul ne peut se soustraire à son destin.

JULES ET LOUIS

Crever à 20 ans

Cette histoire est inspirée de faits réels, une aventure aussi puissante que poignante qui vous prendra les trippes et fera pleurer votre cœur.

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En cette année 1913, comme chaque année, Jules, un titi parisien va travailler comme journalier dans des fermes de la région parisienne pour faire les moissons.

En cette année 1913, il ne sait pas que son destin va lui faire rencontrer Louis, le cousin du paysan pour lequel son cœur va chavirer.

La guerre arrive avec son terrible cortège et, ils seront mobilisés.

Louis sera grièvement blessé sur le champ de bataille, et après cinq mois d’hospitalisation, il retournera au front où, il sera arrêté et faussement accusé de désertion et en plus, dénoncé comme gay.

Le jeune homme sera fusillé, plus exactement exécuté comme un chien.

C’est son ami Jules qui nous raconte dans d’étranges circonstances cette histoire.

Je meurs coupable a leurs yeux, mais innocent pour Dieu

GILGAMESH

Le roi maudit

C’est l’histoire d’un jeune archéologue qu’un inconnu et à son insu transporte hors des sentiers battus et des tabous, dans un autre temps pour lui faire découvrir ce qu’il n’aurait jamais pu imaginer des mystères de la vie lui autant le voile sur l’insoupçonnable d’un roi qui a vécu en Mésopotamie aux environs de 3200 ans avant J.C. et

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l’immortalité.

En ces temps, il y avait de nombreux dieux pour lesquels l’homme était peu important. Gilgamesh en eu assez de leurs dominations et s’affranchit pour devenir à leurs yeux le ROI MAUDIT.

LE BATARD DU PARADIS 1

C’est la prodigieuse histoire au 18ème siècle d’un jeune homme surnommé : le bâtard du paradis dont le destin allait l’entrainer au bout de la nuit, aux risques de se perdre dans une hallucinante et extraordinaire aventure qui vous fera vibrer du début à la fin.

LE BATARD DU PARADIS 2 Suite : Le capitaine noir.

C’est la prodigieuse histoire au 18ème siècle d’un jeune homme surnommé : le bâtard du paradis dont le destin allait l’entrainer au bout de la nuit, aux risques de se perdre dans une hallucinante et extraordinaire aventure qui vous fera vibrer du début à la fin.

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LE BATARD DU PARADIS 3

SUITE ET FIN Les moissons du ciel.

C’est la prodigieuse histoire au 18ème siècle d’un jeune homme surnommé : le bâtard du paradis dont le destin allait l’entrainer au bout de la nuit, aux risques de se perdre dans une hallucinante et extraordinaire aventure qui vous fera vibrer du début à la fin.

UN WEEK-END D’ENFER !!!

Comédie déjantée

Une jeune lesbienne va demander à son copain homo travaillant dans le même établissement à la lisière du bois de Boulogne à Paris, de l’accompagner dans un trou perdu où d’après elle ne réside que des homophobes.

Exploitant d’une ferme, son père et son frère on paraît-il manigancé de lui faire passer sous le nez son héritage futur.

Alors elle organise cette expédition pour aller sur place, faisant passer son copain comme médecin et fiancé.

Une comédie de ouf XXL interdite aux moins de 16 ans et aux plus de 90 !!!

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LE QUATRIEME CAVALIER DE L’APOCALYPSE

Il est venu d’un autre monde et tout a basculé.

Un réquisitoire sans appel contre l’homme.

Le 4 eme cavalier de l’apocalypse est une histoire qui peut vous arriver. C’est un voyage aussi fantastique qu’extraordinaire à travers un monde ou les frontières ne peuvent pas être franchies par l’homme sans que celui-ci ne perde la vie, à moins qu’il y soit invité pour une raison précise.

Ce voyage vous transportera non seulement aux au- delà des frontières de l’impossible, mais vous fera aussi découvrir nos véritables créateurs et leurs prédictions pour nos manquements à la loi de vie, revenant régulièrement déverser sur nous fléaux et catastrophes.

Et quand nous aurons atteint le point de non retour, alors il ne restera plus que l’ultime mission à accomplir.

Mais ceci n’est que la toile de fond de cette fabuleuse histoire aussi puissante qu’étrange qui va au-delà des tabous, car elle va faire vivre à 2 hommes une aventure sentimentale dont ils ne peuvent imaginer l’aboutissement. Car après bien des péripéties, ils devront se prouver mutuellement l’amour qu’ils ont oublié. Seul condition pour accéder à ce qui pour nous est l’inaccessible étoile. Cette histoire est aussi un

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réquisitoire sans appel contre l’homme qui meurt sans avoir compris pourquoi il a vécu.

Peut-être que cette histoire sera la vôtre demain ?

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UNE SEMAINE D’ENFER

Tout est bon Dans le cochon

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Histoire originale écrite

Par

CHRISTIAN DANIELS

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays, y compris la C.E.I.et U.S.A.

L’auteur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de cet ebook.

© copyright 2016 Christian Daniels

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Chapitre 1

Je ne vais pas vous conter mon histoire qui ne me semble pas être assez intéressante pour ça, mais juste vous conter une infime partie de mon parcours qui comme on le dit, vaut le déplacement ! Cela est arrivé quand pour la première fois je suis sorti de la capitale pour aller dans la France profonde. Je l’ai fait pour faire plaisir à ma copine et collègue de travail qui pour raison familial, m’avait demandé de l’accompagner dans sa famille. Famille qui habitait loin de la capitale, disons même, dans le trou du cul du monde ! C’est ainsi que j’ai découvert les paysans de la France profonde qui n’aiment pas les parisiens et qui nous appelaient les parigots têtes de veau ! Franchement ces bouseux de pourceaux auraient mieux fait de se regarder, car ces attardés étaient de véritables têtes de nœuds !, ce qui va de paire avec bouseux !

A l’époque je n’avais que 23 ans et ma collègue n’était guère plus âgée que moi. Nous étions en 1964. Nous travaillions tout deux depuis nos 18 ans dans le même établissement. Un grand bar restaurant situé en lisière du bois de Boulogne qui je l’avoue, m’a beaucoup appris sur les pratiques des plaisirs défendus qui s’y pratiquaient la nuit. Il est vrai qu’à mes débuts j’étais encore naïf, surtout sur les pratiques du sexe. C’est affolant ce que ce bois attirait et attire toujours comme monde chaque nuit !, bien plus que la tour Effel le jour, quoique pour le reste, la comparaison s’arrête là. C’est à force d’écouter les clients de la nuit qui venaient boire un petit café au bar, que j’ai vite compris pourquoi ce bois

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drainait autant de monde. Car pour prendre son pied, il n’y avait pas mieux dans toute la capitale ! Parfois les habitués venaient nous raconter leurs péripéties, c’était si drôle que ma collègue et copine de rire aux éclats, en faisait pipi dans sa culotte !, pour être franc, ça m’est arrivé aussi car leurs anecdotes étaient hilarantes ! Même le patron ne pouvait s’empêcher de les écouter.

Son fils venait aussi de temps en temps, cela le changeait de ses études de médecine. Lui était plutôt discret et peu enclin à ce genre d’anecdotes paillardes. Il n’était pas coincé, mais avait un caractère réservé. Peut- être était-ce le fait de faire médecine qui l’a rendu hermétique aux anecdotes graveleuses ?, ou alors, il avait une overdose de toutes ces pratiques affligeantes et dégradantes qui drainaient et drainent toujours des maladies qu’il était forcé d’apprendre à l’université. Ceci dit, certaines anecdotes le faisaient franchement rire.

Mais je papote, je papote et je ne me suis pas encore présenté !

Je m’appelle Gaétan, les clients m’ont surnommés beau cul et d’autres p’tit cul !, pourtant je ne suis pas du genre exhibitionniste, mais mon pantalon noir de serveur ne pouvant cacher la forme bien faite et bien ferme de mes fesses qui parait-il aurait fait bander tout un régiment ! C’est possible, mais je ne fréquente ni les militaires ni les clients du bois. Le soir je travaille tard au restaurant et quand j’ai fini, je suis claqué et je vais me coucher. Ma chambre est juste au dessus du bar. Cela va peut-être vous paraître un peu bizarre, mais je suis un garçon sérieux. Certes, j’ai bien eu comme tout le monde quelques petites aventures avec des jeunes de mon âge mais rien de plus. J’espère un jour trouver un garçon que j’aimerai et qui m’aimera.

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vous l’aviez deviné ! C’est quand même à cause de ma copine que je m’en suis pris plein les fesses pour pas un rond ! Ma copine s’appelait Emma elle était aussi ma collègue de travail, mais il me semble vous l’avoir déjà dit. Bref, elle était au top du top des lesbiennes de la capitale, d’ailleurs plus lesbienne qu’elle, tu mourrais ! Sa réputation avait fait le tour de la capitale. Elle arrivait même à se faire plus de minettes que les mâles de tout le quartier ! Son succès auprès des filles était époustouflant et comme je viens de vous le dire, même les mecs les plus érudits côté baise, n’arrivaient pas à sa cheville ! Emma était une pointure dans le domaine !, c’est ce qui lui a valu le surnom de moule-frite !

Maintenant je vais vous conter les 8 jours qu’Emma ma demandé de passer avec elle dans un bled pourri, au milieu de nulle part ravitaillé par les corbeaux, l’enfer des êtres civilisés ! J’explique; c’est dans ce bled que vivent son frère et son père tous 2 paysans, exploitant d’une petite ferme comme il y en avait en France à l’époque.

La mère d’Emma et de son frère s’était barrée depuis longtemps avec le facteur ! La cerise sur le gâteau revient au nom du bled qui ne s’invente pas puisqu’il s’appelait : Cochon !, je dis s’appelait, puisque depuis, son nom a été changé. Bref, c’était un bled que les êtres humains dignes de ce nom avaient déserté depuis belle lurette !, laissant que les gros nuls sur place. Emma m’avait prévenu que ces bouseux étaient aussi branleurs que complexés et tous anti-pédés ! Je lui avais demandé pourquoi ? Elle n’a jamais su me répondre, ne connaissant pas la raison, puisque d’après elle, aucun de ces idiots n’en avaient jamais vu de leur vie ! Et puis,

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qui aurait voulu vivre dans ce bled, hormis les animaux ? Pour les plus porcs d’entre eux, ils ont vite appris à se contenter d’une chèvre nettement moins onéreuse qu’une pute de la ville voisine. Les autres pour se dégorger le poireau n’avaient d’autre solution que de se palucher !

Cette pratique à Paris s’appelle « la veuve poignet, ou la veuve joyeuse pour d’autres ! » Bref, aucune fille de la région même les gros boudins ne voulait d’eux, car en plus d’être cons, ils étaient des radins maladifs !

Vous allez me dire, pourquoi ma copine a-t-elle eu besoin d’aller là-bas et me demander de l’accompagner ? C’est suite à une lettre qu’Emma a reçue d’une copine d’école qui habitait la ville la plus proche du bled. Elle l’avertissait que son père poivrot notoire comptait la déshériter au bénéfice de son frère.

Père qui lui reprochait de les avoir laissés comme deux vieilles merdes et de ne pas avoir été capable pour elle de se trouver à la capitale, un bon mari qui puisse lui donner une descendance. Son frère assez bien foutu selon ses dires n’aurait pas été capable de trouver chaussure à son pied, trouvant toujours quelque chose à redire sur les filles de la région, soit qu’elles étaient trop grosses, soit qu’elles étaient aussi belles que fainéantes ou alors qu’elles étaient des boudins imbaisables ! De ce fait, pour soulager ses joyeuses, il devait se dégorger le concombre en pratiquant la même politique que ses copains, c’est-à-dire celle de se palucher le zigsornif qui d’après sa sœur serait impressionnant !, mais je crois qu’elle surestimait le matos de son frère qu’elle aime bien, malgré la décision de son père.

Voilà le décor et la situation sont plantés ! Pour réussir son coup, Emma avait monté de toute pièce, un scénario pour convaincre son père de ne pas la déshériter. Alors

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bientôt, elle allait se marier avec quelqu’un de bien. Et pour le convaincre, elle venait le voir avec lui. Certes ces 8 jours à passer derrière le cul des vaches ne m’enchantaient guère, mais étant donné que je suis un bon camarade et que j’aime bien moule frite, j’ai décidé de ne pas la lâcher et de jouer le rôle du fiancé jusqu’au bout. Par contre, Il me fallait inventer un métier qui puisse impressionner son père, car barman, était pas le top ! C’est Emma qui a eu l’idée de me faire passer pour le fils du patron du bar restaurant et étudiant en médecine. Comme ça disait-elle, ça va en imposer au bouseux du coin et en mettre plein les yeux du vieux ! Par contre notre patron ne voyait pas notre départ d’un bon œil, contrarié de nous voir partir tout les 2 en même temps, car pour nous remplacer même provisoirement, cela n’était pas chose facile, les clients ayant leurs habitudes avec nous.

Comme d’habitude, Emma a l’idée d’allez chercher une fille qui avait déjà fait un remplacement au resto, copine à qui elle avait déjà brouté le minou !

Mais pour mon départ le patron a refusé catégoriquement, ne voulant pas avoir comme serveurs deux novices de remplacement en même temps. C’est son fils en congé scolaire qui lui a proposé de me remplacer, ce que le père a accepté. Je ne m’attendais pas à un tel geste de solidarité de sa part, alors je suis allez le remercier. C’est à ce moment qu’il m’a dit :

- Je fais ça pour toi, car j’admire ton dévouement et ta fidélité que tu as envers ton amie, ce qui dénote chez toi un cœur noble et généreux, et j’aime les gens comme toi.

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J’avoue que ces paroles m’ont quelque peu ravi le cœur mais aussi désorienté, car je ne m’attendais pas à ce qu’il me dise tout ça, surtout que nous nous sommes peu côtoyé durant ces cinq années passées à travailler pour son père. Je ne m’étais jamais rendu compte des vraies valeurs de ce garçon, il est vrai qu’à notre âge on ne pense pas à tout ça, alors je lui ai simplement dit :

- Merci, votre geste me touche plus que vous ne pouvez l’imaginer.

Il me sourit en me disant :

- Après 5 années de travail ici, il me semble que tu pourrais me dire tu, surtout que nous sommes presque du même âge ! Et puis crois moi, te remplacer pour un temps me sera salutaire me faisant changer de l’ambiance fastidieuse de mes études.

- Merci je te revaudrai ça.

Il ne m’a pas répondu, il m’a simplement regardé comme jamais il ne l’avait fait auparavant, puis il tourna les talons et partit, mais après avoir fait 2 ou 3 pas, il s’est retourné pour me dire :

- Ne reste pas trop longtemps là-bas, tu vas nous manquer ici.

Puis il sortit de la salle.

Ses paroles m’ont touché le cœur et durant quelques secondes j’avoue avoir été déphasé. Emma du fond de

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- Eh bien p’tit cul que t’arrive-t-il ? T’as-vu passer un ange ?

- Peut-être !?

- Eh bien si c’est le cas, je suis curieuse de savoir de quelle nature il était pour te troubler à ce point ?!

- Arrête tes bêtises, je parlai avec le fils du patron Michael.

- C’est lui l’ange ? De quoi parliez-vous ? Je n’ai pas le temps de répondre qu’elle me dit :

- Tu m’le diras tout à l’heure, car pour l’instant il faut que tu viennes faire le service avec moi, car je ne peux pas me taper tous les clients toute seule ! Parfois elle m’énerve avec ses réflexions ! Alors je lui réponds :

- Et bien pour une fois défonce toi un peu !, car sans mon ange comme tu dis, ton scénario serait tombé à l’eau ! Tu peux remercier Michael, car c’est grâce à lui que je vais pouvoir t’accompagner chez ton vieux ! Etonné par le geste du fils du patron, elle réplique : - Il a fait ça ?!

- Oui, comme je te le dis !

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- Alors là !, le mec m’épate ! Ou alors il a retourné sa veste et désormais il t’a à la bonne !

Sa réflexion m’exaspère, alors je lui réplique :

- Tu peux t’arrêter de dire des conneries !, tout ne tourne pas autour du cul dans la vie, il y a des valeurs bien plus importantes !

Consciente de sa bêtise, elle me répond :

- Excuse-moi mon chou, il est vrai que nous l’avons peu côtoyé durant ces cinq ans et qu’on ne le connaît pas vraiment. Et puis, si il avait voulu te faire du rentre dedans, il y a longtemps qu’il te l’aurait fait ! Alors il faut croire que ce mec t’apprécie, c’est tout !

- Ça t’étonne que l’on puisse m’apprécier sans aucune autre arrière pensée ?!

- Mais que vas-tu chercher mon chou ?! Tu sais bien que tout le monde t’adore !, mais venant de lui, j’avoue que cela me semble quelque peu bizarre, c’est tout ! De plus, jusqu’à maintenant rien de lui ne le laissait supposer !

- Tu sais il existe encore des gens qui savent donner sans spécialement le claironner sur les toits !

- C’est possible, mais ce n’est pas dans ce bois que t’en trouveras !

- J’en sais rien, mais tout ce que je sais, c’est que lui ne fait pas partie de ces gens là ! Alors évite de dire tout et n’importe quoi !

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possible !? T’es beau, sexy et lui un mec bien foutu, vous ferriez un beau couple tous les deux !

- Tu as simplement oublié qu’il n’était pas homo ! - Que veux-tu, nul n’est parfait ? Allez, laissons cette

discussion de coté et retournons à notre boulot avant que le patron ne s’aperçoive que les clients s’impatientent.

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Chapitre 2 Départ de paris

C’est ainsi que huit jours plus tard, on partait dans une bagnole que moule frite avait empruntée à l’une de ses conquêtes. J’espère simplement que sa conquête n’était pas comme sa bagnole, avec beaucoup trop de kilomètres au compteur !, ce qui laissait présager une route scabreuse !

Quand je jour ʺJʺ est arrivé, Emma est venue me chercher avec la caisse devant le bar. Voyant la bagnole, les clients se sont moqués de l’engin puis ils ont parié que la caisse ne ferait jamais l’aller retour comme moule frite l’avait prévu, mais comme je leur ai dit ; qu’elle fasse déjà l’aller, pour le retour on verra ! De toutes manières en cas de problème mécanique, j’ai prévu de rentrer en train, espérant qu'il y ait une gare à moins de 50 kilomètres autour de son bled paumé. Les clients n’avaient pas tout à fait tort, puisque la bagnole n’a pas attendu d’être arrivée à destination pour tomber en rac !

Nous n’étions plus qu’à une centaine kilomètres de son bled, quand nous nous sommes arrêtés aux environs de 21 heures pour boire un verre dans un bistrot de village, un bled guère plus reluisant que celui ou nous allions.

Bref, il faisait encore jour puisque nous étions en plein été, mais c’est au moment de repartir que la bagnole a fait des siennes ne voulant plus redémarrer. Mais avant de poursuivre ma narration, il me faut vous parler de ce qui c’est passé dans ce fichu bistrot.

Quand nous sommes entrés, il y avait un homme seul d’une trentaine d’année accoudé au comptoir. De taille moyenne au physique ordinaire, l’homme était fringué

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planète mars. Il faut dire pour sa décharge que les habitants de ces contrées perdues ne voient pas souvent de touristes atterrir chez eux, hormis ceux perdus dans leur contrée sauvage aux routes tapissées de bouses.

Mais revenons à nos moutons. Derrière le bar se tenait une ravissante jeune serveuse d’une vingtaine d’années aux cheveux blonds comme les blés. Inutile de vous dire qu’elle a directement tapé dans l’œil de moule frite qui ne manquait jamais les bons coups. Je buvais ma limonade assis à une table quand moule frite à commencer à lui faire du rentre dedans. Le client au comptoir comme moi- même écoutions leurs discutions avec intérêt. L’homme montrait des réactions d’étonnements n’ayant probablement jamais entendu ni vu, une fille se faire draguer par une autre fille, ses mimiques étaient si explicites qu’il me fallait mordre mes lèvres pour ne pas m’esclaffer, il faut dire que moule frite y mettait le paquet ! C’est après une drague sans merci qui a duré plus d’un quart d’heure qu’il m’a fallut intervenir pour calmer moule frite devenue plus excitée qu’une puce en lui disant :

- T’as vu l’heure !? Allez ma grande, on s’arrache si on veut arriver chez toi avant minuit !

Elle avait un autre projet en tête car elle me répond : - On n’est pas pressé ! De toutes manières, à cette

heure là, mon vieux sera sûrement rond comme une queue de pelle ou couché en train de ronfler comme

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un cochon, alors qu’on arrive deux heures avant ou deux heures après, cela ne changera rien !

Son comportement était pire que celui d’un chat devant une souris ! Elle voulait se taper la belle à tout prix. Alors elle a mis le paquet, si j’ose m’exprimer ainsi. Mais de la draguer devant le client me mettait mal à l’aise, alors je lui dis :

- Mais qu’est-ce que je suis venu faire avec toi dans cette galère ?!

Faisant allusion à son père et à son frère, elle me répond :

- M’aider mon lapin à ne pas me faire arnaquer par deux fils de putes qui veulent ma peau ! Cela dit, nous ne sommes pas à deux heures près non plus !

J’avoue qu’elle me désarme, alors comme le gosse dans l’histoire de la guerre des boutons, je lui dis :

- Si j’aurais su, j’aurai pas v’nu !

Alors elle m’a mis son bras autour de mon coup en me disant :

- Mais si mon chou, tu vas voir, on va s’éclater là-bas !, mais avant j’espère bien m’éclater ici, alors profites-en toi aussi !

- Mais avec qui !? La veuve poignet !? Allez, arrête tes conneries et partons !

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bistrot, mais une fois assis dans la caisse, cette cochonne de bagnole n’a jamais voulu redémarrer et après quelques essais infructueux, j’ai bien été forcé d’admettre que la bagnole était réellement en panne.

Alors moule frite m’a dit : - Tu vois, c’est un signe ! - Signe de quoi ?

- De rester ici pour me taper la serveuse !

- Pas si vite ma belle !, il y a peut-être une autre alternative !?

- Laquelle ?

- Un garage dans le coin !?

- C’est ça ! Un samedi soir, mais tu rêves mon chou ! Et puis crois moi, les seules caisses qu’on ici les bouseux, ce sont leurs tracteurs !

- Une voiture ou un tracteur, un moteur reste un moteur !

- C’est ça !, je lui dirai !!!

- Arrête tes réflexions merdiques ! - Tu sais réparer une bagnole toi ? - Non

- Alors j’ai raison, retournons au bistrot !

Ne touchant pas ma bille en mécanique, nous y retournons pour demander de l’aide. Le type comme la

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serveuse nous disent la même chose, à cette heure-ci et un samedi soir, vous n’avez aucune chance de trouver un garagiste dans toute la région qui vienne vous dépanner. D’après eux cela ne pourra pas se faire avant lundi. Cette escale forcée n’a pas l’air de déplaire à moule frite qui a la serveuse dans sa ligne de mire. En vérité, j’étais le seul à m’inquiéter de la situation et c’est sans complexe que moule frite dit à la serveuse :

- Je crains que nous soyons forcés de coucher cette nuit ici, avez-vous une chambre ?

- Non, nous ne faisons pas hôtel et vous n’en trouverez pas non plus à moins de 50 kilomètres aux alentours.

- Vous n’allez pas nous laisser dormir dans la voiture toute une nuit ?!

- Bien sûr que non, nous ne sommes pas des sauvages ! Je vous proposerai bien….

La serveuse s’arrête de parler, mais moule frite voulant savoir la suite de ce que la serveuse voulait dire, lui demande :

- Que vouliez-vous nous proposez ?

Probablement issue de la même nature que moule frite, la fille lui répond :

- Que vous dormiez dans ma chambre, mais c’est votre copain qui pose problème !

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- Oh comme c’est gentil, ça fait chaud au cœur !

Disons que ce n’est pas le mot qui me viendrait à l’esprit venant de moule frite qui poursuit en lui disant :

- Mais que va-t-on faire de mon copain ?

Dans la tête de Gaétan une petite voix lui dit : Mais quelles salopes ces deux là !, ne te laisse pas faire, tu ne vas tout de même pas tenir la chandelle ? Mais c’est après une brève réflexion que la serveuse dit au client accoudé au comptoir :

- Michel, tu pourrais le prendre chez toi !? Ta mère est chez ta sœur et ton père va jouer aux cartes toute la nuit avec ses pochtrons dans la ferme du père Bourrin ! Alors tu seras seul !?

- Oui mais je n’ai que mon lit et il n’est pas grand ! Moule frite ne le laisse pas poursuivre en lui disant : - Mais c’est parfait !, à la guère comme à la guère, vous

n’aurez qu’à vous serrez un peu tous les deux !

L’homme ne semble pas offusqué, ni par l’idée de la serveuse, ni par le sans gène de moule frite. Alors il se met à observer Gaétan des pieds à la tête, s’arrêtant un bon moment sur ses fesses qui ne laisse pas le bonhomme indifférent qui dit :

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- J’veux ben l’prendre !

Cette situation inconfortable gène Gaétan qui répond : - Ne vous inquiétez pas pour moi, je dormirai dans la

voiture.

L’homme lui dit :

- Mais non !, Nénette l’serveuse a ben raison, vous allez v’nir avec moi, j’veux pas vous laissez seul dans l’voiture.

Gaétan n’est pas chaud pour passer la nuit avec cet inconnu, mais moule frite fronçant les sourcils lui fait comprendre qu’il peut bien faire ça pour elle.

Comme on dit : ʺtrop bon, trop conʺ ! Alors il accepte en disant à l’homme :

- Bon, si vous insistez, j’irai avec vous.

Satisfait l’homme se présente : - J’m’appelle Michel !

- Moi Gaétan !

- Allez Gaétan, j’t’emmène sur mon Fergu !

N’ayant jamais entendu ce nom de sa vie, Gaétan lui demande :

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- Fergu !? C’est l’nom d’mon tracteur garé sur l’place ! - Mais il y a qu’un seul siège là-dessus ?!

- Oui et alors ?, tu mettras ton p’tit cul sur l’aile, comme ça tu s’ras à coté d’moi.

Moule frite dit à l’homme :

- Et bien voilà, l’affaire me semble bien s’emmancher ! L’homme ne connaissant pas l’expression lui demande :

- Emmancher quelle affaire !?

- Non c’est rien !, c’est juste une expression assez familière qu’on emploie à Paris pour dire qu’une situation s’est arrangée.

Se servant de l’expression de moule frite sans en avoir compris le sens, l’homme dit à Gaétan :

- Alors comme la situation est arrangée entre-nous, v’nez, on va s’emmancher !

Gaétan réagit et lui dit :

- Je pense que vous n’avez pas bien saisi le sens de l’expression.

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- J’crois ben qu’si ! S’emmancher ou s’emboiter, l’principal, c’est d’savoir s’entendre !

- Pour une affaire peut-être, mais je ne vous conseille pas d’employer cette expression avec tout le monde, cela risque de faire désordre dans la discussion ! - Pourquoi ?

- Disons qu’elle est trop vulgaire et peut en choquer plus d’un. Que dites-vous ici quand deux personnes s’entendent sur une affaire ?

- Ohhh ici c’est simple, on s’tape dans l’main pour conclure l’affaire c’est tout !

- Alors un conseil, gardez cette formule, elle est plus convenable que celle de ma copine !

- Dommage, j’l’aime ben ! - Qui ma copine ?

- Non, l’expression !

- Vous savez, il y en a beaucoup qu’il l’aime, mais pour d’autres raisons ! Ceci-dit, je trouve que la formule de se taper dans la main pour conclure un accord, est mieux !

- Ben, tape-la ! - Taper quoi ?

- Ben l’main pardi !, pour m’dire qu’t’es d’accord pour v’nir chez moi !

J’espère qu’il ne se fait pas d’illusions, car derrière un semblant d’innocence, ce type ne me donne pas

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Satisfait, il me dit :

- Ben v’là, tu peux v’nir t’coucher dans m’lit maint’nant ! Devant son tracteur, il commence à me baragouiner en patois du pays que bien évidement je ne comprends pas.

C’est quand il démarre son tracteur de malheur que je comprends ce qu’il a voulu me dire, car son engin fait les mêmes effets que si j’étais assis sur un marteau piqueur, ma carcasse est plus secouée qu’un arbre duquel on veut en faire tomber les fruits, sans parler du bruit assourdissant du moteur qui m’oblige à hurler pour lui dire :

- Ce n’est pas un tracteur que vous avez là !, mais un engin de torture !

- C’est ben vrai ça !, mais vous avez pas vu l’engin en action, il défonce tout l’con !

- Je ne sais pas s’il défonce tout, mais je serai sûrement désarticulé avant d’arriver !, l’engin doit sûrement dater de l’époque des pierres à feu !

- Ris pas mon gars d’mon engin, car dans l’pays l’richesse court pas l’rue et l’prix d’un tracteur neuf s’trouve pas sous l’sabot d’un ch’val !

J’avoue qu’il est parfois difficile à comprendre, tellement il bouffe les mots, mais j’y arrive. Bref, c’est par un chemin boueux que nous regagnons sa ferme qui n’est qu’à deux ou trois kilomètres de là et heureusement, car à l’arrivée, j’ai la tête comme un

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ballon de football et mes fesses en compote surtout après les heures passées en voiture.

Je découvre un corps de ferme traditionnel comprenant des bâtiments autour d’une cour et au fond, la maison d’habitation. Autour de la ferme, il y a que des vaches dans les près et quelques champs de céréales.

Quand il arrête son tracteur c’est merveilleux, j’ai l’impression de revivre, tout redevient silencieux, hormis le caquètement de quelques poules dans la cour. Il m’invite à le suivre et me fait entrer chez lui directement dans la cuisine.

Cuisine traditionnelle de ferme et comme la serveuse nous l’avait dit, il n’y a personne dans la maison. Il me propose de m’asseoir sur un banc faisant fonction de chaises placé de chaque côté d’une longue table de cuisine, puis il me demande si je veux quelque chose à boire.

Je le remercie, mais n’ayant ni soif ni faim, je lui demande simplement si je peux aller me reposer, car la journée a été éreintante pour moi. Lui ne semble pas pressé de me montrer sa chambre, préférant parler un instant avec moi et il commence à me questionner sur le métier que je fais. Ne sachant pas ce que lui dira moule frite demain si il lui en parle, alors je me cantonne à jouer le rôle prévu qu’elle m’a demandé d’interpréter, sauf que dans cette version, je ne suis que son copain. Malgré tout je lui dis que je suis médecin. Impressionné le gars me dit :

- C’est l’ciel qui vous envoie ! - Pourquoi ?

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j’ai un peu mal depuis quelques jours, ça m’évitera d’voir l’docteur l’semaine prochaine et ça m’fra des économies.

Je pense avoir cerné assez bien le type, il est loin d’être un débile et probablement que son environnement ne lui a pas permis de s’affirmer. En plus le type est sympa, alors je ne veux pas lui raconter trop de bobards non plus. Alors je lui dis :

- Je ne suis pas docteur, mais juste un étudiant en médecine.

- Peut-être ben, mais vous en savez ben plus qu’moi là- d’sus !

Pour ne pas le décevoir, je lui demande d’aller me quérir une lampe torche et une cuillère, et je fais comme je l’ai déjà vu faire par un vrai médecin. Je lui demande d’ouvrir la bouche, de tirer la langue et avec la manche de la cuillère j’appuie dessus pour examiner le fond de sa gorge que j’éclaire avec la lampe torche. Sa gorge me semble effectivement un peu rouge, alors je lui dis :

- Ce n’est pas grave, vous avez juste pris un petit coup de froid en restant probablement dans des courants d’air. Prenez une aspirine ce soir et demain, et protégez-vous le cou durant trois ou quatre jours et votre petite angine devrait disparaître.

- Vous faites l’même chose à Paris pour guérir l’angine ?

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Pour me moquer un peu sans être méchant, je ne peux m’empêcher de lui dire une connerie, car moule frite m’a prévenu qu’à la campagne tous les paysans sont de gros lourdauds et des anti-pédés. Alors malgré sa sympathie, je lui dis :

- Non, chez nous, nous avons un remède plus efficace ! - Mieux que l’aspirine ou qu’la gnôle ?

- Oh que oui ! - L’quel ?

- Oh, je ne sais pas si je peux vous le dire ? - Si j’veux l’savoir !

- Et bien, si vous insistez !, chez nous pour se guérir d’un mal de gorge, on dégorge le poireau d’un copain !

- Comment ça l’poireau ?

- Oui, le poireau !, ça veut dire qu’on lui suce la queue en absorbant tout le nectar ! Ça apporte à la gorge un soulagement qui la guérit en une nuit !, mais ici vous ne pouvez pas le faire !

- Pourquoi ?

- D’abord, parce qu’il vous faut trouver un bon copain avec un nectar de qualité qui ne pue pas le purin ! Ensuite il parait qu’ici, vous êtes tous contre les relations entre homme !, alors sucer la bite d’un copain ou d’un ami, doit être le summum de la perversité pour tous les baiseurs de chèvres de la région !

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- Pour les baiseurs de chèvres ?

- Non, pour l’chèvre c’est vrai, beaucoup l’font !, mais il faut savoir qu’ici y a rien !, alors on prend c’qu’on trouve pour s’contenter et puis, comme on l’dit chez nous ʺtout est bon dans l’cochonʺ !

- Alors ce qu’on m’a dit n’est pas loin de la vérité ! L’avez-vous déjà pratiqué ?

- Jamais avec une chèvre et encore moins avec l’cochon !

- Mais non !, je ne vous parlais pas d’animaux mais d’homme, bien que…, certains sont pires ! Avez-vous déjà chatouillé les deux orphelines ou pompé l’dard d’un copain ou peut-être fait plus avec lui ?!

- J’aime ben l’expression du dard pour l’queue et aussi les orphelines pour les coucouniettes !, et ben non, j’ai jamais bouffé l’dard d’un copain, ni joué avec ses deux orphelines !

- Pourquoi ?

- Parce que l’occasion s’est jamais présentée ! L’gars d’ici sont trop moches et leurs queues trop vilaines pour être sucées !

- Pourquoi vous les avez vues ?

- Oui quand on pisse ensemble ! Non, j’préfère plutôt avoir mal à l’gorge que d’traire un d’ceux là !

Puis il poursuit en disant :

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- Bon assez parler d’ça, avant d’s’coucher, j’vais vous faire gouter un p’tit coup d’gnôle du pays, ça aussi c’est bon pour l’gorge et l’coup d’froid.

J’accepte pour lui faire plaisir.

Alors il prend deux verres dans le buffet de cuisine et le litre de gnôle de pays qu’il pose sur la table et il me demande de trinquer avec lui. Puis il se met à me raconter ce qu’il fait de ses journées tout en liquidant son verre de gnôle, moi j’ai du mal à en boire une gorgée tellement cet alcool est fort. La pendule de la cuisine marquant minuit, je lui dis qu’il serait sage qu’on aille se coucher.

- T’as raison me dit-il, suis-moi dans m’chambre en haut.

A l’étage, il n’y a que deux chambres, celle de ses parents et la sienne. Il me fait entrer dans la sienne sans en refermer la porte puisque nous sommes seuls dans la demeure, puis il me dit :

- Je n’sais pas comment qu’vous couchez en été, mais moi c’est à poil, ça vous dérange ?

- Non moi aussi !

- Ben alors à poil et au lit.

Il me regarde me déshabiller et c’est une fois nu qu’il me dit :

- Qué beau cul ! Encore mieux qu’dans vot’froc !

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- Dommage, car l’piaf comme vous dites, à une belle queue !

C’est alors qu’il retire sa combinaison de travail révélant un corps superbe. Je suis subjugué par son anatomie, il était impossible de s’imaginer que dessous ce vêtement se cachait un corps parfait, avec tout ce qu’il faut là où il faut, le piaf a raison, il a une belle queue. Mais rien qu’à zieuter mes fesses le gars commence à bander, ce qui bien sûr de le voir me fait triquer aussi. Sans rien dire il s’approche de moi, prend ma queue dans sa main, la soupèse et me dit :

- Vous avez aussi une belle bête entre les pattes ! Et si j’vous la pompe maintenant, demain j’aurais plus mal à m’gorge ?

- A ce niveau de pompage, tu peux me dire tu ! Mais avant tout, il faut que je te dise que tout à l’heure je t’ai raconté des bobards ! J’avoue ne pas être fière de l’avoir fait, mais je ne pouvais pas prévoir non plus que tu le croirais !

- Alors pourquoi tu m’l’as dit ?

- Parce que je suis stupide et je m’en excuse, car il faut que tu saches que, sucer le sexe d’un homme n’a jamais retiré le mal de gorge à personne !

- Tu m’dis ça, parce qu’t’as peur que j’te la bouffe, ou parce qu’tu m’trouves pas à ton goût !

- Ni l’un ni l’autre, la preuve comme tu peux le voir puisque tu me fais de l’effet, je trouve même que t’es bien foutu pour un paysan ! Je m’attendais à voir des

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mecs joufflus et bien gras ou des secs comme des coups de triques comme ils en existent dans certaines régions !, bref des non comestibles comme on le dit à Paris.

- C’est comme ça qu’nous voient les parigots ?!

- Non…, oui quand même un peu, tu sais à Paris on n’est pas des flèches non plus, c’est peut être pour ça qu’on a une aussi mauvaise réputation. En vérité je crois que personne ne vole bien haut dans ce genre de caricature.

- Si tu m’laisses faire c’que j’veux, j’te promets que d’main matin j’irai réparer t’voiture.

- Tu t’y connais toi en moteurs ?

- A l’campagne il faut savoir tout faire et maint’nant, j’veux faire l’expérience avé-toi.

- Comme ça tout le pays dira demain que c’est un parisien tête de chien qui aura dévergondé le fils du paysan !

- Non, j’veux juste qu’tu m’apprennes !

- Tu sais, il ne faut pas sortir de polytechnique pour apprendre ça !, chez l’homme quoi qu’il puisse en dire cette pratique est innée, car dés sa naissance il sait déjà téter !

- J’me doute qu’c’est plus simple de faire…, comment qu’vous appelez ça à Paris ?

- Une pipe !

- Pourquoi une pipe ? - Tu te fous de moi ?!

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