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Préscolaire: Enfants ruraux, les oubliés!

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Academic year: 2022

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(1)

RH

COMPETENCES

Supplément de L’Economiste N°5399

Page VII

n Enactus accompagne les entrepreneurs 4.0

Page II

n L’ESCA rejoint les 5% de business- schools au monde accréditées AACSB

Page III

n Nouveau comité pour les alumni de l’ISCAE

Page II

Pages IV à VI

L

ES secrets de la mémoire humaine sont peu à peu percés par les neurosciences. Les révélations sont souvent fascinantes.

Comme cette multitude de mémoires (de travail, épisodique, de veille…), spécialisées par action. En matière d’éducation et de formation, les dernières découvertes permettent surtout de mieux comprendre et appréhender l’acte d’apprendre.o

• Seulement 1/3 des 4-5 ans est préscolarisé, et 1/4 des petites filles

• Une offre à 50 DH pour enfants démunis, le pari d’une «héroïne de l’éducation»

• Marrakech, l’une des premières régions à décliner son plan

Préscolaire: Enfants ruraux, les oubliés!

Ce que révèlent les neurosciences sur

la mémoire

(2)

II

A ctu COMPETENCES RH

n L’ONG tient son premier Tech Camp sur Casablanca, Béni Mellal et Tanger

n Sessions techniques, forma- tions à la création d’entreprise, coaching… Un solide accompa- gnement de 48 heures

n Des chèques de financement et un mentoring pour les six gagnants

E

NCOURAGER les entrepreneurs marocains qui font judicieusement appel aux dernières technologies pour lancer des projets innovants. C’est dans ce sens qu’Enactus Morocco vient de lancer, en partenariat avec l’Ambassade des Etats-Unis au Maroc, la première édition de son «Tech Camp». Un pro- gramme de soutien particulièrement intéressant qui permettra de coacher les meilleurs d’entre eux et concrétisera leurs idées 4.0 les plus utiles pour la société.

Une manifestation dont la première édition se déroulera à Casablanca du 7 au 9 décembre et qui sera suivie de deux autres prévues plusieurs semaines plus tard sur Beni Mellal et Tanger. Pas moins de 120 jeunes startuppers seront soigneusement sélectionnés. Chaque candidat devra être âgé entre 18 et 30

ans et présenter un premier prototype opérationnel conçu sur la base des tech- nologies les plus récentes du marché.

Au programme, des séances de for- mations techniques dispensées par des spécialistes du domaine, qui porteront entre autres sur le prototypage (création d’un prototype) ou sur la réalisation d’applications rattachées aux thèmes de l’industrie verte ou de l’éco-tourisme.

Mais pas seulement. Des sessions de travail sur la création d’entreprises sont également prévues. Les entrepreneurs y apprendront à concevoir un Business Model Canvas ou encore à structurer

les différents coûts de leurs projets.

L’évènement fera aussi la part belle au réseautage. «Un moyen efficace de mettre en contact les candidats avec des

investisseurs, des donneurs d’ordres ou encore des clients potentiels», confie Mahdi Caf, chargé des opéra- tions à Enactus Morocco.

Il en ressortira au total six ga- gnants, qui remporteront des prix de 5000 ou 3000 DH selon leur position dans le classement, ainsi qu’un men- toring dont la durée variera de 6 mois à un an. Pour les départager, un jury composé d’une dizaine de dirigeants d’entreprises renvoyant à des secteurs étroitement liés aux nouvelles tech- nologies. Ce dernier évaluera tout d’abord les différents candidats sur le degré d’innovation de leurs projets.

«L’essentiel n’est pas d’inventer un nouveau concept, mais de réutiliser la technologie moderne pour répondre à des problématiques actuelles», ex- plique ainsi Caf. Les PDG prendront également en considération leur viabi- lité. «Il faut s’assurer de la faisabilité du projet dans la réalité, que ce soit en termes de commercialisation ou encore de financement», souligne le chargé des opérations.o

Karim AGOUMI

Enactus accompagne les entrepreneurs 4.0

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Enactus Morocco soutient pour la première fois les jeunes entrepreneurs 4.0 à travers l’organisation en trois éditions de son Tech Camp. Un programme d’accompagnement auquel participeront près de 40 startuppers et qui comprendra notamment des sessions de formation techniques dispensées par des spécialistes du domaine (Ph. E.M.)

L’

ASSEMBLÉE Générale de l’as- sociation des lauréats du Groupe Iscae (ALISCA) a récemment élu un nouveau bureau pour un mandat de deux ans, pré- sidé par Adil Charradi.

Au-delà d’entretenir les liens entre lauréats de l’Iscae, le nouveau comité dé- cline un programme qui se veut en rup- ture avec les antécédents. Il met un focus particulier sur l’apport de l’association pour les Alumni de l’Iscae. Son rôle prin- cipal est de participer pleinement aux différents débats économiques, sociaux et culturels au Maroc, en mettant en avant l’expertise des lauréats de l’école, et cela dans les différents domaines de leur compétence, au niveau national et international.

«Nous souhaitons créer une relation personnalisée et continue avec les lau- réats de l’école. Nous allons les aider à se développer à travers un réseau pro- fessionnel, et à progresser en termes d’expertise à travers le partage d’expé- riences et le mentoring», souligne le nouveau président. Par ailleurs, le nou- veau bureau compte faire bénéficier les

lauréats d’avantages exclusifs auprès de partenaires externes. Par ailleurs, le plan d’actions du comité a également pour objectif de s’attaquer à des chantiers structurants afin d’attirer de nouveaux membres actifs, mais aussi pour décliner des apports concrets aux adhérents. Il compte aussi développer une plateforme digitale de mise en relation et de partage entre Alumni.

Un nouveau mode de gouvernance sera adopté. Adapté au travail associa- tif, il permettra aux membres, quel que soit le temps qu’ils souhaitent investir, de contribuer aux projets qui les inté- ressent. Ainsi, par exemple, le fonction- nement des commissions et antennes régionales sera plus flexible et structuré en mode de projet.

Pour rappel, l’Alisca a été créée en 1997. Elle regroupe tous les diplômés des différents cycles du Groupe Iscae.

Cette population dépasse les 10.000 lauréats depuis la création de l’école en 1971.o

T.E.G.

ISCAE : Un nouveau comité

pour l’association des Alumni

(3)

neuriat est donc essentielle à la cohésion de notre société. C'est dans cette optique que nous avons créé le Centre des TPE so- lidaires», poursuit-il.

Ce centre, lancé par la fondation Mo- hammed V pour la solidarité en 2015, se donne comme mission de répondre aux problèmes majeurs qui freinent le dévelop- pement de l’entrepreneuriat dans le pays.

Ces carences, relevées par l’étude «Global

Entrepreneurship Moni- tor», dévoilée par le centre Links en mai dernier, ré- sident au niveau de la for- mation et renforcement des capacités des porteurs de projets, du financement et de l’accès au marché.

Afin de rapprocher les jeunes éco-entrepre- neurs des différents ac- teurs de financement vert au Maroc, le CTPES, en collaboration avec le pro- gramme Switchmed de l'Union européenne, a mis en place un programme de renforcement des capaci- tés d'accès au financement, ainsi que des séances de coaching au pitch. Cette année, ce sont une cinquantaine de candidats qui ont répondu à l'appel à projets. Seuls 17 d’entre eux ont pu bénéficier de ce programme de 6 mois. Sur ce groupe, une dizaine d’éco-entrepreneurs ont participé à la compétition «Demo Day

n Elle rejoint les 5% de business-schools détentrices de ce label dans le monde

C'

EST une première au Maroc et en Afrique francophone. L’ESCA Ecole de management vient d’obtenir le label AACSB, décerné par le plus ancien organisme d’accréditation de business- schools au monde du même nom. Le résultat d’un engagement de plusieurs années dans un long processus de quali- té. L’école a été jugée sur l’excellence de son enseignement, la recherche, les ap- prentissages des étudiants et le dévelop- pement de ses curricula. 5% des écoles de management dans le monde dispo- sent de l’accréditation AACSB, soit 831 réparties sur 54 pays. Quelque 187 autres établissements la possèdent pour leurs programmes de comptabilité. Glo- balement, l’accréditation fournit un cadre de 15 normes internationales, par rapport auxquelles les écoles de commerce évaluent la qualité de leurs services éducatifs.«Cette prestigieuse accréditation est un gage de notre processus d'amélioration continue.

Nous poursuivrons nos efforts pour servir les entreprises de notre région, afin de leur permettre d’améliorer leurs performances et

se développer à l’international», relève fière- ment Thami Ghorfi, président fondateur de l’ESCA. «Nous espérons que cela ouvrira la voie à d'autres écoles de commerce au Ma- roc et dans la région», poursuit-il.

Onze autres établissements de différents pays viennent, également, de recevoir le label en business. Dont l’université de Lis- bonne, l’université d’études étrangères de Hankuk (Corée du Sud), l’institut indien de gestion d’Udaipur, l’école de commerce et d’économie de l’Université de Jyväskylä (Finlande)...o

A.Na

RH

COMPETENCES A ctu

n Une dizaine de projets pré- sentés à la compétition «Demo Day Elevator Pitch»

n 17 porteurs de projets ont bénéficié d’un accompagnement de 6 mois

n En marge, la 1re promotion du master «Accompagnement entrepreneurial» a été célébrée

«C

réEr son emploi est désormais une alternative importante pour les jeunes.

Le marché du travail ne peut plus absor- ber tous les diplômés qui arrivent chaque année», souligne Mohamed El Kettani, président du conseil d’administration du Centre des très petites entreprises solidaires (CTPES), et président d’Attijariwafa bank.

Il intervenait vendredi dernier au centre Links, lors d’une table ronde sous le thème

«accompagnement entrepreneurial: quel modèle?». «La promotion de l’entrepre-

Le Centre des TPE solidaires prime les éco-startuppers

Elevator Pitch». Ils ont présenté leur projet devant un jury composé de représentants d'acteurs de financement vert au Maroc (banques, investisseurs, business Angel, crowdfunding). A l’issue de cette compé- tition, c’est un jeune entrepreneur, Hafid Mohamed, qui a remporté le premier prix.

Il a mis en place l’entreprise «Granécoma», spécialisée dans la valorisation des déchets.

En marge de l’événement, les lauréats de la première promotion du master spé- cialisé en «Accompagnement entrepreneu- rial» ont été célébrés. Ce programme a été lancé par la Fondation Mohammed V pour la solidarité, en partenariat avec la Faculté de droit de route El Jadida. Il permet aux participants d'acquérir une expertise solide en création et appui à la jeune entreprise, mais aussi d’avoir des connaissances ap- profondies des acteurs de l'écosystème en- trepreneurial. Le cursus offre de nombreux débouchés en lien avec l'entrepreneuriat, notamment des postes de cadres au sein de pépinières et incubateurs, ou de CrI (Centres régionaux d’investissements).o

T.E.G.

III

Thami Ghorfi, président fondateur de l’ESCA Ecole de Management: «Nous poursuivrons nos efforts pour servir les entreprises de notre région, afin de leur permettre d’améliorer leurs performances et se développer à l’international»

(Ph. Jarfi)

La conférence autour de l’accompagnement entrepreneurial, tenue vendredi dernier au centre Links, a été organisée avec l’appui du programme Switchmed de l’Union Européenne. Elle a connu la participation du Centre International Arabe pour la Formation à l'Entreprenariat et à l'Investissement (AICEI, ONUDI Bahreïn) et du Réseau SIEMED Maroc (Ph. CTPES)

L’ESCA décroche la prestigieuse

accréditation AACSB

(4)

IV

n

Le pari d’une «héroïne de l’éducation» installée dans un quartier difficile à Témara

n

Son rêve, offrir un espace d’épanouissement et de culture

n

Des petits dont beaucoup sont victimes de troubles

D

ANS sa petite crèche de Témara, il n’y a pas de fille ou de fils «de», mais des enfants à qui la vie n’a pas fait de cadeaux. Notre héroïne de l’éducation a pris le pari de s’installer, il y a presque un an, dans un quartier populaire, plutôt difficile. Elle ne se prend pas vraiment au sérieux, et tient à garder son anony- mat. Nous l’appellerons Amal (espoir).

Son projet, elle y croit et elle le défend, malgré les difficultés. Elle le finance même à fonds perdus.

La jeune femme a racheté les locaux de sa crèche, mis en vente en plein mi- lieu d’année scolaire en décembre 2017.

Elle s’est très vite rendue compte de la particularité de sa clientèle, une popu- lation bien fragile. Pugnace, selon ses propres mots, elle choisit de continuer l’aventure, et de devenir entrepreneure sociale. «Mon rêve est d’offrir à des en- fants de couches défavorisées une éduca- tion préscolaire de qualité, avec des prix symboliques», explique-t-elle. «Cela me fait du bien de voir des enfants heureux, propres, en bonne santé… et de sentir que j’y ai contribué, ne serait-ce qu’un tant soit peu», poursuit-elle. L’affaire est loin d’être rentable. La jeune femme a d’ailleurs cassé sa tirelire pour financer le projet.

Au départ, elle commence avec une dizaine d’enfants. Les parents payaient entre 200 et 300 DH par mois. La somme est négligeable par rapport aux prix pratiqués ailleurs. Cependant, pour cette frange-là, le montant reste difficile à assurer. Amal décide donc de revoir les tarifs. Le service devient gratuit pour la majorité. Sur les 10 enfants accueillis, seuls 2 s’acquittent d’un prix symbo- lique de 100 DH. L’idée était de trouver ensuite, à partir de septembre 2018, des parrains parmi ses connaissances pour prendre en charge les frais de scolarisa- tion des enfants. Le tarif serait ainsi de 50 DH par mois pour tous les bambins.

En septembre dernier, quelques parrains ont répondu présent. Plusieurs autres en- fants restent à la charge de Amal. Mais jusqu’à quand pourra-t-elle tenir?

Actuellement, elle en gère une ving- taine (pour une capacité totale de 40), âgés entre 7 mois et 5 ans, issus de fa- milles démunies. Des enfants dont les parents sont séparés ou en conflit, et dont les mamans sont obligées de tra- vailler dans des usines, des magasins ou en tant que femmes de ménage pour sub- sister. Elles n’ont de source de revenu que leur travail, parfois à la journée, et sont contraintes d’accepter des horaires

difficiles. L’une d’elles, vendeuse dans un magasin de plastique, ne termine son service qu’à 21h. La crèche, démarrant à 7h15, ferme ses portes à 19h. Amal, sensible au calvaire vécu par ces femmes battantes, fait de son mieux pour les dé- panner. Elle se retrouve parfois à dépo- ser elle-même des enfants chez leurs grands-parents ou leurs proches, gra- cieusement. A certains, elle offre petit-

déjeuner, déjeuner et collations, de sa poche. Pourtant, Amal est loin d’être une rentière…

Malnutrition, retards et difficultés…

Grâce au sacrifice de ses parents, la jeune vingtenaire a pu suivre des études à la fois au Maroc et en France. Elle a dé-

marré sa carrière dans la com, un secteur où tout va vite, et où la pression est om- niprésente. Son rythme quotidien la pré- cipite droit vers un burnout. Elle décide donc de tout lâcher et de se recentrer sur elle-même. Ses proches lui proposent de lancer son propre projet, en l’occurrence une crèche. Amal n’y réfléchit pas à deux fois. «J’ai toujours rêvé d’évoluer dans un cadre où je peux être avec des enfants.

D’autant plus que l’enfant en moi, je ne l’ai jamais per- due», confie-t-elle.

Les enfants qu’elle ac- cueille sont souvent mal nourris, et présentent de nombreux troubles et retards.

Comme cette fillette, qui du haut de ses 4 ans ne sait tou- jours pas parler. Ou encore sa camarade du même âge que tout le monde pensait autiste.

Son père battait sa mère.

Cette dernière ne lui témoi- gnait que peu d’intérêt, à tel point qu’elle ne l’appelait même pas par son prénom.

L’ambiance familiale était pour le moins chaotique.

Amal lui fait voir un psy- chologue qui lui conseille, ainsi qu’à ses parents, de lui montrer de l’affection, de lui faire sentir qu’elle compte. Petit à petit, la fillette renaît. D’autres élèves souffrent de problèmes de prononciation, d’élo- cution, de concentration, font preuve de violence verbale et physique… Pour venir en aide à ses élèves, Amal fait appel aux services d’orthophonistes, psychologues, nutritionnistes…, bénévoles ou exigeant des tarifs réduits. Au total, toutes charges comprises, chaque enfant lui coûte jusqu’à 1.100 DH par mois.

«Les anciennes éducatrices, que j’ai renvoyées, ne faisaient que du gardien- nage. Elles n’étaient pas formées à ce métier. C’est dommage sachant qu’à 2 km, à Hay Riad, des crèches offrent des services de luxe et emploient des éduca- trices russes», relève Amal. Les éduca- trices, c’est le point noir du secteur. Rares sont les profils correctement formés. Les plus qualifiées revendiquent des salaires allant jusqu’à 15.000 DH.

Pour sa part, elle se forme dans son domaine, en e-learning, mais également en présentiel, dans un centre spécialisé en puériculture. «Je continue, également, à apprendre des parents. Ils sont analpha- bètes, mais pas incultes», relève-t-elle. Ses éducatrices aussi reçoivent des formations.

Jusqu’à présent, la jeune femme tient le coup, afin d’assurer à ces enfants en difficulté un préscolaire digne de ce nom, et à leur maman la possibilité de travailler et de s’émanciper. Elle rêve de décrocher le parrainage d’une grande entreprise lui permettant de sécuriser son finance- ment pour au moins un an. Son ambition, faire de sa crèche, d’ici 3 ans, un espace d’apprentissage, d’épanouissement et de culture pour les 3-5 ans. o

Ahlam NAZIH

A nAlyse

Préscolaire

Elle développe une offre à 50 DH pour enfants démunis

RH

COMPETENCES

Amal prend plaisir à lire des contes à ses bambins, généralement en français, afin de les habituer à la langue de Molière. Un silence religieux plane alors sur les lieux. Durant la journée, les enfants alternent jeux, danse, activités manuelles, peinture… Grâce aux dons de ses amis, la jeune femme a pu constituer un petit stock de jouets et d’histoires. Durant les pauses, des fruits sont distribués Ph. A.Na)

Pour ouvrir une crèche, c’est la croix et la bannière!

D

ES procé-

dures à ne pas en finir, des dossiers complexes à rem- plir, des fonction- naires grincheux et partisans du moindre effort, et surtout, un manque terrible d’informations!

Monter une crèche n’est pas de tout repos. «Personne ne vous informe de quoi que ce soit! J’ai tout découvert sur le tas, parfois par pur hasard», témoigne Amal. Elle découvre, par exemple, qu’elle a à faire à deux tutelles.

Celle de la Jeunesse et des Sports pour la petite section (jusqu’à 5 ans), et celle de l’Education nationale pour la grande (5-6 ans). Cela implique deux fois plus de contraintes. Pour persévérer, il faut avoir le souffle long

(Ph. A.Na)

(5)

site d’au moins 50%, et allonge espérance de vie scolaire. Une fois inscrit à l’école, un enfant non préscolarisé accumule un nombre d’années d’études inférieur de deux ans à celui de ses camarades ayant reçu un enseignement préscolaire.

En somme, ce cycle permet d’amé- liorer la qualification du capital humain.

Mais malgré son importance, il a long- temps été relégué au second plan.

Enfin une stratégie

Le préscolaire n’a jamais fait l’objet d’une stratégie dédiée. Il n’a, par ailleurs, jamais obtenu de budget propre, à part une enveloppe qui lui a été consacrée durant le plan d’urgence pour l’éducation (2009- 2012), de près de 795 millions de DH, et qui n’a finalement pas servi à grand- chose. Cette année, pour la première fois, le cycle est doté de tout un programme s’engageant sur des objectifs. Mais rien n’est précisé par rapport au rural, le plus en retard sur la question, et méritant un effort encore plus conséquent.

Le programme prévoit de faire pas- ser le taux de préscolarisation des 4-5 ans de 49,6% aujourd’hui à 67% en 2021, à travers la création de nouvelles classes dans les écoles publiques. Dès cette an- née 2018-2019 l’on cible 100.000 enfants supplémentaires, parmi plus de 700.000 non préscolarisés, via 4.000 nouvelles salles de cours. Le ministère ambitionne de généraliser cet enseignement à partir de 2027, grâce à la mobilisation de 50.000 classes, et à la formation de 56.000 édu- cateurs et 950 animateurs. Le coût global de ces actions est estimé à plus de 30,2 milliards de DH sur dix ans. Dès 2028, la tutelle entend s’attaquer à la tranche des 3 ans.

C’est donc un véritable tournant qui a été pris cette année. Néanmoins, tout dé- pendra de la mise en œuvre sur le terrain et de la disponibilité du budget. Le rural passerait-il, encore, en dernier?o

Ahlam NAZIH cher. Or, selon une enquête du HCP, réa-

lisée auprès de 12.500 ménages en 2014, la préscolarisation réduit de moitié les dé- perditions scolaires (tous cycles confon-

dus). Au primaire, l’abandon est trois fois plus important chez les enfants n’ayant pas été préscolarisés. L’enseignement préscolaire améliore, en outre, la réus-

A nAlyse

Préscolaire

Les enfants ruraux laissés pour compte

n Seulement le tiers des 4-5 ans est préscolarisé

n A peine le quart des petites filles

n Six citadins sur dix accèdent à ce cycle

A

peine 35,7% des 4-5 ans en milieu rural bénéficient d’une éducation présco- laire, contre 60,2% de leurs homologues urbains, soit deux fois moins. En dix ans, cette part ne s’est améliorée que de 1,3 point, selon les statistiques de l’Educa- tion nationale. En 2008-2009, elle était de 34,4%. En milieu urbain aussi, le taux de préscolarisation n’a presque pas bougé. Il a même légèrement reculé. Il y a dix ans, il était à 60,8%. C’est dire l’ampleur du retard pris sur ce chantier. Dans les cam- pagnes, la situation est, cependant, plus préoccupante.

Les petites filles rurales sont encore plus exclues du cycle préscolaire. Elles ne sont que 26,4% à en profiter, contre 59,4%

des citadines de leur âge.

Généralement, les enfants ruraux ac- cèdent à un préscolaire traditionnel, sous forme de M’sid ou de Kouttab (écoles coraniques), dont le modèle est largement dépassé, et dont le rendement reste mé- diocre. Dans ces endroits, les tout-petits, au lieu de pratiquer des activités d’éveil, de se familiariser avec les langues, de s’épanouir… se transforment en machines à apprendre pas cœur. Les crèches privées modernes, pour leur part, ne prennent pas le risque de s’installer dans les campagnes, faute de rentabilité.

Cette faible préscolarisation dans le rural explique, en partie, l’ampleur du décrochage scolaire auprès de cette popu- lation, longtemps laissée pour compte. Au primaire, les enfants ruraux abandonnent pratiquement six fois plus leur scolarité par rapport à la moyenne nationale (5,74%

contre 1,1%). Non préparés à intégrer le primaire, ils sont plus nombreux à décro-

V

RH

COMPETENCES

➨➨➨

Le taux net de préscolarisation bouge à peine en dix ans

49,5%

34,4% 35,7%

20% 26,4%

2008-09

2009-10

2010-11 2011-12

2012-13 2013-14

2014-15 2015-16

2016-17 Total Total rural Filles rurales 48,3%

Source: MEN

INFO Education natinale ANA-SA

Peu de progrès ont été réalisés sur le préscolaire ces dix dernières années. En témoigne le taux de préscolarisation qui a à peine bougé durant cette période. La tendance à la baisse, enregistrée entre 2013 et 2016, pourrait être expliquée, en partie, par la fermeture des classes préscolaires dans les écoles primaires publiques, initiée par l’ancien ministre de l’Education nationale, Mohamed El Ouafa (2012-2013). La réouverture de ces classes a ensuite repris du temps de son successeur Rachid Benmokhtar (2013-2017)

Le modèle traditionnel accapare la moitié de l’offre

(Enfants préscolarisés en 2018-2019) 389.110

187.104 172.000

748.214

Public

traditionnel Public

moderne Privé Total

Source: MEN

Info rentrée Ana-Y

Les trois quarts des enfants préscolarisés sont inscrits dans le public. La moitié relève du public traditionnel. Le secteur privé, pour sa part, accueille 23% des effectifs. 45%

du total des 4-5 ans préscolarisés sont des filles

• HEM discute d’un «projet de société»

HEM Casa abritera le 30 novembre une conférence intéressante qui interrogera le public sur la nécessité de créer un projet de société pour le Maroc d’aujourd’hui. Un concept qui, s’il doit voir le jour, devra impérativement prendre en compte les besoins, les attentes et les droits des citoyens. Pour en parler, l’établissement a invité plusieurs invités de marque, dont notamment le politologue Hassan Aourid ou encore l’écono- miste Driss Khrouz.

• L’UIR reçoit le ministre des Affaires étrangères belge

L’Université Internationale de Rabat (UIR) reçoit aujourd’hui mardi le ministre des Affaires étrangères du royaume de Belgique Didier Reynders. Le politicien animera une conférence au sein de laquelle il présentera sa vision sur le rapport triangulaire Europe-Maroc-Afrique et en présentera les principaux enjeux.

• Entrepreneuriat: L’Université Hassan 1er de Settat réunit les doctorants maghrébins

L’Université Hassan 1er de Settat vient d’organiser, en partenariat avec l’Agence universitaire de la francophonie, le tout-premier Collège doctoral maghrébin en entre- preneuriat. Une formation dispensée à pas moins de 27 doctorants de 2e et 3e année provenant d’Algérie, du Maroc ou encore de Tunisie.

Au programme, des conférences ainsi que des tables rondes pour permettre aux candidats d’échanger avec des experts en employabilité. Mais pas seulement. La manifestation incluait également une phase pratique, constituée de travaux en équipe sur divers projets de création d’entreprise ainsi que de séances de formalisation avec des coachs spécialisés. Des ateliers tenus par des enseignants universitaires et des professionnels de l’emploi.o

➨➨➨

(6)

VI

A nAlyse COMPETENCES RH

n 5.897 nouvelles classes à construire d’ici 2028

n La première tranche de 433 salles nécessite une enveloppe de 39 millions de DH

n L’Académie régionale identifie ses partenaires pour la gestion et le financement

433

nouvelles classes construire en 2019 pour un investissement de 38,9 millions de DH. C’est la première étape du plan régional de Marrakech/Safi pour la généralisation du préscolaire.

Ces classes devront absorber 11.000 élèves et porter le taux de couverture en préscolaire à 60%. En 2021, ce taux devra atteindre les 69% avec la créa- tion de 2.152 classes supplémentaires.

Enfin, il faudra construire le reste, soit 3.312 classes à l’horizon 2028 pour at- teindre un taux de couverture de 100%.

Ces objectifs viennent d’être présentés par l’Académie régionale de l’éduca- tion et de formation (Aref). Dans la région qui comprend 7 provinces en plus de la ville de Marrakech, un enfant sur deux âgés entre 3 et 5 ans accède à l’enseignement préscolaire.

Le taux de scolarisation le plus faible est à Youssoufia avec 24%, suivi paradoxalement par celui de la ville de Marrakech 41% alors qu’à Rhamna, le taux de scolarisation est de 89%. Si les écarts sont aussi importants, c’est parce

que le secteur est longtemps resté en marge de toutes les réformes. D’où le programme de généralisation concocté par le ministère de l’Education natio- nale et décliné sur le plan régional par

l’Aref.

Dans le même élan, il s’agira d’identifier les partenaires pour la gestion et le financement des classes à construire. Outre le ministère de l’Education nationale, le plan s’ap- puie sur l’INDH, les conseils régio- naux, provinciaux, les communes, le Fonds de développement rural, le secteur privé et la société civile. Ces acteurs vont assurer le financement de la construction, la mise à niveau et l’équipement des infrastructures. La région de Marrakech connaît déjà une très belle expérience. Celle menée par RIM Relais instruction éducation Ma- roc avec l’appui de l’association Aide et Action International.

Les deux ONG ont financé 24 classes pour le préscolaire dans la vallée d’Imlil. Les villageois se sont mobilisés, faisant don, dans chaque douar bénéficiaire, du terrain pour la construction de la classe. «Ils ont participé à la fois à la construction

de ces établissements et à la créa- tion d’une association locale pour en assurer la gestion», explique Ghiz- lane Boulouart de RIM. En effet, il ne suffit pas seulement de créer une

classe, mais surtout de pérenniser la démarche. En 9 ans, plus de 2.000 enfants ont pu bénéficier de cet en- seignement dont 49% des filles pour- suivent maintenant leur scolarité à l’école primaire et au collège. «Leur aisance et leurs résultats montrent tout l'intérêt de cette initiative», se réjouit Boulouart.

Un des impacts majeurs du projet est aussi la forte dynamisation sociale créée autour de ces classes puisque des comités de mères éducatrices ont vu le jour et de nombreux projets de développement ont été conduits.

RIM et Aide Action International ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin et comptent bien participer et aider l’Aref pour son ambitieux plan, annonce Koffi Adjimon, directeur régional Afrique d’Aide et Action.o

De notre correspondante permanente, Badra BERRISSOULE

Préscolaire: Marrakech-Safi décline sa stratégie

Carte de visite

L

E réseau Aide et Action International rassemble des acteurs de plusieurs continents engagés solidairement pour faire progresser le déve- loppement humain par l’éducation dans le monde. Parmi les différents projets où intervient cette ONG, la petite enfance. Objectif : accompa- gner le développement des enfants avec les parents.

Cette volonté se traduit par la mise en place de projets dont l’objec- tif est de réduire la mortalité infantile et la maltraitance, mais aussi de favoriser l’éveil et développer de bonnes conditions d’apprentissage aussi bien dans la famille qu’en garderie et en classe maternelle. En Afrique, outre le projet d’Imlil, l’ONG accompagne des projets similaires au Togo, à Madagascar et au Mali.o

(Les visages ont été modifiés - Ph. L’Economiste)

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RH

COMPETENCES S tratégie

n Le neuropsychologue de renom Francis Eustache invité par l'Ecole française internatio- nale

n Sémantique, épisodique, exé- cutive… Plusieurs types classés par fonction

n Sport, interaction sociale, sommeil… Les clés pour la ren- forcer et améliorer l’apprentis- sage des élèves

D

émystifier le fonctionnement de la mémoire chez l’enfant et révéler les dernières avancées des neurosciences.

C’est dans cette optique que l’ecole fran- çaise internationale a récemment invité un professeur de renom, francis eustache, pour dévoiler aux parents les secrets d’une fonction capitale pour l’apprentissage sco- laire ainsi que les différentes ficelles pour la développer.

Première observation notable, il n’existe pas une seule mais différentes mémoires dont chacune renvoie à une fonction bien particulière et est gérée par une région précise du cerveau. La plus commune, dite épisodique et gouvernée par l’hippocampe, renvoie aux souvenirs de la personne et à ses impressions res- senties à un moment précis de son passé.

A l’inverse, la sémantique, assurée par les lobes temporaux externes, permet à l’élève de classer ses connaissances gé- nérales sur le monde indépendamment de tout contexte spatio-temporel. il peut s’agir de définitions de termes, de règles ou encore de concepts. Néanmoins, la mé- moire ne se tourne pas uniquement vers le passé, que ce dernier soit éloigné ou

proche. «Celle-ci se travaille aussi conti- nuellement dans le présent», nous ex- plique eustache. C’est notamment le rôle de la mémoire dite «de travail» qui traite sans interruption l’information et permet de la «ressortir» au moment voulu auto-

matiquement. elle comporte plusieurs grandes phases bien distinctes, parmi lesquelles l’encodage, le stockage et la récupération des «données».

Classer la mémoire peut aussi s’opé- rer par réseaux cérébraux, qui consiste selon l’expert en des assemblées de neurones spécialisées dans plusieurs domaines, parmi lesquels le langage ou encore la motricité. Ceux-ci s’activent lorsque l’individu exerce telle ou telle tâche. Le premier, baptisé «en partie commun», est tout d’abord rattaché à l’indicateur temps, permettant ainsi d’ex- plorer des facettes de son passé ou en- core de se projeter dans le futur. il permet également, via une navigation dite «spa- tiale», de se représenter le monde et de se l’imaginer dans son esprit. «Je ne connais pas très bien la ville de Casablanca mais je sais où se situe la vieille ville ou en- core la grande mosquée. Des lieux que je

géolocalise parfaitement dans ma tête», précise le spécialiste. Le second réseau, quant à lui, consiste en une mémoire dite

«de veille» qui se déclenche automati- quement. il s’active lorsque l’enfant n’est pas en prise directe avec l’information.

Le réseau de «mode par défaut» permet à la personne de se détacher de la situation présente et de fouiller dans sa mémoire

pour retrouver l’information adéquate», confie le professeur.

Pour développer la mémoire chez l’élève et augmenter ainsi sensiblement son attention, il est conseillé de pratiquer un sport, notamment l’aérobic. «Conser-

ver une activité physique permet de sti- muler l’hippocampe et donc de le préser- ver autant que possible», révèle l’expert.

L’interaction sociale joue également un rôle clé pour que l’enfant enregistre et se souvienne de ses expériences passées.

en effet, les échanges avec ses camarades facilitent le processus d’apprentissage et forment ce qu’on appelle une mé- moire «collective». Autre tuyau et non des moindres, favoriser l’apprentissage concret et non théorique. «Pour mieux marquer les esprits, les enseignants peu- vent ponctuer leurs cours de cas pratiques qui soient piquants mais aussi intéres- sants à expérimenter», explique eustache.

L’émotion ainsi que la verbalisation peu- vent aussi s’avérer bien utiles pour ac- croître les chances de mémorisation d’un évènement. «La tristesse ou la joie véhi- culées par une situation passée sont autant d’indices permettant de s’en souvenir par

la suite», précise l’expert. L’on apprend également que fournir un ou plusieurs

Neurosciences: La mémoire démystifiée

objectifs aux modules scolaires permet aux élèves d’anticiper et de visualiser, ce qui facilite grandement leur apprentissage et augmente leurs chances de réussir à l’école. Les loisirs jouent aussi une fonc- tion importante, permettant, par le fruit de rencontres de nouvelles personnes et d’exploration d’endroits, de nourrir da- vantage le contenu de la mémoire. enfin, le sommeil est capital et influe directe- ment sur la capacité à consolider les souvenirs. Pour cela, un adolescent doit dormir au moins huit heures complètes.o

Karim AGOUMI

Une unité moderne spécialisée

L

E neuropsychologue Francis Eustache dirige à Caen la seule unité de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) spécialisée dans l’étude de la mémoire humaine et de ses maladies. Un département no- vateur dans l’Hexagone puisque doté des dernières technologies en matière d’imagerie cérébrale et de neuropsychologie. Des moyens modernes permet- tant d’étudier en détail le vieillissement et le développement d’une fonction capitale pour l’organisme.o

VII

Les récentes avancées des neurosciences ont permis de révéler des détails inédits sur le fonctionnement de la mémoire chez l’enfant. Il en existe plusieurs types dont chacune renvoie à une fonction bien particulière et est gérée par une région précise du cerveau (Ph. Pixabay)

Francis Eustache est professeur et neuro- psychologue. Egalement directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études (EHE) de Paris, il a publié de nombreux ouvrages sur la mémoire dont notamment «Ma mémoire et les autres» ou encore «Manuel de neuropsychologie» (Ph. FE)

• Mohamed Afifi à la tête des opérations d’assurance hors auto à Saham

mohamed Afifi vient d’être nommé directeur général délégué en charge des opérations d’assurance hors automobile à saham Assurance maroc. Cet expert en assurance, qui détient une expérience de plus de 20 ans dans le domaine, a occupé auparavant plusieurs postes de responsabilité, notamment à la CNss où il a contribué à la mise en place de l’assurance maladie obligatoire. Actuaire, Afifi est diplômé de l’Université de Louvain la Neuve en Belgique.

• Sociologie: Les chaires Paul Pascon et Fatéma Mernissi en colloque

La capitale abritera à la fin du mois un colloque conjoint des chaires Paul Pascon et fatéma mernissi. La manifestation, qui abordera des thèmes renvoyant à la sociologie moderne, se tiendra le 29 novembre à la faculté des lettres et des sciences humaines de rabat et le 30 novembre à Hem rabat.

• «La dictée pour tous» fait escale à Agadir

La tournée internationale «La dictée pour tous» se tiendra ce mercredi 28 novembre à Agadir. L’évènement, dont le concept a été fondé par l’acteur associa- tif, Abdellah Boudour, est co-organisé par le lycée français d’Agadir et le consulat général de france. elèves du primaire, collégiens, lycéens et adultes seront réunis autour de la dictée. Après le maroc, le tournoi aura lieu en italie.o

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Leadership et gestion des collaborateurs

Date: 24-25 décembre Tel: 0522 451272 Email: acting@acting.ma

La gestion de magasins et stocks

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VIII COMPETENCES RH

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