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Les métiers de la maintenance

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Academic year: 2022

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S

© Andrey Popov / iStock

Les métiers

de la maintenance

Transports, énergie, informatique, bâtiment, électricité : les secteurs de la maintenance sont variés et les besoins perpétuels. Des compétences techniques sont requises dans ces métiers qui s’exercent sur des matériels technologiques parfois pointus. Du CAP au diplôme d’ingénieur, les perspectives sont nombreuses !

ecteur et emploi

Assurer le bon fonctionnement des outils de production

Automobile, métallurgie, industrie pharmaceutique… de nombreux secteurs, notamment industriels, recrutent chaque année des spécialistes de la maintenance.

Contrôler, entretenir et réparer

La maintenance est nécessaire à la bonne marche des entreprises notamment industrielles. Elle em- ploie aujourd’hui quelque 600 000 personnes (dont 10 % de femmes) et permet de travailler dans de nombreux secteurs d’activité.

Les grands groupes et les petites et moyennes entre- prises recherchent régulièrement des professionnels capables de vérifie , d’entretenir et de réparer leurs équipements, machines et outils.

Les entreprises industrielles dans l’électronique, l’automobile, la chimie, la métallurgie, etc. font appel à des spécialistes pour entretenir et réparer les machines permettant d’assurer leur production.

C’est également le cas des entreprises de bâti- ment et des travaux public qui utilisent du matériel (grues, appareils de levage…) qui exige d’être régu- lièrement contrôlé.

L’agriculture et les métiers de l’entretien du paysage nécessitent aussi des professionnels capables d’in- tervenir sur les engins et machines agricoles ou sur les matériels de parcs et jardins.

2.814

TECHNICIEN·NE DE MAINTENANCE,

UN MÉTIER RECHERCHÉ DE CAP À BAC + 5 DES BESOINS PERPÉTUELS

+ de 42 000 emplois d’ici 2022

• CAP • Bac pro • BTS

• BUT • Licence pro • Master

• Diplôme d’ingénieur

Source : enquête France stratégie

De nombreux secteurs concernés : transports, énergie, bâtiment,

industrie...

Diplôme

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Quant aux entreprises du transport ferroviaire, des télécommunications et de l’énergie, elles utilisent des réseaux étendus qui doivent être fréquemment vérifiés

La maintenance à l’heure du numérique

Même si la maintenance purement manuelle conti- nue d’exister, en particulier sur les machines méca- niques, les métiers ont beaucoup évolué ces der- nières années : logiciels de gestion de données, réalité augmentée, robotique, outils de diagnostics, systèmes embarqués, télémesure, automatisation, fabrication additive, IIot (industrial internet of things). Les équipements utilisés notamment dans les industries intègrent aujourd’hui des technologies de pointe et utilisent de plus en plus le numérique.

Conséquence de cette numérisation de plus en plus poussée, la tendance aujourd’hui s’oriente vers le développement de la maintenance prédictive : il s’agit d’anticiper les pannes plutôt que d’intervenir a posteriori (maintenance corrective). Grâce à des outils comme la gestion de la maintenance assistée par ordinateur (GMAO), il est désormais possible de prévoir le meilleur moment pour remplacer certaines pièces (courroie, freins, etc.). De plus en plus d’en- treprises utilisent la GMAO parce qu’elle leur per- met un gain de temps et d’efficacité. Par exemple, dans de nombreuses industries, des capteurs sont installés à tous les niveaux de fabrication afin de faire remonter des informations en temps réel sur l’état des machines et des matériels de production.

Dans les années à venir, la réalité augmentée devrait également fortement impacter le domaine de la main- tenance industrielle pour détecter, diagnostiquer ou anticiper des pannes. Cette technologie permet par ailleurs d’enrichir la perception des professionnels de la maintenance et de faciliter la prise de décision.

De nombreux recrutements

Le secteur de la maintenance n’attire pas forcément les jeunes parce qu’il n’est pas assez connu ou parce qu’il souffre d’une mauvaise image. C’est pourtant un secteur qui recrute.

Plusieurs milliers de postes (environ 3 500) sont à pourvoir chaque année dans la maintenance de matériel pour les entreprises agricoles (tracteurs, engins…), pour les entreprises du bâtiment et des travaux publics (grues, véhicules, machines…), ain- si que dans la maintenance de matériel de manuten- tion (appareils de levage…) et d’équipement pour l’entretien des parcs et jardins (motoculteurs…).

On recrute également dans la maintenance indus- trielle : les acteurs de l’informatique, de l’aéronau- tique, de la chaudronnerie-tuyauterie, de la chimie, de l’eau et des déchets, de l’énergie, etc. requièrent des experts en maintenance. En 2020, le métier de technicien industriel faisait ainsi partie des profil les plus recherchés.

Les entreprises qui utilisent des réseaux étendus, qu’il s’agisse de rails, de lignes de télécommunica- tions ou de réseaux électriques ont également des be- soins importants. La SNCF, par exemple, recherche des opérateurs pour l’entretien du réseau ferré, du matériel roulant et des caténaires. EDF propose des postes de techniciens maintenance et automatismes.

Orange recherche des techniciens d’intervention.

Dans la plupart des secteurs d’activité, les grands groupes ont des besoins importants : Eiffage recrute des techniciens et mécaniciens en maintenance, Michelin des opérateurs de maintenance, Kone des techniciens de maintenance pour le contrôle tech- nique des ascenseurs…

Profils echerchés

Les métiers de la maintenance recrutent des niveaux CAP à bac + 5. Ils exigent de solides compétences techniques et offrent, avec de l’expérience, des pers- pectives d’évolution vers des postes à responsabilité.

Les employeurs recherchent des professionnels de plus en plus qualifiés avec des compétences en automatisme, hydraulique, pneumatique, électricité industrielle et informatique. Parallèlement, ils re- cherchent des professionnels rigoureux, autonomes, capables de travailler en équipe et de s’adapter à de nouvelles machines et outils.

Un CAP ou un bac pro permet d’obtenir un poste d’agent de maintenance, de mécanicien spécialisé, de soudeur ou de tuyauteur. Autant de profession- nels que les entreprises peinent à recruter.

À LIRE AUSSI

Les métiers de l’agroéquipement n° 2.16

Les métiers de la mécanique industrielle : du CAP au bac pro n° 2.8631

Les métiers de la mécanique industrielle : bac et études supérieures n° 2.8632

Les métiers du BTP : du CAP au bac pro n° 2.871 Les métiers du BTP : bac et études supérieures n° 2.872 Les métiers de l’électronique : du CAP au bac pro n° 2.8831 Les métiers de l’électronique : bac et études supérieures n° 2.8832

Les métiers de la robotique n° 2.881

Les métiers de la réparation et de la vente : auto, moto, cycle

n° 2.8945

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Les titulaires d’un diplôme de niveau bac + 2 à bac + 5 sont recrutés au niveau technicien ou ingé- nieur. Confrontés à des évolutions techniques per- manentes, les techniciens de maintenance géné- ralistes doivent être capables d’intervenir sur des équipements de plus en plus complexes. Les profil sont de plus en plus spécialisés. ?

Les postes d’encadrement (bac + 5) offrent quant à eux des responsabilités variées, au niveau tech- nique, mais aussi dans l’organisation ou la gestion des ressources humaines.

Qualités requises

Observateurs et méticuleux, les professionnels de la maintenance doivent faire preuve de rigueur, de préci- sion et d’autonomie. Ils doivent aussi avoir des quali- tés relationnelles, apprécier le travail en équipe et être capables d’écouter, de comprendre et d’expliquer.

Ils doivent également être curieux et s’intéresser aux innovations et évolutions du secteur pour maîtriser les nouveaux matériels et les nouvelles méthodes de tra- vail. Le développement de la GMAO implique d’être capables de lire, comprendre et analyser les données.

Les spécialistes de la maintenance peuvent travail- ler en atelier ou intervenir directement chez le client et doivent donc être mobiles. En cas de pannes im- portantes et urgentes, ils doivent être réactifs, inter- venir rapidement et peuvent être amenés à travailler en horaires décalés.

étiers

Production industrielle

Tous les sites de production requièrent des spécialistes de la maintenance.

Agent·e de maintenance industrielle

Sa mission : procéder à l’installation, à l’entretien et au dépannage des équipements industriels. Il doit à la fois optimiser le rendement et prévenir les pannes. Il peut se spécialiser en électricité, en élec- trotechnique, en mécanique…

Les agents de maintenance peuvent travailler dans de grandes sociétés industrielles, mais ils sont de plus en plus nombreux à travailler pour des sous- traitants car les entreprises ferment progressive- ment leur service maintenance pour l’externaliser.

Avec l’évolution des techniques, les jeunes diplômés de niveau CAP ont plus de difficultés à décrocher un emploi. Les employeurs préfèrent embaucher à niveau bac ou bac + 2.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic).

Formation : BUT génie industriel et maintenance, BTS maintenance des systèmes, bac pro mainte- nance des systèmes de production connectés, bac pro systèmes numériques.

Ajusteur·se-monteur·se

Il exécute, à partir d’un plan, l’ajustage et l’assem- blage de pièces mécaniques. Son rôle s’apparente à un jeu de Lego, pour assurer le montage final de systèmes mécaniques parfois réalisés à l’unité. Ce professionnel travaille dans un atelier de fabrication de pièces mécaniques ou se déplace sur des sites industriels pour entretenir et réparer des machines- outils. L’activité est souvent organisée par roulement d’équipes (2 x 8 ou 3 x 8).

Les conditions de travail sont difficile : il faut suppor- ter le bruit des appareils, la poussière et les odeurs.

Après quelques années d’expérience, un ajusteur- monteur peut devenir chef d’équipe puis respon- sable d’atelier.

Autre appellation : ajusteur·se-outilleur·se.

Salaire brut mensuel débutant : 1 600 € environ.

Formation : bac pro maintenance des systèmes de production connectés, bac pro technicien en réali- sation de produits mécaniques (option réalisation et maintenance des outillages - RMO).

POUR EN SAVOIR PLUS

Pour plus d’infos sur le secteur, l’emploi et les métiers de la maintenance, consultez notre sélection de sites internet.

Voir liste 1 du carnet d’adresses.

M

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Automaticien·ne

Conditionner des marchandises, assembler les voi- tures, préparer des commandes… les machines automatiques sont partout. L’automaticien a pour mission d’assurer le bon fonctionnement de ces équipements automatiques sur les sites de produc- tion. Il doit aussi entretenir les différents dispositifs pilotés par ces automates. Il est amené à se dépla- cer souvent car il travaille généralement sur plu- sieurs sites de production.

Salaire brut mensuel débutant : de 1 600 à 1 800 € . Formation : BTS conception et réalisation de sys- tèmes automatiques, BTS contrôle industriel et régulation automatique, BTS électrotechnique, BUT génie électrique et informatique industrielle, BUT génie industriel et maintenance, BUT génie méca- nique et productique, BTS maintenance des sys- tèmes, BTS systèmes numériques, licence pro, titre professionnel technicien supérieur en automatisme et Informatique Industrielle

Technicien·ne de maintenance industrielle

Le technicien de maintenance s’occupe des opéra- tions courantes de maintenance préventive : réglage, changement de pièces, contrôle de niveaux. Il inter- vient sur la réparation des machines, les installa- tions, les équipements et les matériels traditionnels ou automatisés dans son domaine de compétence.

Il s’assure de la conformité des installations par rap- port aux normes de sécurité, d’hygiène et d’environ- nement.

Évolution possible vers un poste de responsable de maintenance ou un poste lié à la sécurité ou à la qualité.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic).

Formation : BTS conception et réalisation de sys- tèmes automatiques, BTS contrôle industriel et régulation automatique, BTS électrotechnique, BUT génie électrique et informatique industrielle, BUT génie industriel et maintenance, BTS maintenance des systèmes, licence pro spécialité maintenance.

Responsable maintenance

Entouré d’une équipe d’agents et de techniciens, le responsable maintenance doit assurer le bon fonc- tionnement des équipements d’une entreprise ou d’une collectivité.

Il peut travailler dans les entreprises de production industrielle (mécanique, métallurgie, sidérurgie, électronique, chimie, pétrole, automobile) ou dans les sociétés prestataires de maintenance, dans les services après-vente et de maintenance des fabri- cants de matériels de production. Il peut aussi tra- vailler en tant que consultant externe.

L’accès à ce poste se fait souvent par voie de promo- tion interne ou après 3 à 10 ans d’expérience dans une entreprise.

Salaire brut mensuel débutant : à partir de 2 200 € . Formation : BUT génie électrique et informatique industrielle, BUT génie industriel et maintenance, BTS maintenance des systèmes, licence pro, di- plôme d’ingénieur, master pro.

Ingénieur·e fiabili te

L’ingénieur fiabiliste a pour objectif d’améliorer la durée de vie du matériel industriel. Au moment de la conception, l’ingénieur fiabiliste définit le « soutien logistique intégré » (hommes, compétences, pièces, moyen de levage, documentation, banc de test), qui sera nécessaire pour procéder aux diverses opéra- tions de maintenance. L’ingénieur fiabiliste travaille en bureau d’études, chez un fabricant de matériels de production ou dans les industries de process ou en cabinet d’études. Ces postes sont ouverts à des ingénieurs débutants.

Salaire brut mensuel débutant : 2 500 € . Formation : diplôme d’ingénieur.

Ingénieur·e méthode maintenance

L’ingénieur méthode maintenance est chargé du bon fonctionnement des machines dans les grandes en- treprises. Il doit limiter les arrêts de production, pro- poser des solutions pour fiabiliser les équipements et en assurer l’entretien.

Salaire brut mensuel débutant : 2 200 € environ.

Formation : diplôme d’ingénieur mécanique et auto-

matique ou production et maintenance.

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Transport et agroéquipement

Train, métro, avion… dans le secteur des transports, les métiers de la maintenance sont essentiels. Le secteur de l’agroéquipement recrute en particulier des technicien·e·s.

Agent·e de maintenance et travaux des installations caténaires

Sa mission : poser et assurer le bon fonctionnement des caténaires, c’est-à-dire les suspensions des câbles électriques qui alimentent les convois et les motrices (locomotives).

Le travail se fait en équipe, à l’extérieur et le plus souvent en hauteur avec des déplacements aux abords des voies et à l’intérieur de tunnels. Selon les chantiers, l’agent peut travailler de nuit, le week- end ou lors de jours fériés.

Évolution possible : après quelques années d’expé- rience, un agent peut devenir chef d’équipe ou évoluer vers un poste d’appui technique ou de management.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic).

Formation : bac pro maintenance des matériels (op- tion matériels de construction et de manutention), bac pro maintenance des systèmes de production connectés, bac pro métiers de l’électricité et de ses environnements connectés.

Opérateur·trice de maintenance et travaux des voies ferrées

Sa mission : garantir le bon état des voies ferrées. Il surveille les voies, pose et entretient les voies fer- roviaires et leurs abords. Il participe au chantier de rénovation des voies. Le travail se fait en équipe, toujours à l’extérieur et souvent dans une atmos- phère bruyante. Ce métier exige d’être très attentif aux questions de sécurité.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic).

Formation : bac pro maintenance des systèmes de production connectés. La SNCF recrute avec ou sans diplôme.

Mécanicien·ne ferroviaire

Sa mission : assurer le bon fonctionnement des convois ferroviaires (rames TGV, motrices, wagons de marchandises…). Le mécanicien ferroviaire peut être spécialisé en mécanique, électricité, pneuma- tique… Il travaille en atelier, sur un poste fixe, et en extérieur. Il peut être amené à travailler en horaires décalés ou les jours fériés.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic).

Formation : BTS conception et réalisation de sys- tèmes automatiques, CAP électricien, BTS mainte- nance des systèmes, bac pro maintenance des sys- tèmes de production connectés, bac pro métiers de l’électricité et de ses environnements connectés.

Mécanicien·ne aéronautique

Sa mission : assurer, en équipe, le bon fonctionne- ment et prévenir les défaillances des équipements d’un avion (moteur, train d’atterrissage, instrumenta- tion de bord…). Il travaille au sein d’une équipe com- posée de spécialistes en mécanique, électronique…

Ce métier est riche. Il est impacté par les évolutions technologiques (systèmes informatisés, trains et infrastructures de plus en plus performants), mais les conditions de travail ne sont pas toujours faciles. Nous travaillons à l’extérieur, parfois de nuit et pendant les week-ends. Il faut donc être en bonne condition physique. Comme nous gérons la sécurité des voyageurs, il faut faire preuve de rigueur et savoir travailler en équipe.

Témoignage

Joël C, opérateur de maintenance des voies ferrées

VÉHICULES, BATEAUX DE PLAISANCE

Auto, moto, vélo (avec ou sans assistance électrique), camion, bateaux de plaisance. Dans tous ces domaines, la mainte- nance recrute aussi de nombreux ouvriers et techniciens.

Cf. dossiers Les métiers du transport maritime et de la plai-

sance n°2.898 ; Les métiers de la réparation et de la vente :

auto, moto, cycle n°2.8945.

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Les mécaniciens en aéronautique sont souvent spé- cialisés (système avionique, cellule, moteur). Atten- tion, la maîtrise de l’anglais technique est obligatoire.

Salaire brut mensuel débutant : de 1 555 € (Smic) à 1 700 € .

Formation : BTS aéronautique, bac pro aéronau- tique, CAP aéronautique, bac pro aviation géné- rale, BTS électrotechnique, BUT génie industriel et maintenance, bac pro maintenance des systèmes de production connectés, bac pro métiers de l’électri- cité et de ses environnements connectés.

Mécanicien·ne dans le transport maritime

Sa mission : réaliser la maintenance et la réparation des moteurs, machines de propulsion, installations auxiliaires (appareils de manœuvre, équipement de commande…) de bateaux et navires, selon les règles de sécurité et la réglementation. Il installe et met en service des moteurs hors bord, inbord, essence ou Diesel et leurs équipements et accessoires périphé- riques. Il peut manœuvrer et déplacer des bateaux.

Il peut être amené à réaliser des opérations d’usi- nage de pièces.

À noter : le chef mécanicien est responsable du ser- vice « machines ». Il reçoit directement ses ordres du commandant.

Salaire brut mensuel débutant : 1 800 € environ pour un ouvrier mécanicien ; 3 800 € environ pour un chef mécanicien avec plusieurs années d’expérience.

Formation : bac pro électromécanicien marine, brevet de mécanicien 750 kw, brevet de chef mécanicien.

Mécanicien·ne en matériel agricole

Le mécanicien en matériel agricole réalise la main- tenance quotidienne d’un parc de matériel. Il entre- tient les machines pour éviter toute panne et assure les révisions du matériel. Le mécanicien doit sans cesse suivre les avancées technologiques, notam- ment dans le domaine de l’électronique.

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic).

Formation : bac pro agroéquipement, BTSA génie des équipements agricoles, CAP maintenance des matériels (option matériels agricoles), bac pro main- tenance des matériels (option matériels agricoles), BTS techniques et services en matériels agricoles.

Bâtiment et travaux publics

Sur les chantiers, les entreprises du bâtiment ont besoin de technicien·e·s de maintenance.

Technicien·ne de ligne haute tension

Sa mission : il contrôle et entretient les lignes électriques à haute ou basse tension. Il vérifie l’état des câbles, des isolateurs et des supports et procède aux réparations nécessaires… parfois au sommet des pylônes !

Pour ce métier, il faut être sportif et ne pas avoir le vertige ! Le technicien de ligne haute tension travaille principalement pour des entreprises du secteur des travaux publics, pour EDF ou l’un de ses sous-traitants.

Autres appellations : technicien·ne en réseaux élec- triques, lignard.

Salaire brut mensuel débutant : de 1 555 € (Smic) à 1 600 € .

Formation : BTS électrotechnique, bac pro métiers de l’électricité et de ses environnements connectés, men- tion complémentaire technicien en réseaux électriques.

Mécanicien·ne d’engins

de chantier et de manutention

Vous réparez et entretenez toutes sortes de machines mécaniques lourdes : camions, bulldozers, pelle- teuses, grues… Les techniques de dépannage font appel à des compétences multiples (mécanique, électricité, électronique, hydraulique, système infor- matique embarqué…)

Évolution : mécanicien spécialisé (hydraulique, pneumatique), technico-commercial dans une en- treprise de construction d’engins de chantier (après une formation commerciale).

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic) à 1 600 € .

Formation : CAP maintenance des matériels (option

matériels de construction et de manutention), Bac

pro maintenance des matériels (option matériels de

construction et de manutention), BTS maintenance

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Équipements, immobilier, informatique…

Dans tous ces secteurs d’activité, on recrute des agent·e·s de maintenance.

Agent·e de maintenance des bâtiments

Sa mission : assurer le bon fonctionnement des bâti- ments d’une entreprise ou d’une collectivité (grande surface, hôpital, établissement scolaire, stade…).

Il s’agit de maintenance simple : remise en état de l’éclairage, plomberie, climatisation…

Salaire brut mensuel débutant : 1 555 € (Smic).

Formation : bac pro aménagement et finition du bâti- ment, CAP interventions en maintenance technique des bâtiments, bac pro maintenance des systèmes de production connectés, mention complémentaire maintenance en équipement thermique individuel, bac pro technicien de maintenance des systèmes énergétiques et climatiques.

Ascensoriste

Sa mission : assurer l’installation et l’entretien d’un parc d’ascenseurs, monte-charges, escaliers méca- niques ou trottoirs roulants. L’ascensoriste doit pouvoir dépanner 24h/24. Il est donc soumis à des astreintes. L’ascenseur serait le 1

er

moyen de trans- port en France avec 100 millions de trajets par jour ! Salaire brut mensuel débutant : 1 600 € .

Formation : bac pro maintenance des systèmes de production connectés, bac pro métiers de l’électri- cité et de ses environnements connectés, mention complémentaire technicien ascensoriste (service et modernisation).

Technicien·ne de maintenance informatique

Il assure l’entretien et la réparation des matériels in- formatiques. Il peut réaliser également l’installation de nouveaux équipements ou assurer la formation des utilisateurs.

Son rôle est surtout de prévenir : comment éviter la panne qui pourrait avoir des conséquences désas- treuses pour l’entreprise ? Autre mission importante :

installer les nouveaux matériels (ordinateurs, impri- mantes, scanners…), les logiciels et assurer leur mise à jour.

Il doit suivre de près l’évolution du secteur infor- matique et intégrer les modes de fonctionnement de l’entreprise pour comprendre ses besoins avant l’achat ou le renouvellement du matériel.

Le technicien de maintenance occupe donc un poste clé, dont l’importance croît avec la complexité de plus en plus grande des matériels et des installations.

Évolutions possibles : après plusieurs années d’expé- rience, un technicien de maintenance peut devenir responsable du parc informatique dans une petite entreprise, ou responsable du service après-vente dans un magasin de matériel informatique. Il peut également évoluer vers une fonction de technico- commercial des télécommunications et réseaux, ou devenir ingénieur de maintenance.

Salaire brut mensuel débutant : de 1 600 à 2 000 € . Formation : BUT génie électrique et informatique industrielle, BUT informatique, BUT réseaux et télé- communications, BTS services informatiques aux organisations, BTS systèmes numériques (option informatique et réseaux), master.

Responsable de contrats de maintenance

Un responsable de contrats de maintenance travaille dans une société prestataire de services aux entre- prises. Son cœur de métier est d’examiner, étape par étape et à l’aide de tableaux de bord, le strict res- pect des engagements pris : nature des opérations de maintenance, matériels à utiliser, délais, coûts.

Pour cela, il doit donc maîtriser à la fois des compé- tences techniques, juridiques et financières

Salaire brut mensuel débutant : de 2 000 à 2 400 € . Formation : BTS conception et réalisation de sys- tèmes automatiques, BUT génie industriel et main- tenance, BTS maintenance des systèmes. Plusieurs diplômes d’ingénieur (Cesi, ITII, Cnam…) per- mettent aussi d’occuper ce poste.

des matériels de construction et de manutention, Mention complémentaire maintenance des moteurs diesel et de leurs équipements, bac pro mainte-

nance des systèmes de production connectés, men-

tion complémentaire réalisation de circuits oléohy-

drauliques et pneumatiques.

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tudes et diplômes

Du CAP au bac pro ou techno

CAP et bac pro permettent d’entrer rapidement dans la vie active et d’occuper un poste d’opérateur·trice de mainte- nance. Le bac techno destine à une poursuite d’études.

É

CAP

Le CAP (certificat d’aptitude professionnelle) se prépare généralement en 2 ans après la classe de 3

e

sous statut de lycéen ou d’apprenti. Il permet d’acquérir une qualification d’ouvrier ou d’employé qualifié dans un métier déterminé. La priorité est donnée aux enseignements professionnels et tech- nologiques (sous forme de cours, travaux pratiques, ateliers), mais les enseignements généraux et des stages font également partie du programme. Le CAP vise l’insertion dans la vie active, mais une pour- suite d’études est également possible, notamment en mention complémentaire (1 an) ou en bac profes- sionnel (2 ans).

De nombreux CAP permettent de démarrer dans le domaine de la maintenance ; citons à titre d’exemple les CAP suivants :

• CAP maintenance des matériels (3 options : maté- riels de construction et de manutention ; matériels d’espaces verts ; matériels agricoles)

> Cf. dossiers Les métiers de l’agroéquipement n°2.16 ; Les métiers du BTP : du CAP au bac pro n°2.871.

• CAP maintenance des véhicules (3 options : voi- tures particulières ; véhicules de transport routier ; motocycles)

> Cf. dossier Les métiers de l’industrie automobile : du CAP au bac pro n°2.8943.

• CAP interventions en maintenance technique des bâtiments (IMTB)

> Cf. dossier Les métiers du BTP : du CAP au bac pro n°2.871.

• CAP électricien

> Cf. dossier Les métiers de l’électronique : du CAP au bac pro n°2.8831.

Mention complémentaire (MC)

La mention complémentaire (MC) est un diplôme d’État qui permet d’acquérir une spécialisation pointue dans un créneau porteur. Elle se prépare en un an, généralement après un CAP ou après un bac professionnel. La scolarité s’effectue en lycée

professionnel, en apprentissage ou par la formation continue. Elle alterne les périodes en formation et en milieu professionnel.

Plusieurs MC existent pour se spécialiser dans un domaine (moteurs Diesel, maintenance des équipe- ments thermiques, installations oléohydrauliques et pneumatiques…).

Bac pro

Le bac professionnel se prépare en 3 ans après la classe de 3

e

, ou en 2 ans après un CAP du même do- maine. La formation, par voie scolaire ou en appren- tissage, comprend des enseignements généraux, des enseignements professionnels et des stages. Le bac pro vise l’insertion dans la vie active, mais permet aussi une poursuite d’études, notamment en BTS, à condition d’avoir un bon dossier.

Bac pro maintenance des systèmes de production connectés (MSPC)

Réforme : A la rentrée 2021, ce bac pro remplace le bac pro MEI maintenance des équipements indus- triels.

Objectifs : Ce bac pro forme des professionnels po- lyvalents capables de limiter les taux de panne ou d’indisponibilité des systèmes (mécanique, élec- trique, pneumatique, hydraulique…). Il effectue des activités de maintenance, et réalise des modific - tions sur des équipements industriels.

Contenu : Enseignements généraux (identiques à tous les bacs pro), enseignements professionnels (main- tenance préventive, maintenance corrective, amé-

PENSEZ À L’ALTERNANCE !

L’alternance est un bon moyen de décrocher un diplôme, d’acquérir une première expérience professionnelle et de financer ses études. La plupart des diplômes peuvent se préparer via un contrat d’apprentissage ou un contrat de professionnalisation, à condition d’avoir signé un contrat de travail avec un employeur.

Cf. dossier Alternance et apprentissage n°1.42.

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lioration continue d’un système pluritechnologique et son environnement.) et périodes de formation en milieu professionnel (22 semaines).

Débouchés : Le titulaire de ce bac pro exerce le mé- tier de technicien de maintenance en atelier ou sur chantier. Il peut travailler pour des secteurs d’activi- té très divers : agroalimentaire, automobile, chimie, aéronautique, énergie...

Autres bacs pro

Les bacs pro suivants ouvrent aussi au secteur de la maintenance :

• Bac pro maintenance nautique

> Cf. dossier Les métiers de la construction navale n°2.897.

• Bac pro technicien en chaudronnerie industrielle

> Cf. dossier Les métiers de la métallurgie n°2.862.

• Bac pro maintenance des matériels (MM) (3 op- tions : matériels agricoles ; matériels de construc- tion et de manutention ; matériels d’espaces verts)

> Cf. dossier Les métiers de l’agroéquipement n°2.16

• Bac pro maintenance des véhicules (3 options : motocycles ; véhicules de transport routier ; voi- tures particulières)

> Cf. dossier Les métiers de l’industrie automobile : du CAP au bac pro n°2.8943.

• Bac pro métiers du froid et des énergies renouve- lables (MFER)

> Cf. dossier Les métiers du génie climatique : du CAP au bac pro n°2.8751.

• Bac pro technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques (TISEC) et bac pro technicien de maintenance des systèmes énergé- tiques et climatiques (TMSEC)

> Cf. dossier Les métiers du génie climatique : du CAP au bac pro n°2.8751.

• Bac pro systèmes numériques (SN) (3 options : sû- reté et sécurité des infrastructures de l’habitat et du tertiaire ; audiovisuels, réseau et équipements domestiques ; réseaux informatiques et systèmes communicants)

> Cf. dossier Les métiers de l’électronique et de la robotique : du CAP au bac pro n°2.8831.

• Bac pro métiers de l’électricité et de ses environ- nements connectés (MELEC)

> Cf. dossier Les métiers de l’électronique et de la robotique : du CAP au bac pro n°2.8831.

Bac techno sciences

et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D)

Durée : 3 ans

Accès : Après une seconde générale et technologique.

Objectifs : Ce diplôme s’adresse à ceux qui s’inté- ressent à l’industrie, à l’innovation technologique et à la préservation de l’environnement. Il propose 4 spécialités : architecture et construction ; énergies et environnement ; innovation technologique et éco- conception ; systèmes d’information et numérique.

Contenu : Enseignements communs : français, maths, langues vivantes… Enseignements de spécialité : innovation technologique ; ingénierie et développe- ment durable ; physique-chimie et mathématiques.

En terminale, un enseignement spécifique est à choisir parmi : architecture et construction ; énergies et environnement ; innovation technologique et éco- conception ; systèmes d’information et numérique.

2 options au choix : arts, EPS, atelier artistique.

Débouchés : Le bac technologique prépare davantage à la poursuite d’études qu’à l’emploi immédiat.

Le bac STI2D vous permet notamment d’accéder au BTS maintenance des systèmes (MS) ou au BTS maintenance des matériels de construction et de manutention (MAVETPM)

ÉCOLES D’ENTREPRISE : DES DIPLÔMES DE CAP À BAC + 2

Créées à l’initiative d’entreprises pour satisfaire des be- soins en recrutement, les écoles d’entreprise permettent de se former à un métier en alternance dans de nombreux secteurs. Dans l’industrie, quelques écoles proposent des formations dans les métiers de la maintenance.

Voir liste 5 du carnet d’adresses.

Cf. dossier Les écoles d’entreprise n°1.44.

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Bac + 2/3 : BTS, BUT, licence pro…

Un bac + 2 ou un bac + 3 permettent de travailler en tant que technicien·ne supérieur·e.

BTS

Le BTS (brevet de technicien supérieur) se prépare en 2 ans après le bac en lycée public ou privé ou en alternance. La scolarité comprend des cours généra- listes, technologiques et pratiques (stages). L’accent est mis sur la professionnalisation pour former des techniciens supérieurs rapidement opérationnels en entreprise. Poursuite d’études possible avec un bon dossier, notamment en licence professionnelle.

BTS maintenance des systèmes (MS)

Accès : Après un bac pro industriel, un bac techno STI2D, un bac général à orientation scientifique Objectifs : Ce BTS forme des techniciens spécialisés dans la maintenance de systèmes industriels. Il pro- pose 3 options : systèmes de production, systèmes énergétiques et fluidiques, systèmes éoliens.

Contenu : Enseignements généraux, techniques et professionnels : analyse fonctionnelle et structu- relle, analyse des solutions technologiques, main- tenance préventive et corrective, rapport d’activité en entreprise, étude et réalisation de maintenance.

Débouchés : Le titulaire de ce BTS exerce les fonc- tions de technicien auprès de constructeurs, d’ex- ploitants, d’entreprises industrielles ou de mainte- nance.

> Voir liste 2 du carnet d’adresses.

Autres BTS

D’autres BTS permettent également de travailler dans le domaine de la maintenance :

• BTS maintenance des matériels de construction et de manutention (MAVETPM)

> Cf. dossier Les métiers du BTP : bac et études supérieures n°2.872.

• BTS fluides-énergies-domotique (FED)

> Cf. dossier Les métiers du génie climatique : bac et études supérieures n°2.8752.

• BTS contrôle industriel et régulation automatique (CIRA)

> Cf. dossier Les métiers de l’industrie n°2.81.

• BTS électrotechnique

> Cf. dossier Les métiers de l’électronique : bac et études supérieures n°2.8832 ; Les métiers de la robotique n°2.881.

Deust (bac + 2)

Propre à chaque université, le Deust (diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques) est une formation professionnelle en 2 ans. Il est globalement en perte de vitesse mais, dans le do- maine de la maintenance, on peut citer le Deust maintenance hôtelière, hospitalière et immobilière de l’université d’Angers.

BUT génie industriel et maintenance (GIM)

Durée : 3 ans

Réforme : Le BUT est proposé à partir de la rentrée 2021 suite à la réforme des DUT.

Accès : Après un bac général à orientation scienti- fique, un bac technologique STI2D, STL, un bac pro industriel (MEI, PLP, EDPI) avec un très bon dossier.

Objectifs : Ce BUT forme des professionnels de la maintenance des équipements et de l’amélioration des systèmes industriels. Ils assurent le fonctionne- ment, la réparation et la maintenance d’une unité de production industrielle pluritechnique. Ils exercent aussi des fonctions de gestion (planification des tâches, évaluation des coûts…) et d’animation (in- formation, conseil et coordination des équipes). Il propose 2 parcours : ingénierie des systèmes pluri- techniques ; management, méthodes, maintenance innovante.

Contenu : La formation est axée sur la technologie et la maintenance en électricité, électronique, électro- technique, automatique, mécanique thermique.

Débouchés : Le titulaire de ce BUT exerce les fonc- tions de technicien en industrie dans différents types de services : études et travaux neufs, mainte- nance, production, qualité, sécurité, services tech- nico-commerciaux, services chargés des problèmes d’énergie et d’environnement, service après-vente…

Il peut travailler dans différents secteurs : aéronau- tique, automobile, construction mécanique, élec- trique et électronique, transports, environnement, énergétique, agroalimentaire, BTP…

> Voir liste 3 du carnet d’adresses.

(11)

Autres BUT

D’autres BUT permettent également de travailler dans le domaine de la maintenance :

• BUT génie électrique et informatique industrielle (GEII)

> Cf. dossiers Les métiers de l’électronique : bac et études supérieures n°2.8832 ; Les métiers de la robotique n°2.881.

Licence professionnelle

Contrairement à la licence « classique », la licence pro vise une insertion professionnelle rapide.

Elle permet d’acquérir une spécialisation ou une compétence complémentaire par rapport à un pré- cédent cursus. La formation articule enseignements théoriques et pratiques avec des stages. Préparation en 1 an après un bac + 2.

> Voir liste 4 du carnet d’adresses.

Bac + 5 : master ou diplôme d’ingénieur

Un bac + 5 vous permettra de travailler en tant qu’ingénieur·e ou dans l’encadrement et le management.

Licence

Proposée à l’université, la licence mène à un niveau bac + 3. Elle combine enseignements théoriques en cours magistraux et enseignements appliqués en travaux pratiques ou dirigés en petits groupes. Les 2 premières années (L1 et L2) proposent généra- lement une approche généraliste, la 3

e

année (L3) étant dédiée à la spécialisation.

La licence classique ne vise pas l’insertion profes- sionnelle mais une poursuite d’études à l’université ou en grande école.

Master

Le master se prépare en 2 ans après une licence.

On désigne par M1 et M2 les 2 années successives menant au master complet. Le master comporte des parcours à finalité professionnelle, à finalit recherche ou indifférenciée. L’accès en M1 se fait sur dossier. Quelques filières, définies par décret, sélectionnent leurs étudiants à l’entrée en M2.

> Voir liste 4 du carnet d’adresses.

Diplôme d’ingénieur

Parmi les écoles d’ingénieurs, certaines sont géné- ralistes (elles proposent au cours de leur cursus un panel de spécialités, à prendre en « majeures » ) et d’autres sont plus spécialisées.

Citons les Instituts des techniques de l’ingénieur de l’industrie (ITII) en Alsace, Aquitaine ou Bourgogne par exemple, qui proposent des spécialités en génie industriel, production et maintenance.

> Voir liste 6 du carnet d’adresses.

Plusieurs niveaux d’accès

Un grand nombre d’écoles d’ingénieurs recrutent sur concours, très sélectif, après 2 ans de classe prépara- toire scientifique MP (maths-physique), PC (physique- chimie), PSI (physique et sciences de l’ingénieur), PT (physique technologie), pour 3 ans d’études.

Si vous avez passé un bac techno ou un bac pro dans l’industrie, il existe aussi une prépa pour vous : la prépa TSI (technique et sciences industrielles).

3 établissements proposent cette prépa en 3 ans pour les bacs pro : le lycée Emmanuel d’Alzon de Nîmes (30), le lycée Henri Parriat de Montceau-les- Mines (71) et le lycée Monge de Chambéry (73).

Pour les titulaires d’un bac techno, une quarantaine d’établissements proposent cette prépa en 2 ans.

D’autres écoles recrutent directement après un bac général à dominante scientifique ou un bac tech- no STI2D, sur concours ou sur dossier. La forma- tion comprend alors un cycle préparatoire de 2 ans (cycle préparatoire intégré) puis le cycle d’ingénieur proprement dit, en 3 ans. Ces écoles sont également très sélectives.

PRÉPA ATS

La classe préparatoire ATS (adaptation technicien supé- rieur), accessible après un bac + 2 industriel, mène en 1 an aux concours d’un grand nombre d’écoles d’ingénieurs. En plus de la spécialité ingénierie industrielle, il existe aussi d’autres spécialités : bio, métiers de la chimie, métiers de l’horticulture et du paysage, génie civil.

Cf. dossier Après un BTS ou un BUT n°1.4371.

(12)

Parallèlement, la plupart des écoles d’ingénieurs pra- tiquent l’admission sur titres, soit au début, soit en cours de cycle des études. Cette admission s’adresse à des étudiants titulaires d’un diplôme de niveau bac + 2 (BTS, L2…), bac + 3 (L3, BUT) ou bac + 4 (M1).

Après un bac + 2, il est possible d’intégrer une classe préparatoire adaptation technicien supérieur (ATS) ingénierie industrielle en 1 an pour préparer son entrée en école d’ingénieurs.

> Cf. dossier Les études d’ingénieur·e n°2.813 ; Les classes préparatoires n°1.623.

ormation continue

Un droit accessible à tous

Améliorer ses compétences, changer de métier, obtenir un diplôme : la formation professionnelle continue vous permet de mener à bien tous ces projets.

Connaître vos droits

La formation professionnelle continue s’adresse aux jeunes sortis du système scolaire et aux adultes : sa- lariés, demandeurs d’emploi, intérimaires, créateurs d’entreprise, professions libérales ou fonctionnaires.

Selon votre situation, différents dispositifs existent : compte personnel de formation, projet personnalisé d’accès à l’emploi, contrat de professionnalisation, parcours emploi compétences, plan de formation de l’entreprise…

Les formations peuvent être suivies en cours du soir, en stage intensif, en cours d’emploi ou hors temps de travail. Le financement, la rémunération et les frais de formation sont spécifiques à chaque public.

> Cf. dossier La formation continue : mode d’emploi n°4.0.

Organismes et formations

De nombreux organismes publics et privés pro- posent des formations diplômantes (acquisition d’un diplôme) ou qualifiantes (mise à niveau, acqui- sition de connaissances) dans le cadre de la forma- tion continue.

La plupart des formations initiales étant accessibles en formation continue, n’hésitez pas à vous adresser aux services de formation continue des organismes dispensant une formation initiale.

Pour les stages de perfectionnement de courte du- rée (non qualifiants), adressez-vous directement aux organismes professionnels du secteur.

Greta

Des diplômes comme le CAP, le bac pro, le bac techno, le BTS ou le BUT peuvent être préparés dans des lycées ou collèges regroupés au sein des Greta (groupements d’établissements pour la forma- tion continue). Ces formations peuvent se faire sous forme d’unités capitalisables en cours du jour, en cours du soir ou encore en alternance.

www.education.gouv.fr rubrique Système éducatif / Organisation de l’école / Les Greta

Afpa

L’Association nationale pour la formation profession- nelle des adultes (Afpa) est placée sous la tutelle du ministère chargé du Travail. Elle propose des forma- tions professionnelles, validées pour 80 % d’entre elles par des titres professionnels reconnus par le ministère.

Dans le secteur de la maintenance, l’Afpa propose de nombreuses formations. Citons, à titre d’exemples :

• technicien de maintenance d’ascenseurs ;

• agent de maintenance en marine de plaisance ;

• mécanicien réparateur de matériels agricoles ;

• mécanicien de maintenance automobile.

www.afpa.fr

Cnam

Le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) propose de nombreux parcours de formation : BUT et Deust, diplômes universitaires (licence, mas- ter et doctorat), titres d’ingénieur, titres RNCP (répertoire national des certifications profession- nelles) et diplômes et certificats d’établissement.

F

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Les enseignements sont dispensés le soir et le sa- medi, ou pendant le temps de travail, sous forme d’unités de valeur modulaires capitalisables.

Dans le domaine de la maintenance, citons :

• titre professionnel de niveau bac + 3/+ 4 de responsable conception, mise en place et main- tenance des installations frigorifiques et clima- tiques ;

• BUT génie industriel et maintenance (GIM) ;

• diplôme d’ingénieur Cnam spécialité mécatro- nique, parcours ingénierie des process d’assis- tance aux véhicules en partenariat avec l’Associa- tion pour les formations d’ingénieur des services de l’automobile (Afisa)

www.cnam.fr

Chambres de commerce et d’industrie

Les chambres de commerce et d’industrie (CCI) pro- posent des formations permettant de se perfection- ner ou d’acquérir un diplôme.

Elles préparent notamment aux diplômes suivants : CAP maintenance de véhicules automobiles, bac pro maintenance des équipements industriels, BTS maintenance des systèmes, titre professionnel agent de maintenance sur systèmes automatisés…

Annuaire des CCI par département et commune : www.cci.fr

Afim

L’Afim (Association française des ingénieurs et res- ponsables de maintenance) propose des modules notamment en droit, en management et en sécurité de la maintenance.

www.afim.asso.fr

Universités

La plupart des diplômes universitaires peuvent être préparés dans le cadre de la formation continue. Le public est accueilli soit dans les formations initiales communes à tous les étudiants, soit dans des cursus spécialement conçus pour un public en formation continue.

Adressez-vous aux services de formation continue des universités.

> Voir liste 4 du carnet d’adresses.

CQP et titres professionnels

Dans le domaine de la maintenance, de nombreux certificats et titres professionnels permettent de se former ou d’évoluer.

www.maintenancedesmateriels.com

Formations d’ingénieur

Différentes filières permettent aux techniciens, titu- laires d’un bac + 2 (BTS, L2…), de devenir ingé- nieurs par la voie de la formation continue :

La filière Fontanet s’adresse aux titulaires d’un bac + 2 ayant une expérience professionnelle de 3 ans minimum ;

les Fip (formations d’ingénieur en partenariat) sont accessibles aux titulaires d’un bac + 2 du secteur industriel (ou équivalent) ayant une expérience pro- fessionnelle de 5 ans minimum ;

enfin, la filière DPE (diplômés par l’État) permet aux techniciens ayant 5 ans d’expérience profession- nelle d’obtenir le titre d’ingénieur, après validation par le jury d’une école d’ingénieurs.

www.sidpe.fr

> Cf. dossier Les études d’ingénieur·e n°2.813.

Cesi

Cesi École d’ingénieurs propose 3 diplômes d’ingé- nieurs accrédités par la CTI (commission des titres d’ingénieurs) : ingénieur·e généraliste ; ingénieur·e BTP ; ingénieur·e systèmes électriques et électro- niques embarqués.

Les formations du Cesi sont accessibles aux titulaires d’au moins un bac + 2 scientifique ou technique.

https://ecole-ingenieurs.cesi.fr

EN RÉGION AUSSI !

Chaque conseil régional finance des dispositifs de forma- tion destinés aux jeunes et aux adultes, correspondant aux priorités qu’il a lui-même définies.

https://reseau.intercariforef.org

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LISTE 1

Sites de référence

www.emploi-maintenanceindus- trielle.com

Édité par : Chapitre Premier Sur le site : offres d’emploi, annuaire des entreprises, diplômes du secteur, conseils pour la recherche d’emploi, actualités, podcasts.

www.emploi-pro.fr/offre-emploi/

offre-emploi-industrie Édité par : Emploi Pro

Sur le site : offres d’emploi dédiées aux secteurs industriels, agenda de salons, fil d’actualités, sélection de formations.

Liste 2

BTS maintenance des systèmes

Le BTS maintenance des sys- tèmes option A systèmes de production est préparé dans les établissements publics et privés sous contrat suivants.

L’option B systèmes énergé- tiques et fluidiques est citée dans le dossier Actuel-Cidj n° 2.8752 Les métiers du génie climatique et l’option C systèmes éoliens dans le dossier Actuel-Cidj n° 2.826 Les métiers de l’énergie.

LGT : lycée général et technologique LPO : lycée polyvalent

SEP : section d’enseignement professionnel

Public 05105 Briançon Lycée d’altitude Tél : 04 92 21 30 84

www.lyc-altitude.ac-aix-marseille.fr 06414 Cannes

Lycée Jules Ferry Tél : 04 93 06 52 00

http://eole.lycee-jules-ferry.ac-nice.

fr/joomla/

08013 Charleville-Mézières Lycée polyvalent François Bazin Tél : 03 24 56 81 56

http://sepia.ac-reims.fr/lyc-bazin/- joomla-/index.php

10025 Troyes

Lycée Polyvalent Les Lombards Tél : 03 25 71 46 60 http://lyc-les-lombards.

monbureaunumerique.fr/

10100 Romilly-sur-Seine LP Denis Diderot Tél : 03 25 21 95 81 http://lpdiderot10.fr 11108 Narbonne

Lycée Louise Michel (voie générale et technologique)

Tél : 04 68 32 84 00 www.lyc-michel-narbonne.ac- montpellier.fr

13013 Marseille Lycée Antonin Artaud Tél : 04 91 12 22 50

www.lyc-artaud.ac-aix-marseille.fr 13200 Arles

Lycée Louis Pasquet Tél : 04 90 18 35 15

www.lyc-pasquet.ac-aix-marseille.fr 16000 Angoulême

Lycée Charles Augustin Coulomb Tél : 05 45 61 83 00

www.lyceecharlescoulomb.fr 21074 Dijon

Lycée Gustave Eiffel Tél : 03 80 60 42 12 http://lyc21-eiffel.ac-dijon.fr 22606 Loudéac

Lycée et section d’enseignement professionnel Fulgence Bienvenüe Tél : 02 96 66 87 00

www.lycee-fulgence-bienvenue- loudeac.ac-rennes.fr 24206 Sarlat-la-Canéda Lycée Pré de Cordy Tél : 05 53 31 70 70

http://lycee-predecordy-sarlat.com/

26216 Montélimar Lycée polyvalent les Catalins Tél : 04 75 00 76 76

http://catalins.elycee.rhonealpes.fr/

28404 Nogent-le-Rotrou Section d’enseignement générale et technologique du LP Sully Tél : 02 37 53 57 77 www.lycee-sully-nogent.fr 29104 Quimper

Lycée et section d’enseignement professionnel Yves Thépôt Tél : 02 98 90 25 97 www.lycee-thepot.org

30000 Nîmes

Sud Formation CCI Gard Formeum Tél : 04 66 87 96 09

30205 Bagnols-sur-Cèze

Lycée Albert Einstein (voie générale et technologique)

Tél : 04 66 90 42 00

www.lyc-einstein-bagnolssurceze.

ac-montpellier.fr/

30913 Nîmes Lycée Dhuoda Tél : 04 66 04 85 85 www.lycee-dhuoda-nimes.com 31076 Toulouse

Lycée polyvalent Déodat de Séverac Tél : 05 62 13 17 00

http://deodat.mon-ent-occitanie.fr 33074 Bordeaux

Lycée Gustave Eiffel Tél : 05 56 33 83 00 www.eiffel-bordeaux.org 33505 Libourne

Lycée polyvalent Jean Monnet Tél : 05 57 51 78 44 www.j-monnet.net 35305 Fougères Lycée Jean Guéhenno Tél : 02 99 99 22 87 www.citescolairejeanguehenno- fougeres.ac-rennes.fr 36019 Châteauroux Lycée polyvalent Blaise Pascal Tél : 02 54 53 55 00 www.lyceeblaisepascal.com/

37501 Chinon Lycée Rabelais Tél : 02 47 93 50 00 www.lyceerabelais.fr 38030 Grenoble Lycée polyvalent Vaucanson Tél : 04 76 96 55 18

http://lycee-vaucanson-grenoble.

web.ac-grenoble.fr/

38302 Bourgoin-Jallieu Lycée l’Oiselet Tél : 04 74 28 08 88 http://lycee-oiselet.fr

39303 Champagnole Lycée Paul-Emile Victor Tél : 03 84 53 10 00

http://lyc-pevictor-champagnole.

eclat-bfc.fr/

40107 Dax Lycée de Borda Tél : 05 58 58 12 34 http://lycéedebordadax.org/

41018 Blois Lycée Augustin Thierry Tél : 02 54 56 29 00

http://lyc-augustin-thierry-blois.tice.

ac-orleans-tours.fr 42000 Saint-Étienne Lycée Etienne Mimard Tél : 04 77 49 59 20 www.mimard.org 43201 Yssingeaux

Lycée polyvalent Emmanuel Chabrier France

Tél : 04 71 59 02 87 http://pepy-yssingeaux.ent.

auvergnerhonealpes.fr/

44322 Nantes

Lycée polyvalent Gaspard Monge - La Chauvinière

Tél : 02 40 16 71 00

http://lyc-mongechauviniere.e-lyco.fr 45300 Pithiviers

LP Jean de la Taille Tél : 02 38 06 10 60 http://lycee-jeandelataille.fr 45500 Gien

LP Marguerite Audoux Tél : 02 38 31 70 30

www.lycee-marguerite-audoux.fr 46005 Cahors

Lycée polyvalent Gaston Monnerville Tél : 05 65 20 58 00

http://olivier-de-magny.entmip.fr/

accueil-presentation/olivier-de- magny/

47501 Fumel LP Benoît d’Azy Tél : 05 53 40 56 50 www.citescolairedefumel.fr

Carnet d’adresses

BTS maintenance des systèmes p. 14 Liste 3

BUT génie industriel

et maintenance p. 16

Liste 4

Formations universitaires p. 17 Liste 5

Écoles d’entreprise p. 17 Liste 6

Écoles d’ingénieurs p. 17

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49321 Cholet

Lycée polyvalent Fernand Renaudeau Tél : 02 41 49 21 60

http://renaudeau.e-lyco.fr 49502 Segré-en-Anjou-Bleu Lycée polyvalent Blaise Pascal Tél : 02 41 92 18 11

http://pascal.paysdelaloire.e-lyco.fr 50401 Granville

FIM CCI Formation Normandie Granville

Tél : 02 33 91 21 30 www.fim.fr 52105 Saint-Dizier Lycée Blaise Pascal Tél : 03 25 06 50 50 www.lyceeblaisepascal52.fr/

53600 Evron

Lycée polyvalent Raoul Vadepied Tél : 02 43 01 62 44

http://lyc-vadepied.paysdelaloire.e- lyco.fr

54701 Pont-à-Mousson Lycée des métiers des sciences et techniques de l’électricité et de la maintenance Jean Hanzelet Tél : 03 83 80 60 00

www4.ac-nancy-metz.fr/lyc-hanzelet- pont-a-mousson

55200 Commercy Lycée polyvalent Henri Vogt Tél : 03 29 91 79 00 http://lyceehenrivogt.fr 57215 Sarreguemines

Lycée des métiers des services aux entreprises Henri Nominé Tél : 03 87 95 31 32

www4.ac-nancy-metz.fr/lyc-henri- nomine-sarreguemines 59208 Tourcoing Lycée polyvalent Colbert Tél : 03 20 76 12 00 www.lyceecolbert-tg.org 59508 Douai Lycée Edmond Labbé Tél : 03 27 71 51 71 http://edmond-labbe.enthdf.fr/

59522 Hazebrouck LP des Monts de Flandre Tél : 03 28 43 76 76

http://monts-des-flandres.enthdf.fr/

59620 Aulnoye-Aymeries LP Pierre et Marie Curie Tél : 03 27 53 01 80 http://curie-aulnoye-aymeries.

savoirsnumeriques5962.fr 59723 Denain

Lycée Alfred Kastler Tél : 03 27 44 24 10

http://alfred-kastler-denain.enthdf.

fr/

60009 Beauvais

Lycée polyvalent Paul Langevin Tél : 03 44 12 17 17 http://langevin.lyc.ac-amiens.fr 62228 Calais

Lycée polyvalent Léonard de Vinci Tél : 03 21 19 07 21

http://leonard-de-vinci-calais.

enthdf.fr/

63064 Clermont-Ferrand Lycée polyvalent La Fayette Tél : 04 73 28 08 08

http://lycee-lafayette-clermont.fr/

64103 Bayonne Lycée Louis de Foix Tél : 05 59 63 31 10 www.louisdefoix.com/

65016 Tarbes Lycée Jean Dupuy Tél : 05 62 34 03 74

http://jean-dupuy.mon-ent-occitanie.fr 67604 Sélestat

Lycée polyvalent Jean Baptiste Schwilgué

Tél : 03 88 58 83 00

www.lyc-schwilgue-selestat.ac- strasbourg.fr

68504 Guebwiller

Lycée polyvalent Théodore Deck Tél : 03 89 74 99 74 www.lyceedeck.fr 69283 Lyon

Lycée La Martinière Diderot - site Diderot

Tél : 04 37 40 87 37 www.lamartinierediderot.fr 69600 Oullins

Lycée Parc Chabrières Tél : 04 72 39 56 56 www.parc-chabrieres.fr/

71203 Le Creusot Lycée Léon Blum Tél : 03 85 77 67 00 www.lyceeblum-creusot.fr 72305 Sablé-sur-Sarthe Lycée polyvalent Raphaël Elizé Tél : 02 43 62 46 50

http://raphaelelize.paysdelaloire.e- lyco.fr

72405 La Ferté-Bernard Lycée polyvalent Robert Garnier Tél : 02 43 60 11 60 http://robert-garnier.e-lyco.fr 73302 Saint-Jean-de-Maurienne Lycée polyvalent Paul Héroult Tél : 04 79 64 10 11 www.lycee-paul-heroult.fr 74372 Annecy

Lycée polyvalent Louis Lachenal Tél : 04 50 27 20 96 www.lycee-louis-lachenal.fr

75019 Paris Lycée Jacquard Tél : 01 44 84 40 00 www.ac-paris.fr/serail/jcms/

s2_151127/ee-lgt-jacquart-portail 76201 Dieppe

UFA André Voisin Tél : 02 35 84 22 21

http://emulation-lyc.spip.ac-rouen.fr/

76204 Dieppe Lycée Pablo Neruda Tél : 02 35 06 55 00

http://neruda-lyc.spip.ac-rouen.fr/

76401 Fécamp Lycée Guy de Maupassant Tél : 02 35 10 24 24 http://maupassant-lyc.spip.ac- rouen.fr

78000 Versailles Lycée Jules Ferry Tél : 01 39 20 11 60 www.lyc-ferry-versailles.ac- versailles.fr

79061 Niort Lycée Paul Guérin Tél : 05 49 34 22 22 www.lycee-paul-guerin.fr 80094 Amiens Lycée Edouard Branly Tél : 03 22 53 49 60 www.lycee-branly.fr 80500 Montdidier Lycée polyvalent Jean Racine Tél : 03 22 98 31 60 www.lyceejeanracine.fr 81100 Castres

Lycée polyvalent La Borde Basse Tél : 05 63 62 11 87

http://borde-basse.entmip.fr 83514 La Seyne-sur-Mer Lycée Paul Langevin Tél : 04 94 11 16 80 www.langevin-la-seyne.fr 84082 Avignon

Campus des sciences et techniques Philippe de Girard

Tél : 04 13 95 10 00 www.campus-avignon.fr 87036 Limoges LP Raoul Dautry Tél : 05 55 33 46 82

http://web.lyc-dautry.ac-limoges.fr 87036 Limoges

Lycée Raoul Dautry Tél : 05 55 33 46 82

http://web.lyc-dautry.ac-limoges.fr 89010 Auxerre

Lycée Jean-Joseph Fourier Tél : 03 86 72 53 10 http://lyc89-fourier.ac-dijon.fr

90016 Belfort Lycée Raoul Follereau Tél : 03 84 90 16 00

http://lyc-rfollereau-belfort.eclat-bfc.fr/

91200 Athis-Mons Lycée Clément Ader Tél : 01 69 38 36 36

www.lyc-ader-athis.ac-versailles.fr 91410 Dourdan

Lycée Francisque Sarcey Tél : 01 64 59 39 00 www.lyc-sarcey-dourdan.ac- versailles.fr

91979 Les Ulis Lycée l’Essouriau Tél : 01 64 86 82 82 www.lyc-lessouriau-les-ulis.ac- versailles.fr

92110 Clichy

Lycée polyvalent Newton-ENREA Tél : 01 41 06 78 78 www.lycee-newton.fr 94000 Créteil Lycée Edouard Branly Tél : 01 43 39 34 75 http://branlycreteil.free.fr/

94210 Saint-Maur-des-Fossés LP Gourdou Leseurre Tél : 01 48 83 33 32 www.lyceegourdouleseurre.com 94407 Vitry-sur-Seine Lycée Jean Macé Tél : 01 45 73 63 00 http://lyceejeanmace-vitry.fr/

95190 Goussainville Lycée Romain Rolland Tél : 01 39 33 95 55 95800 Cergy Lycée Jules Verne Tél : 01 34 32 20 00 97215 Rivière-Salée Lycée polyvalent Joseph Zobel Tél : 05 96 68 25 09 http://site.ac-martinique.fr/

LPOZobel/

97387 Kourou

Lycée Général et Technologique Gaston Monnerville

Tél : 05 94 32 82 00

http://lgt-gaston-monnerville.eta.

ac-guyane.fr 97470 Saint-Benoît LP Patu de Rosemont Tél : 02 62 92 95 20 http://lycee-patu.ac-reunion.fr 97491 Saint-Denis Lycée Lislet Geoffroy Tél : 02 62 90 72 00

http://lycee-lgeoffroy.ac-reunion.fr

(16)

97670 Coconi

Lycée polyvalent Gustave Eiffel de Kahani

Tél : 0269 62 09 09

http://portail-9760125g.ac-mayotte.fr/

98849 Nouméa

Lycée polyvalent Jules Garnier (SEGT) Tél : 00 687 24 35 55

www.ac-noumea.nc/jules-garnier

Privé sous contrat 13006 Marseille LP Don Bosco Tél : 04 91 14 00 00 http://donbosco-marseille.fr 13626 Aix-en-Provence Lycée polyvalent Saint-Eloi Tél : 04 42 23 44 99 www.lycee-saint-eloi.com 29229 Brest

Lycée La Croix Rouge La Salle Tél : 02 98 47 81 00 www.lacroixrouge-brest.fr 30106 Alès

Lycée privé de la Salle (voie générale et technologique)

Tél : 04 66 56 24 25 www.lyceedelasalle.com 35360 Montauban-de-Bretagne Lycée et section d’enseignement professionnel La Providence Tél : 02 99 06 44 39 www.laprovidence.org 35577 Cesson-Sévigné Lycée et section d’enseignement professionnel Frédéric Ozanam Tél : 02 99 83 97 40 www.lycee-ozanam35.fr 35603 Redon

Lycée et section d’enseignement professionnel Marcel Callo Tél : 02 99 71 41 33 www.lyceemarcelcallo.org 38523 Saint-Egrève MFR Saint-Egrève Tél : 04 38 02 39 50 www.mfr-stegreve.org 44001 Nantes

Lycée privé Saint-Félix - La Salle Tél : 02 44 76 35 00

www.stfelixlasalle.fr

44232 Saint-Sébastien-sur-Loire Lycée polyvalent Saint-Joseph La Joliverie

Tél : 02 40 80 25 80 www.la-joliverie.com 49601 Beaupréau-en-Mauges LP le Pinier Neuf

Tél : 02 41 71 35 36 www.lycee-ndbn.fr

56010 Vannes

Lycée polyvalent Saint-Joseph Lasalle Tél : 02 97 63 14 63

www.stjo-vannes.com 59000 Lille Campus Ozanam Tél : 03 20 21 98 80

http://groupe-oec.fr/campus/campus 59000 Lille

Campus Ozanam Tél : 03 20 21 98 80 http://groupe-oec.fr 59504 Douai

Lycée privé La Salle Deforest de Lewarde

Tél : 03 27 94 36 10 www.lycee-deforest.fr/

64051 Pau

Lycée privé Immaculée Conception Tél : 05 59 72 07 72

www.immac-pau.com 64051 Pau LP privé Beau Frêne Tél : 05 59 72 07 72 www.immac-pau.com 80094 Amiens Lycée La Providence Tél : 03 22 33 77 77 www.la-providence.net 98890 Païta

LP privé Marcellin Champagnat (DECC) Tél : 00 687 35 31 24

http://lpmc.ddec.nc (Source : Onisep)

Liste 3

BUT

génie industriel et maintenance

Le BUT génie industriel et maintenance est préparé dans les Instituts universi- taires de technologie (IUT).

Ce BUT propose 2 parcours : ingénierie des systèmes plu- ritechniques ; management, méthodes, maintenance in- novante. Il se prépare en for- mation initiale, en alternance ou en formation continue.

Public 19000 Tulle

IUT du Limousin, site de Tulle Tél : 05 55 20 59 75 www.iut.unilim.fr

28000 Chartres

Institut universitaire de technologie de Chartres

Tél : 02 37 91 83 00

www.univ-orleans.fr/iut-chartres 31703 Blagnac

IUT de Blagnac Tél : 05 62 74 75 75 www.iut-blagnac.fr 35417 Saint-Malo IUT de Saint-Malo Tél : 02 99 21 95 00 www.iutsm.univ-rennes1.fr 42334 Roanne

IUT de Roanne Tél : 04 77 44 89 00

http://iut-roanne.univ-st-etienne.fr 44606 Saint-Nazaire

IUT de Saint-Nazaire Tél : 02 40 17 81 59 www.iut-sn.univ-nantes.fr 50130 Cherbourg-Octeville Institut universitaire de technologie de Cherbourg Manche

Université Basse-Normandie Tél : 02 33 01 45 00

http://iutcherbourgmanche.unicaen.fr 51000 Châlons-en-Champagne Institut universitaire de technologie de Châlons

Université Champagne-Ardenne Champagne-Ardenne Tél : 03 26 21 81 83 www.iut-rcc.fr 56325 Lorient IUT de Lorient Tél : 02 97 87 28 05 www-iutlorient.univ-ubs.fr 57970 Yutz

Institut universitaire de technologie de Thionville-Yutz

Université Paul Verlaine Lorraine

Tél : 03 72 74 98 00

www.iut-thionville-yutz.univ-lorraine.fr 59313 Valenciennes

IUT de Valenciennes campus du Mont Houy

Tél : 03 27 51 12 52 www.uphf.fr/IUT/

62968 Longuenesse Centre de gestion universitaire Descartes

Tél : 03 21 38 87 00 www.univ-littoral.fr 63172 Aubière IUT de Clermont-Ferrand Tél : 04 73 17 70 01 www.iut-clermont.fr

64610 Anglet

IUT de Bayonne, Pays Basque (Collège Sciences et tech pour l’énergie et l’environnement) - Campus d’Anglet Tél : 05 59 57 43 03

www.iutbayonne.univ-pau.fr 66860 Perpignan IUT de Perpignan Tél : 04 68 66 24 04 http://iut.univ-perp.fr 67300 Schiltigheim

Institut universitaire de technologie Louis Pasteur - Schiltigheim Tél : 03 68 85 25 72 www.iut-lps.fr 69627 Villeurbanne IUT Lyon 1 (site de Villeurbanne Gratte-ciel)

Tél : 04 72 65 53 53 http://iut.univ-lyon1.fr 70000 Vesoul

Institut universitaire de technologie de Besançon-Vesoul - Site de Vesoul Bourgogne-Franche-Comté Tél : 03 84 75 95 00 http://iut-bv.univ-fcomte.fr 71100 Chalon-sur-Saône IUT de Chalon-sur-Saône Tél : 03 85 42 43 27 http://iutchalon.u-bourgogne.fr 77567 Lieusaint

IUT de Sénart - Fontainebleau (site Sénart)

Tél : 01 64 13 44 88 www.iutsf.u-pec.fr 78200 Mantes-la-Jolie

Institut universitaire de technologie de Mantes-en-Yvelines

Tél : 01 39 25 33 40 www.iut-mantes.uvsq.fr 83130 La Garde

Institut universitaire de technologie de Toulon - Site de La Garde Université de Toulon Tél : 04 94 14 22 03 http://iut.univ-tln.fr 88010 Épinal

IUT Epinal - Hubert Curien Tél : 03 72 74 18 00 www.iut-epinal.univ-lorraine.fr 93206 Saint-Denis

IUT de Saint-Denis Tél : 01 49 40 61 00 www.iutsd.univ-paris13.fr 93290 Tremblay-en-France IUT de Tremblay

Tél : 01 41 51 12 22 www.iu2t.univ-paris8.fr

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