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Comptabilité analytique Comptabilité analytique

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Texte intégral

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Comptabilité analytique Comptabilité analytique

Chapitre 1 : la comptabilité analytique

I. Introduction

1er point : la comparaison entre comptabilité générale et comptabilité analytique. 1er cas : la comptabilité générale ; elle enregistre les flux existant entre l'entreprise et ses partenaires et étudie leur impact sur le résultat financier l'entreprise. 2nd cas : la comptabilité analytique ; elle permet de comprendre le coût et le processus de production d'un service ou d'un bien.

2ème point : les objectifs de la comptabilité analytique ; elle est un outil d'aide à la décision : détermination du service ou produit le plus rentable d'une gamme, opportunité de l'externalisation ...

3ème point : le coût. 1er point : la notion de coût ; le coût est une donnée subjective (comptabilité analytique) contrairement à une charge qui est une donnée purement objective (comptabilité générale).

Le prix du transport de trois produits achetés peut être réparti de façon égale, être imputé intégralement à l'un des trois ... 2ème point : les caractéristiques d'un coût ; il faut définir l'objet du coût (produit, service atelier ...) ainsi que son contenu (ensemble ou partie des charges). 3ème point : le moment du calcul ; il peut être a posteriori ou a priori.

En 1810, la comptabilité analytique a été créée car les ouvriers ont commencé à travailler dans des ateliers – le calcul des coûts reposait sur le calcul des matières et de la main d'oeuvre.

L'organisation scientifique de Taylor a permis de comparer l'objectif de production avec la réalité – il s'agit du calcul des écarts.

En 1930, le lieutenant colonel Rimailho a mis en place la méthode des sections homogènes, qui prend en compte les matières, la main d'oeuvre, les charges indirectes ...

II. Le traitement des charges en comptabilité analytique

Charges par nature incorporables

Charges indirectes Charges directes

Centres auxiliaires

Centres principaux

Coût complet

Affectation

Ensemble des centres d'analyse

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A. Des charges de la comptabilité générale aux charges de la comptabilité analytique

L'entreprise peut ne pas inclure des charges enregistrées en comptabilité générale dans son calcul des coûts (charges exceptionnelles, charges non incorporables ...) et inversement (rémunération des capitaux propres, rémunération de l'exploitant individuel ...)

B. La distinction entre charges directes et indirectes

1er cas : les charges directes ; elles sont des charges qui peuvent être facilement rattachées à un produit lors du calcul des coûts.

2nd cas : les charges indirectes ; elles sont des charges qui ne peuvent être immédiatement rattachées à un produit – il faut donc prévoir un système pour les retraiter.

Sont des charges incorporables : les matières premières, les machines, les emballages, la main d'oeuvre, l'énergie, la communication, la gestion de commande, le transport, les frais administratifs ...

Il doit y avoir adéquation entre la période de calcul des coûts et les charges utilisées.

C. La répartition des coûts

1ère étape : le découpage en centres ; il faut découper l'entreprise en centres d'analyse – elles sont souvent les grandes fonctions de l'entreprise : fonction d'approvisionnement ou d'achat, fonction de production et fonction de distribution. Les centres d'analyse peuvent être principaux (achat, production ...) ou auxiliaires (administration ...)

Dans l'exemple, nous retiendrons les centres d'analyse suivants : approvisionnement, assemblage, administration, découpage et distribution.

2ème étape : la répartition des charges indirectes ; les charges indirectes doivent être réparties dans les centres d'analyse concernés à l'aide de clefs de répartition.

Assurance – Bâtiment (500 €) : surface occupée par chaque centre

DAP de matériel (600 €) : valeur d'origine du matériel

Charges financières (1 500 €) : pourcentage

Transport (300 €) : pourcentage

Administration Approvisionnement Découpage Assemblage Distribution

50 m² 300 m² 250 m² 250 m² 150 m²

Administration Approvisionnement Découpage Assemblage Distribution

10 000 € 0 € 18 000 € 8 000 € 0 €

Administration Approvisionnement Découpage Assemblage Distribution

100,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%

Administration Approvisionnement Découpage Assemblage Distribution

0,00% 40,00% 0,00% 0,00% 60,00%

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3ème étape : la répartition des centres auxiliaires ; une fois les centres d'analyse et leurs clefs de répartition définis, il faut répartir les centres auxiliaires avec une nouvelles clef de répartition

Administration : prorata du nombre de salariés dans les différents centres

4ème étape : le choix des unités d'oeuvre ; il faut déterminer la nature et le nombre d'unités d'oeuvre (UO) affectées à chaque centre d'analyse pour calculer les coûts – les U.O. doivent être représentatives de l'activité du centre mesuré.

5ème étape : l'établissement du tableau de répartition.

III. Le calcul du coût complet

1er point : le calcul des coûts d'achat ; il faut autant de coûts d'achat que de catégories de matières concernées. Ils sont composés du prix d'achat versé aux fournisseurs (charges directes) et des charges directes et indirectes d'approvisionnement.

2ème point : le calcul des coûts de production ; il faut autant de coûts de production que de catégories de productions concernées. Ils sont composés des coûts d'achat des matières consommées et des charges directes et indirectes de production.

3ème point : le calcul des coûts de revient ; il faut autant de coûts de revient que de catégories de produits vendus. Ils sont composés des coûts de production des produits vendus et des charges directes et indirectes hors production (essentiellement les charges relatives à la distribution).

IV. Les stocks

1er point : la définition ; les stocks sont les matières premières, les marchandises, les produits finis et en-cours qui se trouvent dans l'entreprise.

2ème point : l'inventaire permanent quantitatif et en valeur ; en début d'exercice, des matières premières peuvent être déjà présentes dans la zone de stockage – au cours de cet exercices, d'autres matières premières seront acquises. La question de la valorisation de ces stocks se pose alors.

Centres auxiliaires Centres principaux de l'ordre du cycle de production Charges indirectes Administration Approvisionnement Découpage Assemblage Distribution

Assurance – Bâtiment 25 150 125 125 75

DAP 166,66 300 133,33

Charges financières 100

Transport 120 180

Total Primaire 291,66 270 425 258,33 255

Répartition Administration -291,66 39 117 97 39

Total Secondaire 0 309 542 355,33 294

Nature UO Quantités achetées Heures machine Heures MOD 100 € de CA

Nombre UO 4100 1500 4500 1320

Coût UO 0,08 0,36 0,08 0,22

Approvisionnement Découpage Assemblage Distribution

2 6 5 2

Approvisionnement Découpage Assemblage Distribution Quantités achetées Heures machine Heures MOD 100 € de CA 1 600 kg (A) 1 500 h 4 500 h 1 200 € (X)

2 500 kg (B) 120 000 € (Y)

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3ème point : les différentes méthodes d'évaluation des sorties de stock et du stock final ; il en existe 4 en tout. 1er cas : le coût moyen pondéré de période ; on calcule le coût moyen des stocks à la fin de l'exercice. 2ème cas : le coût moyen pondéré en entrée ; on calcule le coût moyen des stocks à chaque entrée. 3ème cas : la méthode FIFO ; pour chaque sortie de stocks, on prend les matières les plus anciennes (First In, First Out). 4ème cas : la méthode LIFO ; pour chaque sortie de stocks, on prend les matières les plus récentes (Last In, First Out).

V. Les coûts partiels

La méthode des coûts partiels repose sur la distinction et la ventilation des charges fixes et des charges variables.

1er point : le coût direct ; il s'agit du coût directement imputable à un produit ou service.

2ème point : le coût variable ; il s'agit des charges variables correspondantes au produit étudié.

1er point : les charges fixes ; elles sont indépendantes du niveau d'activité de l'entreprise : loyers ...

2nd cas : les charges variables ; elles dépendent du niveau d'activité de l'entreprise : matières premières, temps de production ...

3ème point : le seuil de rentabilité ; il est le CA minimum à réaliser pour que l'activité ne soit pas déficitaire. Il se calcule de la façon suivante :

Détermination de la marge sur coût variable :

MSCV : Marge sur coût variable CA : Chiffre d'affaires

CV : Charges variables

Détermination du résultat

R : Résultat CF : Charges fixes

Détermination du taux de marge sur coût variable

Les charges variables peuvent dépendre du pouvoir de négociation de l'entreprise

Les charges fixes peuvent évoluer par pallier.

Le seuil peut se calculer en quantité.

Une méthode pour abaisser le seuil de rentabilité est d'avoir recours à l'externalisation – le point d'indifférence est atteint lorsque le montant des charges fixes est égal à celui du service externalisé.

VI. Le coût marginal

1er point : la définition ; il est le coût de la dernière unité ou tranche d'unités produite et vendue – il s'agit donc de la variation du coût total entraînée par une variation de la production.

2ème point : les composantes ; le coût marginal contient toujours les coûts variables – il peut prendre en compte des charges fixes uniquement si l'activité supplémentaire nécessite un changement de structure.

R=CA−CVCF MSCV=CA−CV

T=MSCV CA

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3ème point : l'intérêt ; l'activité supplémentaire pourra être acceptée si la recette marginale est au minimum égale ou supérieure au coût marginal.

VII. Une nouvelle architecture de calcul de coûts : la méthode ABC

La méthode ABC (Activity Based Costing) a été conçue pour pallier aux lacunes de la méthode des coûts complets – elle considère qu'un centre d'analyse ne peut être réduit à une seule unité d'oeuvre. Elle se déroule en trois étapes :

Établissement de la liste de toutes les activités effectuées dans chacun des centres (cartographie des activités).

Affectation d'un montant de charges à chaque activité.

Définition de la clef de répartition de chaque activité (inducteur de coût).

Références

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