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ENCORE UN REPORT. Élections locales et départementales. l Le Conseil des ministres proroge le mandat des élus. Page 9

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l Le Conseil des ministres proroge le mandat des élus

CMJN

ENCORE UN REPORT

www.lequotidien.sn

n N° 5426 n JeuDI 25 MARS 2021 n 18e ANNée - ISSN : 0851 7045 n Prix : 100 f

Élections locales et départementales

Page 9

Page 9

«Bby est perfusée avec l’argent du contribuable»

Ousseynou Ly de Pastef

Page 9

Guy-Marius & Cie en liberté provisoire

Page 6

«Une grande fierté de jouer pour le Sénégal»

Arrêtés pour association de malfaiteurs,…

Abdou Diallo sur sa

première sélection

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Par Khady SONKO

Les femmes rencontrent beaucoup de difficultés dans leur travail. Le Réseau national des femmes travailleuses du Sénégal (Renafes) dépeint une panoplie de difficultés aggra- vées, à partir de 2020, par la pandémie de Covid-19. D’après sa présidente, le Renafes a été interpellé plusieurs fois durant

la période 2020-2021 par la gent féminine en difficulté dans son milieu de travail. «A cause de la pandémie, nous avons des fem- mes qui perdent leurs emplois et qui subissent même certaines violences dans les entreprises», a déploré Fatou Bintou Yafa. Le Renafes procédait hier à l’éva- luation de l’impact de ses activi- tés sur les femmes syndicalistes.

Ceci après 5 ans d’existence.

Pour ne pas perdre les acquis, le Renafes conseille à ses mem- bres, entre autres, le réseau- tage, la reconversion et l’entre-

prenariat mais aussi de s’adap- ter aux conditions imposées par le Covid-19.

En termes de perspectives, le Renafes tend vers sa régionali- sation. «On a constaté que les camarades dans les régions ne pouvaient pas participer aux

ateliers à cause de la pandémie et nous voulons y remédier en 2021», a expliqué Mme Yafa. Le Renafes compte aussi porter le plaidoyer pour l’application de la Convention 183 de l’Orga - nisation internationale du tra- vail (Oit) qui lui tient à cœur.

L’autre perspective a trait à la mise en place d’un observatoire de la discrimination au niveau de la présidence de la Répu -

blique. «Nous voulons que les hommes et les femmes soient ensemble à tous les niveaux. Il est temps, nous voulons être autonomes, participer aux débats nationaux, être là quand il faut recadrer pour prendre des décisions pour notre pays. Nous avons besoin d’être au pouvoir», a plaidé la présidente du Renafes.

ksonko@lequotidien.sn

N° 5426

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actualités

Par Sucré-Salé

Calendrier électoral

On l’attendait un jour ou l’autre, sans bien entendu, savoir quand la décision allait tomber. Hier, le Conseil des ministres a fini par officialiser le report des élec- tions locales. Décision logique, mais qui exprime aussi, malheureusement, un fort amateurisme de la part des autorités politiques. Dans une démocratie qui se respecte, le respect du calendrier électoral est un signe important de maturité politique. Et l’une des conditions majeures de l’émergence.

Pour la première fois depuis la création en 1630 de Boston, l’une des plus anciennes villes des Etats-Unis, c’est une femme qui prend les rênes de la mairie. Et Kim Janey est non seulement la première femme mais aussi la première Afro- Américaine à obtenir ce poste.

Après 91 années de maires italo-américains ou irlando- américains, Mme Janey a prêté hier serment pour remplacer Martin J. Walsh, qui a été confirmé par les sénateurs américains au poste de secré- taire au Travail.

Kim Janey est née à Boston en 1965 dans le quartier de Roxbury, où sa famille réside depuis six générations et qui fait partie du district où elle est élue depuis 2018. Comme la vice- présidente, Kamala Har ris, elle appartient à cette génération d’élèves afro-américains qui ont connu l’expérience du «busing», un système de transport scolaire qui visait à promouvoir la mixité sociale ou raciale au sein des établissements scolaires publics, et qui, comme en témoignent de nombreux Bostoniens,  a laissé des traces dans la communauté

afro-américaine.

Kim Janey n’hésite pas à raconter ses souvenirs et parler de son bus, escorté par la poli- ce, caillassé par les habitants des quartiers blancs qui profé- raient des insultes racistes à l’endroit des enfants. Une époque où cette communauté restait stigmatisée malgré la déségrégation.

Après un parcours profes- sionnel dédié à l’éducation, dans la lignée de son père, édu- cateur et fervent militant pour une éducation de qualité en faveur des minorités, cette acti- viste va désormais gérer la des- tinée d’une ville de 700 000 habitants, une ville où les écarts de niveaux de vie entre commu- nautés restent très importants.

Selon une étude récente de la Réserve de la banque fédéra- le de Boston, les familles blan- ches de la ville détiennent en moyenne un patrimoine de 250  000 dollars, contre huit dollars pour les familles afro- américaines. Boston a certes changé ces dernières décennies -les quartiers exclusivement blancs sont désormais plus représentatifs de la diversité-,

mais malgré cette ouverture, la communauté afro-américaine semble rester à l’écart. La poli- ce de Boston est ainsi, selon le New York Times, «dis- proportionnellement blanche».

La nouvelle maire par intérim de Boston fait face à de grandes attentes, sachant que le niveau de vie de la communauté noire et afro-américaine reste très en deçà des autres dans cette ville.

Kim Janey a sept mois pour tenter de changer les cho - ses,  avant la tenue des prochai- nes élections. Elle ne s’est pas encore prononcée quant à une éventuelle candidature en no - vembre prochain. C’est donc une tâche qui, comme l’estiment cer- tains de ses pro ches,  s’annonce compliquée. Kim Janey souhai- terait par exemple une police plus représentative de la diversi- té de la population, mais les pou- voirs d’un maire de Boston par intérim sont restreints, expli- quent certains membres du Conseil municipal. Elle prend en main les rênes d’une ville qui attend un changement rapide, peut-être trop rapide pour un mandat aussi court.

Rfi

Etats-Unis

Kim Janey, première femme et première Afro-Américaine maire de Boston

Par Khady SONKO

L’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko ne laisse pas indifférent le Réseau national des femmes tra- vailleuses du Sénégal (Renafes).

Cette organisation féminine soutient Adji Sarr, une des par- ties prenantes dans cette affaire pendante devant la justice. «La travailleuse Adji Sarr mérite qu’on revoie les conditions de son milieu de travail. Nous allons investir le lieu et réfléchir

sur des stratégies et proposi- tions à faire dans ce milieu de travail», a promis hier Fatou Bintou Yafa en marge d’un point de presse sur la situation de femme travailleuse. «En tant que fille travailleuse dans des conditions précaires, et diffici- les, nous allons investir ce milieu pour y voir plus clair», insista Mme Yafa. La présidente du Renafes souhaite tout de même la manifestation de la vérité.

ksonko@lequotidien.sn

Affaire Sweet beauté

Le Renafes soutient Adji Sarr

CONSTAT Situation des femmes travailleuses

Par Justin GOMIS

La baisse de nouvelles infec- tions constatée ce mardi est loin d’être une réalité. Ce chiff- re flatteur est consécutif au nombre de tests réalisés. Moins il est important, moins les nou- velles contaminations sont conséquentes. En fait, sur 732 tests réalisés avant-hier, 36 sont revenus positifs soit un taux de positivité de 4,92%, contrairement aux 178 nou- veaux cas enregistrés ce merc- redi avec un taux de positivité de 9,34 % suite à un test réalisé sur 1906 personnes.

Selon le Dr El Hadj Mama - dou Ndiaye, directeur de la Prévention au ministère de la Santé et de l’action sociale, il s’agit de 71 cas contacts suivis par le corps médical et de 107 infections causées par la trans- mission communautaire.

D’après le directeur de la

Prévention, 329 personnes ont été testées négatives et déclarées guéries. A l’en croire, 31 cas gra- ves sont pris en charge dans les services de réanimation.

Le porte-parole du ministère de la Santé et de l’action sociale a annoncé par ailleurs  trois (3) décès liés à la pandémie du Covid-19.

A ce jour, 38 134 cas de Covid-19 ont été dénombrés au Sénégal dont 35 508 patients qui ont recouvré la santé, 1023 décès et 1602 autres sont enco- re sous traitement.

D’après El Hadj Mamadou Ndiaye, 10 810 personnes se sont fait vacciner contre le Covid-19, portant à 180 463 personnes vaccinées dans le pays depuis le lancement de la campagne de vaccination. Il exhorte, tout de même, la population au respect des mesures barrières.

justin@lequotidien.sn

178 nouvelles contaminations

Le Covid-19 monte en flèche

Le Réseau national des femmes travailleu- ses du Sénégal

(Renafes) constate qu’à cause de la pandé- mie du coronavirus, beaucoup de femmes ont perdu leur emploi.

Aussi pour ne pas per- dre les acquis, le Renafes recommande ses membres le

réseautage, la recon- version et l’entrepre- nariat mais aussi de s’adapter aux condi- tions imposées par le Covid-19.

Le Renafes peint une panoplie de difficultés

Fatoumata Bintou Yaffa, présidente du Renafes.

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www.lequotidien.sn

Le Quotidien

n

Jeudi 25 Mars 2021

N° 5426 actualités 3

Par Ndèye Fatou NIANG Correspondante

Le site devant abriter le pre- mier marché au poisson moderne de la ville de Thiès, sis à la Zone d’aménagement concertée (Zac), est aujourd’hui morcelé en parcelles à usage d’habitation. Pourtant dans le budget du ministère de la Pêche et de l’économie maritime, une enveloppe de 2,5 milliards francs Cfa a été dégagée pour la construction de cette infras- tructure sur 5 ha. Mais des bor- nes de terrains ont été posées dans ledit site par la Direction de l’urbanisme. Scandaleux  ! Dénèba Sall, président de la commission domaniale de la ville de Thiès, en déplacement

pour constater de visu les faits, soutient qu’une «volonté du directeur de l’Urbanisme ne peut pas être au-dessus d’un engagement présidentiel. Le Président est au-dessus de toute l’Administration. Quand il donne un engagement pour doter Thiès d’un marché au poisson moderne, personne au niveau de l’Administration ne doit aller à l’encontre de cette volonté du Président». L’élu municipal de rappeler que

«c’est le président de la République Macky Sall qui s’é- tait engagé à doter Thiès d’un marché au poisson moderne.

Et ce site-là a été retenu pour abriter l’infrastructure».

Mieux poursuit Dénèba Sall :

«L’acte administratif délivré par le receveur des domaines est sorti depuis longtemps. Et nous étions venus avec les ser- vices de l’urbanisme, du cadast- re et des domaines pour sécuri- ser le site depuis très long- temps.» Mais s’offusque-t-il  :

«A notre grande surprise nous nous sommes rendu compte que la Direction de l’urbanisme a prévu un projet d’extension de la Zac sur ce même site.»Et M.

Sall de se demander  : «Avant d’aller vers l’extension de la

Zac, il faut quand même que l’ancienne Zac soit habitée au moins 50 à 60%. Aujourd’hui la Zac est habitée à moins de 40%.» Ainsi et de menacer  :

«D’ici la semaine prochaine si les bornes ne sont pas enlevées par la Direction de l’urbanisme, la ville de Thiès se réserve le droit de les enlever elle-même.»

Et d’être catégorique : «Person - ne n’habitera sur ce site. Il n’a- britera que le marché au poisson de la ville de Thiès.»Un marché dont les travaux seront bientôt lancés, selon Dénèba Sall, qui avait à ses côtés l’architecte et le représentant de l’Anam.

Joignant sa voix à celle du

président de la commission domaniale, le mareyeur, Abdou Mbaye, d’insister sur l’impor- tance du projet. Surtout que

«Thiès de par sa configuration occupe 70% du littoral sénéga- lais». Or, indique M. Mbaye,

«nous rencontrons d’énormes difficultés dans notre travail de mareyage au niveau de la ville. Il n’existe aucune infras- tructure digne pouvant porter

le marché. Il n’y a pas de mar- chés encore moins de chambres froides, ni d’usines de conser- vation des produits halieu- tiques». Pour simplement dire toute l’importance du projet que«nous allons défendre jus- qu’au bout». Et de laisser entendre : «Ce ne sont pas des intérêts personnels qui vont nous priver de ce site.»

nfniang@lequotidien.sn

THIES Des parcelles à la place d’un marché au poisson

Le détournement d’objectifs noté dans le projet de construction d’un marché au pois- son moderne sis à la Zone d’aménagement concertée (Zac), a mobilisé hier toute la ville de Thiès, qui s’est déplacée sur le site pour constater de visu les faits.

La Direction de l’urbanisme

parraine le détournement d’objectifs

L’université Cheikh Anta Diop a été, ce mercredi, une nouvelle fois, le théâtre de vio- lents affrontements entre les Forces de l’ordre et les étu- diants. Ces derniers ont barré l’avenue Cheikh Anta Diop de Dakar pour exiger la libération de deux de leurs camarades, en l’occurrence Amadou Sow et Amadou Woury Barry. Les - quels ont été arrêtés lors des dernières manifestations surve- nues suite à l’affaire «Sweet Beauty», informe le site Emedias. Ces derniers, déter-

minés à obtenir la libération de leurs camarades, soutiennent qu’ils ne comptent pas déposer les armes.

A les en croire, ils vont, chaque jour, barrer l’avenue jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause. «Nous exigeons la libération de nos camara- des. Ils sont des citoyens hon- nêtes et n’ont commis aucun acte délictuel qui mérite cet emprisonnement. Ils ont mani- festé librement. Ils n’ont rien cassé», a déclaré Papa Mahawa Diarra, porte-parole des étu-

diants manifestants. Ils accu- sent la direction du centre des œuvres universitaires de Dakar comme responsable de cette arrestation. Des accusations rejetées par la direction, rappe- lant qu’elle n’est pas là pour faire emprisonner les étudiants ou d’être complice de leur arrestation. Ainsi, la direction du Coud, dans le souci de pré- server l’espace universitaire, a annoncé qu’elle va se rappro- cher des étudiants manifestants afin de voir comment trouver une solution.

Ucad

Des étudiants manifestent pour la libération de 2 de leurs camarades

Les deux trafiquants d’espè- ces protégées arrêtés à Kédougou sont édifiés sur leur sort. En effet, le Tribunal de Kédougou, qui les a jugés, les a condamnés à 6 mois ferme de prison. C’est ce qu’indique un communiqué du projet Eagle- Sénégal. Les deux trafiquants de faune avaient été interpellés, mercredi 17 mars 2021, «dans un hôtel en possession de 3 peaux de léopard (dont un bébé léopard de 4 mois) et 17 ivoires d’hippopotame qu’ils s’apprê-

taient à vendre».

Les peines infligées aux trafi- quants «sont à saluer et encou- rager au regard de l’importan- ce, de la sensibilité et de l’ur- gence à préserver ces deux espèces emblématiques de la faune d’Afrique et de notre patrimoine naturel à tous, en faisant front contre ce trafic illégal et récurrent d’animaux sauvages au Sénégal et dans la sous-région», apprécient les membres d’Eagle-Sénégal.

mdiatta@lequotidien.sn

KEDOUGOU Jugés pour criminalité faunique

Les 2 trafiquants d’espèces pro- tégées écopent de 6 mois ferme

Par Khady SONKO

Le ministère des Mines et de la géologie a bouclé hier la 6ème édition des Journées des sciences de la Terre en Afrique et au Moyen-Orient. Le thème général : Valorisation des minéraux de développement a été une occasion pour sensibili- ser les élèves sur les matériaux de développement.

La journée d’hier a été célé- brée consécutivement aux lycées Kennedy et Blaise Dia - gne sous le thème : La Géologie du Sénégal : Potentialités mi - né rales de la région de Dakar.

L’idée pour la Direction de la prospection et de la promotion minière est de sensibiliser les élèves en classe de 3ème et du secondaire des séries scienti- fiques, sur les possibilités d’o- rientation dans les métiers des sciences de la Terre et du déve- loppement de leur esprit d’en- treprenariat.

Rokhaya Samba Diène, direc- trice de la Prospection et de la promotion minière, en a profité pour sensibiliser sur le rôle des minéraux de développement notamment les substances utiles dans la vie de l’homme, ainsi que leur importance dans le dévelop-

pement socio-économique dura- ble. En effet, la valeur des scien- ces de la Terre dans notre vie de tous les jours et à tout instant semble méconnue.

Selon Oumar Sarr, ministre des Mines et de la géologie, les substances et matériaux utiles n’ont pas encore totalement révélé leurs secrets en termes de valeur ajoutée à notre économie.

Les minéraux du développe- ment sont considérés comme les minéraux et les matériaux extraits, traités, fabriqués et utilisés à l’échelle locale dans des domaines variés tels que la construction, l’industrie, les infrastructures et l’agriculture.

Au-delà de sensibiliser les populations sur l’importance d’une utilisation raisonnable des ressources naturelles, il s’a- git de donner aux élèves et étu- diants, une meilleure connais- sance des métiers des sciences de la Terre afin de les éclairer davantage dans leur orienta- tion universitaire voire profes- sionnelle.

Diversités des métiers des géo- sciences

«En suivant un cursus orienté

«Sciences de la Terre» vous pouvez exercer en tant que géo- logues, géotechniciens, géophy- siciens ou hydrogéologues dans divers domaines», informe Oumar Sarr. Il s’agit entre aut- res des mines, des carrières et la recherche de matières premiè- res minérales ; la recherche et l’extraction des hydrocarbures ; la géotechnique et l’aménage- ment (dont les risques naturels).

Le secteur de l’eau (de la recherche de la ressource à son exploitation et sa protection) ; les énergies nouvelles (géother- mie) et la gestion des déchets ; les bureaux d’études ; l‘ensei- gnement et la recherche (volca- nologie, paléontologie, tecto- nique, glaciologie etc. sont aussi des créneaux exploitables avec des découvertes passion- nantes sur les autres planètes du système solaire et le succès des ondes spatiales induisant la création de la planétologie.

«Quel que soit le chemin choi- si, soyez conscients que l’avenir du Sénégal repose sur vous et que c’est seulement avec une bonne formation que vous pourrez apporter votre pierre à l’édifice», exhorte M. Sarr.

ksonko@lequotidien.sn

Journée des sciences de la Terre

Des élèves sensibilisés sur les minéraux de développement

Après avoir quitté le gouverne- ment, au mois de novembre der- nier, Madame Ndèye Tické Ndiaye Diop atterrit à l’ambas- sade du Sénégal au Brésil.

Ingénieur en Technologies géné- rales halieutiques, l’ancienne ministre des Télécom muni - cation est en effet «nommée Ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la Républi - que du Sénégal auprès de Jair Bolsonaro, président de la République fédérative du Brésil, avec résidence à Brasilia, en remplacement de Madame Fa -

toumata Binetou Rassoul Corréa, appelée à d’autres fonc- tions», indique le communiqué du Conseil des ministres. On notera aussi que Alioune Aïdara Niang, administrateur civil prin- cipal, jusqu’ici directeur de Cabinet du ministre de l’Inté - rieur, devient le Secrétaire géné- ral du ministère de l’Intérieur. Il remplace à ce poste Ibrahima Sakho, qui est aussi appelé à d’autres fonctions. Telles sont, entre autres, les mesures indivi- duelles prises hier en Conseil des ministres par le chef de l’Etat.

Après son départ du gouvernement en novembre dernier

Ndèye Tické Ndiaye Diop nommée ambassadrice du Sénégal au Brésil

Abdoulaye Sow, ministre de l’Urbanisme, du logement et de l’hygiène publique.

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www.lequotidien.sn

N° 5426

4 SOCIÉTÉ

Par Abdoulaye FALL Correspondant

Pour un message d’adieu, celui livré à Tambacounda en est un. Le général Birane Diop, chef d’Etat-major général des armées sénégalaises, a parlé à

ses éléments de la zone militai- re N⁰4, de façon responsable.

La défense de l’intégrité territo- riale du pays a été son maître- mot durant son speech. Aux forces de défense, il confiera  :

«La situation d’insécurité dans la région de Tambacounda frontalière à plusieurs pays fait que vous devez être tout le temps concentrés mais aussi imbus du sens de l’anticipa- tion.»Et pour être dans la pro- activité, dans l’anticipation, «il faut que vous déteniez les bon- nes informations et à temps», leur conseille-t-il. «Nous som- mes dans une région très vaste et le terrain n’est pas pour autant très facile. Et donc, concomitamment aux besoins opérationnels des troupes, il faut une bonne mobilité.» «Sur ce plan, leur assure-t-il, dans les mois à venir, il y aura des améliorations. Aujourd’hui, notre pays est à la croisée des chemins du point de vue sécuri- taire. C’est pourquoi, nous devons être plus attentifs et mieux préparés et surtout faire preuve de plus d’engagement et de motivation mais aussi de solidarité, notamment entre les différentes unités des forces de défense et de sécurité». «Cela

pour mener de manière opti- male notre mission. C’est le message que je voulais leur lancer», explique-t-il tout en profitant de l’occasion pour leur dire au revoir.

Seulement, insiste le général :

«Je ne serai certes plus physi- quement avec vous mais, les différentes unités seront tou- jours dans mon cœur, dans mes pensées et mes prières.»

Parce que, justifie-t-il, «il est évident qu’après 40 ans passés dans les unités, il est difficile de s’en séparer». 

Dans un autre registre, il est revenu sur la cérémonie de départ de l’ancien Comzone et l’installation du nouveau.  Il a dit tirer le chapeau au colonel Simon Ndour, commandant sor- tant de la zone militaire N⁰4. «Il y a abattu un excellent travail.

Nous le félicitons surtout pour son ouverture d’esprit. Il a su créer une équipe de bienfaiteurs sur le plan sécuritaire. Et c’est de cela qu’il s’agit aujourd’hui», appuie le Cemga.

Créer des plateformes qui facilitent la collaboration de toutes les franges de notre société pour que la sécurité à tous les niveaux soit bien prise en compte. «Le colonel Simon

Ndour a su réussir cela grâce à son ouverture d’esprit et à son humilité. Nous l’encourageons à poursuivre dans cette voie et lui souhaitons une belle suite de carrière. Nous prions tout aussi pour que son successeur ait les

mêmes résultats ou même plus.

Et compte tenu des dispositions et des valeurs qu’on lui connaît, nous restons très optimistes», fait comprendre le général d’Armée aérienne et Cemga. 

afall@lequotidien.sn

DECLARATION Le Cemga Birame Diop, lors de sa visite d’adieu à la zone 4

Le général d’Armée aérienne et chef d’Etat- major général des armées sénégalaises était à Tamba ce same- di. Le général Birane Diop devait y installer le nouveau comman- dant de la zone militai- re mais aussi profiter de l’occasion pour liv- rer son message d’a- dieu aux troupes.

Toutefois, il a aussi exhorté les militaires à beaucoup plus de vigi- lance. Car, selon lui, la situation d’insécurité dans la région doit pousser les forces de défense à être très concentrées et avoir le sens de l’anticipation.

«La situation d’insécurité dans la région doit

nous pousser à être très concentrés et proactifs»

Par Abdoulaye FALL Correspondant

Le Conseil départemental de Koumpentoum n’a pas attendu longtemps pour venir en aide aux populations sinistrées lors des incendies survenus à Ndiambour et à Ndam. Oumar Sy a remis son soutien aux sinistrés. 

Oumar Sy, président du Conseil départemental de Koumpentoum, Tidiane Tine, le Secrétaire général, le préfet, Hamdy Mbengue, et beaucoup d’autres autorités, ont reçu les populations victimes des incen- dies survenus à Ndiambour dans la commune de Méréto et à Ndam dans la commune épo- nyme. Ils leur remettaient l’ap- pui du Conseil départemental.

Selon son président, Oumar Sy, il s’agit ici d’un appui de son institution en faveur des per- sonnes sinistrées. «Deux incen- dies monstres ont ravagé les cases et calciné toutes les pro- ductions des habitants, il y a de cela quelques semaines. Toutes les productions sont réduites en cendre. Il ne restait plus rien dans les villages. Et c’est pourquoi, nous ne pouvions pas faire autrement que d’ap- puyer les sinistrés. Nous avons consenti une enveloppe de 2 millions pour acheter des viv- res et du matériau tels du ciment, des zincs, des poutrel- les, pour la reconstruction des

maisons», indique M. Sy. Et de préciser l’autorité administrati- ve : «Les achats ne sont faits au hasard. Ça a été fait de concert avec les sinistrés qui ont expri- mé leurs besoins», a soutenu l’autorité administrative. Le préfet rappellera aussi le geste antérieur du maire de Méréto, qui a lui aussi soutenu ses populations éprouvées, carNdiambour fait partie de sa collectivité locale. 

Toutefois, l’autorité dira lan- cer un appel à un meilleur équi- pement des sapeurs-pompiers.

«Aujourd’hui, il urge que les soldats du feu soient mieux équipés et mieux dotés en matériels pour pouvoir inter- venir et agir à temps voulu. Si la caserne disposait d’assez de moyens, la situation serait mieux gérable.» Le président du Conseil départemental reviendra pour évoquer le manque d’eau au village de Ndiambour. «Si le feu n’a pas pu être maîtrisé à temps et a pu causer autant de dégâts, c’est parce que le village est presque dépourvu d’eau», s’est désolé l’élu local. «Il faut qu’il y soit construit un forage pour soulager les populations très fatiguées et faire face à d’éven- tuels cas», a plaidé Oumar Sy.

Il dira aussi lancer un appel aux bonnes volontés à venir appuyer ces sinistrés. Ils en ont besoin, termine-t-il.

afall@lequotidien.sn

KOUMPENTOUM Après les incendies ravageurs à Ndiambour et à Ndam

Le président du Conseil départemental apporte son soutien aux sinistrés

Par Cheikh NDIONGUE Correspondant

Le centre hospitalier régional de Saint-Louis a reçu hier un important don de matériel médical. Ce matériel, estimé à 319 millions 117 mille francs Cfa, offert par l’Ong 221, est le fruit d’un partenariat avec le Conseil départemental. Ce don composé d’équipements médi- caux, de consommables, four- nitures, respirateurs, appareils de dialyse, tables d’accouche- ment électriques, lits d’urgen- ce, lits d’hospitalisation simple, du matériel pour handicapés, des déambulateurs, d’appareils d’électrocardiogramme, entre autres, sera réparti dans les dif- férents services, selon le direc- teur de l’hôpital, Thierno Seydou Ndiaye, qui a souligné qu’il permettra d’une part de relever le plateau technique et d’autre part, d’être plus aux petits soins pour les patients pour lesquels l’hôpital accorde une grande importance.

Sur la même lancée, le Dr Hadi Tall, chef du service de l’Orl, par ailleurs chargé du par- tenariat, a fait savoir que ce matériel très important et d’une très grande qualité, va permettre à beaucoup de services de mieux fonctionner, aux femmes d’ac- coucher dans la dignité et d’as- surer le flux et une plus grande fluidité aux urgences. Il s’y ajou-

te, souligne-t-il, que les malades ne seront plus manipulés plu- sieurs fois pour être acheminés dans des services comme la radiologie. Le docteur Tall, qui a magnifié le geste de l’Ong 221, a fait remarquer par ailleurs que les consommables qui constituent une bonne partie du don ont toujours posé pro- blème aux hôpitaux, situation qui a empiré avec la survenue de la crise du Covid-19.

En général, rappelle-t-il, les hôpitaux ont des problèmes pour s’approvisionner et quand le matériel n’est pas disponible, c’est le malade qui est obligé d’a- cheter. Lui emboîtant le pas, le Dr Abdoulaye Ndoye, vice-prési- dent du Conseil départemental et du Conseil d’administration de l’hôpital, souligne que le don est d’une importance telle qu’il peut atteindre tous les services.

Selon les informations four- nies par ses responsables, l’Ong 221 est une organisation non gouvernementale créée en 2014 aux Etats-Unis par un jeune ingénieur financier sénégalais à Ford du nom de Moussa Niang.

Elle compte en son sein des jeu- nes sénégalais et américains désireux de venir en aide aux couches défavorisées pour améliorer leurs conditions de vie. Elle vient aussi en aide aux orphelins et aux femmes et accompagne également les jeu- nes à devenir des leaders.

Le don offert à l’Hôpital régional de Saint-Louis n’est pas le premier geste de l’Ong 221 qui, en plus de ses interven- tions dans d’autres secteurs, a déjà injecté plus de 7 milliards de francs Cfa dans des structu- res sanitaires sénégalaises. 

cndiongue@lequotidien.sn

SAINT-LOUIS Don de matériel d’une valeur de 319 millions

L’Ong 221 au chevet de l’Hôpital régional

Photo d’illustration.

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www.lequotidien.sn

Le Quotidien

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Jeudi 25 Mars 2021

N° 5426 ÉCONOMIE 5

Par Dialigué FAYE

Depuis la semaine dernière, le ministère du Commerce et des Petites et moyennes entre- prises (Pme) est en train de tout mettre en œuvre pour un retour rapide à la normale dans

la distribution et la disponibili- té du ciment. Assome Aminata Diatta et ses collaborateurs ont même menacé que toutes les violations des règles sur les prix et la distribution seront sanc- tionnées conformément aux dispositions législatives et règlementaires en vigueur.

Malgré tout, la spéculation sur les prix et la rétention de stocks de ciment notées dans certaines zones du Sénégal ne semblent pas réglées.

En réunion de Conseil des ministres hier, le chef de l’Etat y est largement revenu. Selon le communiqué du conseil, le pré- sident de la République a

«demandé au ministre des Finances et du budget et à la ministre du Commerce et des Pme, en relation avec le minis- tre en charge de l’Industrie, de veiller à la régulation optimale du marché du ciment».

Macky Sall ne s’est pas limité

là. Il a aussi abordé la commer- cialisation des produits maraî- chers. Car, des maraîchers de la zone des Niayes décriaient ces derniers jours, la concurrence déloyale des entreprises étran- gères au détriment des produc- teurs nationaux. Selon eux, les producteurs horticoles de la zone des Niayes sont victimes de la concurrence déloyale et malsaine des producteurs étrangers, qui se sont emparés du marché local, qu’ils inon- dent avec une surproduction.

Face à cette situation, le Président Sall a exhorté la

«ministre du Commerce et des Pme d’encadrer davantage le système de commercialisation de la production maraîchère locale (oignons et pommes de terre) en veillant à une régula- tion optimale afin de garantir aux producteurs locaux des prix rémunérateurs corrects en cette période de forte demande». Le

président de la République exige ainsi de la ministre du Commerce un «approvisionne- ment correct des marchés en produits essentiels, ainsi qu’à la stabilité des prix des denrées de

première nécessité sur l’étendue du territoire national, en per- spective de la célébration des fêtes de Pâques et l’avènement du mois de Ramadan».

dialigue@lequotidien.sn

CIMENT Spéculation sur les prix et rétention de stocks

Macky Sall a deman- dé hier, en réunion de Conseil des ministres, au Gouvernement, de veiller à la régulation optimale du marché du ciment. S’agissant des produits maraîchers, le Président Sall a aussi exhorté les ministres concernés à

«garantir aux produc- teurs locaux des prix rémunérateurs cor- rects en cette période de forte demande».

Macky tape du poing sur la table

Par Dialigué FAYE

L’Assemblée générale de la Chambre de commerce, d’in- dustrie et d’agriculture de Dakar (Cciad) s’est réunie en session budgétaire hier. A l’issue de cette session, les membres de l’Ag ont voté à «l’unanimité» le budget 2021 arrêté à hauteur d’1 milliard 993 millions 303 mille 966 francs Cfa.

«Le budget est caractérisé par la prudence et le réalisme en raison de la situation engendrée par la pandémie du Covid-19 qui a causé un repli de 23,64% par rapport à 2020.

Le budget a aussi été marqué par la rationalisation des charges liées aux voyages, au carburant, au téléphone…», a déclaré le président de la Cciad, Abdoulaye Sow.

Et sur les actions prioritaires inscrites dans ce budget annuel, le président Sow et son équipe invoquent la poursuite et la finalisation des«investis- sements préalables (Etudes, recherche de partenaires tech- niques et financiers…) pour la construction du nouveau siège de la Cciad». Ils envisa- gent également de «terminer la deuxième phase du Projet d’en- cadrement des entreprises en

veille et intelligence écono- mique (Peevie phase II)» ; avant de «démarrer la phase 1 du Projet d’accompagnement des entreprises en veille et intelligence économique (Peevie) ; les activités du Projet Defi-Archipelago». Dans l’exé- cution de son premier budget, le nouveau bureau entend aussi engager «la réhabilitation des locaux de la Cciad sis à la rue Jules Ferry ; la rénovation du Service appui à la création d’entreprises (Sace) et du local abritant le Centre d’arbitrage, de médiation et de conciliation (Camc) pour reloger une partie des agents de la chambre».

«Le maillage complet de la plateforme portuaire en équi- pement de pesage en partena- riat avec le Port autonome de Dakar (Pad) dans le cadre de la nouvelle Convention entre les deux structures ; le posi- tionnement de la Cciad pour l’exploitation du marché d’inté- rêt national et de la Gare des gros porteurs…» font aussi partie des axes prioritaires du bureau de la Cciad.

Au cours de l’Assemblée générale, Abdoulaye Sow et ses

collaborateurs ont par ailleurs, évoqué l’audit interne relatif au paiement au comptant issu de la pesée publique qu’ils avaient commandité auprès du secré- taire général de la Cciad dès leur prise de fonction.

A ce propos, le président a précisé que «les auditeurs internes ont été saisis par lettre n°000879 du 09 octobre 2020.

L’audit couvre la période allant du 1er janviers 2019 au 14 avril 2020.

Les résultats de l’audit ont fait ressortir un détournement d’une valeur de 257 millions 681 mille 849 francs Cfa.

Après avoir été saisi de la question, le bureau de la Cciad a recommandé que le dossier soit transmis à la justice. Ce qui a été fait par l’intermédiai- re des avocats de la Chambre depuis novembre 2020.

A cet effet, des mesures conservatoires ont été prises notamment : l’élaboration d’un nouveau manuel de procédu- res et un réaménagement orga ni sationnel.

Actuellement, le dossier suit son cours au niveau de la justice».

dialigue@lequotidien.sn

Chambre de commerce de Dakar

La Chambre de com- merce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad) a adopté hier, son budget 2021, qui s’établit à 1 milliard 993 millions 303 mille 966 francs Cfa. Par rap- port à 2020, ces res- sources de la chambre consulaire ont connu une baisse de 23,64%.

Baisse du budget 2021 de 23,64%

Par Ndèye Fatou NIANG Correspondante

Fin du calvaire des popula- tions de Ndiakhou et environs, pourrait-on dire. Le Directeur général de l’Office des forages ruraux (Ofor), Seyni Ndao, vient de visiter les travaux du nouveau forage de la localité située dans la commune de Touba Toul. Une infrastructure hydraulique qui vient ainsi répondre à une vieille doléance des populations que le gouver- nement pense devoir réaliser dans le cadre du Projet eau et assainissement en milieu rural (Peamir), financé à hauteur de 22 milliards de francs Cfa par la Banque mondiale, au profit des régions centre du pays.

«L’ouvrage d’une capacité de 150 m3 entre dans le cadre de la remise en état des installa- tions des zones affermées. Et Ndiakhou fait partie des villa- ges ciblés pour améliorer l’ap- provisionnement en eau», explique le patron de l’Ofor, qui indique : «Le forage ne dispo- sait pas d’un château d’eau, mais plutôt d’un réservoir de 30m3 au sol. Aujourd’hui, nous avons construit un château d’eau de 150m3 d’eau avec une hauteur de 20m. Ce qui per- mettra d’alimenter les villages environnants.» Pour un coût de 85 millions de francs Cfa, l’infrastructure hydraulique, qui est à un taux d’exécution de 95%, est dans sa phase de fini- tion. «Il ne reste que les ouvra- ges annexes, notamment le logement du conducteur mais également les travaux de rac-

cordement.»Ce n’est pas tout :

«Il y a des branchements sociaux qui vont également être faits et des extensions de réseau pour toucher d’autres villages qui sont autour de la localité de Ndiakhou.» Pour simplement dire, selon le direc- teur de l’Ofor, «l’Etat est en train de faire des efforts extrê- mement importants pour amé- liorer la desserte en eau».Il en veut pour preuve «le nombre d’ouvrages réalisés dans le pays qui tourne autour de 2150 contre 1400 en 2012».Et d’in- diquer : «En matière de taux de couverture en eau en milieu rural, nous sommes à 94%.

Donc, cela veut dire que d’ici les 10 prochaines années, l’é- chéance qui est fixée par les Nations unies, le Sénégal va accéder universellement à l’eau.»Et de souligner que «si le Sénégal a été choisi pour abriter le 9e forum mondial de l’eau, c’est parce qu’il y a des pas importants qui ont été franchis pour arriver à ce taux». Et ceci, sans compter, selon Seyni Ndao, «l’innova- tion de taille qui a été apportée dans la gestion avec la réforme de l’hydraulique rurale». Il reconnaît toutefois, que «dans toute réforme, il y a des réfrac- taires au départ», mais fera-t-il remarquer, «sur les 516 sites qui sont déjà pris par les fermiers, l’approvisionnement en eau tourne autour de 98%. Cela veut dire que c’est un très bon taux et qu’il n’y a pas de problème».

Pour lui, «l’essentiel c’est que la concertation et la sensibilisa- tion puissent continuer ; ainsi les gens verrons les efforts de cette réforme-là».

Le représentant du chef de village de Ndiakhou, Moussa Diène, a salué la réalisation de l’infrastructure qui est «une vieille doléance». Et d’après lui,

«elle va définitivement régler le problème en eau potable de la localité. Surtout que les popula- tions traversaient des km jusqu’à Ndièyène Sirakh pour s’approvisionner en eau».Pour simplement dire, «c’est un rêve que l’Ofor vient de réaliser».

nfniang@lequotidien.sn

TOUBA TOUL Accès à l’eau potable

Le Directeur général de l’Office des forages ruraux (Ofor), Seyni Ndao, a, dans le cadre du Projet eau et assai- nissement en milieu rural (Peamir), effec- tué une visite hier à Ndiakhou, commune de Touba Toul, qui est dotée d’un forage d’une enveloppe de 85 millions de francs Cfa.

L’Ofor investit 85 millions

Abdoulaye Sow, président de la Chambre de commerce de Dakar.

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Après le Burkina Faso un peu plus tôt, la Guinée est devenue ce mercredi la 7e Nation quali- fiée pour la Can 2021 en dispo- sant difficilement du Mali (1-0) à Conakry à l’occasion de l’a- vant-dernière journée des éli- minatoires. Le Syli National s’évite ainsi une «finale»

angoissante en Namibie lors de la dernière journée.

Face à un adversaire déjà qualifié et privé de nombreux cadres, les hommes de Didier Six ont pourtant été loin de proposer un visage emballant, eux qui ont abusé de longs bal- lons en première période mal- gré un milieu de terrain de haute qualité composé de Naby Keïta (Liverpool), Amadou Diawara (Roma) et Mady

Camara (Olympiakos). Les Maliens se montraient même les plus cohérents, mais la tête de Simpara passait au-dessus.

Les locaux revenaient légère- ment mieux des vestiaires, mais ils se heurtaient à des Aiglessolidaires et généreux en défense, avant de réellement commencer à sortir de leur tor- peur dans les 20 dernières minutes. Et les Guinéens avaient un maximum de réussi- te puisque le milieu offensif du Partizan Belgrade, Seydouba Soumah, leur offrait la victoire sur un exploit personnel avec une superbe frappe à rebond depuis l’extérieur de la surface après une remise de Sory Kaba (75e). Un but qui vaut de l’or !

Afrik-foot

www.lequotidien.sn

N° 5426

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CMJN

SPORTS

Par Woury DiALLo

L’ancien capitaine de l’Equi - pe de France Espoirs et actuel défenseur du Paris Saint Germain, Abdou Diallo savoure ses premiers moments avec la sélection du Sénégal. Appelé pour la première fois chez les Lions pour les deux prochains matchs des éliminatoires de la

Can 2022 face au Congo et contre l’Eswatini, le binational explique les raisons de son choix de porter le maillot du Sénégal détriment de celui de la France. «Je suis content d’a- voir l’honneur de représenter le Sénégal, de porter ce maillot. C’est une grosse fierté pour moi», a indiqué le défen- seur du Psg, dans une vidéo postée par la cellule de commu- nication de la Fédération séné- galaise de football. Arrivé lundi soir en compagnie d’une bonne partie des joueurs sélectionnés pour les deux matchs, Abdou Diallo souligne avoir pris sa décision, après un séjour au pays. «Avant de signer au Psg, je suis venu pour la première fois au pays. J’ai découvert un peu, dans l’anonymat.

Personne ne me reconnaissait.

J’ai beaucoup apprécié et depuis ça me trottait dans la tête. J’en ai parlé avec la famille, les amis et j’ai fait mon choix», explique-t-il. Avant d’a- jouter  : «J’avais les deux

options. Je suis franco-sénéga- lais. Au bout d’un moment, je me suis demandé où était ma place et puis je me suis décidé pour le Sénégal.»

A 24 ans, Abdou Diallo, actuellement en préparation avec les Lionsà Brazzaville, va découvrir la compétition afri- caine avec le match de demain face au Congo. Devenu titulaire sur le flanc gauche du Psg, depuis quelques journées, le néo-Sénégalais ne semble pas trop inquiet de la concurrence en sélection. «On a l’habitude. La concurrence fait progresser tout le monde et on est au service de la sélection. On va tous donner le maximum», a-t-il promis.

«Décrocher la Can avec le Sénégal»

Justement, concernant ses nouveaux coéquipiers en sélec- tion, le défenseur parisien dit connaître une bonne partie.

«La plupart des joueurs, je les ai connus soit de vue, soit j’a-

vais joué avec eux ou contre eux. Donc, le contact a été très facile», souligne-t-il.

Capable d’évoluer en défense centrale et au poste de latéral gauche, Abdou Diallo informe avoir également échangé avec le sélectionneur, Aliou Cissé, sur le projet de jeu de l’équipe.

«J’ai parlé avec le coach avant de venir ici. Je connais un peu les compositions possibles. Je vais découvrir en détail et m’a- dapter», dira-t-il.

Quant à l’objectif personnel de l’ancien capitaine de l’Equipe de

France Espoirs, «c’est décrocher la Can. On doit servir le pays et le pays nous servira par la suite». Une première Coupe d’Afrique des Nations que le joueur espère pouvoir connaître avec la sélection du Sénégal.

Premier du Groupe I et déjà qualifié à la phase finale de la Can 2022, le Sénégal joue de - main contre le Congo à Braz - zaville avant de terminer les éli- minatoires par la réception de l’Eswatini mardi prochain au stade Lat Dior de Thiès.

wdiallo@lequotidien.sn

CAN 2022 Abdou Diallo, sur son choix de jouer pour le Sénégal

Ancien capitaine de l’Equipe de France Espoirs, Abdou Diallo savoure ses premiers jours avec l’Equipe nationale du Sénégal.

Convoqué par Aliou Cissé pour les deux dernières journées des éliminatoires de la Can 2022 face au Congo et Eswatini, le défenseur du Psg esti- me que «c’est une grosse fierté» de jouer pour le Sénégal.

«C’est une grosse fierté pour moi»

Les joueurs sénégalais con - vo qués par Aliou Cissé pour les cinquième et sixième jour- nées des éliminatoires pour la Can 2022 ont débarqué ce mardi à Brazzaville, ville qui va abriter leur première sortie ce vendredi contre le Congo, au stade Massamba-Debat.

Ralliant le pays des Diables Rougesavec un groupe quasi complet, à l’exception de Kalidou Koulibaly, Aliou Cissé a désormais son effectif au total. Malgré sa suspen- sion pour cette rencontre (cumul de cartons jaunes), le

défenseur de Naples est arrivé hier matin, informe wiw-

sport, pour compléter la liste des 31 joueurs convoqués.

Congo-Sénégal

Les Lions au complet avec l’arrivée de Koulibaly

Les Diables Rouges du Congo accueillent demain les Lions dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires de la Can 2022. Les hommes de Aliou Cissé ont déjà rallié Brazzaville pour cette opposi- tion. Du côté des Diables Rouges, l’on se prépare pour ce match qui est capital pour la qualification. Le milieu congo- lais, Gaius Makoute, est cons- cient de l’enjeu. Il annonce un match compliqué. C’est dans une interview avec une presse locale que Gaïus Makouta a annoncé les couleurs. «Je ne pourrai malheureusement pas disputer les deux matchs, mais le club a accepté que je joue contre le Sénégal. Il faut donc faire un grand match contre cette Equipe du Sénégal. Ça sera compliqué, face à une

grande Nation, avec des grands joueurs, mais on doit atteindre la qualification. C’est notre objectif, celui pour lequel le groupe a beaucoup travaillé depuis le début de ces élimina- toires. Ça se jouera au mental, à nous de mettre les ingrédients que sont la concentration et la détermination», affirme le

milieu congolais. Pour rappel, Diables Rougeset Lionsvont en découdre ce vendredi à Braz - zaville. Deuxième au classement et à une victoire d’une qualifica- tion, le Congo espère faire bonne impression face à la pre- mière Nation africaine.

Africafootunited

Milieu de terrain du Congo

Gaïus Makouta prédit «un match compliqué contre le Sénégal»

Après sa victoire sur le Mali (1-0)

La Guinée arrache la qualification

Madagascar, l’une des belles surprises de la Can 2019 (éli- miné par la Tunisie au stade des quarts de finale 3-0), est en situation défavorable pour se qualifier pour l’édition 2022 au Cameroun. Battus ce merc- redi en Ethiopie (4-0), les Bareas passent troisièmes de leur groupe et n’ont plus leur destin en main, même s’ils peuvent encore s’en sortir si la Côte d’Ivoire s’impose lors de ses deux derniers matchs, au Niger, vendredi, et à Abidjan,

mardi, contre l’Ethiopie lors de la dernière journée. Les Eléphants, sans les joueurs évo- luant en France (Cornet, Diomandé, Seko Fofana) ni Sébastien Haller (Covid) mais avec un effectif rajeuni (premiè- re notamment de Amad Diallo, 18 ans, le gamin de Man chester United), pourraient déjà décro- cher leur ticket en cas de succès au Niger en raison de leur goal- average particulier supérieur à Mada gascar.

Lequipe.fr

Battu en Ethiopie (4-0)

Madagascar au bord de l’élimination

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www.lequotidien.sn

Le Quotidien

n

Jeudi 25 Mars 2021

N° 5426 7

CMJN

SPORTS

En 2011, sous la présidence de Michel Platini à l’Uefa, était installé le fair-play financier.

Avec l’arrivée de fonds souve- rains (Manchester City, Paris Saint-Germain) à la tête des clubs et l’explosion des prix des joueurs et des salaires, l’instan- ce européenne décidait de met- tre en place une sorte de Dncg, qu’on connaît bien en France, avec l’obligation pour les clubs de dépenser ce qu’ils gagnent

avec un petit allègement pou- vant aller jusqu’à un déficit de 30 millions d’euros. Les nou- veaux riches ont clairement pris cela comme un mal néces- saire pour protéger les histo- riques du Vieux Continent. Le Paris Sg et Manchester City notamment ont subi les foudres de ce système financier, écopant d’amendes et de restrictions sans toutefois aller jusqu’à l’ex- clusion de la Ligue des Cham - pions. Plusieurs affaires ont d’ailleurs éclaté puisque certaines écuries ont réussi à duper l’Union européenne des associations de football (Uefa) en trouvant des stratagèmes pour contourner le gendarme financier.

Fini le spectre de l’exclusion de la C1

Mais cette époque est bientôt

révolue. En effet, selon les informations de la Gazzetta dello Sport, Aleksander Ceferin, le patron de l’Uefa, annoncera aujourd’hui une profonde refon- te du système. Exit donc le fair- play financier tel qu’on le connaît et bonjour à un nouveau système. Celui-ci sera, semble-t- il, plus permissif envers les for- mations qui veulent investir.

Freiner les dépenses semble impossible, mais l’Uefa songe à contrôler les salaires et les transferts. La crise actuelle ayant touché plus profondé- ment les écuries européennes.

En cas de nouveaux déborde- ments, les sanctions seraient

plus économiques que sportives, au revoir donc l’épouvantail de la suspension de compétitions continentales pour les frau- deurs. Un véritable camouflet donc pour la réforme de Michel Platini qui n’aura jamais vrai-

ment su imposer sa loi. Reste maintenant à connaître les exac- tes nouvelles règles de l’Uefa, qui seront donc annoncées très probablement ce jeudi par l’homme fort de l’instance.

Footmercato

UEFA Refonte du système

Le fair-play financier tel qu’on le connaît touche à sa fin.

Aleksander Ceferin, conscient de ne pas pouvoir freiner les dépenses des clubs, va annoncer de nouvelles règles, semble-t-il, plus souples.

Vers la fin du fair-play financier

Sepp Blatter, l’ancien prési- dent de la Fifa, a écopé, comme Jérôme Valcke, son Secrétaire général, de six ans et huit mois de suspension supplémentaires en raison de bonus qu’ils s’é- taient accordés durant leur mandature, notamment lors de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. La Fifa a annoncé avoir infligé six ans et huit mois de suspension sup- plémentaire à ses anciens pré- sident et secrétaire général, Sepp Blatter et Jérôme Valcke, pour s’être accordés sans contrôle de généreux bonus. La justice interne de l’instance internationale, qui avait déjà banni les deux dirigeants de toute activité liée au football, respectivement jusqu’en octob- re 2021 et octobre 2025, les a également condamnés à une amende d’un million de francs suisses (environ 900 000 euros) chacun.

23 et 27 millions de bonus

Mis en cause dans plusieurs dossiers par la justice pénale suisse, Sepp Blatter et Jérôme Valcke se voient reprocher une nouvelle série de violations du Code d’éthique de la Fifa, par rapport à leur rémunération.

L’ancien président de la Fifa s’est accordé 23 millions de francs suisses (20,7 millions d’euros) de «bonus extraordi-

naires» liés au Mondial 2010 en Afrique du Sud, à la Coupe des Confédérations de 2013 et au Mondial 2014 au Brésil, relève la décision, prise le 17 décembre 2020 mais qui vient d’être notifiée aux parties.

Le Français Jérôme Valcke, ancien journaliste sportif deve- nu le bras droit de Blatter, a de son côté perçu 30 millions de francs suisses (27 millions d’euros) de bonus pour la même période, en plus de ses émoluments habituels, souli- gne la Commission d’éthique de la Fifa. Or pour cela, les deux dirigeants n’ont eu besoin d’au- cune validation hormis celle de l’ancien directeur financier, Markus Kattner, licencié en mai 2016 et suspendu pour dix ans en juin 2020, et celle de l’ex vice-président de la Fifa, Julio Grondona, décédé en 2014.

Ils approuvaient mutuellement les amendements

«Ensemble, Messieurs Blatter, Valcke et Kattner ont eu à se partager 64,5 millions de francs suisses (58 millions d’euros) de bonus extraordinai- res», ainsi que 4,5 millions de dollars (3,80 millions d’euros) pour Julio Grondona, résume la décision. Selon la Commission d’éthique, les quatre responsa- bles «avaient mis au point un système leur accordant des bénéfices extra ordinaires avec un minimum d’effort», puis- qu’ils approuvaient mutuelle- ment les amendements à leurs contrats, en violation de leurs devoirs de contrôle.

Lequipe.fr

Fifa

Blatter-Valcke, six ans de suspension en plus

Ce mercredi, Pavel Nedved, le vice-président de la Juven tus, a assuré que Cristiano Ronaldo (36 ans) serait toujours dans le Piémont la saison prochaine.

Pourtant, la presse espagnole comme italienne annonce que le footballeur sous contrat jus- qu’en 2022 pourrait changer d’air et qu’il envisagerait même un retour au Real Madrid. Du

côté de la capitale espagnole, ce sont surtout les noms de Kylian Mbappé, Erling Braut Haaland voire Harry Kane qui sont cités ces derniers temps. Malgré tout, l’opération Cristiano Ronaldo ne serait pas impossible. Toute - fois, l’international lusitanien devrait faire de gros efforts financiers en cas de retour. As explique qu’il a actuellement un

salaire record de 31 millions d’euros à Turin. Un montant que ne pourrait pas payer le Real Madrid, qui demanderait à CR7 de baisser son salaire pour at - teindre environ 25 millions d’eu- ros. Ce serait le plus haut de l’é- quipe, mais il serait beaucoup moins élevé que celui qu’il touche à la Juventus. Affaire à suivre...

Footmercato

Real Madrid

CR7 devra faire des sacrifices financiers en cas de retour

Le milieu de terrain, Baye Djiby Diop, restera un peu plus longtemps à Teungueth Fc. Agé de 20 ans, il a prolongé son contrat de deux ans sup- plémentaires, ce mercredi.

«Nous sommes heureux de vous annoncer le renouvelle- ment du contrat de Baye Djiby Diop pour deux ans. Le

milieu du terrain est désor- mais lié au club jusqu’au mois de juillet 2023. Le travail continue», a annoncé le club sur son compte twitter, repris par wiwsport. Très en vue depuis le début de cette saison, le joueur s’est imposé dans l’entrejeu de l’équipe entraînée par Youssouph Dabo.

Teungueth Fc

Baye Djiby Diop prolonge jusqu’en 2023

Diego Garzitto tacle sévère- ment le Tp Mazembe. Ancien entraîneur du club de Lu - bumbashi, le technicien fran- co-italien a, en des termes à peine voilés, accusé la forma- tion congolaise d’acheter les arbitres lors des compétitions continentales. «En fait, il y a d’autres directions qui savent comment gérer les compéti- tions inter-clubs de la Caf, par exemple les dirigeants du Tp Mazembe sont très proches des arbitres, je veux dire pour concourir vous devriez avoir au moins deux ou trois arbit- res dans votre poche !», a

déclaré l’entraineur d’Al Ittihad sur le plateau de Al Wasat TV Channel. Cette sortie de Garzitto n’honore pas le Tp Mazembe, considéré comme l’un des meilleurs clubs de football d’Afrique. Toutefois, elle vient en quelque sorte confirmer les révélations faites en août 2020 par l’ancien arbi- tre international égyptien, Yasser Abdel Raouf. Celui-ci avait fait cas de tentatives de corruption de la part de Moïse Katumbi, le président de la for- mation de Lubumbashi.

Africatopsports

Tp Mazembe

Diego Garzitto accuse le club

congolais de corruption d’arbitre

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Monsieur le Secrétaire général Abdou Diouf, mes compatriotes, Monsieur le Premier ministre Couillard du Québec, Monsieur le Premier ministre Gallant du Nouveau-Brunswick, mesdames et

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● évalue, en collaboration avec le comité de gouvernance et d’éthique, le rendement et la performance du conseil et des administrateurs, ainsi que des présidents et

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