LE PARTI-PRIS DES ANIMAUX
LE PARTI-PRIS DES ANIMAUX
Exposition des œuvres de la collection du FRAC Auvergne Du 2 mars au 8 avril 2022
Lycée Pierre-Joël Bonté - Riom
Jean-Louis AROLDO
Viriya CHOTPANYAVISUT Sarah DEL PINO
Denis LAGET Stephen MAAS Jean-Luc MYLAYNE
Partenaires
Visuel couverture :
Jean-Luc Mylayne - Sans titre n°41 - 1986 - Photographie - 100 x 100 cm. Dépôt du Cnap au FRAC Auvergne
Grands mécènes
LE PARTI-PRIS DES ANIMAUX
Le titre de cette exposition est emprunté au recueil de textes de Jean-Christophe Bailly Le Parti-pris des animaux1 dans lequel a été compilée une série d’interventions que l’auteur a donnée sur la question animale de 2003 à 2011. Dans cet ouvrage, Jean-Christophe Bailly rappelle que l’animal fut le premier sujet de peinture et le sang animal très probablement le premier matériau de l’histoire. Il faudra attendre ensuite le XVIe siècle et Albrecht Dürer pour que la figure animale devienne un sujet autonome qui sera, par la suite, abondamment traité par les artistes.
Aujourd’hui, la question animale n’a nullement disparu des représentations et jouit même d’un intérêt accru au vu de l’importance que la question a prise depuis plusieurs années dans notre société.
Les artistes Viriya Chotpanyavisut et Denis Laget continuent de lier la figure animale à des recherches plastiques plus larges. Si le photographe thaïlandais s’attache à révéler la dimension poétique de notre quotidien, Denis Laget, quant à lui, poursuit ses recherches sur la matière et la couleur pour lesquelles les sujets ne sont souvent que des prétextes.
Pour les autres artistes présents dans cette exposition, il s’agit en revanche de se placer au plus près de l’animal, comme le fait Sarah Del Pino pour mieux révéler l’artificialité de l’existence de vaches laitières entièrement gérée par logiciels ou traduire, pour d’autres, l’émerveillement éprouvé en la présence d’animaux. Passionnés d’ornithologie, Jean-Luc Mylayne et Stephen Maas rendent compte de leur fascination pour les oiseaux qu’ils passent des jours (voire des mois) à observer. C’est un même émerveillement pour le règne animal que l’on retrouve dans le polyptyque de Jean-Louis Aroldo qui rend hommage au travail singulier de Jean Painlevé qui fut le premier à représenter les animaux des fonds marins, ici l’hippocampe, en mettant de côté les codes des documentaires animaliers pour mieux en révéler le sublime. Le point de vue adopté ici n’est plus celui exclusif de l’homme mais celui de l’animal, de ses sensations propres, de ses perceptions singulières du temps, de façons d’être au monde naturellement différentes des nôtres. Prendre le parti-pris des animaux reviendrait simplement à être à l’écoute de tout cela, à faire taire notre présence autant que possible pour favoriser un autre accès aux sens.
Laure Forlay
1. Titre que Jean-Christophe Bailly emprunte lui-même au recueil de poésie de Francis Ponge, Le Parti-pris des choses, 1942.
Racer-Water (Painlevé) est constituée de douze peintures, abstraites en apparence, mais dont la source provient de L’Hippocampe, un film de 13 mn réalisé en 1933 par Jean Painlevé. Ce réalisateur d’avant-garde, à mi-chemin entre la recherche artistique et la science, a réalisé plus de 200 films dont les plus célèbres sont incontestablement ceux qu’il consacre à la faune marine.
Ils forment un corpus d’œuvres aussi fascinantes sur le plan esthétique que virtuoses du point de vue cinématographique. Ses prises de vues quasi microscopiques, son habileté à saisir la violence ou la poésie de microcosmes merveilleux ont influencé cinéastes et peintres, Fernand Léger affirmant même qu’il fut l’une de ses principales sources d’inspiration. Jean-Louis Aroldo s’est emparé de L’Hippocampe, film muet, noir et blanc, accompagné d’une musique de Darius Milhaud pour concevoir ce polyptyque qui, non seulement rend quasiment absente la figure même du cheval de mer en ne sélectionnant que des détails du film, mais prend également le parti d’une «colorisation» de l’image. Ce faisant, Jean-Louis Aroldo adopte sans aucun doute une attitude très conforme à celle de Jean Painlevé dont le but n’était pas de délivrer une vision pédagogique de la faune aquatique mais d’extraire de ces petits drames sous-marins une dimension plastique qui frôlait les limites de l’abstraction.
Jean-Charles Vergne
¬ Racer Water (Painlevé) 2006Huile sur toile
12 x (60 x 40 cm)
Collection FRAC Auvergne
Jean-Louis AROLDO
Né en France en 1967 Vit en France
POUR APPROFONDIR
JEAN-LOUIS AROLDO - POINT LIMITE
72 pages, texte français/
anglais de Karim Ghaddab Disponible sur www.frac- auvergne.fr/editions
Stephen Maas, artiste d’origine anglaise pratiquant indifféremment l’aquarelle et la sculpture, est un passionné d’entomologie. Il a ainsi passé deux années à observer les oiseaux à la jumelle, dans la garrigue, voyageant à vélo d’un point d’observation à un autre. Fasciné par la liberté des oiseaux, par leur fragilité et par la beauté de leurs trajectoires, il réalise depuis des années des œuvres qui leur sont consacrées.
Ses œuvres sont totalement dépourvues de la pesanteur et de la gravité que le terme d’œuvre suppose généralement. Au contraire, tout en elles parle de légèreté. Ainsi, les peintures ne sont-elles pas des huiles sur toile, ni des encaustiques sur bois ou des laques industrielles sur tôle ou aucun autre dispositif pérennes et affirmatifs que la modernité a mis à la disposition des artistes. Il s’agit seulement d’aquarelles sur papier. La technique a quelque chose d’un peu suranné, elle évoque le croquis la peinture du dimanche, le sentimentalisme des loisirs… Mais la technique de l’aquarelle est particulièrement bien adapté à la capture d’une sensibilité volatile ; la fragilité, la légèreté, l’insaisissabilité des oiseaux correspondent à ses caractéristiques.
Par ailleurs, l’aquarelle a deux particularités : d’une part, elle ne recouvre le support que d’une fine couche de couleur translucide qui laisse remonter la blancheur du papier et, d’autre part, elle n’autorise aucun repentir. Il faut réussir à saisir le modèle du premier coup de pinceau, il n’y a pas de seconde chance, pas de droit à l’erreur.
Jean-Charles Vergne
¬ Sans titre
1996Aquarelle sur papier 50 x 65 cm
Collection FRAC Auvergne
Stephen MAAS
Né en Grande-Bretagne en 1956 Vit en France
LE MOTIF POLITIQUE – LUC TUYMANS &
PRATIQUES
CONTEMPORAINES Collection Beautés
Camille Saint-Jacques et Eric Suchère
Disponible sur www.frac- auvergne.fr/editions
POUR APPROFONDIR
Depuis la première photographie datée de juillet 1978, cela fait maintenant près de 35 ans que Jean-Luc Mylayne photographie exclusivement des oiseaux, des oiseaux partout dans le monde, dans tous les paysages possibles, urbains ou ruraux, par tous les temps, toutes les saisons et toutes les lumières… Si le catalogue de ces œuvres compte plus de 500 œuvres, c’est finalement assez peu en regard de ces 35 années de travail – à peine une quinzaine de photographies par an – car Jean-Luc Mylayne peut prendre un temps infini avant d’appuyer sur le déclencheur. Il faut d’abord que l’artiste ait vu quelque chose – appelons cela une scène – et qu’ensuite celle-ci se reproduise à l’identique – ou quasi – pour qu’il puisse la photographier. La lumière doit donc être similaire à la scène primitive et l’oiseau – ou les oiseaux – doivent passer ou se placer à un endroit précis. Alors la photographie peut être prise. Le premier travail de Jean-Luc Mylayne est donc l’affût, l’attente d’une situation optimale qui peut durer plusieurs semaines, plusieurs mois, voire plusieurs années.
L’oiseau, quant à lui, est une présence discrète dans le paysage. Dans le fouillis des buissons et taillis ou dans l’ombre des granges ou des branchages, il faut être attentif pour le saisir, scruter le paysage, focaliser et dé-focaliser constamment. C’est ce que la photographie de Jean-Luc Mylayne saisit grâce à une optique permettant d’obtenir, dans la même photographie, une alternance et une succession de plans flous et nets, de découper des séries de plans dans la totalité de l’espace, d’opérer des jonctions entre des points pourtant éloignés et la photographie de Jean-Luc Mylayne renvoie le spectateur à cet acuité dans la vision. Il faut parfois que celui-ci cherche pour voir l’oiseau, non dans le simple jeu d’une énigme cachée dans l’image, mais dans l’exercice plus captivant qui consiste à balayer la surface du monde pour saisir des rapports entre les choses, à apprendre à regarder au lieu de voir pour reprendre le mot de Condillac, c’est-à-dire passer de l’instantané de la vision au retard d’une construction intellectuelle et intelligente du visible. Et cet apprentissage constitue, en un même temps, un acte éthique et et politique car, comme le rappelle Jean-Luc Mylayne dans un de ses rares textes, "les oiseaux sont à l’évidence un des faibles signaux intuitifs fulgurants de la beauté hors de la tuerie." Le signal est faible mais Jean-Luc Mylayne l’amplifie pour nous.
Ėric Suchère
¬ Sans titre n°41 1986Photographie couleur 100 x 100 cm
Dépôt du Cnap au FRAC Auvergne
Jean-Luc MYLAYNE
Né en France en 1946
Diplômé de l’Université de Rangsit de Bangkok en 2009, de l’École supérieure des beaux-arts de Toulouse en 2009 et de l’École nationale d’Arts de Paris- Cergy en 2010, Viriya Chotpanyavisut photographie des environnements éphémères, montrant les objets du quotidien avec une approche poétique et immatérielle.
Il tente de transformer la forme de ces objets ineptes en essayant de leur donner un sentiment d’intimité et de la vie, de sorte à ce que chaque photo individuellement ou, dans le cadre d’une série, raconte sa propre histoire.
"Le mouvement des particules de lumière, l’accident d’un reflet, l’éphémère des choses fragiles, je considère cela comme une respiration, un souffle de lumière. Ce phénomène peut être ressenti à travers la température, l’humidité de l’air, les particules de poussière.. etc. L’appareil photographique peut rendre cela possible en arrêtant des instants, en changeant la couleur ou en saturant l’espace à montrer, comme des choses qui naissent du rien."
Jean-Charles Vergne
¬ Tendress remain 2011C-print
38 x 56 cm
Collection FRAC Auvergne
Viriya CHOTPANYAVISUT
Né en Thaïlande en 1982
Portraits, vanités, natures mortes, paysages… Denis Laget maintient sa peinture dans les sujets classiques mais peu héroïques de l’histoire de la peinture – à moins qu’il faille considérer que peindre ces sujets-là après Chardin, Morandi, Manet… serait une tâche héroïque. La mort traverse ces sujets parce que, sans doute, la peinture parle, en grande partie ou en général, du corps et de la meurtrissure des chairs. On se souviendra des autoportraits de Rembrandt comme de la Raie de Chardin, certes, mais aussi que la peinture occidentale s’est penchée longuement sur la question de la représentation de la carnation et que la transparence de sa surface renvoie à celle de la peau, à ce que contient le corps, à la vulnérabilité de la chair – et du coup pas seulement dans les peintures qui concernent cette thématique mais dans toutes ou presque qui ont affaire à la figure. Cette peinture renvoie donc au corps et pas uniquement dans sa thématique mais, également dans sa matière : une matière épaisse, organique, croûteuse ou onctueuse, malaxée, triturée, étalée… La cuisine apparaît comme l’autopsie du cadavre et révèle un corps de peinture. La jouissance s’impose par l’excès de surface surimposé à la représentation et, justement, produit que la peinture échappe à la représentation.
Médor une sorte de double monstre, image récurrente d’un cauchemar de l’artiste, elle est aussi un monstre pictural comme la gueule émerge difficilement de son engluement dans la pâte. Elle tente aussi un impossible, celle d’une peinture animalière contemporaine qui puisse un tant soit peu se mesurer avec une autre peinture improbable, le Chien de Goya.
Ėric Suchère
¬ Médor 2012Huile sur toile 35 x 24 cm
Collection FRAC Auvergne
Denis LAGET
Né en France en 1958 Vit en France
DENIS LAGET
Texte de Kharim Ghaddab, conception Jean-Charles Vergne, Français / Anglais 208 pages
Disponible sur www.frac- auvergne.fr/editions
POUR APPROFONDIR
Sous l’esthétique d’une science-fiction la caméra abandonne peu à peu le monde des humains pour pénétrer dans un monde parallèle. Nous découvrons un microcosme fabriqué par l’Homme et pourtant déserté par ce dernier. Dans une ferme de vaches laitières autogérée par des logiciels informatiques, tous les désirs de ces travailleuses sont comblés si bien que la seule voix persistante est celle des robots. La frontière entre le naturel et l’artificiel se trouble : nées dans ce monde, ces vaches domestiques évoluent dans leur milieu «naturel».
Telles des créatures dans l’ombre, elles produisent sans cesse notre futur consommation de lait. Enfermées dans un hangar, un champ seulement les sépare de notre société.
Sarah del Pino Dans la vidéo Rêvent-elles de robots astronautes ?, [nous sommes] dans une ferme robotisée, dépourvue de présence humaine, filmée par Sarah del Pino sous une lumière crépusculaire. Les allées et venues des machines, le clair- obscur sous les sheds en tôle, les portiques, détecteurs infrarouges et brosses automatisées participent d’une désincarnation totale des lieux. L’artiste révèle l’artificialité d’une existence animale gérée par logiciel, en s’appropriant l’esthétique de la science-fiction et de la cybernétique, soulignée par la bande- son. Le titre de l’œuvre est d’ailleurs emprunté à Philip K.Dick, auteur en 1966 de Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?, ouvrage ayant inspiré le film de Ridley Scott, Blade Runner.
Xavier Julien
¬ Rêvent-elles de robots astronautes ?
2017Vidéo HD 25 min
Collection FRAC Auvergne
Sarah DEL PINO
Née en France en 1992 Vit en France
LE FRAC AUVERGNE, C’EST QUOI ?
Situé au pied de la cathédrale à Clermont- Ferrand, le Fonds Régional d’Art
Contemporain Auvergne a pour vocation de constituer une collection d’art de haut niveau qui réunit aujourd’hui plus de 1000 oeuvres majoritairement créées par des artistes de renommée nationale et internationale.
Chaque année, le FRAC Auvergne conçoit 4 expositions dans ses murs et 20
expositions déployées sur l’ensemble du territoire régional, tant dans les établissements scolaires que dans le cadre de partenariats pérennes avec des institutions telles que le musée Crozatier au Puy-en-Velay, la Halle aux Bleds à Saint- Flour, le musée d’art et d’archéologie d’Aurillac...
Afin de faciliter l’accès de ses expositions au plus grand nombre, le FRAC Auvergne a fait le choix d’une politique de gratuité (entrée d’exposition, visites guidées) et de vente à prix coûtant de ses catalogues d’exposition, rendues possible grâce au soutien de ses partenaires institutionnels et d’un club de mécènes réunissant une quinzaine d’entreprises auvergnates dont la Fondation d’Entreprise Michelin, les Laboratoires Théa, la Fondation Crédit Agricole Centre France, Grands Mécènes du FRAC Auvergne.
En 2019, les projets du FRAC Auvergne
ont réuni 138 000 visiteurs, dont près de
25000 scolaires de la maternelle aux études
supérieures, qui profitent chaque année
de visites guidées, d’ateliers de pratique
artistique, de conférences d’initiation à l’art
contemporain...
En 2023, le FRAC Auvergne déménage
Actuellement situé rue du Terrail, le FRAC Auvergne s’installera en 2023 à la Halle aux blés de Clermont-Ferrand, ancienne école des Beaux-Arts située dans le quartier Ballainvilliers.
Reconnaissable par sa forme carrée, le bâtiment emblématique fait partie du paysage de la ville de Clermont-Ferrand depuis le XVIIIe siècle.
Grâce à ce projet ambitieux piloté par le Conseil Régional Auvergne Rhône-Alpes, avec le soutien de la DRAC Auvergne Rhône-Alpes, la ville de Clermont-Ferrand, Clermont Auvergne Métropole et le Conseil Départemental du Puy-de-Dôme, le FRAC disposera d’un nouvel espace d’une superficie de 3000 m2 et offrira des conditions optimales pour rendre l’accès aisé à l’art contemporain au plus grand nombre à travers une riche programmation gratuite d’expositions et d’événements.
© ATL / Ateliers Lion
Vue extérieure du projet de la Halle aux blés réaménagée pour accueillir le FRAC Auvergne.
MIRYAM HADDAD - Du 2 octobre au 31 décembre 2021
VISITE DÉDIÉE AUX ENSEIGNANTS : MERCREDI 6 OCTOBRE 2021 À 14H
AU FRAC AUVERGNE EN 2021-2022
Miryam Haddad, Un ciel volé - 2020 - huile sur toile, triptyque - 195 x 390 cm - collection FRAC Auvergne 6 RUE DU TERRAIL - 63000 CLERMONT-FERRAND
Publication d'un livre.
En vente sur le site internet ou à l'accueil du FRAC Auvergne.
Textes : Didier Semin, Jean-Charles Vergne Français / Anglais - 160 pages
19€
Les peintures et les aquarelles de Miryam Haddad semblent n’entretenir qu’une relation lointaine avec le monde, tant dans les sujets et les motifs fascinants dont elles sont peuplées que dans la manière dont différentes sources de lumière les traversent de part en part selon des intensités et des orientations contradictoires. Si les bêtes qui en habitent parfois la surface sont identifiables dans leur appartenance à telle ou telle espèce – baleines, chiens, hérons, aigles, crocodiles… –, l’étrange environnement qui les accueille en infléchit le réalisme pour les baigner d’une aura dont la magnitude onirique est portée par un champ chromatique puissamment contrasté. Dans cet univers dont les territoires n’appartiennent à rien de connu se mêlent les réalités vacillantes du conte et de la croyance, du mythe et des récits archaïques du Moyen-Orient.
Jean-Charles Vergne, extrait de "Les lumières et le limbe"
Catalogue de l’exposition. Editions FRAC Auvergne, 2021
PLUS HAUT QUE LES NUES - 20
eANNIVERSAIRE DU PRIX MARCEL DUCHAMP Du 21 janvier au 30 avril 2022
VISITE DÉDIÉE AUX ENSEIGNANTS : MERCREDI 2 FÉVRIER 2022 À 14H
Plus haut que les nues... comme l’idée d’être porté entre la plus haute cime des arbres et l’immensité des espaces célestes, là où les nuages se réunissent. Ce titre, emprunté à la chanson Vénus d’Alain Bashung, traduit de manière sensible et poétique la mise en lumière qu’offre chaque année le Prix Marcel Duchamp à la scène artistique française.
Créé en 2000 par l’ADIAF (Association pour la diffusion internationale de l’art français), le Prix Marcel Duchamp distingue chaque année un lauréat parmi quatre artistes français ou résidant en France œuvrant dans le domaine des arts plastiques et visuels. À l’occasion du 20e anniversaire du Prix Marcel Duchamp, le FRAC Auvergne a tenu à célébrer l’événement aux côtés de l’ADIAF et présente l’exposition Plus haut que les nues qui réunit 18 artistes de sa collection, nommés ou lauréats distingués au cours de ces dernières années.
6 RUE DU TERRAIL - 63000 CLERMONT-FERRAND
AU FRAC AUVERGNE EN 2021-2022
Double exposition au FRAC Auvergne et au sein du nouvel espace d’exposition de la Canopée sur le site Michelin des Carmes du 22 janvier au 30 avril 2022.
Ce projet est soutenu par la Fondation d’Entreprise Michelin, grand mécène du FRAC Auvergne.
Camille Henrot - Colored Planes - 2007 - Épreuve contrecollée sur aluminium Dépôt du Cnap au FRAC Auvergne
FRAC AUVERGNE
Adam Adach - Éric Baudelaire - Carole Benzaken - Clément Cogitore - Philippe Cognée - Stéphane Couturier - Richard Fauguet - Camille Henrot - Didier Marcel - Éric Poitevin - Enrique Ramirez Zineb Sedira
LA CANOPÉE [GROUPE MICHELIN]
Damien Cabanes - Philippe Cognée - Stéphane Couturier - Valérie Favre - Bernard Frize - Pascal Pinaud Ida Tursic & Wilfried Mille
CHARLES POLLOCK - Du 21 mai au 18 septembre 2022
VISITE DÉDIÉE AUX ENSEIGNANTS : MERCREDI 25 MAI 2022 À 14H
Grand peintre américain du milieu du XXème siècle et contemporain de Mark Rothko et Barnett Newmann, Charles Pollock, né en 1902 aux États-Unis, décédé à Paris en 1988 était le frère de Jackson Pollock. Il a déployé une œuvre abstraite autour de la couleur. D’abord influencés dans les années 1950 par Paul Klee, les tableaux de Charles Pollock, au début des années 1960 sont épurés et réduits à quelques couleurs. Il s’inscrivent dans le mouvement Colorfield. Tout est réglé selon une rythmique spécifique qui n’a rien de minimaliste. Au contraire, la pulvérulence des aplats, leur opacité relative, les nuances de leurs intensités, les débords légers, les imprégnations de la toile où les teintes se mêlent par capillarité en d’infimes franges chromatiques qui confèrent à l’ensemble tremblements et délicatesse.
Le FRAC Auvergne lui consacrera sa première exposition dans une institution française.
Charles POLLOCK, #100 [Stack] - 1968 - Acrylique sur toile, 213,5 x 127 cm Collection FRAC Auvergne
6 RUE DU TERRAIL - 63000 CLERMONT-FERRAND
AU FRAC AUVERGNE EN 2021-2022
À venir : publication d'un livre.
Prochainement en vente sur le site internet ou à l'accueil du FRAC Auvergne.
Textes : Jean-Charles Vergne, Karim Ghaddab Français / Anglais
19€
HORS-LES-MURS EN 2021-2022
D’AUTRES MONDES QUE LE NÔTRE
Une exposition imaginée par le FRAC Auvergne pour le musée mobile Puy-de-Dôme - Haute-Loire - Cantal - Allier
du 15 janvier au 18 avril 2022
Clément Cogitore - Alexis Cordesse - Rineke Dijkstra - Pierre Gonnnord - Johannes Kahrs Yuri Kozyrev - David Lynch - Francis Morandini - Seamus Murphy
Musée Mobile (MuMo)
Tournée Auvergne-Rhône-Alpes Du 15 janvier au 18 avril 2022
Créé en 2011, le Musée Mobile (MuMo) transporte dans un camion des œuvres d’artistes contemporains internationaux, pour les présenter dans des cours d’école ou des places publiques à des enfants. Cette mission d’éducation artistique et culturelle (EAC) s’intègre dans un enjeu social : grâce à sa mobilité et à sa gratuité, le MuMo va à la rencontre des publics qui, en raison de barrières socioculturelles, économiques ou géographiques, n’ont pas accès à des pratiques artistiques et culturelles.
Aujourd’hui conçu comme un outil de diffusion hors les murs des collections des Fonds Régionaux d’Art Contemporain (FRAC), il peut accueillir tous les publics : scolaires, centres de loisirs, maisons de quartier, centres sociaux, parents d’élèves, habitants, familles du quartier...
Le MuMo s’affirme comme un médium pour reconnecter l’art, la culture, l’éducation, l’école, la société civile et le territoire en rendant l’EAC accessible à tous dans une double logique de mobilité et d’art citoyen. En ce sens, il rejoint les missions principales des FRAC : rendre l’art contemporain accessible à tous et favoriser la cohésion sociale, le vivre-ensemble, le faire-ensemble autour d’une expérience esthétique.
L’ART AU LYCÉE 2021-2022
Chaque année, le FRAC Auvergne expose des œuvres de sa collection au sein des établissements scolaires.
Alexis Cordesse - Philip-Lorca Di Corcia Gérard Fromanger - Pierre Gonnord - Johannes Kahrs
Yuri Kozyrev - Stephen Wilks LA FABRICATION DE L’AUTRE MONTLUÇON - Lycée Madame de Staël
du 8 novembre au 8 décembre 2021
IL NAGE AUTOUR DE MOI COMME UN AIR IMPALPABLE CLERMONT-FD - Lycée Godefroy de Bouillon
du 9 novembre au 13 décembre 2021
Pierre-Olivier Arnaud - Stéphane Couturier Thierry Fontaine - Christian Jaccard Alexandre Maubert - Georges Rousse - Sarkis
LA POSTÉRITÉ DU SOLEIL YZEURE - Lycée Jean Monnet du 15 novembre 2021 au 8 février 2022
Éleftherios Amilitos - AK Dolven - Philippe Durand Michel Mazoni - Katsuhito Nishikawa - Adrian Paci Anthony Plasse - Camille Saint-Jacques - Milène Sanchez
Christian Boltanski
L’EFFET K
THIERS - Lycée Montdory du 16 novembre au 16 décembre 2021
Martine Aballéa - Jean-Louis Aroldo - Marc Bauer Anne-Sophie Émard - Agnès Geoffray
THE EVIL EYE LES ANCIZES - Collège
du 17 novembre 2021 au 17 décembre 2021
Clément Cogitore
LE PAYSAGE N’EXISTE PAS LEMPDES - Lycée Louis Pasteur du 18 novembre au 15 décembre 2021
Alexis Cordesse - Philippe Durand - Denis Laget Marc Lathuillière - Tania Mouraud LES ÉPHÉMÉRES
CUSSET - Lycée Albert Londres du 4 janvier au 10 février 2022
Dove Allouche - Pierre-Olivier Arnaud Viriya Chotpanyavisut - documentation céline duval
Marina Gadonneix
L’ESPACE À FRANCHIR COURNON - Lycée René Descartes
du 27 janvier au 4 avril 2022
Ziad Antar - Miriam Cahn - Anne-Marie Filaire Pius Fox - Fabrice Lauterjung - Horst Münch
Carte blanche aux élèves du lycée COLLECTION DU FRAC RIOM - Lycée Sainte-Marie
du 1er au 8 avril 2022
MÉTISSAGES BRIOUDE - Lycée La Fayette
du 2 mars au 14 avril 2022
Martine Aballéa - Anne-Sophie Émard Larissa Fassler - Camille Henrot Dominique Liquois - Manuel Ocampo - Platino
LE PARTI-PRIS DES ANIMAUX RIOM - Lycée Pierre-Joël Bonté
du 3 mars au 8 avril 2022
Jean-Louis Aroldo - Sarah Del Pino - Camille Henrot Denis Laget - Stephen Maas - Jean-Luc Mylayne
WINTER WHICH WAS NOT THERE CLERMONT-FD - Lycée Godefroy de Bouillon
du 8 mars au 8 avril 2022
Vajijo Chachkhiani
LES INDES GALANTES
SAINT-ELOY-LES-MINES - Lycée Desaix du 15 mars au 13 avril 2022
Clément Cogitore
LA MÉMOIRE DU PAYSAGE MOULINS - Lycée du bourbonnais
du 16 mars au 15 avril 2022
Darren Almond - Dove Allouche - Alexis Cordesse Seamus Murphy
SOUDAINE ÉCLAIRCIE MANZAT - Médiathèque
du 5 avril au 3 juin 2022
Viriya Chotpanyavisut - Philippe Durand
Jean-Charles Eustache - Denis Laget - Marc Lathuillière Francis Morandini - Tania Mouraud
VOTRE VISITE AU FRAC AUVERGNE
Entrée et visites guidées gratuites
PUBLIC EN SITUATION DE HANDICAP ET ISSU DU CHAMP SOCIAL
Des actions spécifiques sont menées à destination des publics en situation de handicap et en situation de précarité. L'équipe du service des publics est formée à l’accueil des visiteurs en situation de handicap visuel : visites descriptives pour le public déficient visuel sur rendez-vous.
GRATUIT, sur réservation.
PUBLIC SCOLAIRE - SECOND DEGRÉ ET ÉTUDES SUPÉRIEURES
Les groupes scolaires sont accueillis tout au long de l'année sur réservation. À travers des visites guidées, les élèves sont invités à découvrir l'art contemporain par une approche sensible et pédagogique.
Possibilité d’accueillir les groupes en dehors des horaires d’ouverture.
> LES VISITES COMMENTÉES
> LES VISITES PARTAGÉES "À VOUS DE VOIR"
Visite commentée de l’exposition adaptée en fonction du niveau des élèves et des programmes scolaires.
Du mardi au vendredi de 8h à 18h.
Gratuit, sur réservation
Un visiteur ne passe en moyenne pas plus de cinq secondes devant une œuvre. Apprendre à regarder demande du temps. "À vous de voir" est une nouvelle proposition de visite dans laquelle les élèves, répartis en groupe, sont invités à participer activement à la visite après un temps d’observation privilégié des œuvres.
Du mardi au vendredi de 8h à 18h.
Gratuit, sur réservation
INFORMATIONS PRATIQUES
Lieu d’exposition Lycée Pierre-Joël Bonté 2 rue Averroès - 63 200 Riom Dates d’exposition
Du 2 mars au 8 avril 2022 Contact lycée
Julie Gesret, professeure documentaliste julie.gesret-brau@ac-clermont.fr
Delphine Trapenat, enseignante d’arts appliqués delphine.trapenat@ac-clermont.fr
FRAC Administration
1 rue Barbançon - 63000 Clermont-Ferrand Tél. : 04.73.90.5000
contact@fracauvergne.com
Site internet : www.frac-auvergne.fr
FRAC Salle d’exposition
6 rue du Terrail - 63000 Clermont-Ferrand Tél. : 04 73.90.5000
Ouverture du mardi au samedi de 14 h à 18 h et le dimanche de 15 h à 18 h Fermeture les jours fériés.
Entrée libre
Contact FRAC
Service des publics : Laure Forlay / Antoine Charbonnier 04.73.74.66.20 ou public@fracauvergne.com
Morgan Beaudoin, professeur relais, enseignant d’arts plastiques