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Note sur la courbure des lignes géodésiques d'une surface de révolution

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(1)

N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

H. R ESAL

Note sur la courbure des lignes géodésiques d’une surface de révolution

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 6 (1887), p. 57-60

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(2)

NOTE SUR LA COURBURE DES LIGNES GÉODÉSIQUES D'UNE SURFACE DE RÉVOLUTION;

PAR M. H. RESAL.

1. La formule que je vais établir est peut-être con- nue, mais je n'en ai trouvé de trace nulle part.

Soient

Oy l'axe de révolution -,

m l'intersection d'une ligne géodésique donnée avec une courbe méridienne ;

R/— mN la portion de la normale à cette courbe li- mitée à Oy ;

R le rayon de courbure de la môme courbe, considéré comme positif ou négatif selon qu'il aura ou non le même sens que

a l'inclinaison en m de la ligne géodésique sur la mé- ridienne }

Ox un axe coordonné compris dans le plan yNm, perpendiculaire à O y, la position de l'origine O restant indéterminée ;

p le rayon de courbure eu m de la ligne géodésique, et dont le signe déterminera le sens.

On (0

a d'abord

c o s2 a

K

s i n2a

H K'

î

P

Je considérerai la ligne géodésique comme étant dé- crite par un point matériel soustrait à Faction de toute force extérieure, assujetti h rester sur la surface. D'après l'équation des forces vives, la vitesse v du mobile est

Ann. de Mathémat., 3e série, t. VI (Février 1887). 5

(3)

( 5 8 )

constante et le principe des aires donne vsina x = const.,

ou, en désignant par.r0, a0 les valeurs de x , a qui se rapportent à un point déterminé de la ligne géodé- sique,

( i ) x sin a = x0 sin a0 = K.

En éliminant a entre les équations (i) et (2), on trouve pour la formule cherchée

(3) Ç -

On tirera de cette formule des conséquences plus ou moins intéressantes lorsque la courbe méridienne sera une cycloïde, une chaînette, ou sera telle que

rr -+- •=, — COnSt.

Mais je ne m'arrêterai qu'à l'application suivante.

2. Surfaces de révolution du second degré. — Soit

l'équation de la courbe génératrice : on a

dy \x d2y A

on déduit de là d\y

. 4 - f _ ^ * _ _ AB

1 dx

r i dy2 Y

(4)

i° Ellipsoïde. — On posera A = — > B = ^ et Te

a^b'*

aura (i)

(4') d'où

i

!r~

R

T

"R7

I

~ R

b*

1 >

ou, en éliminant^ 2 au numérateur au moyen de l'équa tion de l'ellipse,

I I

R' R ~ ( b*xl-+- aky*) ~ a'* R

La formule (3) devient alors

! r K2(/?2_a2) | i (5)

R [

1 +

— a i — \

=

y

II suit de là que le rapport du rayon de courbure en un point de la ligne géodésie/ne au rayon de courbure de Vellipse méridienne menée par ce point est con- stant. Ce théorème, qui paraît être dû à Gudermann {Journal de Crelley t. 17), s'étend, comme on va le voir, aux autres surfaces de révolution du second degré.

2° Paraboloïde. — Si l'on pose -j- =p, puisque Ton suppose a = oc, la formule (5) donne, pour le parabo- loïde,

(6)

3° Hyperboloïde à une nappe. — On devra prendre A=—;,B=:—TT2 • Les équations (4) et (4') s'appli-

(5)

quent ici ; mais il faudra changer le signe du second membre de la première; on trouve ainsi

i i

et la formule (3) devient

4° Jlypeiboloïdes à deux nappes. — Les formules (4) ('t (4') n e changent pas et l'on a

ï i

R' " R =

) 2_ et en (in la formule1 ( 3 ) d o n n e

—^—\=r

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