Le phytoplancton
1. Repérer différentes espèces (combien y en a-t-il ?) ; vérifier la présence de chlorophylle
2. Dessiner deux espèces suivant les indications données en classe
3. Extraire du texte l’hypothèse proposée pour expliquer l’abondance relative du plancton suivant les régions océaniques.
Pour qu'il y ait beaucoup de phytoplancton, il faut beaucoup de sels nutritifs, essentiellement des silicates, des nitrates, des phosphates, mais également des métaux comme le fer et des oligoéléments. Ceux-ci s’accumulent en général sur le fond des mers. Pour que le milieu marin soit riche, il faut donc qu'ils remontent. C'est un phénomène courant dans les estuaires et partout où les eaux se mélangent. Et c'est le cas dans les mers tempérées, particulièrement en hiver. L'eau froide, en effet, coule et est remplacée par de l'eau plus chaude, un mouvement qui fait remonter les sels nutritifs vers la surface,
mouvement renforcé par des vents souvent violents qui brassent encore davantage la colonne d'eau : le phénomène de turbulence vient donc s'ajouter au mécanisme de convection. L’eau est brassée jusqu’à 100 mètres de profondeur.
A l'inverse, le milieu tropical est pauvre car le soleil chauffe fortement la surface de la mer. Comme l'eau chaude reste en surface, il n'y a pas de mélange possible par convection. Une thermocline s’installe. Seul le vent, quand il souffle, assure un certain mélange des couches de surface, mais cela ne va jamais au-delà de 40 mètres de profondeur.