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REPRODUCTION ANIMALE ET VEGETALE

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REPRODUCTION ANIMALE ET VEGETALE

L’essentiel du cours en une page

Tout être vivant possède la faculté de se reproduire donc de donner une descendance : c’est la reproduction.

La reproduction sexuée fait intervenir des cellules reproductrices ou gamètes produites par un organisme mâle et par un organisme femelle. Elle existe chez tous les êtres vivants. Elle est envisagée ici au sens large, c’est-à-dire qu’elle inclut les étapes antérieures à la fécondation : la formation des gamètes et les comportements sexuels chez les animaux et pollinisation chez les végétaux qui permettent les rapprochements des partenaires mâles et femelles ainsi que la fécondation elle-même c’est-à-dire rencontre et la fusion des cellules reproductrices pour former la cellule œuf.

Deux mécanismes fondamentaux caractérisent la reproduction sexuée, chez les animaux comme chez les végétaux : ce sont la méiose et la fécondation.

La méiose est une division particulière qui permet la formation des cellules reproductrices mâles et femelles. Les cellules produites sont génétiquement différentes de la cellule d’origine, elles possèdent un seul jeu de chromosomes contrairement aux cellules de l’organisme qui possèdent un double jeu de chromosomes.

La fécondation est le moment de rencontre au hasard et de fusion de deux cellules reproductrices un spermatozoïde et un ovule (chez les animaux) ou une oosphère (chez les végétaux). Cette fusion des gamètes et la mise en commun de leur information génétique forme la cellule œuf à l’origine d’un nouvel individu.

Chez les animaux, les modalités de la reproduction sexuée sont très diverses : - formation de couples ou non,

- la fécondation peut être interne ou externe

- la femelle peut pondre des œufs (= ovipare) ou donner naissance à des jeunes déjà formés (=

vivipare).

Chez les végétaux à fleurs, les organes reproducteurs sont rassemblés dans la fleur. L’organe mâle, les étamines, produit les grains de pollen contenant les spermatozoïdes. L’organe femelle, le pistil contient des ovules dans chacun desquels se trouve une oosphère.

Après la fécondation, l’oosphère et le spermatozoïde fusionnés donnent la cellule œuf puis l’embryon ; l’ovule se transforme en graine et l’ovaire en fruit.

La reproduction asexuée (ou multiplication végétative chez les végétaux) permet de produire de très nombreux individus qui sont des copies exactes de leurs parents. Cette reproduction n’existe pas chez tous les êtres vivants. Ce type de reproduction ne fait pas intervenir de cellule reproductrice et ne présente pas de fécondation. Ce sont souvent des fragments d’un organisme qui redonnent des organismes entiers. Les modalités sont très diverses notamment chez les végétaux.

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Reproduction dans le premier degré ; BO du 19 juin 2008 et BO du 5 janvier 2012

Cycle 1 : DECOUVRIR LE MONDE Découvrir le vivant

Les enfants observent les différentes manifestations de la vie. Élevages et plantations constituent un moyen privilégié de découvrir le cycle que constituent la naissance, la croissance, la reproduction, le vieillissement, la mort.

Cycle 2 : DECOUVERTE DU MONDE

Découvrir le monde du vivant, de la matière et des objets

CP : Découvrir ce qui caractérise le vivant (naître, se nourrir, grandir, se reproduire, mourir) pour quelques animaux et quelques végétaux.

Observer le développement de quelques végétaux, de la graine au fruit à travers la pratique de plantations.

CE1 : Connaître le cycle de la vie des êtres vivants : naissance, croissance, reproduction, fin de vie (animaux, plantations)

Cycle 3 : SCIENCES EXPERIMENTALES et TECHNOLOGIE Le fonctionnement du vivant

CE2 : Les stades de développement d’un être vivant (végétal ou animal) :

En privilégiant la pratique de plantations et d’élevages, construire le cycle de vie naturel d’un végétal et construire le cycle de vie d’un animal (à croissance continue et discontinue)

CM1 : Les conditions de développement des végétaux et des animaux :

Identifier certaines conditions de développement des animaux (notamment celles liées au milieu)

Connaître pour un environnement donné, les conditions favorables au développement des végétaux et des animaux

CM2 : Les modes de reproduction des êtres vivants :

Distinguer les formes de reproduction végétale sexuée et asexuée. Pour la forme asexuée, identifier les organes responsables et découvrir quelques techniques (marcottage, bouturage).

Connaître la principale caractéristique de la reproduction animale : la reproduction sexuée (procréation).

Faire des comparaisons entre les types ovipare et vivipare.

Introduction

I) la reproduction sexuée

1) Deux mécanismes clés complémentaires : méiose et fécondation 1.1 La méiose

1.2 La fécondation

1.3 Transmission de l’information génétique 2) Les modalités de la reproduction sexuée 2.1 Chez les animaux

2.2 Chez les végétaux A fleurs

A spore

2.3 Chez les champignons 3) Favoriser la fécondation II) La reproduction asexuée

1) Etres vivants unicellulaires 2) Etres vivants pluricellulaires

2.1 Chez les végétaux (marcottage, bouturage, culture in vitro) 2.2 Chez les animaux

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Introduction

La reproduction est une caractéristique des êtres vivants. Tout être vivant possède la faculté de se reproduire donc de donner une descendance. Cette reproduction peut faire intervenir des cellules reproductrices (=gamètes) produites par un organisme mâle et par un organisme femelle : c’est la reproduction sexuée. Il existe par ailleurs, une reproduction asexuée ne faisant pas intervenir de gamètes.

On rencontre dans le monde animal et végétal à la fois la reproduction asexuée et sexuée.

La reproduction sexuée est envisagée ici au sens large, c’est-à-dire qu’elle inclut les étapes antérieures à la fécondation : la formation des gamètes et les comportements sexuels chez les animaux et la pollinisation chez les végétaux qui permettent les rapprochements des partenaires mâles et femelles ainsi que la fécondation elle-même c’est-à-dire rencontre et la fusion des cellules reproductrices pour former la cellule œuf.

Ensuite, la cellule œuf va entrer dans une phase de croissance et de développement pour former un nouvel individu. (Voir le cours croissance et développement)

La reproduction asexuée ou multiplication végétative permet de produire de très nombreux individus qui sont des copies exactes de leurs parents, alors que la reproduction sexuée autorise la recombinaison génétique et introduit la diversité des individus.

I) La reproduction sexuée

La reproduction sexuée (ou procréation) se produit entre individus de la même espèce. Elle fait intervenir deux organismes (chez les animaux) ou deux parties d’organisme (chez les végétaux) : un mâle et une femelle. Il en résulte la production de nouveaux individus partageant des caractères des deux parents, mais légèrement différents (1 + 1 = 1 !). La reproduction sexuée permet de perpétuer l’espèce et de maintenir une variabilité des individus au sein de l’espèce à l’origine de évolution des êtres vivants.

Deux mécanismes fondamentaux caractérisent la reproduction sexuée, chez les animaux comme chez les végétaux : ce sont la méiose à l’origine de la production des cellules reproductrices et la fécondation à l’origine de la cellule œuf formant un nouvel organisme.

Les différentes étapes de la reproduction sexuée sont contrôlées par de très nombreux mécanismes physiologiques et hormonaux, notamment chez l’être humain.

1) Deux mécanismes clés complémentaires : méiose fécondation

1.1 La méiose

La méiose est un processus de division cellulaire particulier. Elle se compose de deux divisions cellulaires successives. Cette division permet de produire à partir d’une cellule de départ possédant un nombre paire de chromosomes (exemple 46 soit 23 paires chez

l’homme), des cellules possédant la moitié des chromosomes (exemple 23 chez l’homme).

La méiose aboutit à la production :

de spores (lors de leur germination chaque spore donne un individu (ex champignon Sordaria, Mousses)

Ou

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de cellules reproductrices appelées gamètes mâles (spermatozoïde) ou femelles (ovule, chez les animaux ; oosphère, chez les végétaux), produits par les organes reproducteurs mâles ou femelles.

De façon générale, les gamètes mâles et femelles sont très différents : Les spermatozoïdes sont nombreux, petits, mobiles ;

Les ovules (oosphères) sont peu nombreux, plus volumineux, non mobiles par eux mêmes.

1.2 La fécondation

Etape fondamentale incontournable de la reproduction sexuée, la fécondation est la fusion de d’un gamète mâle et d’un gamète femelle. cf. . Doc

La cellule obtenue par fécondation est la cellule œuf (ou œuf).

Deux modalités de la fécondation :

Fécondation interne : introduction du ou des gamètes mâles dans le corps de la femelle chez les animaux ou dans l’organe reproducteur femelle (pistil) chez les plantes à fleurs.

Fécondation externe : les gamètes mâles et femelles sont libérés dans le milieu extérieur. La rencontre se fait toujours par l’intermédiaire de l’eau. cf. . Doc

1.3 Transmission de l’information génétique Quelques données sur l’information génétique :

L’information génétique est située dans le noyau de la cellule, sous la forme d’un chromosome chez les bactéries ou de plusieurs chromosomes chez les autres êtres vivants.

Chaque chromosome est formé d’une molécule d’ADN (=Acide Désoxyribonucléique). C’est la molécule d’ADN qui porte l’information génétique = cf. Doc.

Un gène est une petite partie de la molécule d’ADN qui contient une information (pour la synthèse d’une protéine) impliquée dans la réalisation d’un caractère. Généralement, un caractère de l’individu est contrôlé et réalisé par plusieurs gènes.

Dans les cellules diploïdes (ou 2n), les chromosomes sont organisés par paires de chromosomes de même forme et de même taille sauf pour la paire de chromosomes responsables du sexe X et Y. Tous les représentants d’une même espèce présentent le même nombre de chromosomes (46 en 23 paires chez l’homme) et donc les mêmes gènes (35 000 chez l’homme). Les cellules haploïdes (ou n) par exemple issues de la méiose comme les gamètes ou les spores, ne contiennent que des chromosomes simples (exemple 23 chromosomes dans les cellules reproductrices de l’homme),

Chaque gène peut exister sous plusieurs variétés. Chaque variété d’un même gène est appelée allèle. En général dans une cellule diploïde, un gène existe en 2 exemplaires, occupant la même position sur chacun des 2 chromosomes d'une même paire. Les cellules possèdent, pour un même gène, soit deux fois le même allèle (homozygote), soit deux allèles différents (hétérozygote).

Méiose/fécondation et stabilité du caryotype de l’espèce :

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Chez les individus haploïdes, chaque chromosome est en un seul exemplaire (n=7 chez Le champignon Sordaria). Chez les individus diploïdes, chaque chromosome est en double exemplaire (2n=46 chez l’homme).

La méiose avec ses deux divisions, assure le passage de la phase diploïde (2n) à la phase haploïde (n). Les spores et les gamètes possèdent donc seulement n chromosomes (un exemplaire de chaque paire) = ce sont des cellules haploïdes.

La fécondation par la caryogamie (union de deux noyaux haploïdes des deux gamètes) rétablit la diploïdie (2n). La cellule œuf de tous les êtres vivants possède 2n chromosomes.

La place de la méiose par rapport à la fécondation détermine si l’individu est haploïde ou diploïde.

Dans un cycle de vie de l’espèce, il y a toujours une phase de fécondation et une phase de méiose.

Chez l’humain : La méiose précède la fécondation. Les cellules de l’individu possèdent 46 chromosomes = 23 paires, et sont donc diploïdes.

Les garçons : 44 + XY Les filles : 44 + XX

Seuls les gamètes humains sont haploïdes: 23 chromosomes soit 22+X, soit 22+Y

Les 23 chromosomes apportés par l’ovule et les 23 chromosomes apportés par le spermatozoïde lors de la fécondation, forment les 46 chromosomes (23 paires) de la cellule œuf.

Donc pour chaque individu : chacune des paires chromosomiques est constituée par un chromosome d’origine maternelle et un chromosome d’origine paternelle.

Déterminisme (génétique) du sexe par la paire de chromosomes sexuels : XX ou XY (par exemple chez l’humain). Le spermatozoïde contient X ou Y, l’ovule contient un chromosome X.

Une anomalie dans la répartition des chromosomes lors de la méiose, peut conduire à une anomalie chromosomique conduisant à un individu viable (ex : trisomie 21 ou syndrome de Down, Monosomie X0 ou syndrome de Turner)

Méiose/fécondation et diversité des individus de l’espèce :

La méiose sépare les chromosomes homologues (de la même paire) et donc les allèles d’un même gène. On obtient des gamètes ou des spores haploïdes aux combinaisons alléliques diverses. La méiose entretient le brassage de l’information génétique par la diversité des combinaisons de l’information génétique.

La fécondation réunit de façon aléatoire les allèles apportés par l’ovule et les allèles apportés par le spermatozoïde et produit une cellule œuf unique, différente des autres cellules œuf et différente des parents.

Ainsi au cours de la reproduction sexuée deux évènements clés se produisent et sont complémentaires : la méiose et la fécondation.

le caryotype de l’espèce est conservé : cela permet la stabilité de l’espèce ; la combinaison génétique réalisée conduit à un œuf, puis un individu unique et original ce qui produit une diversité des individus au sein de l’espèce.

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2) Les modalités de la reproduction sexuée

La production des gamètes se fait dans des organes reproducteurs. Les modalités sont différentes suivant les groupes d’êtres vivants.

2.1 Chez les animaux

Il y a généralement des mâles et des femelles.

Mâles et femelles diffèrent par des caractères sexuels primaires qui sont mis en place au cours de la vie embryonnaire. Ils concernent les organes génitaux ayant un rapport avec la production des gamètes (glandes génitales ou gonades = testicules chez le mâle et ovaires chez la femelle), les voies génitales qui permettent l’accouplement (oviducte, utérus, vagin chez la femelle ; voies excrétrices du sperme, glandes annexes et pénis chez le mâle) et les organes copulateurs en cas de fécondation interne.

Mâles et femelles diffèrent parfois par des caractères sexuels secondaires. Ils concernent le dimorphisme sexuel observé entre le mâle et la femelle dans beaucoup d’espèces. Ces caractères constituent des signaux permettant la reconnaissance entre les partenaires sexuels (attraction réciproque des deux partenaires) ou à une répartition des taches (défense du territoire, protection des petits…). Ils peuvent être temporaires et n’apparaître qu’au moment de la reproduction.

Chez certains animaux (escargot, ver de terre…), les deux sexes sont portés par le même individu (soit simultanément, soit successivement) : c’est l’hermaphrodisme.

il y a ou non formation d’un couple avec des signaux qui permettent aux deux partenaires de se trouver et une parade nuptiale constituée de séquences comportementales très stéréotypées et qui déterminent l’acceptation réciproque du mâle et de la femelle ;

il y a ou non accouplement (constitution d’un couple : un mâle et une femelle) avec ou sans copulation (introduction du sperme dans les voies génitales internes de la femelle).

il y a fécondation interne (après accouplement et copulation) ou externe dans l’eau.

certains animaux (puceron, phasme, daphnie, abeille…) peuvent donner une descendance sans l’intervention des mâles. Cette reproduction, appelée parthénogenèse, se fait à partir de l’ovule qui se développe directement pour donner un nouvel individu.

à l’issue de la fécondation il y a formation de la cellule œuf.

Si la fécondation est externe, cette cellule se développe à l’extérieur du corps de la femelle (espèces ovipares exemple la grenouille).

Si la fécondation est interne la cellule œuf se développe selon le cas :

- dans le corps de la femelle (espèce vivipare exemple le chat) et c’est à un jeune que donne naissance la femelle,

- à l’extérieur dans un œuf pondu par la femelle (espèce ovipare exemple la poule) - à l’intérieur du corps de la femelle mais dans un œuf et la femelle libère des petits (espèce ovovivipare exemple la vipère) : cf. cours sur le développement.

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2.2 Chez les végétaux

Les végétaux à fleurs

Les organes reproducteurs sont rassemblés dans une fleur. Généralement les fleurs sont hermaphrodites mais ne s’auto-fécondent pas forcément. La maturité sexuelle peut être décalé dans le temps ou il existe une incompatibilité biochimique entre les organes reproducteurs (pollen et pistil).

La structure reproductrice est la fleur. cf. Doc

Les étamines constituent l’appareil reproducteur mâle. Elles produisent les grains de pollen qui contiennent deux spermatozoïdes.

Le pistil est l’appareil reproducteur femelle. Il est constitué d’un ovaire qui renferme un ou des ovules contenant chacun le gamète femelle l’oosphère. Le stigmate est le lieu où se déposent les grains de pollen.

Pétales et sépales sont des pièces stériles qui jouent souvent un rôle de signalisation pour les animaux (odeurs, couleurs, formes).

Le grain de pollen transporte les gamètes mâles. Le pollen a lui seul ne peut donner un nouvel individu car il ne contient que des spermatozoïdes, il ne peut donc être considéré comme un élément de dissémination de l’espèce. Lors de la pollinisation,les grains de pollen sont transportés d’une fleur à l’autre par des agents de pollinisation : le plus souvent le vent ou les insectes, l’eau et quelquefois l’homme.

La fécondation se fait dans la fleur. Le grain de pollen se dépose sur le stigmate du pistil. Il se forme un tube pollinique qui contient deux spermatozoïdes, le tube pollinique grandit et progresse dans le style puis l’ovaire pour atteindre l’ovule.

La fécondation a lieu dans l’ovule :

• Un spermatozoïde haploïde fusionne avec l’oosphère haploïde de l’ovule pour donner la cellule œuf.

• Un autre spermatozoïde haploïde fusionne avec deux noyaux haploïdes de l’ovule ce qui est à l’origine de réserves provisoires de la graine.

L’oosphère fécondée, donne un embryon puis la plantule ; l’ovule devient la graine ; le pistil se transforme en fruit (cf. chapitre Développement des végétaux).

A la suite de cette fécondation, la paroi de l’ovaire se transforme en un fruit. Il existe différentes sortes de fruits :

fruits simples (issus d’un ovaire) : soit secs (gousse de haricot), soit charnus (fruits à pépins = baie comme la tomate, fruits à noyau = drupe comme la cerise),

fruits multiples (issus de plusieurs ovaires) : framboise,

fruits complexes (issus d’un ovaire et d’autres parties de la fleur) : pomme, fruits composés (un seul fruit formé à partir d’une inflorescence) : ananas faux fruits (fruits ne dérivant pas de l’ovaire) : fraise

Chez les plantes à fleurs, il existe trois cas de cycles de vie :

- Les plantes annuelles : cycle sur une année avec une période de reproduction sexuée. Ex : radis, tomate, haricot

- Les plantes bisannuelles : cycle sur 2 ans. Développement des feuilles la première année et reproduction avec fleurs la 2nd année. Ex : carotte.

- Les plantes vivaces : se développent progressivement pendant de nombreuses années. Présence d’une reproduction sexuée avec fleurs à partir d’un âge donné variant suivant les espèces.

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Remarque : tous les végétaux qui ont des fleurs forment des fruits et des graines. Chez les gymnospermes (pins, sapins, …) les cônes ne constituent pas des fleurs : il n’y a donc pas de fruit ; par contre les ovules non protégés dans un ovaire forment des graines (ex. pignons de pin).

Les végétaux à spores : cf. . Doc

Fougères, mousses, algues produisent des spores, cellules unicellulaires haploïdes disséminées et dont la germination donne un individu (chez les mousses) ou une forme préparatoire à la reproduction sexuée le prothalle (chez les fougères). La spore comme la graine et contrairement au grain de pollen, est l’élément de dissémination de l’espèce.

2.3 Chez les champignons

Les modalités sont variées selon les groupes de champignons. En général des spores germent et forment des individus constituant des ensembles de filaments à cellules haploïdes (le mycélium). La fécondation consiste en la fusion de deux filaments « mâle » et « femelle », il en résulte un filament mycélien à cellules diploïdes qui à un moment formera un

« sporophore » (ce qu’on appelle champignon dans le langage courant) (cf. doc).

3) Favoriser la fécondation

La fécondation est souvent favorisée :

• Par le rapprochement des partenaires sexuels. Des comportements tels que, les parades nuptiales, des substances odorantes sécrétées (=phéromones) permettent aux partenaires de s’attirer, de se reconnaître et de se mettre en couple : signaux sonores (chant des oiseaux, coassement de la grenouille mâle…), visuels (plumage de certains oiseaux, bois du cerf…), olfactifs (repérage par le chien d’une chienne « en chaleur » par l’odeur…).

• Par un fonctionnement synchrone des animaux pollinisateurs et des fleurs ;

• Par le fonctionnement synchrone des appareils génitaux mâles et femelles ;

• Par la production de substances chimiques par le gamète femelle qui attire les spermatozoïdes.

• Par une production de gamètes plus ou moins importante : lorsque la probabilité de la rencontre des gamètes est forte (fécondation interne) le nombre de gamètes produit est moins important (en particulier les gamètes femelles).

• L’homme intervient dans la gestion de la reproduction sexuée animale (Insémination artificielle des bovins) et végétale (introduction de pollinisateurs, castration du maïs, fécondation manuelle de la vanille).

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II) La reproduction asexuée

Elle existe chez certains organismes ; c’est une reproduction ne faisant pas intervenir de cellules reproductrices donc pas de méiose et pas de fécondation. On parle de reproduction asexuée. Lorsqu’elle est présente, cette reproduction se fait en plus de la reproduction sexuée.

Dans ce cas, un seul individu produit d’autres individus de la même espèce. Ils sont donc génétiquement identiques entre eux. Un ensemble d’individus génétiquement identiques ayant la même origine forment un clone.

Ce mode de reproduction présente l’avantage d’être rapide et permet la prolifération de l’espèce et la conservation des caractères de l’individu.

1) Etres vivants unicellulaires : ex. les bactéries

Les bactéries utilisent très souvent cette reproduction : une cellule bactérienne se divise, il en résulte deux bactéries qui de nouveau se divisent… l’ensemble forme rapidement un clone.

Cette reproduction asexuée est très intense quand les conditions sont favorables.

2) Etres vivants pluricellulaires

Un morceau d’un individu donne un ou plusieurs nouveaux individus. Ce processus est très commun chez les végétaux et les champignons, plus rares chez les animaux.

2.1 Chez les végétaux

La multiplication végétative permet de coloniser rapidement le milieu. L’implantation initiale dans ce milieu a été réalisée par les organes de dissémination de la reproduction sexuée (graine, fruits cf. cours sur le Développement végétal/et spore cf. ci dessus) ou de la reproduction asexuée (fragments de plante).

L’homme utilise la propriété de générer un individu à partir d’un organe végétatif voire de quelques cellules. Cette possibilité permet de multiplier rapidement une plante intéressante pour sa production, ou sa beauté.

Bouturage : la nouvelle plante se sépare du pied parent avant qu’elle ne soit complète ; Marcottage : la séparation de la nouvelle plante a lieu lorsqu’elle est complète (tige, feuilles, racines) cf. Doc

Le bouturage et le marcottage peuvent être artificiels et utilisés par l’homme ou naturels chez certaines espèces végétales.

Culture in vitro : à partir d’un organe ou à partir de quelques cellules mises en culture stérile, il possible d’obtenir de nouveaux plants (exemple : rosiers). : cf. Doc

Chez les végétaux, plusieurs organes permettent la multiplication végétative : cf. Doc stolons (tige grêle à la surface du sol ex. fraisier, …), tubercules (tige ou racine souterraine gorgée de réserves, ex. pommes de terre, dahlia, …), bulbes (tige courte avec feuilles gorgées de réserves, ex. oignon, ail, jonquilles, …), rhizomes (tige souterraine, ex. iris, fougères,…).

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2.2 Chez les animaux

La reproduction asexuée est très peu répandue sauf dans certains groupes comme par exemples : les méduses, le corail, certains vers, l’hydre…

Conclusion

La reproduction présente à la fois :

- des étapes communes qui sont caractéristiques des êtres vivants :

La méiose et la fécondation dans la reproduction sexuée assurent la stabilité de l’espèce et la diversité des individus d’une génération à l’autre.

- des modalités diverses à relier avec l’occupation de tous les milieux par les êtres vivants.

Par exemple, le lieu de la fécondation est à corréler avec le lieu de vie des individus et le nombre d’œufs produits (la fécondation externe nécessite de l’eau, de très nombreux gamètes et œufs produits ; la fécondation interne très souvent en milieu aérien, peu de gamètes femelles et de cellules œufs produits)

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Documents Reproduction animale et végétale

Etapes de la reproduction sexuée et du développement chez les animaux

Autre adulte, nouveau cycle Autre adulte, nouveau cycle Autre adulte, nouveau cycle

Autre adulte, nouveau cycle AdulteAdulteAdulteAdulte Adulte Adulte Adulte Adulte

Femelle Femelle Femelle : Mâle Femelle: Mâle: Mâle :::: : Mâle ovaires

ovaires ovaires

ovaires testicules testicules testicules testicules Développement

Post-embryonnaire Jeune AccouplementAccouplementAccouplementAccouplement naissance

Développement gamètesgamètesgamètes :::: Femellegamètes Femelle Femelle Femelle MâleMâleMâleMâle

embryonnaire OvuleOvuleOvuleOvule SpermatozoïdesSpermatozoïdesSpermatozoïdesSpermatozoïdes

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Etapes de la reproduction sexuée et du développement chez les végétaux

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pistil pistil pistil

pistil étamines étamines étamines étamines Ovule

Ovule Ovule Ovule pollenpollenpollenpollen

Développement

Post-embryonnaire Graine pollinisationpollinisationpollinisation pollinisation

Développement gamètesgamètesgamètesgamètes : : : Femelle: FemelleFemelle Femelle MâleMâleMâleMâle

embryonnaire OosphèreOosphèreOosphèreOosphère SpermatozoïdesSpermatozoïdesSpermatozoïdesSpermatozoïdes

Cellule œuf Cellule œuf Cellule œuf Cellule œuf

Fécondation=fusion Fécondation=fusionFécondation=fusion Fécondation=fusion d’une oosphère et d’un spermatozoïde d’une oosphère et d’un spermatozoïded’une oosphère et d’un spermatozoïde d’une oosphère et d’un spermatozoïde

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Méiose : production des gamètes (et des spores).

Fécondation

: Fusion d’un spermatozoïde avec un ovule (D’après Bordas TS)

Des chromosomes chez tous les êtres vivants : exemples de caryotypes

spermatozoïdes

Photo de la deuxième division de méiose dans une étamine de Lys

(13)

Caryotype d’un homme Combinaison des allèles du même gène

(D’après SVT Nathan 3ième)

23

(14)

Parade nuptiale

: exemple des grèbes huppés, suite d’attitudes et de mouvements toujours répétés de manière identique

(Extrait du manuel de seconde, SVT Nathan, 1987)

Reproduction et parthénogenèse dans le cycle de vie du puceron

(Extrait de «Enseigner la biologie et la géologie » Bordas 1996)

(15)

Reproduction sexuée des plantes à fleurs

De la fleur au fruit : exemple du cerisier

http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biologie/evaluation/college/cerisier/cerisier.html

23 mars 2002 29 mars 2002

6 avril 2002 14 avril 2002

15 mai 2002 15 mai 2002

Transformation de la fleur en fruit après la fécondation

(Meyer, Reeb & Bosdeveix, Botanique, Maloine)

(16)

La pollinisation des plantes à fleurs

auto-pollinisation aboutissant à une autofécondation pollinisation croisée aboutissant à une fécondation croisée

La Fécondation des plantes à fleur

(17)

Reproduction sexuée des plantes avec des spores

La fougère (D’après Bordas SVT 5ième)

La Fécondation

Le développement de l’œuf C’est le cas de

nombreuses plantes comme les fougères, les mousses, les algues …

Exemple d’une espèce de fougère :le polypode

- Vers la fin du printemps, sous les feuilles des

polypodes apparaissent des amas jaunes, les sporanges qui libèrent des spores.

- Les spores sont des structures unicellulaires haploïdes qui proviennent de méioses.

- Emportées par le vent, les spores peuvent tomber sur un milieu humide, elles germent, et donne naissance à une lame verte : le prothalle.

- Sur sa face inférieure se développent des organes mâles et femelles qui contiennent des gamètes.

- Une fécondation peut avoir lieu, elle est tributaire d’eau.

- Le zygote ou cellule oeuf issu de cette fécondation croisée se développe et donne naissance à un pied feuillé : une nouvelle fougère.

Celle-ci vit d’abord aux dépens du prothalle puis, quand elle est suffisamment développée, elle mène une vie autonome, le prothalle se dessèche et meurt.

(18)

Reproduction sexuée des champignons avec des spores

L’Agaric ou champignon de Paris

http://ruedeslumieres.morkitu.org/apprendre/champignon/biologie/images/cycle_agaric.jpg

Sporée : ensemble des spores produites

(19)

Reproduction asexuée

(D’après Bordas SVT 5ième)

(20)

Utilisation de la multiplication végétative par l’Homme Bouturage :

Banque de schéma académie de Dijon

http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/affiche_image.php3?id_document=3160

Culture in vitro

Pour voir le protocole de la culture in vitro du St Paulia

http://video.google.fr/videosearch?q=culture+in+vitro&hl=fr&emb=0&aq=f#

Culture in vitro de rosier :

http://colleges.ac-rouen.fr/pagnol- lehavre/anciensite/1998-2003/Travaux/in%20vitro/schema3.jpg

Références

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Le corps spongieux et les corps caverneux permettent l’érection lors de l’excitation sexuelle.. corps

ayant acquis la capacité de produire des oeufs amniotiques, permettant à l'embryon de se développer dans un milieu aqueux isolé, ce qui leur a permis de s'émanciper du milieu

 ETAPE 2 : Réalisez les manipulations proposées afin d’identifier la localisation des gamètes femelles et mâles au sein de la fleur proposée.. Appelez le professeur

- La reproduction sexuée favorise la fitness ou valeur sélective (diversité des individus et leur capacité à s’adapter au milieu grâce au brassage génétique). -

3- Production des gamètes : Les anthéridies sont matures en premier : protandrie et produisent les anthérozoïdes mobiles (gamète mâle) ; les archégones

En fait, chez la plupart des plantes, la pollinisation est croisée : le grain de pollen provenant de l’organe mâle, l’étamine, d’une fleur est déposé sur le stigmate du

 Il s’agit d’un mécanisme associé à deux phénomènes (la méiose et la fécondation), permettant de perpétuer l’espèce et de maintenir le nombre de