A NNALES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE T OULOUSE
L OUIS R OY
L’électrodynamique de Helmholtz-Duhem et son application au problème du mur et à la décharge d’un condensateur sur son propre diélectrique
Annales de la faculté des sciences de Toulouse 3
esérie, tome 7 (1915), p. 221-245
<
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L’ÉLECTRODYNAMIQUE DE HELMHOLTZ-DUHEM
ET
SON APPLICATION AU PROBLÈME DU MUR
ET A LA
DÉCHARGE
D’UN CONDENSATEUR SUR SONPROPRE DIÉLECTRIQUE
PAR LOUIS ROY.
INTRODUCTION .
« Il est, en
Physique mathématique,
une doctrineparticulièrement
difficile etcompliquée :
c’est la théorie de l’électricité et dumagnétisme.
Legénie
des Poissonet des
Ampère
en avait mis lesprincipes
dans une clarté toutefrançaise;
l’0153uvre deces
grands
hommesavait,
avant le milieu du dix-neuvièmesiècle,
servi deguide
auxtravaux que les
plus
illustresphysiciens allemands,
lesGauss,
lesWeber,
les Neu-mann,
avaient accomplis
pour lescompléter ;
tous cesefforts, inspirés
parl’esprit
de finesse en même
temps
quedisciplinés
parl’esprit géométrique,
avaient édifiél’une des doctrines de
Physique
lesplus puissantes
et lesplus
harmonieusesqu’on
eût
jamais
admirées(’).
))«
L’Électrodynamique apparaissait donc,
en1860,
comme un vaste pays dont de hardisexplorateurs
ont reconnu toutes lesfrontières ;
l’étendue exacte de la contrée semblait t connue; il ne restaitplus qu’à
étudier minutieusement chacune de sesprovinces
et àexploiter
les richessesqu’elle promettait
à l’industrie.«
Cependant,
en cette sciencequi
semblait sicomplètement
maîtresse deson
domaine,
unerégion
nouvelle et irnmense futouvcrte,;
et l’onput
croirealors,
beaucoup pensent
encoreaujourd’hui,
que cette extension subite devait non pas seulement accroîtrel’Électrodynamique,
mais encore bouleverser lesparties
de cettedoctrine que l’on
regardait
comme constituées d’une manière à peuprès
définitive.« Cette révolution était l’oeuvre d’un
physicien écossais,
Jarnes Clerk Maxwell(‘). »
« Ce
physicien
était comme hanté par deux intuitions.« En
premier lieu,
les corpsisolants,
ceux queFaraday
a nommésdiélectriques,
(1)
P. DUHEM, La Science allemande, p. 123.($)
ID., Les théoriesélectriques
de J. C. Maxwell, p. 5.222
doivent
jouer,
~tl’égard
desphénomènes électriques,
un rôlecomparable
à celui quejouent
les corpsconducteurs ; il
y a lieu deconstituer,
pour les corpsdiélectriques, une Électrodynamique analogue
à cellequ’Ampère,
W.Weber,
F. Neumann ont constituée pour les corps conducteurs.« En second
lieu,
les actionsélectriques
doivent se propager, au sein d’un corpsdiélectrique,
de la mêmefaçon
que la lumière se propage au sein d’un corps trans-parent ; et,
pour une mêmesubstance,
la vitesse de l’électricité et la vitesse de la lumière doivent avoir la même valeur.~
,
« Maxwell chercha donc à étendre aux corps
diélectriques
leséquations
de lathéorie
mathématique
de l’électricité et à mettre ceséquations
sous une forme telle que l’ideiitité. entre lapropagation
de l’électricité et lapropagation
de la lumières’y
reconnut avec évidence. Mais les lois les mieux établies de
l’Électrostatique
et del’Électrodynamique
ne seprêtaient point
à la transformation rêvée par lephysicien
écossais. Tantôt par une
voie,
tantôt par une autre, celui-cis’acharna,
tant que durasa
vie,
à réduire ceséquations rebelles,
à leur arracher lespropositions qu’il
avaitentrevues et
qu’avec
un merveilleuxgénie
il devinait toutesproches
de lavérité;
cependant,
aucune de ses déductions n’étaitviable ;
s’il obtenait enfin leséquations souhaitées, c’était,
àchaque
tentativenouvelle,
auprix
deparalogismes flagrants,
voire de lourdes
fautes
de calcul.’
« Pour saisir les vérités que lui révélait t sa
pénétrante intuition, l’espri
t definesse le
plus primesautier
et leplus
audacieuxqu’on
eût vudepuis
Fresnel yposait
silence aux réclamations les mieuxjustifiées
del’esprit géométrique. L’esprit géométrique avait,
à sontour,
le droit et le devoir de faire entendre sa voix.Maxwell était parvenu
jusqu’à
ses découvertes par un sentiercoupé
deprécipices
infranchissables à toute raison soucieuse des
règles
de laLogique
et del’Algèbre;
ilappartenait
àl’esprit géométrique
de tracer une route aisée par où l’onpût,
sansmanquer en rien à la
rigueur,
s’éleverjusqu’aux
mêmes vérités.« Cette «uvre
indispensable
fut menée à bien par un Allemand. H. von Helm- holtz montra comment, sans rien abandonner des véritéséprouvées
quel’Électro-
’
dynamique
avaitdepuis longtemps conquises,
sans heurter d’aucunefaçon
lesrègles
de la
Logique
et del’A.lgèbre,
onpouvait. cependant
atteindre au but que lephy-
sicien écossais s’était
proposé ;
ilsuflisait,
pourcela,
de ne pasimposer
à la propa-gation
des actionsélectriques
une vitesserigoureusement égale
à celle que Maxwell luiassignait;
cette vitesse-là était seulement très voisine de celle-ci.«
L’esprit
de finesse etl’esprit
degéométrie
trouvaientégalement
leurcompte
dans la belle théorie de
Helmholtz;
sans rien renier del’Électrodynamique
cons-truite par
Ampère,
parPoisson,
par Vj.Weber,
par F.Neumann,
elle l’enrichissait de tout ceque
les vues de Maxwell contenaient de vrai et de fécondC). »
(t)
P. DUHEM, La Science allemande, p. 12j.((.
Prolongement
naturel des doctrines dePoisson,
de Weber et deNeumann,
cette théorie conduitlogiquement
desprincipes posés
au commencement du dix-neuvième siècle auxconséquences
lesplus
séduisantes des théories deMaxwell,
des lois de Coulomb à la théorieélectromagnétique
de lalumière;
sansperdre
aucune des récentesconquêtes
de la scienceélectrique,
elle rétablit la con-tinui té de la tradition
(’). ))
La théorie de Helmholtz a été
propagée
en France etdéveloppée
par lesigna-
taire des
lignes qui précèdent, qu’une
mortprématurée
vient d’enlever à laScience,
mais que
l’Importance
de l’oeuvrequ’il
laisseplace
au nombre desplus grands phy-
siciens
français. Toutefois,
dans l’estimequ’il professait
pour cettethéorie,
P. Duhemn’a pas dit que la
rigueur
etl’esprit
de clartéqu’il
y admirait étaient enpartie
sonoeuvre.
Et,
eneffet,
en la faisant connaître enFrance,
il l’a enquelque
sorterefondue,
soit en modifiant l’enchaînementprimitif,
soit en éclaircissant certaines démonstrations restéesobscures, toujours
enemployant
les ressources variées del’Energétique
à lui donner cette belle ordonnance, cette unité et ce tour sipersonnel auxquels
se reconnaissent immédiatement ses écrits. Sans diminuer l’oeuvrede
°Helmholtz,
onpeut
donc direque grâce
à celle deDuhem, qui
estl’épanouissement
de la
première, l’Électrodynamique
des milieux en repos constitueaujourd’hui
uncorps de
doctrine, qui présente
la même harmonie et le même caractère d’achè- vement que les théories lesplus
anciennement constituées de laPhysique
mathéma-tique
etauquel
le nom de Duhem mérite de rester attaché a côté de celui de llelmholtz.Le
présent
Mémoire estl’application
de cetteÉlectrodynamique
à unproblème
assez
simple
pourpouvoir
êtrepoussé jusqu’aux applications numériques
etqui
ren-ferme,
comme casparticulier,
la théorieapprofondie
d’unphénomène
familier auxphysiciens,
celui de ladécharge
d’un condensateur sur son proprediélectrique
sup-posé imparfaitement
isolant. On considère un murd’épaisseur
finie confinant à deux milieuxindéfinis, qui peuvent
être soit desdiélectriques
nonconducteurs,
soit desconducteurs de résistivité
nulle;
ils’agit
de déterminer l’état dusystème
résultantd’un état initial donné arbitrairement dans tont
l’espace.
’
Pour
simplifier,
cet état initial estsupposé
le même en tous lespoints
d’unplan quelconque parallèle
aux faces du mur; il en est alors de même de l’état du sys- tème à un instantquelconque,
de sorte que lesgrandeurs qui
fixent cet état ne son i,fonctions que de deux variables
indépendantes :
leternps t
et l’abscisse x dupoint.
considéré
comptée perpendiculairement
aux facesdu mur.
La solution
complète
de ceproblème
se ramène à la recherche dupotentiel
vec-teur total
(~, ~, ?)
dans toutl’espace.
On en déduit aisément lechamp magné- tique,
lepotentiel électrique, puis
lechamp électrique
comme résultante de deux(1)
P. DUHEM, Les théoriesélectriques
de J. (;. p. 225.champs partiels :
lechamp électrostatique
et lechamp électrodynamique
etélectro- magnétique.
Du fait que nous n’avons ici
qu’une
seule variablegéométrique x
résultent dessimplifications importantes :
les troiscomposantes ~, (~, Jfy
dupotentiel
vecteurtotal se déterminent
séparément;
lepotentiel électrique
nedépend
que de la seulecomposante longitudinale ~
et lechamp magnétique
que des deuxcomposantes
transversales
C~.,
Comme c’est lepotentiel électrique qui
nous intéresse toutspécialement
dans lephénomène
de ladécharge
d’uncondensateur,
nous nous bor-nons, dans ce
Mémoire,
a déterminer lafonction 5f
et lesgrandeurs qui
endérivent ;
cela revient à supposer
clu’à
l’instant initial les fonctions~.~,, ?
sont nulles ainsi queleurs dérivées par
rapport
autemps.
Lechamp magnétique
est alors nul àchaque
instant et le
champ électrique purement longitudinal.
Pour connaître l’état du
système
en unpoint quelconque
del’espac.e
et pour une valeurquelconque positive
onnégative
dutemps,
il faut déterminer les fonctionsqui
fixent cet état dans tout leplan
des deux variablesindépendantes
x, t. On est.
ainsi conduit à tracer dans ce
plan
certaines droitesqui
lepartagent
endix-sept
ré-gions,
danslesquelles
ces fonctionsreçoivent des
déterminationsanalytiques
diffé-rentes. Pour avoir l’état du
système
à l’instantt,
il faut alors suivre ces détermina- tions lelong
d’uneparallèle
à l’axe des x d’ordonnée t. Cetteparallèle
estcoupée
par les droites
précédentes
enquatre points
mobilesquand t
varie et cespoints
sontles abscisses de
quatre plans
d’ondes formant deuxtrains, qui
sepropagent
en sensinverse avec la vitesse de la lumière dans
l’éther,
de manière à coïncider avec lesdeux faces du mur à l’instant initial. Ces ondes sont, au sens
d’Hugoniot,
du second .ordre pour le
potentiel électrique
et dupremier
ordre pour leschamps électriques partiels.
En
particularisant
les fonctions d’étatinitial,
on obtient immédiatement les for- mules de ladécharge
d’un condensateur sur son proprediélectrique,
formulesqui
n’avaient t été obtenues
jusqu’ici,
à notreconnaissance, qu’en négligeant
les effets de l’inductionélectrodynamique.
Les courbes de variation en fonction de x dupotentiel
et des
champs électriques,
que nous avons construites pour différentes valeurs de1,
montrent d’une
façon
saisissante la manière dont cesgrandeurs
sepropagent
dansl’espace.
Mais la
grandeur
dont il est leplus
intéressant d’étudier la variation en fonction dutemps
est assurément la différence depotentiel
entre les armatures,puisque
cettequantité
est directement accessible àl’expérience.
Si 0désigne
letemps
que mettrait la lumière à traverser une lame d’étherayant
uneépaisseur égale
à celle du mur,cette différence de
potentiel
estreprésentée
en fonction de t par desexpressions
différentes suivant celui des
quatre
intervalles limités par les nombresdans
lequel
sc trouve cettevariable /;
mais les deux intervalles centraux corres-pondent
à une duréetoujours beaucoup trop
courte pour que lephénomène puisse
y être observé.
Si le mur est mince et très résistant, ce
qui
estprécisément
le cas des conden- sateursréels,
on reconnaît que la loi duphénomène
dans le seul intervalle accessible à(~~> 0)
diffère extrêmement peu de la loiexponentielle qu’emploient
les
physiciens
dans la mesure de la résistance d’isolement d’un condensateur.Afin de fixcr les nombreuses définitions et notations
qu’emploie l’Electro- dynamique
et depréparer
la mise enéquations
de notreproblème,
il nous a paruindispensable
de consacrer lepremier chapitre
de ce Mémoire à l’établissement deséquations
lesplus générales
des milieuxhomogènes
etisotropes
en repos. Le lecteur y trouvera unexposé synthétique
de cette belle théorie a l’édification delaquelle
P. Duhem aï
travaillé jusqu’à
sondernier jour (’).
(~~
Leprésent
Mémoire a été résumé en deux notes insérées auxComptes
rendus des séances de des sciences Leproblème
da mur enÉlectrodynamique,
1.163,
p. 608,séance du
20 novembre Leproblème
du mur el sonapplication
à ladécharge
d’uncondensateur sur son propre
diélectrique,
t.163.
y.;03,
séance dit !4 décembreI9I6.
CHAPITRE PREMIER
Les équations générales de l’Électrodynamique pour
unsystème
de corps homogènes
etisotropes
enrepos.
§
I. - Grandeurset fonctions définissant
l’état clnConsidérons un
système
de corpshomogènes
etisotropes
en repossusceptibles
d’électrisation et
pouvant
être à la foisconducteurs, diélectriques
etmagnétiques;
ce
système
estrapporté
à trois axesrectangulaires qui
lui sontinvariablement
liés.Les corps étant
électrisés,
l’état d’électrisation dusystème
estdéfini, à chaque instant t,
par la densitéélectrique cubique
e enchaque point
intérieur à un corps et par la densitéélectrique superficielle
c enchaque point
d’une surface de discontinuité.Les corps étant
conducteurs,
les courants de conductionqui
lesparcourent
sont déterminés enchaque point
par lescomposantes
w de la densilé du courant de conduction.Les corps étant
diélectriques,
l’état depolarisation diélectrique
dusystème
estdéfini en
chaque point par
lescomposantes A, B,
C de l’intensité depolarisation. Au
même
point,
la densité dti courant dedéplacement
a ponrcomposantes
de sorte que la densité du courant total en ce
point
a pourcomposantes
Enfin,
les corps étantmagnétiques,
l’état depolarisation magnétique
dusystème
est défini en
chaque point
par lescomposantes A’, B‘,
Cf de l’intensité d’aimantation.Telles sont les
grandeurs,
fonctions de x, y, z, l,qui
définissent l’étatélectrique
et
magnétique
dusystème.
Au moyen de ces
grandeurs,
on forme certaines fonctions que nous allons définir.Soient :
da un élément de volume d’un corps;
dS un élément d’une surface de
discontinuité;
r la distance d’un
point (E,
~,03B6),
soit de l’élémentdo,
soit de l’élément dS aupoint (x,
y,z).
Nous
appellerons potentiel électrique au point (x,
y,z)
la fonctionles
intégrales triples
s’étendant, ausystème entier, l’intégrale
de surface à toutes les surfaces de discontinu! té.Nous
appellerons polentiel magnétique
aupoint (x,
y,z)
la fonctionSoit h la constante
purement numérique appelée conslanle
r.leHelmholtz;
nousappellerons potentiel
vecteurélectrique
aupoint (x,
y,:)
le vecteurayant
pour conu-posantes
Nous
appellerons potentiel vecteur magnétique
aupoint (x,
y,z)
le vecteurayant
pour
composantes
Soient :
a2
- 2 la constante
fondamentale
des actionsélectrodynamiques;
~’ la constante
fondamentale
des actionsmagnétiques;
nous
appellerons potentiel
vecteur total aupoint
y,z)
le vecteurayant
pour com- .posantes C)
Soit ~ la constante
fondamentale
des actionsélectrostatiques;
lechamp électrique
au
point ~,r,
~~,z)
est le vecteurayant
pourcomposantes
.
1
il est la résultante de trois
champs partiels :
lechamp électrostatique
le
champ électrodynamique
le
champ électromagnétique
Enfin,
lechamp magnétique
est le vecteurayant
pourcomposantes
(’}
Ces fonctionsF, G, H
sontappelées
dans les Mémoires de I’. Duhemfonctions
totales de Helmholtz.
§
II. - Relationsanalytiques.
Les
grandeurs
et les fonctionsqui
viennent d’être définies sont reliées par uncertain
nombre
derelations, qui
constituent leslois essentielles
des milieux enrepos; les unes sont des
équations
indéfinies vérifiées en toutpoint
intérieur à un ,corps du
système,
les autres sont deséquations
aux surfacesséparatives
vérifiées entout
point
d’une surfaceséparative
de deux corpscontigus.
’
En tout
point
intérieur à un corps dusystème,
on ales équations
indéfiniesDans ces dernières
équations, ? désigne
la résistivité du corpsconsidéré,
x soncoefficient
clepolarisation diélectrique,
x’ soncoefficient d’aimantation.
Passons aux
équations
vérifiées enchaque point
NI de la surfaceséparati ve
S dedeux corps
contigus
1 et 2. Soient :la demi-normale de cosinus directeurs
~~,
,~1 menée en M à la surface Svers l’intérieur du corps i ;
la demi-normale de cosinus directeurs x~,
(~~,
~~ ~ menée en M à la surface Svers l’intérieur du corps 2.
On a, tout
d’abord,
En affectant de l’indice t les
grandeurs
relatives au corps I et de l’indice 2 celles relatives au corps 2, on a, en toutpoint
NI de la surfaceS,
leséquations
auxsurfaces
séparatives
§
III. - Leproblème général
del’Électrodynamique.
P. Duhem a montré que si l’on connaît le
potentiel électrique
V et lepotentiel
vecteur total
~,
toutes lesgrandeurs
énuméréesau §
1 et définissant l’état dusystème
sont déterminées(’).
En
effet, d’après
leségalités (~)
et(3),
lechamp électrique
se trouve déterminépar les
égalités
ce
qui détermine, d’après
leségalités (12)
et(13),
le courant de conduction(u, v, ’Lv)
etl’intensité de
polarisation (A, B, C).
On en déduit le courant dedéplacement ~(A,B, C}
et le courant total
(03C6, 03C8, m)
au moyen deségalités (1).
De
même,
la’ densitéélectrique cubique e
se détermine au moyen del’égalité (6)
et la densité
électrique superficielle
cr au moyen de la deuxièmeégalité (16).
Enfin,
en vertu deségalités (2)
et(I T),
leségalités (f,)
donnent pour lechamp
magnétique
.en
désignant
par i + laperméabilité magnétique.
L’intensité d’aimantation
(A’, B’, C’)
est alors déterminée par leségalités (i~t).
.
D’ailleurs,
si l’on connaît lepotentiel
vecteur total~,
lepotentiel
élec-trique
V s’en déduitpar
unequadrature:
i eneffet,
leségalités (2), (8)
et(10)
nousdonnent
(’)
P. DUHEM, Leproblème général
del’Électrodynamique
pour unsystème
de corps irnmo-biles,
Journal de Math. pures ctappliquées, (6),
t.5,
p. 354.Nous allons voir
qu’on peut
déduire deségalités précédentes
leséquations
néces-saires et
suffisantes
pour déterminer lepotentiel
vecteurtotal et,
parsuite,
pourrésoudre le
problème général
del’Électrodynamique.
. Nous verrons de même
qu’indépendalllIl1ent,
de laconsidération
dupotentiel
vecteur
total,
onpeut
former leséquations nécessaires
etsumsantes
pourdéterminer
les
champs électrique
etmagnétique;
mais cetteméthode
a, sur lapremière,
l’in-convénient
de ne pas faire connaître par un calcul immédiat lepotentiel électrique.
Elle ne
permet
donc pas le calcul immédiat des différentschamps partiels
dont larésultante donne le
champ électrique
total.§
IV. -Équations
dupotentiel
vecleur lotal.Posons pour
abréger
.les
égalités (i4)
et(~~?)
transforment lapremière égalité (çl)
en la suivante :La
première égalité (7)
devientalors,
en tenantcompte
de lapremière égalité (2),
Mais la
première égalité (1) peut s’écrire, d’après
leségalités (12), (1 3)
et(21),
l’égalité (?~)
devient ainsi lapremière
deségalités
les deux autres s’obtenant d’une manière
analogue
etdésignant
lepouvoir
inducteurspécifique.
Dérivons enfin par
rapport à t
leségalités (26)
en tenantcompte qu’on
a;d’après
les
égalités (~~3)
et(~4),
~ -et il viendra
Telles sont les
équations
indéfinies que vérifie lepotentiel
vecteur totaly,
D’après
un théorème de Ctebschgénéralisé (‘),
lesintégrales
de ceséquations
sont de la forme
U étant une
intégrale
de dilatations’
et
P, Q,
Il troisintégrales
del’équation aux
rotationsliées par la relation
D’une manière
générale,
on convient de dire quel’équation (30)
est celle d’une(’) )
P. DUHEM, Sur lagénéralisation
d’un théorème de Clebsc,h; Journal deMathématiques
putes et
appliquées, (5);
p. 2I3.perturbation longitudinale
et qucl’équation (31)
est celle d’uneperturbation
trans-versale.
Remarquons
quel’équation (30)
est aussi celle que vérifie lepotentiel
élec-trique V,
comme on le voit en dérivant parrapport
à x, y, z leséquations (26), puis
en les
ajoutant
membre à membre en tenantcompte
del’égalité (~ ~).
L’application
de la méthoded’Hugoniot
auxéquations (30)
et(31)
montre que lesperturbations longitudinales
sepropagent
dans le milieu considéré avec la vitesse L définie parl’égalité
tandis que les
perturbations
transversales sepropagent
avec la vitesse T définie parl’égalité
On voit que ces vitesses de
propagation
sontindépendantes
de la résistivité dumilieu;
ellessupposent,
en outre, lepouvoir
inducteurspécifique
Ksupérieur
à 1, c’est-à-dire le coefficient depolarisation diélectrique
xpositif.
Les
équations (28)
étant du second ordre parrapport
auxcoordonnées,
on saitqu’il
est nécessaire de leuradjoindre
deuxéquations
aux surfacesséparatives
par fonctioninconnue,
cequi
fait ici sixéquations
distinctes.Des trois
premières égalités (18)
et deségalités (19)
résultedéjà,
en vertu deségalités (2),
la continuité du vecteur(~, 6,
à la traversée d’une surfacesépa-
rative ;
delà,
les troispremières
des sixéquations
cherchéesD’autre
part,
en vertu de la continuité des dérivéespartielles
dupremier
ordrepar
rapport
aux coordonnées du vecteurW) exprimée
par les autreséga-
lités
( ~ 8),
on a,d’après
leségalités (a),
de sorte que la
première
deségalités (20)
devientremplaçons-y
lescomposantes
de l’intensité d’aimantation par leurs valeurs(I4),
entenant compte
desexpressions (22)
duchamp magnétique
et il viendra lapremière
des trois autres
équations
cherchées ’les deux autres s’obtenant d’une manière
analogue.
Les
égalités (35)
et(36)
constituent les sixéquations
aux surfacesséparatives
àadjoindre
auxéquations
indéfinies(28).
P. Duhem a démontré
(1)
que si en toutpoint
de la surfacequi
borne lesystème
on connaît à
chaque
instant lesquatre
fonctionset l’instant
initial,
on connaît en toutpoint
dusystème
lessept
fonctionsle
problème
se trouve déterminé sansambiguïté.
§ Y.
-Équations
deschamps électrique
etmagnétique.
Dérivons par
rapport
à t les deux membres deséquations (28)
etremplaçons-y
les dérivées
~(F,G,H) ~t
par
leurs valeurs tirées deségalités (m).
Si nous posons(1)
P. DUHEM, Leproblème généraL
del’Électrodynamique
pour unsystème
de corps eonduc- teursimmobiLes, Comptes rendus,
t.I62, I9I6,
p. 542.et si nous tenons
compte
que la fonction V vérifiel’équation
auxdilatations (30),
nous obtiendrons les
équations
indéfinies duchamp électrique
~ ,Ce sont les mêmes que celles.du
potentiel
vecteur total. ’D’autre
part,
leségalités (22)
et(29)
nousdonnent,
en tenantcompte
del’éga-
l!té(32),
_ _ -ce
qui
montre que lescomposantes (X’, 1’, Z’)
duchamp ’ magnétique
vérifientl’équation
aux rotations(31).
Leséquations
indéfinies duchamp magnétique
sontdonc ,
Passons à la recherche des
équations
aux surfacesséparatives.
;En un
point
du milieu i infiniment voisin d’unpoint
de lasurface sépa-
les
égalités
s’écrivent , - . , :en un
point
du milieu 2 infiniment voisin deM,
on a de mêmeMultiplions
alors leségalités (3j) respectivement
par x~~,
leségalités (3~) respectivement
par x~,G=,
y, etajoutons-les membre a membre; représentons,
pourabréger,
d’une manièregénérale
parla
projeétion
du vecteur(~~, ~,, L~)
sur la direction(x, ~~, y)
et tenonscompte
desrelations de continuité
(35);
il viendraMais la deuxième
égalité (16), qui
est vérifiéequel
que soitt, peut
être dérivée parrapport
à cettevariable,
de sorte que, combinée avecl’égalité (15),
elledonne, d’après
leségalités (n)
et(i3),
(Fou,
en éliminant lepotentiel électrique
entre les deux dernièreségalités
et enintroduisant le
pouvoir
inducteurspécifique,
Il résulte de cette
égalité qu’à
la traversée d’une surfaceséparative
lacomposante normale
duchamp électrique
est discontinue.Soient t maintenant x, les cosinus directeurs
d’une demi-tangente quel-
conque M~ menée en NI à la surface
séparative S; multiplions
leséquations (37)
res-pectivement
par x,~,
y, leséquations (37’) respectivement
par -«,-f~,
y etajou-
tons-les membre à membre. Il résulte de la
première égalité (16)
que la dérivée de V suivant latangente
M~n’éprouve
pas de discontinuité à traversS; nous
avons doncégalité qui exprime
la continuité de lacomposante tangentielle
duchamp électrique
et
qui équivaut
aux deuxsuivantes,
le même indice devant évidemment
figurer
dans les trois dénominateurs.Ecrivons
de même leségalités (4)
depart
et d’autre de la surface S :Multiplions
leségalités (40) respectivement
paryl, ~~,
leségalités (40’)
respec- tivement par 03B12, 03B22, 03B32 etajoutons-les
membre àmembre;
lepotentiel
vecteur élec-.
trique disparaît
en vertu du second groupe deségalités (18),
de sortequ’il
resteMais les
égalités (i4)
transforment la secondeégalité
en la suivanted’oil
finalement,
en introduisant laperméabilité magnétique,
Il résulte de cette
égalité qu’à’la
traversée d’une surfaceséparative
la compo- sante normale duchamp magnétique
est discontinue.Multiplions
enfin leségalités (40) respectivement
par (x,~,
y, leségalités (4o’) respectivement
par -a,-,~,
-,~ etajoutons-les
membre à membre. Il résulte de lapremière égalité (17)
que la dérivée de ~~’ suivant latangente
Mrn’éprouve
pas de discontinuité à travers S ; nous avons doncégalité qui exprime,
la continuité de lacomposante tangentielle
duchamp magné- tique
etqui équivaut
aux deuxsuivantes
le même indice devant évidemment
figurer
dans les trois dénominateurs.’
Si les six
équations
aux surfacesséparatives (38), (39), (4i)
et(42)
étaient dis-tinctes,
elles suffiraient à la détermination duchamp électrique
et duchamp
ma-gnétique.
Eneffet,
la détermination duchamp magnétique
se ramène à celle duchamp électrique,
car deségalités (21)
et(32)
on déduit lessuivantes,
appelées
relations deFaraday
oupremier triplet
de Maxwell.Or,
si l’on dérive parrapport
à ~ leségalités (4i)
et(42)
etqu’on
yremplace
lechamp magnétique
par sonexpression
ci-dessus en fonction duchamp électrique,
ceségalités
nedépendront plus
que duchamp électrique.
Jointes auxprécédentes (38)
et(3g),
elles consti-tueront six conditions aux surfaces
séparatives
pour déterminer les trois fonctions inconnuesX, Y,
Z.Mais on sait que les six conditions ainsi écrites ne sont pas distinctes et se réduisent à
cinq,
comme on le reconnaît aisément enprenant
commeplan
des x, y leplan tangent
en ~Z à la surface S. Il faut donc trouver une nouvelle relation àadjoindre
auxprécédentes.
Pour
cela,
dérivons leségalités (21) respectivement
parrapport
à x, y, z etajou-
tons-les membre à membre en tenant
compte
del’égalité (23) ;
il vientDérivons par
rapport à tl’égalité (6)
et tenonscompte
deségalités (5), (12) et (13);
nous obtenons
de sorte
qu’en
éliminant 0394V entre ces deux dernièreségalités,
il vientD’après
lapremière égalité (16),
le second membre de cetteégalité
est continuà
la traversée de la surface
S ;
il en est donc de même dupremier,
de sortequ’on
aTelle est
l’équation complémentaire
aux surfacesséparatives
cherchéeà adjoindre
aux
précédentes.
Elle a été donnée sous une forme un peu différente par P. Duhem(’) lorsque
les milieux i et 2 ne sont pas à la foisdiélectriques
etconducteurs;
nousl’avons ensuite étendue au cas
général (~).
D’après
la transformation deClebsch,
onpeut
mettre lechamp électrique (X, Y, Z)
sous la forme
(’)
P. DUHEM, Surl’Électrodynamique
des milieuxdiélectriques, Comptes
rendus, t.I9I6,
p. 282 ; - Surl’Électrodynamique
des milieux conducteurs,ibid.;
p.33;.
(2)
L. Surl’Électrodynamique
des milieuxabsorbants,
ibid., p. 468.Partant de là et des
équations qui
viennent d’êtreétablies,
P. Duhem a dé-montré
(‘)
que si en toutpoint
de la surfacequi
borne lesystème
on connaîtà-chaque
instant les
quatre
fonctionset
si,
à l’instant initial, on .connaît en toutpoint
dusystème
les neuf fonctionsle
problème
se trouvc déterminé sansambiguïté.
§
VI.2014 Hypothèse
deFaraday
et cle Mossotti.Soient v la vitesse de la lumière dans
l’éther, ho
lepouvoir
inducteurspécifique
de
l’éther,
saperméabilité magnétique:
on a entre les constantes fondamentales del’Electrostatique
et del’Électrodynamique
la relation célèbreD’autre
part,
il résulte desexpériences
de Hertz et de ses continuateurs que la vitesse depropagation To
desperturbations
transversales dans l’éther estégale
à la.
vitesse
i~ de la lumière dans ce mêmemilieu;
or on a,d’après l’égalité (34) :
L’égalité
ne
peut
donc avoirlieu,
aux erreursd’expériences prés,
que si lepouvoir
inducteurspécifique
de l’étherKo
est un nombre trèsgrand
parrapport
à l’unité.On est ainsi
conduit,
par nécessitéexpérimentale,
àl’hypothèse
suivanteappelée
par P. Duhem
hypothèse
cleFaraday
el de Mossotti :Le
pouvoir
inducteurspécifique
de l’éther est un nombre trèsgrand
parrapport
c’cCette
hypothèse
n’est pas contraire àl’expérience, puisque
celle-ci ne nous faitconnaître que des
rapports
depouvoirs
inducteursspécifiques.
(1)
I’. Leproblème général
del’Électrodynamique
pour unsystème
de corps conduc- teurs immobiles,C;omptes
rendus, t. I62,I9I6,
p. . . ,Cela
posé, l’expérience
montrequ’on
a, pour tous les corps dont on a pu mesurerjusqu’ici
lepouvoir
inducteurspécifique,
Ce
résultat,
combine avecl’hypothèse
deFaraday
et deMossotti,
nous donnedonc la conclusion suivante : i
Les
pouvoirs
inducteursspécifiques
de tous les corps donl on a pu mesurer le pou- .voir inducteur sonl des nombres très
grands
parrapport
à l’unité.Il résulte alors de
l’égalité (33)
que la vitesse depropagation
L desperturbations longitudinales
dans tous les milieuxhomogènes
etisotropes,
dont lepouvoir
induc-teur
spécifique
n’est pas d’un ordre degrandeur
inférieur à celui del’éther,
a sensi-blernent la même valeur donnée par
l’égalité
L’hypothèse
deFaraday
et de Mossotti entraine une autreconséquence.
Dérivons les
égalités (2 1) respectivement
parrapport à x,
y, z etajoutons-les
111en1bre à membre; il vien t ~ ’
ou, encore,
d’après
leségalités (2 ~)
et(44)?
l’équation
aux dilatations(30) peut s’écrire,
dans notrehypothèse,
de sorte
qu’en remarquant
que lepotentiel
V vérifie cetteéquation,
il vientAinsi,
dansl’hypothèse
deFaraday
et deMossotti,
lacondition supplémentaire
aux surfaces
séparatives (42’)
se trouveidentiquement
vérifiée en vertu del’équation
indéfinie
précédente, qui
donne enintégrant
03B80 désignant
la valeur initiale de 8. Lechamp électrique
tend donc à devenir transversal.Lorsque
le milieu n’est pasconducteur,
ona I = o,
de sorte que V nefigure plus
/
que par sa dérivée par
rapport
à t dans leségalités (26).
Cette fonction s’éliminedonc au moyen de
l’égalité (?;),
sans effectuer la dérivation parrapport
ii lqui
nousa conduits aux
équations
indéfinies(~~8).
Dans le cas actuel d’un milieu non con-ducteur,
ceséquations
sont donc seulement du second ordre et il en est de même del’équation
aux dilatationscorrespondantes qui s’écrit,
dansl’hypothèse
deFaraday
et de
Mossotti,
Comme c’est
également
celle que vérifie la fonctionY,
il vientdonc, d’après l’égalité (44’),
égalité qui exprime
que lechamp électrique
est transversal.Remarquons, enfin, qu’en
vertu del’expression
de0,
cetteégalité
entraîne lasuivante,
et,
si fait t=o, on voit que certaines des fonctions d’état initial se trouvent ici liées par une relation.Ainsi,
eu résumé :Si le
pouvoir
inducteurspécifique d’un
milieuhomogène
etisotrope
n’est pas d’un ordre degrandeur inférieur
à celui del’éther,
le
champ électrique
esttransversal,
si ce milieu n’est pasconducteur ;
le
champ électrique
tend à devenir transversal, sc ce milieu est conducteur.§
VII. -Signification
de la constante de Helmholtz.Récrivons
l’équation
indéfinie(3l)
desperturbations
transversales sous la formeet
appliquons-la
à un milieu satisfaisant aux deux conditions suivantes :1° La résistivité de ce milieu n’excède pas celle du
plus
résistant des métauxconnus;
2° Son
pouvoir
inducteurspécifique
n’excède pas leplus grand pouvoir
induc-teur
spécifique
connu.Nous allons voir que, dans ces
conditions,
le second terme de laparenthèse
del’équation (31’)
estnégligeable
devant lepremier,
même dans le cas des oscillationsélectriques
lesplus rapides qu’on
ait pu réaliser. A ceteffet,
nous allons calculer une limitesupérieure
de laquantité
pxqui, d’après l’équation (31’),
esttoujours homogène
à untemps.
Tout
d’abord,
leplus
résistant des métauxconnus
est le mercure, dont la résis- tivité vaut c. G. S.électromagnétiques;
on a doncdéjà
p.
fl
g, fi. I04 C. G. S.électromagnétiques.
D’autre
part,
leplus grand pouvoir
inducteurspécifique
connu est celui de l’eauqui
est 80 foisplus grand
que celui del’éther;
on a donc aussid’après (43),
on
peut prendre
1 à un très hautdegré d’approximation ;
comme,enfin,
v = 3. Ioi° cm. parseconde,
ilvient,
dans lesystème électromagnétique
r2
par
définition,
C. G. S.
électromagnétiques,
d’où .
px
~ 6, ~.IO-’1~
secondes.Cela
posé,
si laperturbation
considérée n’est paspériodique
parrapport au ’ temps
ou, dumoins,
si sapériode
n’est pas trèspetite, ‘1 ‘t
seranumériquement
dumême ordre de
grandeur
queW,
de sorte que,d’après l’inégalité précédente,
ledeuxième terme de la
parenthèse
del’équation (31’)
sera absolumentnégligeable
vis-à-vis du
premier.
Si,
aucontraire,
laperturbation
considérée estpériodique
parrapport
autemps
et de
période
p r, ~t sera de l’ordre de~~‘ ,
TV; or/les plus
Ppetites
Plongueurs
b d’ondesqu’on
ait pu réaliser dans l’éther étant deo, 6
cm., on ad’où
ce