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Chapitre V Vecteurs

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Chapitre V Vecteurs

Table des matières

1 Translations . . . 2

2 Veteurs . . . 2

2.1 Dénitions . . . 2

2.2 Veteurs et géométrie . . . 3

2.3 Somme de deux veteurs . . . 4

2.4 Multipliation d'un veteur par un nombre réel . . . 5

3 Colinéarité . . . 6

3.1 Intuitivement . . . 6

3.2 Dénition etaratérisation . . . 6

4 Compléments . . . 7

4.1 Chasles . . . 7

(2)

1.

Translations

Intuitivement, une translation est une

transformationgéométriquequiorrespond

à l'idée de glissement d'un objet, sans ro-

tation,retournementnidéformationde et

objet.

Définition 1 : Translation

Considérons deux points du plan A et B . La translation de A vers B est la transformation qui, à tout point C du plan, associe le point D tel que [ AD ] et [ BC ] ont le même milieu. (c’est à dire le point D tel que ABC D est un parallélo- gramme.)

Illustration :

A

b

b B

C 1

b

D 1

b

b

C 2

b

D 2

b

b

Translation

A translation movesevery point ofa gure by the same amountin agiven diretion.

2. Veteurs

2.1. Dénitions

Conrètement direque

D

est l'imagede

C

par latranslation quitransforme

A

en

B

,ela

signie que le trajet qui va de

A

vers

B

est le même que elui qui va de

C

vers

D

. Les

notions de segment et de droite ne susant pas à dérireles trajets, il onvient d'intro-

duire une nouvelle notion: lesveteurs.

Définition 2 : Vecteur

Un vecteur u est un objet mathématique caractérisé par : une direction, un sens, et une longueur (ou norme notée || u ||). Graphiquement, un vecteur est représenté par une flèche.

Vector

Avetor isageometriobjetthathasbothamagnitude(orlength)andadiretion.A

vetorisfrequentlyrepresentedbyalinesegmentwithadenitediretion,orgraphially

as anarrow.

Définition 3 : Représentants d’un vecteur Un vecteur u n’a pas de position, il n’est pas fixe. On peut représenter le même vecteur à plusieurs “endroits” . On dit alors que ce sont des représen- tants du même vecteur ~ u .

Illustration :

→ u

→ u

→ u

→ u

(3)

Définition 4 : vecteurs égaux, opposés, nuls

• Des vecteurs sont égaux si et seulement si ils ont même direction, même sens et même norme.

• Le vecteur BA est l’opposé du vecteur AB . Il a même direction, même norme mais sens opposé à AB ;

• Le vecteur u = AA = BB = · · · est appelé le vecteur nul et est noté 0 . Il n’a ni direction, ni sens.

Illustration :

→ u

→ s

→ t

→ v

→ w

Lesveteurs

u

et

t

ne sont pas égaux,

ar ilsn'ont pas lamême diretion.

Lesveteurs

u

et

v

ne sont pas égaux,

ar ilsn'ont pas lamême norme.

Lesveteurs

u

et

w

ne sont pas égaux,

ar ils n'ont pas le même sens. Ils sont

opposés.

Lesveteurs

u

et

s

sont égaux.

Equal vectors

Twoarrows

− − − − − →

AB

and

− − − − − − − − →

A B

representthesamevetoriftheyhavethesamemagnitudeand

diretion. Equivalently,they are equalif the quadrilateral

ABB A

isa parallelogram.

Two vetors are opposite if they have the same magnitude but opposite diretions.

The null vetorhas nodiretionand amagnitude equalto

0

.

2.2.

Veteurs et géométrie

Théorème 1 : Parallélogramme et vecteurs

ABC D est un parallélogramme (éventuellement aplati) si et seulement si AB = DC .

Preuve. Supposons que

ABC D

soit un parallélogramme. Les tés

[ AB ]

et

[ DC ]

sont don

égaux et parallèles et don les veteurs

− − − →

AB

et

− − − − →

DC

ont même diretion, même sens, et même longueur. Ilssont don égaux.

Réiproquement, si

− − − →

AB = DC

alors lessegments

[ AB ]

et

[ DC ]

sont égauxetparallèles etdon

lequadrilatère

ABC D

est unparallélogramme.

(4)

Exerie résolu 1 :

Soient

ABCD

un parallélogramme,

E

et

F

deux points tels que

CDEF

soit aussi un

parallélogramme, non onfonduave

ABCD

.

1

. Faire une gure.

2

. Traduire leshypothèses par deux égalités vetorielles.

3

. Prouver que

ABF E

est un parallélogramme.

Solution :

1

.

A

B D

C

E F

2

.

ABCD

un parallélogrammedon

− − − − − →

AB = DC

.

CDEF

un parallélogrammedon

− − − − − →

DC = EF

.

3

. On déduit de 2. que

AB = EF

, e qui implique que

ABEF

est un parallélo-

gramme.

Théorème 2 : Milieu d’un segment

Le point I est le milieu de [ AB ] si et seulement si AI = I B (égalité qui peut aussi s’écrire AI + I B = 0 ou encore à AB = 2 AI , voir sections suivantes).

Preuve. Supposons que

I

soitle mileude

[ AB ]

.Ona alors

I A = I B

et

( I A )

parallèlesà

( I B )

.

Les veteurs

− − →

AI

et

− − →

I B

ont même diretion,même sens,et même longueur.Ils sont don égaux.

Réiproquement,si

− − →

AI = I B

alors d'unepartleslongueurs

AI

et

I B

sontégalesetd'autrespart

( AI )

est parallèle à

( I B )

.Les droitesayant un point ommun, lespointssont alignés etdon

I

est lemilieu de

[ AB ]

.

2.3.

Somme de deux veteurs

Définition 5 : Somme

Soient u et v deux vecteurs, on définit le vecteur w somme des vecteurs u et

→ v de la façon suivante :

Soit A un point du plan, on trace le représentant de u d’origine A : il a pour extrémité B .

Puis on trace le représentant de v d’o- rigine B : il a pour extrémité C .

Le vecteur AC est un représentant du vecteur w = u + v .

Illustration : Construction de w = u + v

→ u

→ v

A

→ u B

→ v C

w

(5)

Théorème 3 : Relation de Chasles

1

Pour tout point A , B et C du plan, on a :

− − − →

AB + BC = AC.

Remarque : Cette propriété est onnue sous le nom de relation de Relation de Chasles.

Elle n'a pas de nom spéique dans lesautres pays.

The parallelogram rule

If two vetors

~ u

and

~v

form the sides of a parallelogram, then

~ u + ~v

is one of the

diagonals.

Théorème 4 : Propriétés de l’addition de vecteurs Quels que soient les vecteurs u , v et w du plan, on a :

u + v = v + u (commutativité) ;

• ( u + v ) + w = u + ( v + w ) (transitivité) ;

u + 0 = u .

2.4.

Multipliation d'un veteur par un nombre réel

Définition 6 : Multiplication

Soit u un vecteur non nul et k un réel non nul, on définit le vecteur v = k u par :

• Si u = 0 ou k = 0 alors k u = 0 .

• Si k > 0, v et u ont même direction, même sens et la norme de v vaut k fois celle de u ;

• Si k < 0, v et u ont même direction, sont de sens opposés et la norme de v est égale à | k | fois celle de u .

Illustration :

Sur la gure i-dessous :

→ u

→ v = 2 u

w → = − 3 u

→ x = 1

2

→ u

→ y = − 4 3

→ u

v = 2 u

.

• w = − 3 u

.

x = 1

2

→ u

.

y = − 4 3 u

.

(6)

Théorème 5 : Propriété de la multiplication d’un vecteur par un nombre Quels que soient les vecteurs u , v et les réels k et l , on a :

• k ( u + v ) = k u + k v (distributivité par rapport aux vecteurs) ;

• ( k + l ) u = k u + l u (distributivité par rapport aux réels) ;

• k ( l u ) = ( kl u ) (associativité) ;

Théorème 6 : Produit nul

Soit k un nombre réel et u un vecteur.

k u = 0 si et seulement si k = 0 ou u = 0

3.

Colinéarité

3.1. Intuitivement

Exemple :

→ u v u

→ v

→ u

→ v

→ v = 2 v v = − 4 v

Impossible

Ces exemplespermettent de sentir intuitivement que :

Si

u

et

v

ont lamême diretion, il existe un réel

k

telque

u = k v

Si

u

et

v

n'ontpas lamême diretion, il n'existe pas de réel

k

telque

u = k v

3.2.

Dénition et aratérisation

Définition 7 : Colinéarité

Deux vecteurs sont dits colinéaires si et seulement si ils ont la même direction.

Par convention, le vecteur nul est colinéaire à tout vecteur.

Collinear vectors

Two vetors are ollinearwhen one is a non-zero salar multipleof the other.

Théorème 7 : Caractérisation de la colinarité

→ u et v sont colinéaires si et seulement s’il existe un réel k tel que u = k v .

Théorème 8 : Colinéarité et parallélisme

Les droites (AB) et(CD) sont parallèles si et seulement si AB et C D sont colinéaires.

Preuve. En eet, le fait que les veteurs

− − − →

AB

et

− − − − →

C D

soient olinéaires équivaut au fait qu'ils aient lamême diretion,'està direqueles droites

( AB )

et

( C D )

soient parallèles.

(7)

Théorème 9 : Colinéarité et alignement

Les points A, B et C sont alignés si et seulement si AB et AC sont colinéaires.

Preuve. D'après laproposition préédente, les

− − − →

AB

et

− − − →

AC

sont olinéairessi etseulement siles

droites

( AB )

et

( AC )

sont parallèles, 'est à dire si et seulement si les points

A

,

B

et

C

sont

alignés.

Exerie résolu 2 :

ABC est un triangle.M et N sontles points tels que

− − − − − →

CN = 3 AB

et

AM = − 1 2 AC

.

1

. Plaer lespointsM et N.

2

. Exprimer

M B

en fontion de

AB

et

AC

.

3

. Exprimer

M N

en fontion de

AB

et

AC

.

4

. Conlure sur l'alignement des points M,B etN.

Solution :

1

.

b M

b A b B

b C b N

2

.

M B =

− − − − − − − →

M B +

− − − − − →

AB = 1

2

− − − − − →

AC +

− − − − − →

AB

.

3

.

M N =

− − − − − − →

M A +

− − − − − →

AC +

− − − − − →

CN = 3

2

− − − − − →

AC + 3

− − − − − →

AB

4

. De 2. et 3., on onlut que

M N = 3 M B

don les veteurs

M N

et

M B

sont

olinéaires don lespointsM,B et N sont alignés.

4.

Compléments

4.1.

Chasles

4.1.i) Bibliographie

MihelChasles,né en1793àÉpernon(Eure-et-Loir)etmortle18déembre1880àParis,

est un mathématiienfrançais.

Ilestnéen1793danslavilled'Épernon,situéenonloindeChartres.Aprèsdesétudesse-

ondairesbrillantes, Chaslesentre à l'Éole polytehnique en 1812. Il y devient professeur

en1841.En1846,unehairedegéométriesupérieureestrééepourluiàlaSorbonne.Ilest

(8)

élu en 1851 membre de l'Aadémiedes sienes, dont il était orrespondant depuis 1839.

En1837, ilpublieun ouvrageintitulé Aperçu historiquesur l'origineetledéveloppement

des méthodes en géométrie.

Son nom est attahé à la relation de Chasles mais ette propriété était déjà utilisée

longtemps avant lui. D'autre part, on lui doit aussi le théorème de Chasles qui stipule

que toute fontionharmonique, 'est-à-dire toutefontion qui est une solutionde l'équa-

tiondeLaplae,peutsereprésenterparunpotentieldesimpleouhesurl'unequelonque

de ses surfaes équipotentielles.

Il a inventé leterme homothétie,qu'ilprononçait /omoteti/aulieude /omotesi/omme

aujourd'hui.Il aaussi travaillésurleshomographiesetlagéométrie projetive. Ilaintro-

duit le rapport anharmonique appeléaussi birapportde 4 points alignés. Ses travaux de

géométrie lui valurent laMédaille Copley en 1865.

Il meurt le 18déembre 1880 àParis.

4.1.ii) Anedote

DansApologiepourl'Histoire,MarBlohrappelleunemésaventure humiliantesurvenue

àMihelChasles, éminenthommede sienes mais quiavaitvoulusemêler d'histoire,un

domaine oùil n'entendait rien.

Enjuillet1857l'illustremathématiienprésentaàl'AadémiedesSienestouteunesérie

de lettres inédites de Pasal, que le fameux faussaire Vrain-Luas venait de fabriquer.

Elles établissaient qu'avant Newton l'auteur des Pensées avait déouvert le prinipe de

l'attration universelle. Malheureusement un savant anglais t observer qu'on y trouvait

des mesures astronomiques bien postérieures à la mort de Pasal. Approvisionné une

nouvelle fois par Vrain-Luas, Chasles montra alors des lettres oùGalilée ommuniquait

à Pasal les résultatsde ses observations.

Sans se délarer battu notre Anglais remarqua ette fois que dans une lettre de 1641

Galiléeseplaignaitde samauvaisevuealors qu'ilétaitomplètementaveugledepuisprès

de quatre ans. Surgit alors une nouvelle lettre, postérieure à la préédente et datée de

déembre 1641 dans laquelleun autresavantitalien apprenait à Pasal que Galilée,dont

la vuen'avaitessé de baisser,avaitni par la perdre entièrement.

Sesollèguesdel'Institutprirentlahoseavebonnehumeur,maisàl'étranger(àLondres

en partiulier) on t des gorges haudes du manque d'esprit ritique des sientiques

français. Quant au pauvre Chasles, il se montra désespéré de s'être fait ainsi mystier.

D'autantque, ommeonl'appritplus tard, ilavaitaheté àVrain-Luas d'autres lettres,

de VeringétorixàJules César,de CésaràCléopâtre,toutesrédigées dans unsimilivieux

français.

d'après un artile de Wikipédia, l'enylopédie libre.

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