MIN ISTERE ET DE LA
UNIVERSITE D’ABOMEY
ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY
DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE
RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU
DIPL DIPL DIPL DIPLO O O O
AÏTCHEDJI Vécelka Chedrak Satingo AÏTCHEDJI Vécelka Chedrak SatingoAÏTCHEDJI Vécelka Chedrak Satingo AÏTCHEDJI Vécelka Chedrak Satingo
Tuteur : Rogatien C. HOUNPKATINHOUNPKATINHOUNPKATINHOUNPKATIN
Inspecteur d’action sanitaire Chef de service de l’IM de Mènontin
Juge : Dr Bertin GBAGUIDIGBAGUIDIGBAGUIDIGBAGUIDI
Maitre-assistant des universités/CAMES
Année Année Année Année
D’HYSTEROSALPINGOGRAPHIE POUR UNE BONNE D’HYSTEROSALPINGOGRAPHIE POUR UNE BONNE D’HYSTEROSALPINGOGRAPHIE POUR UNE BONNE D’HYSTEROSALPINGOGRAPHIE POUR UNE BONNE
PREVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN PREVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN PREVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN PREVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN IMAGERIE MEDICALE : CAS DE L’HOPITAL DE IMAGERIE MEDICALE : CAS DE L’HOPITAL DE IMAGERIE MEDICALE : CAS DE L’HOPITAL DE IMAGERIE MEDICALE : CAS DE L’HOPITAL DE
I
REPUBLIQUE DU BENIN ************
ISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)
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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (
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DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE ************
RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU
O O O
OME DE LICENCE PROFESSIONNELLE ME DE LICENCE PROFESSIONNELLE ME DE LICENCE PROFESSIONNELLE ME DE LICENCE PROFESSIONNELLE
THEME
Présenté et soutenu par :
AÏTCHEDJI Vécelka Chedrak Satingo AÏTCHEDJI Vécelka Chedrak SatingoAÏTCHEDJI Vécelka Chedrak Satingo AÏTCHEDJI Vécelka Chedrak Satingo
Sous la direction de :
HOUNPKATIN HOUNPKATINHOUNPKATIN
HOUNPKATIN Superviseur: Coovi patrice
Inspecteur d’action sanitaire Ingénieur d’état en Génie électrique Chef de service de l’IM de Mènontin Enseignant à EPAC
Président du jury : Dr Julien
universités/CAMES Maître-assistant des universités/CAMES Radiobiologie-Radioprotection
Année Année Année
Année Aca Aca Aca Académique démique démique démique : 2013 : 2013 : 2013 – : 2013 –– – 2014 2014 2014 2014
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PROMOTION PROMOTION PROMOTION PROMOTION
ASEPSIE DU MATERIEL ASEPSIE DU MATERIEL ASEPSIE DU MATERIEL ASEPSIE DU MATERIEL
D’HYSTEROSALPINGOGRAPHIE POUR UNE BONNE D’HYSTEROSALPINGOGRAPHIE POUR UNE BONNE D’HYSTEROSALPINGOGRAPHIE POUR UNE BONNE D’HYSTEROSALPINGOGRAPHIE POUR UNE BONNE
PREVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN PREVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN PREVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN PREVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN IMAGERIE MEDICALE : CAS DE L’HOPITAL DE IMAGERIE MEDICALE : CAS DE L’HOPITAL DE IMAGERIE MEDICALE : CAS DE L’HOPITAL DE IMAGERIE MEDICALE : CAS DE L’HOPITAL DE
MENONTIN MENONTIN MENONTIN MENONTIN
UPERIEUR
CALAVI (EPAC)
DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE
RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU
RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU
ME DE LICENCE PROFESSIONNELLE ME DE LICENCE PROFESSIONNELLE ME DE LICENCE PROFESSIONNELLE ME DE LICENCE PROFESSIONNELLE
Coovi patrice BOHOUNBOHOUNBOHOUN BOHOUN
Ingénieur d’état en Génie électrique
Enseignant à EPAC
Dr Julien DOSSOUDOSSOUDOSSOU DOSSOU
assistant des universités/CAMES Radioprotection
D’HYSTEROSALPINGOGRAPHIE POUR UNE BONNE D’HYSTEROSALPINGOGRAPHIE POUR UNE BONNE D’HYSTEROSALPINGOGRAPHIE POUR UNE BONNE D’HYSTEROSALPINGOGRAPHIE POUR UNE BONNE
PREVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN
PREVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN
PREVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN
PREVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN
IMAGERIE MEDICALE : CAS DE L’HOPITAL DE
IMAGERIE MEDICALE : CAS DE L’HOPITAL DE
IMAGERIE MEDICALE : CAS DE L’HOPITAL DE
IMAGERIE MEDICALE : CAS DE L’HOPITAL DE
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REPUBLIQUE DU BENIN REPUBLIQUE DU BENIN REPUBLIQUE DU BENIN REPUBLIQUE DU BENIN
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
DE LA DE LA DE LA DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE RECHERCHE SCIENTIFIQUE RECHERCHE SCIENTIFIQUE RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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UNIVERSITE D’ABOMEYUNIVERSITE D’ABOMEYUNIVERSITE D’ABOMEYUNIVERSITE D’ABOMEY----CALAVI (CALAVI (CALAVI (CALAVI (UACUACUAC)))) UAC
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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY
ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY----CALAVI (CALAVI (CALAVI (CALAVI (EPACEPACEPAC)))) EPAC
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DIRECTEUR DIRECTEUR DIRECTEUR DIRECTEUR
Professeur titulaire Félicien AVLESSI
DIRECTEUR ADJOINT DIRECTEUR ADJOINT DIRECTEUR ADJOINT DIRECTEUR ADJOINT
Professeur Clément BONOU
DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE
RADIOBIOLOGIE (GIMR) RADIOBIOLOGIE (GIMR) RADIOBIOLOGIE (GIMR) RADIOBIOLOGIE (GIMR)
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CHEF DE DEPARTEMENT CHEF DE DEPARTEMENT CHEF DE DEPARTEMENT CHEF DE DEPARTEMENT
Professeur Servais GANGJI
ANNEE ACADEMIQUE: 2013 ANNEE ACADEMIQUE: 2013 ANNEE ACADEMIQUE: 2013
ANNEE ACADEMIQUE: 2013----2014 2014 2014 2014
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PROMOTION PROMOTION PROMOTION PROMOTION
III
I- ENSEIGNANTS PERMANENTS
PRENOM(S) NOM MATIERES ENSEIGNEES
Noël DESSOUASSI Biophysique de l’Imagerie
Cyriaque DOSSOU TEMC III et IV
Daton MEDENOU Appareillage I et II, Physique électronique
Julien DOSSOU Notion de Radiobiologie et de Radioprotection
Servais GANDJI Anatomie Radiologique I, Technique Radiologique
II, Notion d’Echographie I
Bertin GBAGUIDI Enregistrement d’Image
Hubert HOUNSOSSOU Biométrie
Evelyne LOZES Immunologie Générale
Daton MEDENOU Appareillage I, II et Physique Electronique
Nestor SANTOS Anatomie Générale I, II, Technique Radiologique I
Mohamed SOUMANOU Biochimie Générale
Paulin S. YOVO Pharmacologie
Casimir AKPOVI Physiologie cellulaire
Julien SEGBO Biologie Moléculaire
Guy ALITONOU Chimie générale, Chimie organique Nicolas ATREVI Chimie générale, Chimie organique
Christian AKOWANOU Science Physique
Gabriel YANDJOU TEMC I et II
Nestor SANTOS Anatomie générale I et II, TR I
LISTE DES ENSEIGNANTS AYANT INTERVENU EN IMAGERIE LISTE DES ENSEIGNANTS AYANT INTERVENU EN IMAGERIE LISTE DES ENSEIGNANTS AYANT INTERVENU EN IMAGERIE LISTE DES ENSEIGNANTS AYANT INTERVENU EN IMAGERIE
MEDICALE AU COURS DE NOTRE FORMATION
MEDICALE AU COURS DE NOTRE FORMATION MEDICALE AU COURS DE NOTRE FORMATION
MEDICALE AU COURS DE NOTRE FORMATION
IV
II- ENSEIGNANTS VACATAIRES
PRENOM(S) NOM MATIERES ENSEIGNEES
Sylvestre ABLEY Déontologie Médicale
Christian AKOWANOU Science Physique
Gilles AGOSSOU Législation de travail
Gervais AHOGA Soins Infirmiers
Olivier BIAOU Notion d’Interprétation
Justin DEHOUMON Sémiologie Médicale
Lordson DOSSEVI Technique Instrumentale
Léonard FOURN Santé Publique
Gervais HOUNNOU Sémiologie Chirurgicale
Hyppolite HOUNNON Mathématiques
V
DEDICACES
VI Je dédie ce rapport à :
Mon père AÏTCHEDJI Pamphile et ma mère TONOUKOUIN Mélanie Gertrude qui ont conduit mes pas sur le chemin de l’école et m’on soutenu moralement et financièrement. Voici les premiers pas de votre fils. Que le Dieu de notre Prophète S.B.J OSHOFFA vous comble de toutes ses grâces et vous accorde la longévité ;
Mes grands frères AÏTCHEDJI Marius, AÏTCHEDJI Périoni ainsi que mes grandes sœurs AITCHEDJI Viviane, Valerie et Pascaline. Que l’amour qui nous unit grandisse davantage ;
VII
REMERCIEMENTS
VIII
Le présent mémoire est réalisé grâce à la participation de plusieurs personnes et institutions. Il nous est amené de témoigner et de leurs adressées nos sincères remerciements du fond du cœur.
• Nos remerciements vont à l’endroit des administrateurs de l’Ecole Polytechnique
d’Abomey-Calavi (EPAC) en particulier le directeur Professeur titulaire Félicien AVLESSI et sont adjoint Professeur Clément BONOU Pour leur abnégation tout au long de notre formation.
• Nous remercions très sincèrement nos différents professeurs en particulier le
Professeur ATREVI Nicolas (Chef du département de Génie d’Imagerie Médicale et Radiobiologie), et le Professeur Nicolas ATREVI qui n’on ménagé aucun effort malgré les occupations ont acceptés de nous accompagné pour la réalisation effective de ce mémoire.
• M. Georges OFFRIN, le Directeur Général de l’Hôpital de MENONTIN qui nous a accepté pour notre séjour dans cette structure.
• Le chef service du centre d’imagerie médicale de l’Hôpital de MENONTIN Mr
Rogatien HOUNKPATIN qui a accepté en portant toute son assistance pour la réalisation du présent mémoire.
• Nous remercions très sincèrement les collaborateurs du centre d’imagerie
médicale de l’Hôpital de MENONTIN : M. AKAPKO A. Charles, Mme AGONDOHOUI Sonia , Mme DJIDONOU Mireille, M. BESSAN Bertin qui ont contribué de différente façon à la réalisation du présent mémoire.
• Tous le personnel administratif de l’hôpital de MENONTIN, qui n’on ménagé aucun effort. Malgré les occupations, ils ont acceptés de nous accompagnés pour une bonne réalisation du présent mémoire.
IX
HOMMAGES
X
A vous honorables membres du jury
Recevez ici nos profonds remerciements pour la considération que vous nous accordez en acceptant de juger ce travail. Infiniment merci a vous.
Au président du jury
Merci pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de présider ce jury.
Trouvez ici l’expression de nos sentiments les plus profonds ainsi que notre gratitude ! Aux membres du jury
C’est un grand honneur que vous nous faites en acceptant d’apprécier ce travail.
Vos reproches et suggestions amélioreront sa qualité. Qu’il nous soit permis de vous exprimer notre respect et nos sincères remerciements!
XI
LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS
AFNOR : Association Française de Normalisation AMSM : Association Médico-sociale de Mènontin ASP : Abdomen Sans Préparation
ARC : Après avoir retrouvé le col Assoc : Association
CEBEMO Organisation Catholique pour la Coopération et le Développement des pays-bas
CSM : Centre de Santé de Menontin
EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi
GIMR : Génie d’Imagerie médicale et de Radiobiologie HM : Hôpital de Ménontin
HSG : Hystérosalpingographie IM : Imagerie Médicale LB : Lavement Baryté
Mn : Minutes
Pc : Pourcentage
TOGD : Transit œso-gastro-duodénal UAC : Université d’Abomey-Calavie UCR : Urétro cystographie rétrograde UIV : Urographie intraveineuse
XII
LISTE DES TABLEAUX LISTE DES TABLEAUX LISTE DES TABLEAUX LISTE DES TABLEAUX
Tableau I : Tableau des examens radiologiques réalisés durant le stage. 13 Tableau II : Répartition des techniciens faisant un lavage des mains
après l’ HSG ……….
23 Tableau III : Répartition des techniciens suivant le niveau de stérilité des
gants utilisés au cours d’une HSG………. 23 Tableau IV : Manipulation du tube les mains en gant………. 24 Tableau V : Répartition des techniciens suivant le moment précis de
l’enlèvement du gant au cours d’une HSG………... 24 Tableau VI : tableau récapitulatif de la méthode de stérilisation du
matériel d’HSG par les techniciens………. 25
XIII
LISTE DES FIGURES LISTE DES FIGURES LISTE DES FIGURES LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Plan de l’Unité de radiologie de l’Hôpital de Mènontin………….. 9 Figure 2 : Répartition des techniciens en pourcentage faisant un lavage
des mains avant l’ HSG……… 22
Figure 3 : Répartition en pourcentage des techniciens suivant l’usage de gants au cours d’une HSG………. 23 Figure 4 : Répartition des techniciens en pourcentage faisant usage de
compresses stériles au cours d’une HSG………... 25 Figure 5 : Répartition des techniciens suivant réutilisation du matériel
après décontamination et nettoyage……… 26 Figure 6 : Procédure à suivre pour le traitement du matériel d'HSG souillé 31
XIV
Effectuer un stage de fin de formation en vue de l’obtention de son diplôme est une tradition à l’EPAC. Et pour sacrifier à cette dernière, nous avons été envoyées en stage à l’HM. Au cours de ce stage qui s’est déroulé du 21 Mai 2014 au 27 Août 2014, nous avons pu mettre davantage en pratique dans ce centre hospitalier les connaissances théoriques reçues pendant les cours théoriques.
Cependant l’unité de radiologie de l’HM, où l’Hystérosalpingographie (HSG) est l’examen le plus réalisé parmi les examens spéciaux est confrontée à de nombreuses difficultés parmi lesquelles nous avons choisi d’étudier celle relative au non respect de certaines règles d’asepsie. A cette dernière nous avons tenté d’apporter des solutions.
La présente étude a donc consisté à évaluer les mesures de traitement du matériel d’HSG ainsi qu’à faire cas de certaines pratiques à éviter par le personnel au cours de la réalisation de cet examen. Tout ceci en vue de garantir une bonne prévention contre les infections nosocomiales au sein de cette unité de radiologie. Cela permettra sans nul doute d’améliorer les prestations de cette unité de radiologie.
Mots clés : Mesures de traitement, Hystérosalpingographie, radiologie, matériel, pratiques, prévention, asepsie.
RESUME
RESUME RESUME
RESUME
XV
To carry out a training course of end of formation in order to obtain its diploma is a tradition with the EPAC. And to sacrifice to this last, we were four students to be sent in training course to the HM. In this training course whom take place in this hospital from May 21st to August 27th 2014, we have put in practical, our theoricals knowledges.
However its unit of radiology, where Hysterosalpingography (HSG) is the examination the more carried out, is confronted with many difficulties among which we chose one, that relating to the respect of the rules of hygiene. To this last one we tried to bring approaches of solution.
The study thus consisted in evaluating the methods of treatment and the use of the material of HSG as well soiled as sterile like making case of certain behaviors be avoided by the personnel during the realization of this examination. That will without doubt allow improving the services of this unit of radiology.
Keys words: Methods of treatment, Hystérosalpingography, radiology, material, pratice, prevention, asepsis.
ABSTRACT
ABSTRACT ABSTRACT
ABSTRACT
XVI
Pages
INTRODUCTION……….. 1
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU CADRE D’ACCUEIL……… 3
1- PRESENTATION DE L’HOPITAL DE MENONTIN………... 2- LE SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE………... 4 5 DEUXIEME PARTIE : DEROULEMENT DE NOTRE STAGE 10 1- OBJECTIFS DU STAGE……….. 2- TRAVAUX EFFECTUES……….. 3- PROBLEMES RENCONTRES……… 4- CHOIX DU THEME ET OBJECTIF DE NOTRE ETUDE………. 5- GENERALITES SUR LE THEME………... 11 11 14 15 16 TROIXIEME PARTIE : ETUDE DU THEME……… 21
1- MATERIEL ET METHODES………... 2- RESULTAT OBTENUS……… 3- COMMENTAIRE………... 4- APPROCHE DE SOLUTIONS ET SUGGESTIONS……… 22 22 26 31 CONCLUSION………... 34
REFERENCES……….. 36
ANNEXE………. 37
TABLE DES MATIERES………. 46
SOMMAIRE
SOMMAIRE
SOMMAIRE
SOMMAIRE
XVII
INTRODUCTION
2
A l’instar des autres universités de l’Afrique, l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) autrefois dénommée Collège Polytechnique Universitaire (CPU) est aussi une entité qui assure la formation professionnelle des étudiants dans deux secteurs : le secteur industriel et le secteur biologique. Ce dernier dispose de plusieurs départements dont celui du Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie. Le diplôme de Licence professionnelle est obtenu après trois années (03) années de formation au cours desquelles, l’étudiant est astreint à un stage pratique dans un milieu sanitaire. Pour répondre à ces exigences, nous avons effectué un stage pratique durant toute la 6ème session à l’unité de radiologie de l’hôpital de Mènontin (HM).
Ainsi, pour marquer la fin de notre formation de licence professionnelle, un rapport de stage est élaboré et soutenu devant un jury. Ce rapport a beaucoup permis d’avoir des connaissances sur comment effectuer une recherche à travers un thème et les difficultés qui y sont liées.
Cependant, nous avons pu remarquer que les méthodes de traitement du matériel d’HSG contaminé ne sont pas toujours les meilleures. De même certaines pratiques adoptées au cours de la réalisation de l’examen pourraient être source de contamination aussi bien pour la patiente que pour le personnel. C’est pour tenter d’apporter notre modeste contribution à la résolution de ces problèmes que nous avons effectué une étude dont le thème est « Asepsie du matériel d’HSG pour une bonne prévention des risques infectieux en IM ».
La présentation de notre mémoire s’articule autour des points suivants : 1ère partie : Présentation du cadre d’accueil
2ème partie : Déroulement de notre stage 3ème partie : Etude du thème.
3
4
1- PRESENTATION DE L’HOPITAL DE MENONTIN
1-1- HISTORIQUE DE L’HOPITAL DE MENONTIN
Le Centre de Santé de Mènontin (CSM) aujourd’hui appelé Hôpital de Mènontin, fut créé en 1996 grâce à l’Archevêque Feu Monseigneur Isidore de SOUZA avec le concours de la Banque Mondiale. Cette initiative fait suite à l’expérience réussie de la construction du Centre Médical Saint Luc en 1990 par le même Archevêque, alors curé de la paroisse Sainte Rita, aidé par Organisation Catholique pour la coopération et le développement des Pays Bas (CEBEMO). Il a été inauguré le 23 juillet 1996 et a effectivement démarré ses activités le 24 juillet 1996.
La gestion du centre fut confiée à une association dénommée Association Médico- sociale de Mènontin (AMSM) reconnue par l’arrêté N°91/0140/MISAT/DAI-SI Assoc du 09 septembre 1991. Elle était présidée par Feu Mgr Isidore de SOUZA et composée de quinze (15) membres fondateurs. Un mandat de gestion d’une durée de 10 ans
renouvelable par tacite reconduction fut signé entre l’Association Médico-sociale de Mènontin et le Ministre de la sante publique en date du 12 février 1992. Le centre
bénéficie d’une autonomie administrative et financière dans le respect des clauses dudit mandat et obéit aux règles d’une gestion privée à vocation sociale.
1-2- SITUATION GEOGRAPHIQUE ET OBJECTIFS DE HM
1-2-1- SITUATION GEOGRAPHIQUE
L’Hôpital de Mènontin est situé dans le 9ieme arrondissement de Cotonou au lot 2130-A à Mènontin et plus précisément dans la zone sanitaire de Cotonou 05 dont la population était estimée à quatre vingt cinq mille sept cent quarante cinq (85745) habitants en 2009. Il est limité au NORD en prenant la voie pavée menant au CEG NOKOUE, au SUD par la voie inter-état Cotonou-Niger, à l’EST par le groupe de presse LA FRATERNITE, à l’OUEST par la voie pavée menant au 1er carrefour après le
carrefour de Godomey en allant vers le stade de l’amitié.
5 1-2-2- OBJECTIFS
Les objectifs assignés à l’Hôpital de Mènontin sont :
Améliorer le cadre de vie des populations du quartier Mènontin par des actions intégrées de santé d’assainissement, d’environnement et d’embellissement ; Susciter une prise de responsabilité accrue de la communauté dans l’identification
des problèmes, le financement et la réalisation de programmes d’amélioration de l’environnement, ainsi que pour l’entretien des aménagements ;
Permettre aux populations défavorisées du quartier Mènontin et des quartiers avoisinants : Zogbo, Zogbohoue, Agla, Godomey, etc à accéder à des soins de qualité à moindre coût par la pratique d’une tarification communautaire.
2- LE SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE 2-1- PRESENTATION
Le service d’Imagerie Médicale se trouve à l’intérieur de l’hôpital. Il est un service spécialisé composé d’une unité de radiologie (ou nous avons réellement effectue notre stage), d’une unité de mammographie et d’une unité d’échographie. On y accède en prenant à gauche en venant de la petite entrée réservée aux piétons. Il fait face au bloc opératoire et aux services d’urgence (consultation chirurgicale, salle de pansement) et est muni à son entrée d’un rideau pour fermer l’intérieur des locaux.
2-2- LES INFRASTRUCTURES ET EQUIPEMENTS
Le service d’imagerie médicale est composé de : D’un hall d’attente ;
D’une salle de radiographie ; D’une salle d’échographie ; D’une chambre noire ; D’une salle de garde ; De toilettes.
6
• LA SALLE DE RADIOGRAPHIE
En contacte avec la chambre noire à gauche et la toilette à droite, elle contient:
Un appareil de radiographie de marque SHIMADZU ; Un appareil de mammographie de marque MAMMO PLUS ; Un banc sur lequel les patients déposent leurs vêtements ; Un climatiseur, une lampe d’examens mobile ;
Un négatoscope à 4 plages ; Une toilette.
• LA CHAMBRE NOIRE
On y distingue essentiellement : Un lavabo ;
Une développeuse automatique de marque JPI ; Un bac de développement manuel ;
Une petite armoire contenant les films ouverts disposés dans des compartiments en fonction de leurs formats ;
Une grande armoire contenant les films non ouverts ;
Une grande armoire contenant les matériels pour les examens spéciaux et sur laquelle on classe les enveloppes suivantes leurs formats.
• LA SALLE D’ECHOGRAPHIE Cette salle contient :
Un échographe de marque MINDRAY DC-6 ; Un lit d’examens ;
Un fauteuil ; Une armoire ;
7 Un négatoscope à 4 plages.
• LA SALLE DE GARDE
Cette salle est reliée à la salle d’échographie. Elle contient de : Un lit ;
Une télévision ; Une douche interne.
Toutes les portes du service sont plombées et les murs ont été construits en bétons armées.
2-3- PERSONNELS ET ORGANIGRAMME
2-3-1- LE PERSONNEL
Le personnel se compose de :
Deux (2) inspecteurs d’action sanitaire. Il s’agit de : Messieurs HOUNKPATIN C.
Rogatien (chef de service), AKAKPO A. Charles ;
De deux (2) techniciennes supérieures en radiologie. Il s’agit de : Madame AGONDOHOUI Sonia et de Madame DJIDONOU Mireille ;
D’un (1) aide-soignant qui aide les techniciens dans leur travail. Il s’agit de Monsieur BESSAN Bertin ;
Un médecin radiologue: Dr AKANNI Maurice qui est un collaborateur externe ; Notons qu’il y a aussi des techniciennes supérieures sollicitées pour des
permanences et gardes afin d’assurer un service 24 h / 24h.
2-3-2- ORGANIGRAMME (voir annexe 1)
8 2-4- FONCTIONNEMENT
Le service d’imagerie médicale de l’Hôpital de Mènontin fonctionne 24h /24h tous les jours. Les examens radiologiques commencent tous les jours à partir huit (08) heures et les examens échographiques se font chaque semaine par ordre d’arriver des patients suivant le programme ci-après :
Dix huit (18) heures les lundi ;
Quatorze (14) heures les mardi et jeudi ; Dix (10) heures les samedis.
Chaque technicien, après avoir effectué une garde, jouit de quarante huit (48) heures de repos. Les médecins radiologues externes au service viennent en vacation pendant les jours bien définis sauf le samedi et le dimanche de seize (16) heures à vingt une (21) heures pour interpréter les clichés de la journée et pour réaliser les examens échographiques.
9
2-5- PLAN DU SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE
Source : Secrétariat de l’Hôpital de Mènontin
10
11 1- OBJECTIFS DU STAGE
Tout étudiant finissant la 3ème année de formation en imagerie médicale est tenu de faire un stage pratique afin de rédiger un rapport pour l’obtention du diplôme de licence professionnelle. Les objectifs particuliers de ce stage sont les suivants :
Rendre l’étudiant capable de produire des radiographie et d’acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différents examens spéciaux ou non ; Apprendre la bonne tenue et gestion du laboratoire ;
Participer aux différents étapes de la réalisation des activités de la chaine d’imagerie médicale en vue d’une image radiographique de qualité ; Appliquer les lois de la radioprotection pour lui-même, le personnel, le
patient et le publique ;
Apprendre les notions élémentaires de l’interprétation de l’image
radiographique sur la base des connaissances en anatomie, en sémiologie, en techniques radiologique et en pathologies élémentaires radiologiquement décelables.
2- TRAVAUX EFFECTUES
Dans le but d’atteindre ces objectifs, nous avons effectué notre stage à HM pour une durée de trois (03) mois. Le stage a débuté le Mercredi 21 Mai 2014. Nous avons été reçus par le chef service lui-même. Notre stage a pris fin le 27 Août 2014. Le premier jour (de notre stage), nous avons fait une brève visite des locaux du service d’Imagerie Médicale de HM à savoir : La salle d’attente, la salle de radiographie, la salle d’échographie et la chambre noire; où nous avons été en même temps initiés à l’utilisation de la développeuse automatique, le chargement des cassettes. Dans la salle d’examens, nous somme aussi initiés à la réalisation
12
de certains examens, à la prise des facteurs selon les incidences et la corpulence des patients. C’est après quelques jours que nous sommes répartis suivant une programmation journalière et avons commencé par réaliser seul des examens standards sous la responsabilité des titulaires de poste.
Les permanences s’effectuent de 08h à 16h et les gardes de 16h à 08h du lendemain. Chaque garde effectuée, donne droit à une journée de repos. Ne disposant pas de secrétariat, l’accueil et l’orientation (conseils à l’endroit du patient, tous les renseignements, les prises de rendez-vous pour l’échographie et les examens spéciaux) des patients se font dans la salle d’attente.
Dans la salle d’examens radiographique, nous avons réalisé presque tous les examens standards (Radiographie pulmonaire, télécœur, crâne, sinus, rachis, membres thoraciques, membres pelviens, thorax, bassin, hanche) etc. Nous avons aussi réalisé les examens spéciaux tels que : Hystérosalpingographie (HSG), Urographie Intraveineuse (UIV) et le Transi Œsogastroduodénal (TOGD).
Nous n’avons pas eu la chance de suivre et de réaliser nous même les examens spéciaux comme : le Lavement Baryté (LB) et Urétro Cystographie Rétrograde (UCR).
Cette salle sert aussi de chambre claire car le négatoscope qui y est installé nous permettait d’apprécier la qualité des clichés réalisés, de distinguer les différentes structures anatomiques devant se retrouver sur ces derniers. Outre les tâches de réalisation des examens, nous avons développé aussi les films dans la chambre noire, les avons rangés après séchage. Dans cette même salle, nous enregistrons les bons d’examens et les résultats, nous déposons les clichés pour interprétation et pour finir, nous retournons dans la salle d’examens et libérons les patients. Ce
13
stage nous a permis de nous familiariser davantage avec nos cours académiques d’une part et les réalités du terrain d’autre part.
Au cours de notre stage, mille sept cent quatre vingt trois (1783) examens ont été réalisé dans notre service. Sur ces 1783, nous avons réalisé nous-mêmes quatre cent trente un (431) examens dont cinq (5) spéciaux.
Tableau I : Tableau des examens radiologiques réalisés durant le stage.
Nom de l’examen Type d’examens Nombres Total
Examens standards
Crâne et sinus Rachis
Poumons/télécoeur/thorax Membres thoraciques ASP
Membres pelviens Bassin et hanche Mensuration
185 234 352 310 52 497 104 04
1738
Examens spéciaux
HSG
UIV TOGD
Mammographie
30
02 02 11
45
Total 1783
14
D’après ce tableau, nous pouvons dire que l’examen standard le plus sollicité est l’examen des petits osseux (membres thoraciques et pelviens) et que les HSG sont les examens spéciaux les plus demandés.
3- LES PROBLEMES RENCONTRES
Pendant tout notre séjour au service d’imagerie médicale, nous avons rencontré dans l’exercice de nos tâches de nombreuses difficultés au nombre desquelles, nous pouvons citer :
l’existence d’une table radiologique pédiatrique qui pose un problème dans la prise en charge des traumatisés en général qui arrivent sur brancard.
l’absence de matériel de contention, nous rendant la tâche difficile dans la pratique des examens surtout chez les enfants. Nous sommes donc obligés de nous faire aider par les accompagnants.
la situation du hall d’attente par rapport à la salle d’examens, faisant que les patients qui viennent dans ce service pour la plupart entrent directement dans la salle d’examens quand bien même la signalisation ‘’Attention Radiation’’ est allumée. Ceci est dû à l’inexistence d’un secrétariat externe (accueil) afin d’orienter les patients et de leur éviter un accès direct à la salle d’examens.
l’encombrement de la chambre noire et l’accès difficile à cette dernière retardant la livraison des résultats des examens aux patients.
les toilettes communes construites pour les techniciens et les patients, inadéquates avec les normes établies par le Ministère de la Santé. Les risques de contamination et d’infection nosocomiale augmentent ainsi.
l’absence de vestiaire obligeant les patients à se déshabiller dans la salle d’examens, en présence des stagiaires et des techniciens.
Les coupures intempestives du courant électrique malgré le groupe électrogène a été un frein pour le bon déroulement de notre stage.
le manque d’un second poste d’examens, ne nous permettant pas de gérer la longue file d’attente des patients qui nous boudent par moment.
la vétusté du matériel d’HSG qui nous retarde dans l’exécution de cet examen et nous fatigue car nous devons nous accroupir pendant longtemps
l’inexistence de stérilisateur pour stériliser le matériel d’HSG, augmente les
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risques d’infection pour les femmes venant pour l’HSG.
4- CHOIX DU THEME ET OBJECTIFS DE NOTRE ETUDE
4-1- CHOIX DU THEME
Le souci de procréer est un problème permanent pour toutes les femmes en général. Et l'infertilité pose un problème à la fois médical et sociologique. Au cours de notre stage à l’hôpital de Mènontin, un nombre important de patientes ont été reçu pour l’ HSG. L’examen radiologique prescrit par les médecins pour les femmes infertiles est l’HSG. Face à ces patientes, les techniciens ne prenaient pas toutes les précautions en ce qui concerne les recommandations de l’hygiène en imagerie médicale or le non-respect des mesures d’hygiène liées à cet examen nous faire pressentir un risque d’infections nosocomiales auxquelles sont
exposées les patientes et tout le personnel travaillant dans le service.
C’est au regard de tout cela que nous avons choisi d’effectuer un travail dont le thème a été intitulé : « Asepsie du matériel d’HSG en vue de la prévention des risques infectieux en Imagerie Médicale : cas de l’hôpital de Mènontin ».
4-2- OBJECTIFS DE NOTRE ETUDE 4-2-1- OBJECTIF GENERAL
Permettre à ce service d’avoir une procédure normative de stérilisation et
d’entretien du matériel d’HSG en vue d’une bonne prévention contre les infections nosocomiales.
4-2-2- OBJECTIF SPECIFIQUE
Les objectifs spécifiques associés sont :
• Analyser les causes du non respect des règles d’asepsie des matériels d’HSG au service de la radiologie ;
• Proposer des méthodes d’asepsie et de désinfection des matériels utilisés en Imagerie Médicale ;
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• Susciter la création d’une unité d’asepsie des matériels au sein du service de radiologie.
5- GENERALITES SUR LE THEME
5-1- Quelques définitions (LAROUSSE MEDICAL 2003)
Asepsie : Absence de germes microbiens susceptibles de causer une infection.
Infection nosocomiale : c’est une infection contractée au cours d’une hospitalisation, qui n’existait pas auparavant, ni pendant les quarante huit (48) premières heures à l’hôpital.
Décontamination : c’est le nettoyage d’une surface, ou d’un matériel médical réutilisable, avant sa stérilisation, en vue de réduire au minimum sa flore microbienne initiale.
Nettoyage : opération visant à éliminer les souillures et à réduire le nombre de germes présents sur des objets inertes ou des tissus vivants.
Désinfection : est une opération au résultat momentané, qui permet d’éliminer ou de tuer les microorganismes et/ou d’inactiver les virus indésirables portés par les milieux contaminés en fonction des objectifs fixés.
Stérilisation : Opération permettant d’éliminer ou de tuer les micro-organismes portés par des milieux inertes contaminés, le résultat de cette opération ayant pour objectif le degré 0 en fin d'opération (le produit est stérile) et permettant de conserver cet état pour une période de temps précisée.
La prise en charge : Dans un service de radiologie, c’est l’ensemble des actions menées par tout le personnel qui concourt à assurer un milieu de travail qui offre au patient le maximum en termes d’accueil, de communication, de confort, de réalisation de l’acte d’imagerie, de sécurité et de radioprotection.
17 5-2- Matériel utilisé en HSG
Le matériel d’HSG, est composé de:
d’un jeu de canules de forme et de taille variées (canule de BOMMELAER), elle sert au passage du produit à travers l’orifice utérine ;
d’un speculum;
d’un hystéromètre qui permet de vérifier la perméabilité du col utérin ; d’une paire de pince de Pozzi pour clamper le col ;
d’une paire de pince longuette pour saisir les compresses ; d’une seringue métallique;
d’un plateau porte instruments;
Gants stériles
des compresses utilisées avec du cytéal pour nettoyer la vulve et le col utérin.
Elles sont également utilisées après retrait de la canule afin de retenir tout reflux de liquide, le temps que la patiente aille aux toilettes.
En dehors de tout cela, nous avons un aspirateur dont le rôle est de facilité une bonne adhérence du col et de la canule.
5-3- NORMES D’ASEPSIE DU MATRERIEL MEDICO TECHNIQUE 5-3-1- PROCESSUS AUTOUR DE LA STERILISATION
5-3-1-1- La pré-désinfection ou décontamination
La décontamination est le premier traitement à effectuer sur les objets et matériels souillés (contaminés) par des matières organiques dans le but de diminuer la population de micro-organismes et de faciliter le nettoyage ultérieur.
Le local de décontamination doit être équipé :
- d’une paillasse humide pour l'entretien du matériel ;
- de bacs de décontamination, munis de robinets de vidange, de paniers intérieurs, de couvercles ;
- d’un lave-mains, équipé de savon doux et d’essuie-mains à usage unique ; - de placards de rangement pour les produits et le matériel d’entretien ; - des produits détergents et/ou désinfectants.
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Après utilisation de tout dispositif médical, dont le matériel d’HSG, il doit subir avant le reste du processus de préparation à la stérilisation, la décontamination qui a pour but de protéger le personnel lors de la manipulation des instruments, d’éviter la contamination de l’environnement et de faciliter le nettoyage ultérieur.
Elle peut se faire à l’aide d’une solution d’hypochlorite de sodium (eau de Javel) préparée à 10 % c'est-à-dire d’une part d’eau de Javel et d’autre parts d’eau propre de pompe. Il s’agit donc de tremper les instruments utilisés pendant 10 mn dans cette solution. Les retirer ensuite à l’issue des 10 mn et les rincer.
5-3-1-2- La désinfection
Elle ne permet pas d’éliminer toute sorte de germes. Elle doit donc être utilisée en 2èmeintention. Elle peut être faite avec du glutaraldéhyde activé à 2% (stéranios) pendant un temps de 20 à 30 mn ou soit avec du formol 70 à 80% d’humidité pendant un temps de 5h et à une température de 24 à 30°C.
5-3-1-3- Le nettoyage
Après utilisation du matériel d’Hystérosalpingographie, le nettoyage des matériels fait suite à l’opération de pré-désinfection. Elle est donc très importante et devra donc être réalisée avec soin. Le matériel utilisé chez un patient doit toujours être considéré et traité comme potentiellement à risque. En raison de la nature de la contamination et du degré de souillure parfois élevé, il est nécessaire de limiter autant que possible les manipulations, surtout manuelles, préalables à la désinfection. L'idéal est d'utiliser une machine à laver que le nettoyage manuel car la machine à laver donne non seulement un bon résultat au niveau du nettoyage, mais également être capable de ramener la bio charge à un niveau acceptable. Sans bon nettoyage et pré-désinfection préalables, le résultat de la stérilisation ne peut être garanti.
En réalité il s’agit de débarrasser le matériel de tout débris organique et de tout liquide biologique. L’action mécanique est un facteur important au cours de cette phase.
Celle-ci s’effectuera donc à l’aide de chiffons et de brosses (utiles pour atteindre facilement les zones d’accès difficile comme par exemple les extrémités des canules). Le chiffon doit être employé avec un savon. Au cours de cette étape, il serait idéal d’aller de l’instrument les moins souillé au plus souillé.
19 5-3-2- LA STERILISATION
La stérilisation est la mise en œuvre d’un ensemble de méthodes et de moyens visant à éliminer (détruire) tous micro-organismes vivants (bactéries, virus, champignons, parasites) de quelque nature et sous quelque forme que ce soit, portés par un objet parfaitement nettoyer.
5-3-2-1- Stérilisation par la chaleur pour les matériels qui résistent à la chaleur sans se détériorer
La stérilisation par la chaleur humide (Autoclave)
L’autoclave est un appareil à pression de vapeur d'eau chaude. Bien que coûteux, c’est la méthode de référence et la plus fiable de nos jours.
La stérilisation par la chaleur sèche (Stérilisateur à air chaud) Aussi appelée <<Poupinel>>, Elle est de moins en moins utilisée.
Ce procédé ne doit plus être employé pour la stérilisation des dispositifs médicaux en raison de son inefficacité vis-à-vis :
• du risque de transmission des agents pathogènes ;
• de plus la durée de stérilisation est longue.
5-3-2-2 Stérilisation par les gaz ou les radiations ionisantes pour les instruments qui ne résistent pas à la chaleur
La stérilisation par l’oxyde d’éthylène ; La stérilisation à l’UV (ultra-violet)
En somme, la stérilisation par la chaleur humide (autoclave) est le mode de stérilisation le plus utilisé en milieu hospitalière. Elle est réalisée dans les conditions suivantes :
Température : 134 °C Pression : 2 bars
Notons que les temps de stérilisation sont variables. Les temps de stérilisation
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minimum à respecter sont : 20 mn de phase à 121°C, 15 mn à 126°C et 10 mn à 134°C.
Par exemple, le stérilisateur Matachana se fait à un temps de 10 minutes.
Ainsi donc, nous pouvons dire que pour la stérilisation du matériel (spéculum, pinces, l’hystéromètre), l’autoclave serait la mieux indiquée.
Cependant les canules peuvent être stérilisées par le stéranios 2% (glutaraldéhyde) pendant un temps de 5h.
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22 1. MATERIEL ET METHODES
Le cadre de notre étude est l’unité de radiologie de l’Hôpital de Mènontin.
1.1. Matériel
Dans notre étude nous avons utilisé 08 techniciens de radiologie impliqués dans la réalisation des HSG à qui nous avons adressé à chacun une fiche d’enquête à remplir.
1.2. Méthodes
Nous avons utilisé la méthode prospective. L’enquête a été réalisée sur le terrain à l’aide de fiches destinées aux techniciens réalisant les HSG. A l’issue de l’enquête, nous avons effectué un dépouillement manuel des données obtenues.
2. RESULTATS OBTENUS
Figure 2: Répartition des techniciens en pourcentage faisant un lavage des mains avant l’ HSG.
0 10 20 30 40 50 60 70
Oui Non Parfois
Pourcentage des Enquêtés
Lavages des mains avant l'HSG Oui Non Parfois
Tableau II : Répartition des techniciens faisant un l
Lavage des mains parfois Après HSG
Pourcentage (%)
Figure 3: Répartition en pourcentage des techniciens suivant d’une HSG.
Tableau III : Répartition des techniciens suivant le niveau de au cours d’une HSG.
Etat des gans
Gants stériles Gants non stériles Total
75%
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Répartition des techniciens faisant un lavage des mains après l
parfois oui non
00 08 00
00 100 00
Répartition en pourcentage des techniciens suivant l’usage de gants
Répartition des techniciens suivant le niveau de stérilité des gants
Effectif Pourcentage(%)
00 00
08 100
08 100
25%
OUI PARFOIS Usage de
gants
mains après l’ HSG.
Total 08 100
l’usage de gants au cours
stérilité des gants utilisés
Pourcentage(%)
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Tableau IV : Manipulation du tube les mains en gant.
Manipulation du tube
Moi-même Toujours aidé Quelques fois aidé
Total
Effectif 02 02 04 08
Pourcentage(%) 25 25 50 100
Tableau V : Répartition des techniciens suivant le moment précis de l’enlèvement du gant au cours d’une HSG.
Donnée Moment
Effectif Pc (%)
Apres ablation 03 37,5
ARC 03 37,5
Fin de l’examen 02 25
TOTAL 08 100
Ablation : Enlèvement de la canule ARC : Après avoir Retrouvé le Col
Figure 4 : Répartition des techniciens HSG.
Tableau VI : tableau récapitulatif de la méthode de stérilisation du matériel d’HSG par les techniciens.
Données Méthodes
Hypochlorite de sodium Stérilisateur à air chaud TOTAL
25%
25
Répartition des techniciens utilisant de compresses stériles
tableau récapitulatif de la méthode de stérilisation du matériel d’HSG par
Données Effectif Pc
3 37,5
5 62,5
8 100%
75% Oui
Non Usage de compresses stériles
compresses stériles au cours d’une
tableau récapitulatif de la méthode de stérilisation du matériel d’HSG par
Pc
37,5%
62,5%
100%
Figure 5 : Répartition des techniciens suivant décontamination et nettoyage
37,5%
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Répartition des techniciens suivant réutilisation du matériel décontamination et nettoyage.
62,5%
Oui Non Réutilisation du matériel
réutilisation du matériel après
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COMMENTAIRE
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Ces différents résultats ont suscité en nous les commentaires suivants :
Quatre techniciens font toujours un lavage des mains, deux ne le font pas et deux le font parfois avant l’examen d’HSG. (figure 2)
Après l’HSG, tous les techniciens font un lavage des mains. (Tableau II)
En effet le lavage des mains est un acte primordial. Il est nécessaire qu’avant et après toute manipulation du matériel stérile de faire un lavage des mains. Le port de gant ne dispense pas du lavage des mains.
La figure 3 nous fait constater que tous les techniciens portent des gants lors de la réalisation de l’HSG. Parmi ces techniciens, 25% portent toujours de gants et 75% ne le porte pas. Ces derniers souillent donc le matériel avant de l’utiliser en cas d’HSG.
En réalité tout examen en général, et en particulier l’HSG doit être réalisé avec des mains en gant pour éviter toutes transmissions de germes de technicien à patiente et vis et versa, car les mains sont la voie de transmission la plus importante des infections nosocomiales.
Le tableau III nous a permis de constater qu’aucun des techniciens ne font usage de gants stériles. D’où un risque de souillures et de contamination du patiente lors de l’examen. Les gants portés doivent être stériles.
Le tableau IV nous fait constater qu’au cours de l’examen d’HSG, sur les 08 techniciens, (02 soit 25%) manipulent le tube avec les gants qu’ils portent pour la réalisation de l’examen.
Avec ce comportement, deux problèmes se posent : D’une part, le technicien ramasse sur ses gants les germes présents sur le tube et le pupitre de commande. Ces germes pourraient être transmis à la patiente dans la suite de l’examen. D’autre part, toute autre personne qui touche ces surfaces est susceptible de se contaminer (par exemple en mangeant juste après sans s’être lavé les mains).
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Du tableau V, il ressort que sur les 08 techniciens, (02 soit 25%) gardent ces gants jusqu’à la fin de l’examen, (3 soit 37,5%) enlèvent après avoir retrouvé le col et (03 soit 37,5%) après l’ablation.
En réalité il faudra garder les gants jusqu’à la fin de l’examen pour des raisons aussi bien d’ordre hygiénique que économiques.
La figure 4 nous permet de dire que (02 soit 25%) des techniciens utilisent des compresses non stériles.
En réalité au cours d’une HSG les compresses sont utilisées avec du cytéal pour nettoyer la vulve et le col utérin. Elles sont également utilisées après retrait de la canule afin de retenir tout reflux de liquide, le temps que la patiente aille aux toilettes. Vu son importance et vu le fait qu’elles sont introduites dans les organes génitaux des patientes, il s’avère indispensable qu’elles soient stériles avant leur utilisation.
Du tableau VI, il ressort que (03 soit 37,5%) des techniciens révèlent qu’ils utilisent l’hypochlorite de sodium (eau de Javel) comme méthode de stérilisation contre (05 soit 62,5%) pour la méthode au stérilisateur à air chaud.
En réalité l’eau de javel à notre connaissance n’est qu’un simple désinfectant. Par conséquent elle ne sert qu’à décontaminer ou à désinfecter le matériel. Les malades sont donc exposées aux risques d’infections nosocomiales.
Le figure 5 nous fait constater que (03 soit 37,5%) des techniciens réutilisent le même matériel qui vient d’être utilisé pour un examen, nettoyé mais qui n’a pas encore été stérilisé, soit parfois utilisé pour une autre patiente après un bref passage dans une solution d’eau de javel.
En réalité tout matériel utilisé devrait être stérile avant toute autre utilisation.
A l’issue de nos observations, nous avons également pu constater ce qui suit :
• Il arrive que le technicien, au lieu d’utiliser une paire de pince longuette pour saisir les compresses stériles, utilise la main (avec les gants non stériles).
Le matériel stérile est ainsi manipulé par des mains non stériles. Ceci ne garantit donc pas une meilleure stérilité du matériel non utilisé.
30
• Quelques fois, à la fin de la journée, le matériel d’HSG est stérilisé au service de la chirurgie. Ce matériel une fois stérilisé est conservé dans un plateau et recouvert d’un autre plateau plus petit que le premier. Cet ensemble non étanche aux microbes est conservé dans une armoire, ouverte et accessible à tout le monde (Photo 3) .Tout ceci, à notre avis pose un véritable problème d’hygiène et de risque d’infections nosocomiales pour les malades et pour les techniciens.
En principe, ce matériel devrait être mis dans une boîte hermétiquement fermée et stocké dans un endroit propre de tous germes.
• Au cours de la journée, en cas d’épuisement du stock stérile disponible, c’est le matériel utilisé, nettoyé et désinfecté avec de l’eau de Javel qui est parfois réutilisé or la désinfection seule ne suffit pas pour détruire tous les microbes présentent sur le matériel souillé. Nous pouvons donc dire que les patientes sont exposées à des risques d’infections.
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4. APPROCHES DE SOLUTIONS ET SUGGESTIONS 4.1. Approches de solutions
Le matériel après utilisation doit suivre la procédure ci-après :
Figure 6: Procédure à suivre pour le traitement du matériel d'HSG souillé
Matériel souillé
1- Décontamination à l’eau de Javel 2- Nettoyage au savon
3- Rinçage à l’eau courante
Trempage dans une solution de glutaraldéhyde activée à 2%
(stéranios) ou de formol
1- Séchage et conditionnement 2- Stérilisation par un procédé
adapté (Autoclave) 1- Séchage
2- Utilisation immédiate 3- conditionnement
STOCKAGE
Le matériel doit être stocké dans une boîte hermétiquement fermée et dans un endroit propre dépourvu de tous germes afin de le protéger d’un risque de contamination de l’environnement.
UTILISATION DU MATERIEL
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La figure initiale a été modifiée en fonction de nos objectifs
La procédure de désinfection du matériel doit suivre certaines étapes à savoir : La pré-désinfection ;
Le nettoyage/Le lavage ;
La désinfection proprement dite ; Le lavage abondant ;
Le séchage ; Le Stockage.
La procédure de stérilisation du matériel doit aussi suivre les étapes suivantes : La pré-désinfection ;
Le nettoyage/Le lavage ;
Stérilisation par un procédé adapté (Autoclave) ; Le Stockage.
Au regard des différents problèmes posés, voilà les approches de solutions que nous proposons :
Pour prévenir la contamination par le biais des acteurs, il est nécessaire de faire un lavage des mains. Egalement il serait vraiment idéal qu’il y ait deux techniciens en salle pour la réalisation des HSG de sorte qu’un (qui porte les gants) se charge de la mise en place du matériel et de toutes les opérations liées aux patientes et que l’autre se charge de manipuler le tube, de choisir les facteurs techniques, irradier, de développer et d’apporter au 1
er
tout ce dont il a besoin. De plus, il faudrait éviter de manipuler le matériel supposé stérile avec des gants non stériles. Les gants devraient donc être stérilisés avant leur utilisation. Il faudrait également respecter scrupuleusement le caractère à « usage unique » des gants c’est-à-dire qu’une paire de gants doit servir uniquement pour une seule patiente. Les gants doivent être enlevés totalement à la fin de l’examen.
Il s’avère indispensable d’inclure les compresses dans le processus de stérilisation. Apres les avoir coupées et pliées, elles devraient être stérilisées et conservées à l’abri de toute poussière et de l’humidité. Lorsque besoin se fera on pourrait y prendre un certain nombre en s’assurant de ne pas souiller le reste.
Il serait idéal de mettre le matériel stérilisé dans une boite hermétiquement fermé et le stocké dans un endroit propre de tous germes.
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Tout matériel utilisé, devrait être stérilisé avant d’être réutilisé pour une autre patiente. Un mini autoclave permettrait de rendre l’unité de radiologie de l’HM indépendante en matière de stérilisation. Cette autonomie devrait ainsi permettre aux techniciens de stériliser tout matériel utilisé avant sa réutilisation.
Quant à l’aspirateur, n’étant en contact direct ni cutané, ni avec la muqueuse vaginale, le niveau de risque est bas. Cependant il serait bon de vider le bocal toutes les 24 h ou dès qu’il est au ¾ plein.
4.2. Suggestions
Nous recommandons donc : Au Ministère de la Santé :
• De mettre en place des comités de lutte contre les infections nosocomiales afin que ces derniers puissent veiller à l’application stricte des règles d’hygiènes dans nos centres hospitaliers.
A la direction de l’HM :
• D’équiper son unité de radiologie d’un mini-autoclave pour une stérilisation permanente du matériel et cela même entre deux examens,
• De doter davantage son unité de radiologie, en matériel d’HSG, au vu du taux de réalisation de cet examen,
• De valider et de faire respecter la procédure de traitement du matériel d’HSG que nous proposons pour assurer une bonne hygiène de ce matériel et ainsi prévenir toute infection nosocomiale émanant de son unité de radiologie,
• D’organiser des séances de formation et de recyclage, pour le personnel, sur les différentes mesures d’hygiène à respecter.
Aux techniciens du service d’imagerie médicale :
• D’organiser le travail de manière à ce qu’il y ait deux techniciens en salle pour la réalisation des HSG,
• De suivre scrupuleusement les procédures de traitement, d’entretien et d’utilisation du matériel.
34
CONCLUSION
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Au terme de notre étude, il est à remarquer que le cadre d’accueil de notre stage est un hôpital reconnu et de référence qui dessert la Zone Sanitaire Cotonou 5.
Son service d’IM effectue beaucoup d’examens radiologiques et échographiques par jour. Il dispose d’un certain nombre de matériel et d’infrastructures non négligeables, pour assurer la prise en charge des patients en radiologie. Mais il n’en demeure moins qu’elle est confrontée à de nombreuses difficultés. Au nombre de celles-ci nous avons choisi de traiter celle relative au risque infectieux lié à l’HSG.
La présente étude nous a donc permis de constater que les risques de contamination, liés à l’HSG dans l’unité de radiologie de l’HM, serait de deux ordres : la mauvaise stérilisation du matériel et certains comportements du personnel : le non respect des règles d’asepsie. Pour palier à cela nous avons fait ressortir les différents comportements à risque, et proposé une procédure à suivre pour la désinfection et la stérilisation du matériel d’HSG.
Assurer des soins de bonne qualité et prévenir tout foyer infectieux doit être un souci permanent aussi bien pour l’administration que pour le personnel. Ces derniers doivent donc tout mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs.
36 1- DOGNITO A, 2009
Asepsie du matériel d’Hystérosalpingographie en vue d’une bonne prise en charge, (Mémoire GIMR /EPAC 3e promotion)
2- ELEGBE E, 2010
Hygiène dans le service de radiologie du CNHU-H.K.M. de Cotonou (Mémoire GIMR/EPAC 4e promotion)
3- ZAMBA J, 2013
Contribution de l’hystérosalpingographie dans le diagnostic des pathologies utéro-tubaires (Mémoire GIMR/EPAC 6e promotion)
4- COURS DE SOINS INFIRMIERS année 2008-2009
5- UNIVERSITE MEDICALE VIRTUELLE FRANCOPHONE, [2011] Cour Hygiène Hospitalière Lien http://www.uvmaf.org/UE-sante-
publique/hygiene_hospitaliere/site/html/comiite251084.pdf consulté le 01 juillet 2014 6- DUCEL G, [2008], Prévention des infections nosocomiales : Guide pratique, 2ème
Edition, OMS, Genève, 71p.
7- DUCEL G, [1994],
Guide des bonnes pratiques en hygiène hospitalière, Tours, France, HYNOVA, pp.26-53, 74p
8- ANONYME,
Stérilisation des dispositifs médicaux,
Consulté sur http://www.google.fr le 16 Septembre 2014
9- Docteur Yves MORIN, Larousse Médical multimédia, Edition 2006, 10- Dr Gérald Vallet, [2012] Centre hospitalier de VERDUN
Maîtrise du risque infectieux en imagerie consulté sur http://www.google.fr le 01 juillet 2014
REFERENCES
37
ANNEXES
Annexe1: Organigramme de l’HM
38 Organigramme de l’HM
39
Annexe 2 : Fiche d’enquête Cible : Les techniciens du service d’Imagerie médicale
Thème d’étude : Asepsie du matériel d’HSG pour une bonne prévention des risques infectieux en IM.
1- Réalisez-vous des hystérosalpingographies (HSG) ?
Oui non
2- Si oui à quelle fréquence les réalisez-vous ?
Très souvent Souvent Rarement Jamais
3- Quelles dispositions prenez-vous avant le déroulement de l’HSG en thème d’asepsie ?
………
………
………
4- Réalisez-vous toujours un lavage des mains :
- Avant l’examen ? oui non parfois
- Apres l’examen ? oui non parfois
5- Portez-vous des gants ?
Oui non Parfois
6- Ces gants sont-ils stériles ?
Oui non 7- Au cours d’une HSG,