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QCM Chapitre 2 Quelles sont les caractéristiques de l’environnement actuel des organisations ? Corrigés des activités CORRIGÉ

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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CORRIGÉ

DCG 7 – Chapitre 2 1 ©Vuibert

Chapitre 2

Quelles sont les caractéristiques de l’environnement actuel

des organisations ? Corrigés des activités

QCM

Réponse unique

1. L’environnement peut être défini comme :

b. l’ensemble des conditions externes et des influences qui affectent la vie et le développement de l’organisation.

2. Un environnement instable est : c. imprévisible, flou et difficile à analyser.

3. Le mésoenvironnement désigne :

a. l’ensemble des acteurs en mesure d’exercer une influence sur un secteur d’activité, une branche ou une filière.

4. Les parties prenantes de l’organisation :

a. sont les individus ou groupes d’individus qui peuvent affecter ou être affectés par la réalisation des objectifs de l’organisation.

5. Le modèle PESTEL prend en compte les dimensions :

a. politique, économique, sociale, technologique, environnementale et légale.

Plusieurs réponses possibles

6. Le modèle PESTEL :

a. permet d’analyser les phénomènes ou les événements externes qui peuvent affecter l’entreprise.

7. L’environnement légal comprend :

c. les lois et règlements imposés par la puissance publique.

8. Frank Knight (1921) est à l’origine de travaux portant sur : c. le risque et l’incertitude.

9. La notion de risque :

b. implique que les événements futurs soient probabilisables.

c. permet de former des anticipations sur l’avenir.

10. Un investissement risqué :

a. induit la possibilité de perdre au moins une partie de la somme investie.

c. est associé à certaines probabilités de gains et de pertes.

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DCG 7 – Chapitre 2 2 ©Vuibert

Justifiez votre réponse

11. Un « cygne noir » est :

a. un événement dont la probabilité d’occurrence est extrêmement faible, mais dont la portée est majeure.

b. un risque souvent sous-estimé par les individus.

La proposition c est fausse dans la mesure où ces situations sont souvent faciles à comprendre une fois advenues.

12. On peut considérer comme un ou des « cygnes noirs » : a. la crise financière de 2007.

Les propositions b et c sont fausses, car elles relèvent de l’incertitude. Or, le cygne noir est un risque.

13. La complexité de l’environnement des organisations est due : a. à des variables multiples et interdépendantes.

c. à son caractère imprévisible et incertain.

Au contraire, une information parfaite et facilement assimilable réduirait fortement la complexité de l’environnement.

La proposition b est donc fausse.

14. Pour Edgar Morin (1990), les organisations : b. sont rendues complexes par leur mode d’organisation.

Les propositions a et c sont fausses dans la mesure où l’utilisation du PESTEL et la satisfaction des parties prenantes ne ressortent pas des travaux de l’auteur.

15. On parle de forte complexité intrinsèque lorsque l’organisation : a. produit des dysfonctionnements surprenants et inattendus.

b. occasionne des problèmes à la fois irréguliers et imprévisibles.

La proposition c est fausse : en effet, un fonctionnement et des attentes informels peuvent être source de complexité ; ces caractéristiques ne correspondent pas à une forte complexité intrinsèque.

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Exercices

EXERCICE 1 – VERS UN STANDARD EN MATIÈRE DE CHARGEURS D’APPREILS MOBILES ?

1. Présentez la décision prise par le Parlement européen et appréciez son impact pour les fabricants de chargeurs d’appareils mobiles.

La résolution du Parlement européen vise à mettre en place une réglementation au niveau européen de sorte que tous les appareils électroniques soient rechargeables avec un chargeur

« standard » : l’USB-C. L’objectif est de protéger le consommateur en lui permettant d’accéder facilement à un chargeur pour ses appareils. Cette réglementation aura un impact sur les fabricants d’appareils mobiles. Ils devront en effet adapter leurs produits afin qu’ils puissent être rechargés avec un chargeur « standard ». Du point de vue d’une entreprise comme Apple par exemple, qui utilise des chargeurs spécifiques pour ses appareils, cela conduit à perdre le monopole sur la fabrication des chargeurs pour ses appareils, et donc à être exposée à la concurrence de tous les autres fabricants de chargeurs d’appareils mobiles.

2. Montrez que l’action des fabricants de chargeurs d’appareils mobiles peut avoir une influence sur leur environnement.

Le lobbying consiste pour des groupes d’intérêt, constitués par exemple de différentes entreprises du même secteur, à faire pression sur les pouvoirs publics pour obtenir une réglementation favorable à leur activité. Une action de lobbying de la part des fabricants de chargeurs d’appareils mobiles pourrait ainsi influencer la prise de décision en abandonnant cette réforme qui n’est pas favorable à certains d’entre eux. Cependant, d’autres groupes de pression peuvent intervenir, tels que des associations de consommateurs, pour mettre en avant les avantages de la nouvelle réglementation, notamment en termes de simplicité et de baisse des prix pour les consommateurs. Le rôle des pouvoirs publics, à l’échelle nationale ou européenne, est donc de prendre des décisions favorables à l’intérêt général en prenant en considération les différents intérêts en jeu.

EXERCICE 2 – VENZACOM ET INFOFRANCE

1. Présentez le microenvironnement de l’entreprise Infofrance et de son concurrent Venzacom.

Le microenvironnement d’une organisation désigne l’ensemble des acteurs qui interagissent directement avec celle-ci, quand le macroenvironnement correspond aux facteurs susceptibles d’exercer une influence (positive ou négative) sur l’organisation.

À partir de ces définitions, on peut présenter les environnements des deux firmes. Le microenvironnement des entreprises Infofrance et Venzacom comprend ainsi leurs salariés, clients et fournisseurs.

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2. À l’aide de l’outil PESTEL, analysez la situation de ces deux entreprises. Laquelle des deux firmes est-elle davantage confrontée à l’incertitude ? Au risque ?

Le risque désigne une situation dans laquelle les événements futurs sont probabilisables. Il est donc possible de former des anticipations. Le groupe Infofrance est capable d’émettre des prévisions quant à ses résultats : il est donc confronté au risque, modéré compte tenu de ses brevets et de son contrat avec l’Éducation nationale.

À l’inverse, on parle d’incertitude lorsqu’il n’est possible de connaître ni les événements qui se produiront à l’avenir, ni les probabilités associées à ces événements. Compte tenu de la situation économique et politique du Venezuela, Venzacom ignore de quoi demain sera fait et si elle pourra poursuivre son activité. Elle fait face à l’incertitude.

3. Quelles conclusions en tirez-vous quant à la pérennité hypothétique des deux firmes ?

L’outil PESTEL prend en compte six variables, lesquelles peuvent influencer le bon fonctionnement de l’organisation. Il permet ainsi une analyse synthétique de son macroenvironnement.

Parmi les variables évoquées, doivent être distinguées les influences politiques, économiques, sociologiques, technologiques, écologiques et légales.

Utilisons maintenant ces paramètres pour analyser la situation des entreprises Venzacom et Infofrance. S’agissant de la firme Venzacom, les influences politiques, économiques et sociologiques sont négatives : le Venezuela connaît en effet une forte instabilité gouvernementale, tandis que les indicateurs économiques du pays sont dans le rouge. Par ailleurs, le contexte social est dominé par la défiance.

Infofrance, quant à elle, bénéficie d’un environnement plus favorable. D’une part, le contexte économique et politique français est stable. D’autre part, l’engouement pour les logiciels de pointe est réel. Enfin, le rachat par l’entreprise de nombreux brevets constitue une sécurité face aux nombreuses innovations du marché.

On peut ainsi se prononcer quant à la pérennité probable des deux firmes, l’analyse PESTEL mettant en évidence la fragilité de Venzacom dans un environnement turbulent, le contexte dans lequel évolue Infofrance paraissant davantage propice au développement de la firme.

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EXERCICE 3 – L’ENVIRONNEMENT DU CAFÉ GÉRARD

En vous appuyant sur les documents à votre disposition, réalisez une analyse PESTEL permettant à Gérard Tiste, propriétaire et gérant du Café Gérard, implanté en Frespalie, d’analyser son macroenvironnement. Vous synthétiserez votre analyse au sein d’un tableau.

À l’aide des informations fournies par les documents, on peut représenter l’analyse PESTEL du Café Gérard grâce au tableau suivant :

Dimension Caractéristiques

Politique L’État frespalien prend de nombreuses mesures, afin de lutter contre l’épidémie. Cependant, ses décisions sont parfois hésitantes, et l’État a déjà plusieurs fois « fait marche arrière ».

L’environnement politique peut ainsi être perçu comme une menace pour Au Café Gérard compte tenu de ses décisions et de l’incertitude qu’elles peuvent provoquer.

Économique L’environnement économique constitue une influence négative pour Au Café Gérard. En effet, la croissance économique frespalienne est « en berne », le chômage augmente et de nombreux salariés connaissent une situation de chômage partiel qui impacte leur pouvoir d’achat.

La part du budget des consommateurs consacrée aux sorties dans les bars a donc baissé, dans la mesure où ces loisirs ne sont pas essentiels et où de nombreux établissements sont fermés.

Sociale À la suite de la période de confinement, certains Frespaliens ont perdu l’habitude d’aller dans les bars et ont généralement moins envie de sortir, rebutés par le port du masque et craignant de contracter le virus. Les nouveaux usages des Frespaliens seraient donc moins favorables aux sorties dans les bars en cette période complexe, caractérisée par un manque de confiance.

Les usages des consommateurs sont par ailleurs impactés par l’environnement légal, notamment en raison de l’instauration d’un couvre-feu dans certaines villes ou du port obligatoire du masque.

Technologique L’utilisation d’applications consacrées à la livraison alimentaire est en hausse, ce qui constitue un signal positif pour Au Café Gérard.

En effet, les restaurants peuvent profiter de cet engouement des

consommateurs en proposant chaque jour des plats et boissons à emporter, afin de minimiser leurs pertes.

Écologique et environnementale

L’impact sur l’environnement est négatif dans la mesure où les consommateurs,

« conscients de l’enjeu écologique », perçoivent les limites de la vente à emporter. Cette dernière génère en effet de nombreux déchets, et les consommateurs n’adhérent pas tous à ce mode de consommation.

En outre, l’accumulation des déchets sur la voie publique nuit à l’image des commerces du quartier, notamment à celle du Café Gérard.

Légale On observe une influence néfaste de l’environnement légal compte tenu des nombreuses mesures restrictives prises par la puissance publique.

Ces mesures ont à la fois une portée générale (port du masque obligatoire, couvre-feu, etc.) et spécifique aux bars et restaurants (protocole sanitaire strict, fermeture à 21 heures des restaurants, fermeture totale des bars, etc.).

Enfin, les normes évoquées sont perçues comme « floues » et évolutives, ce qui rend difficile leur compréhension.

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ANALYSE MANAGÉRIALE – BANQUE PRIVÉE ATLAS

1. La première partie de votre document s’attache à expliquer la nécessité de connaître l’environnement d’une entreprise et à en exposer un ou des outils. Force est de constater que peu d’entre vous sont familiers avec l’environnement d’une entreprise.

De manière générale, l’environnement peut être défini comme « l’ensemble des conditions externes et des influences qui affectent la vie et le développement de l’organisation » (Saias et Métais, 2001). De manière plus précise, l’environnement est constitué d’acteurs, de mécanismes, de contraintes légales et matérielles qui entretiennent une relation avec l’entreprise – que celle-ci soit voulue (comme un contrat) ou contrainte (comme la proximité d’un port).

Le microenvironnement d’une organisation désigne l’ensemble des acteurs qui interagissent directement avec elle. Il peut s’agir aussi bien des fournisseurs de biens et de services, que des clients ou encore des propriétaires/actionnaires de celle-ci. On y trouvera également les concurrents directs (même produit, même secteur géographique) car leur comportement peut affecter directement l’entreprise. Ce microenvironnement permet notamment de mettre en avant les parties prenantes de l’organisation.

Le mésoenvironnement désigne l’ensemble des acteurs en mesure d’exercer une influence sur un secteur d’activité, une branche ou une filière. L’organisation et ses parties prenantes sont donc influencées par le mésoenvironnement. Il peut s’agir d’entreprises de secteurs économiques voisins avec lesquels l’organisation n’est pas en concurrence mais qui sont susceptibles d’affecter les conditions de marché. On y trouve également l’État et ses démembrements qui peuvent prendre des décisions susceptibles de modifier l’exercice de l’activité.

De façon encore plus large, le macroenvironnement correspond aux facteurs pouvant exercer une influence (positive ou négative) sur l’ensemble des organisations. Les autres acteurs sont parfois très éloignés de l’entreprise. De manière générale, ceux-ci n’intègrent le champ d’analyse qu’à partir du moment où une dynamique fait peser un risque sur l’entreprise. Par exemple, tant que le réchauffement climatique n’affectait pas les réserves d’eau d’un territoire, les agriculteurs ne considéraient pas la production de CO2 comme un élément de l’environnement. C’est désormais une composante de leur environnement direct.

L’environnement peut être stable lorsqu’il est prévisible et qu’il est possible de s’y projeter.

À l’inverse, on parle d’environnement instable dans le cas d’un environnement imprévisible, flou, dont il est difficile d’anticiper les évolutions. Ce degré de stabilité de l’environnement affecte l’organisation, en particulier sa structure, son mode de fonctionnement et sa stratégie.

Afin d’analyser de manière exhaustive un environnement et d’en analyser les rapports avec l’entreprise, on utilise couramment le modèle PESTEL. Celui-ci permet d’analyser les phénomènes ou les événements externes qui peuvent affecter l’organisation, qu’ils soient, aux yeux de celle-ci, positifs ou négatifs. C’est pourquoi, dans un PESTEL, il est d’usage de distinguer les événements qui constituent une menace de ceux qui offrent une opportunité, même s’il arrive que la distinction ne soit pas aisée.

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Dimension Caractéristiques

Politique Reprend les éléments qui correspondent aux mouvements de volonté de l’État ou de ses démembrements (politique de concurrence, politique étrangère, etc.).

Économique Regroupe ici les éléments de nature économique qui peuvent affecter l’entreprise (croissance économique, modification des prix, commerce extérieur, etc.).

Sociale Rassemble les événements relatifs aux préférences des consommateurs, à leurs goûts et à leurs usages, à leurs caractéristiques (conscience écologique, religion, profil de consommation, etc.).

Technologique Réunit les événements relatifs aux évolutions technologiques (par exemple, voiture électrique).

Écologique Concentre les éléments relatifs aux ressources naturelles, à l’état de l’environnement, à la législation environnementale (normes antipollution, difficultés d’accès au pétrole, etc.).

Légale Regroupe les lois et règlements imposés par la puissance publique (règles sanitaires, droit de la consommation, etc.).

2. La deuxième partie a pour objet de caractériser les « dangers » qui pèsent sur une activité bancaire.

L’activité bancaire est une activité particulière, car les services rendus sont liés à la monnaie et au fonctionnement d’une économie. À cet égard, les banques sont fortement exposées aux crises économiques et financières dont elles peuvent parfois être à l’origine. Compte tenu du rythme des crises économiques – 20 crises d’ampleur mondiale depuis 1971, sans compter les crises plus locales comme au Mexique, en Russie, en Grèce ou en Turquie –, l’environnement des banques peut à l’évidence être qualifié d’instable.

Dans son ouvrage Risk, Uncertainty and Profit, Frank H. Knight (1921) a établi une distinction entre les notions de risque et d’incertitude. Selon Knight, le risque est probabilisable. Tous les états de la nature peuvent être énumérés, et des probabilités objectives peuvent leur être attribuées.

L’incertitude sous-entend une occurrence non probabilisable, c’est-à-dire un flou total s’agissant de l’avenir. En d’autres termes, on parle d’incertitude lorsqu’il n’est possible de connaître ni les événements qui se produiront à l’avenir, ni les probabilités associées à ces événements.

La notion de crise économique intervient à la frontière entre les deux notions. Il s’agit en effet d’un événement dont la survenance est quasi certaine (la crise est inhérente à un système capitaliste financier) mais dont l’ampleur et la localisation sont incertaines. En outre, en fonction du point d’origine de la crise (par exemple, faillite d’une grande banque internationale), l’impact peut être dévastateur pour l’ensemble des économies. On pourrait parler à cet égard de « cygne noir ». On appelle « cygne noir » un événement dont la probabilité d’occurrence est extrêmement faible mais dont la portée est majeure. En d’autres termes, il y a peu de risque que l’événement se produise mais, s’il se produit, ses conséquences sont très graves.

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3. La troisième partie souligne en quoi le rôle de l’État se différencie, pour les activités bancaires, d’autres secteurs plus classiques. Par ailleurs, elle met en exergue ce que doit faire une banque pour y faire face.

Outre un environnement économique très instable, l’environnement d’une banque est fortement affecté par le régulateur économique, à savoir l’État. À la lecture du Code monétaire et financier, on constate que l’État limite les possibilités de devenir opérateur de crédit, c’est-à- dire une banque (c’est une barrière à l’entrée). L’autorité de contrôle est même chargée de

« filtrer » l’arrivée de nouveaux acteurs en analysant les caractéristiques de l’entreprise au moment de la demande d’agrément.

On note également que certains textes obligent la banque à transmettre des informations sur la manière dont elle conduit son activité : « Les établissements visés au présent chapitre et qui détiennent des instruments financiers à terme dont le sous-jacent est constitué, en tout ou partie, d’une matière première agricole indiquent dans leur rapport annuel les moyens mis en œuvre pour éviter d’exercer un effet significatif sur le cours de ces matières premières agricoles. Ce rapport inclut des informations, par catégorie de sous-jacent, sur les instruments financiers à terme dont le sous-jacent est constitué d’une matière première agricole qu'ils détiennent » (article L511-4-2 du Code monétaire et financier). En règle générale, les entreprises bénéficient plutôt du secret des affaires et peuvent conduire leur activité sans les révéler au public ou au régulateur.

Pour une activité bancaire, l’État est donc un acteur direct de l’environnement. Il peut modifier la législation en vigueur. En outre, la place qu’occupent l’Union européenne et la zone euro multiplie les sources potentielles de normes auxquelles il faut ajouter le comportement de la Banque centrale européenne, de la banque centrale américaine ou de la banque centrale anglaise dont la définition des taux d’intérêt peut affecter les taux d’intérêt mondiaux.

En conséquence, une banque, si elle veut survivre, doit mettre en place un système de veille juridique et économique permanent et exhaustif. Cette veille doit permettre :

d’anticiper les règles légales qui peuvent affecter le fonctionnement de l’entreprise ;

d’accompagner l’entreprise dès lors que le changement législatif est survenu ;

d’anticiper les comportements de la Banque centrale européenne ainsi que ceux des autres banques pour éviter toute surprise ;

de se comporter avec prudence pour éviter qu’un changement de comportements obligatoires ne menace la capacité de la banque à mener son activité.

4. Enfin, la quatrième partie montre de quelle manière les caractéristiques du marché bancaire peuvent affecter l’organisation.

Le marché bancaire est fortement concentré (comme l’illustre le document 3). En d’autres termes, peu d’acteurs dominent le marché. Parce qu’ils opèrent sur le même marché que la banque privée Atlas, ils sont désignés comme concurrents. De manière classique, cela signifie que leurs comportements sont susceptibles d’affecter Atlas, notamment en récupérant des clients grâce à une offre de service plus avantageuse, par exemple en termes de prix, ou plus qualitative, telle que le service après-vente.

Lorsque les concurrents sont très gros et qu’ils dominent le marché, le risque concurrentiel est d’autant plus fort que les dominants disposent de moyens humains et financiers écrasants. Ces entreprises sont susceptibles de déstabiliser le marché, voire d’en modifier les caractéristiques de leur propre initiative, ce que ne peut pas se permettre un petit acteur.

Références

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