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Le Quotidien. Les chefs d'entreprises dans l'embarras. 22% des PME et TPE ont licencié la moitié de leurs employés SECTEUR ÉCONOMIQUE

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Le Quotidien Edition Nationale d'Information D'ORAN

Les chefs

d'entreprises

dans l'embarras

SECTEUR ÉCONOMIQUE

Notre supplément

P. 8 à 10

AUT OUR DU MONDE

Avec la collaboration de

Ancien président de Godlman Sachs Asset Management Rejeter la faute

sur la Chine :

une diversion dangereuse Par Jim O’Neill

Conseiller économique en chef d’Allianz

Par Mohamed

A. El-Erian Sauver les pays en voie de développement face au COVID-19

Professeur-assistant en matière de technologie, travail et production

mondiale au Global Development Institute de l’université de Manchester

Le système économique, les respirateurs et l’intérêt général

Par Shamel Azmeh

LUNDI 20 AVRIL 2020 - 26 CHAÂBANE 1441 - N° 7729 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166

Lire l'article de M. Aziza page 2

Tebboune préside une réunion

du Conseil

des ministres Les entreprises INDUSTRIE sous tutelle appelées

à respecter la réglementation

CRISE SANITAIRE

Les secteurs des services et du bâtiment

les plus touchés

Lire l'article de Z. Mehdaoui page 3 Lire l'article de Ghania Oukazi page 3

P. 2 P. 4

IMPACT DU CORONAVIRUS SUR LES ENTREPRISES ALGÉRIENNES

22% des PME et TPE ont licencié la moitié de leurs employés

Lire l'article de Tahar Mansour page 4

BLIDA

La reconduction du confinement

diversement appréciée

(2)

E V E N E M E N T

02 Le Quotidien d'Oran

Lundi 20 avril 2020

Président Directeur Général

Directeur de la Publication

Mohamed Abdou BENABBOU

INTERNET: http://www.lequotidien-oran.com E-mail : infos@lequotidien-oran.com

publicite@lequotidien-oran.com admin@lequotidien-oran.com lequotidiendoran@yahoo.fr

Diffusion : Ouest: SEDOR Tél.: 041.58.85.52- Centre: SEDOR - Est: SO.DI. PRESSE - Sud: TDS Imp. : Oran : imprimerie

"Le Quotidien d'Oran"

Alger : imprimerie "Le Quotidien d'Oran"

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Rédaction Constantinoise Tél. : 031.92.12.11 Fax : 031.92.12.22 Rédaction Algéroise

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Le Quotidien

D'ORAN D'ORAN D'ORAN D'ORAN D'ORAN Edition Nationale d'Information

Editée par la SPA ORAN - PRESSE au Capital de 195.923.000,00 DA

T

ous les officiels algériens et autres observateurs s’accordent à dire que la

situation épidémiologique due au coro- navirus est maîtrisée. Mieux, selon les chiffres communiqués quotidiennement par le porte-pa- role du comité scientifique de suivi de l’évolu- tion de la pandémie du coronavirus, Djamel Fou- rar, la courbe d’évolution des

nouveaux cas et des décès reste relativement stable depuis quelques jours, avec zéro nouveau cas et entre un et trois cas positifs enregistrés à travers plusieurs wilayas, également moins de décès et un nombre de guérisons en constante augmentation, qui donne un réel espoir d’une victoire proche dans cette guerre sanitaire. Pour- tant, les autorités ont décidé de reconduire le dispositif actuel de confinement ainsi que l’en- semble des mesures de lutte contre la pandémie du coronavirus pour une période supplémentai- re de dix (10) jours, jusqu’au 29 avril 2020. Une période qui devrait, comme on peut le consta- ter, faire coïncider les cinq ou six premiers jours du Ramadhan sous le coup du confinement. Est- ce le test de vérité pour la suite des mesures à engager dans le cadre de cette lutte contre le coronavirus ? Probablement qu’on a pensé à cette période si sensible, où les rassemblements mas- sifs après la rupture du jeûne, la promiscuité dans les marchés, qui se fait déjà sentir plus pesante à la veille du mois sacré, et les regroupements des soirées familiales ou entre amis, peuvent ré- duire à néant tous les efforts engagés ces der- nières semaines. Même si des spécialistes met- tent en garde contre un pic de l’épidémie en Al- gérie vers la période allant du 20 au 24 avril, on craint plus, en effet, que ce sont ces comporte-

Abdelkrim Zerzouri

Le test de vérité

ments sociaux, indissociables du Ramadhan, qui viendraient per- turber la vie sociale dans le con- finement à laquelle se sont habitués les citoyens.

Pour la suite à attendre après le 29 avril, tout dépendra, donc, du respect rigoureux de la dis- cipline par les citoyens durant ces premiers jours du Ramadhan. Dans cet esprit, le médiateur de la République, Karim Younès, fait part des crain- tes nourries durant ce rendez-vous religieux, rap- pelant que le confinement coïncide cette année avec le Ramadhan « qui est généralement un moment de convivialité et une occasion des re- trouvailles familiales, une tradition qu’il est dif- ficile de pouvoir respecter cette année à cause du coronavirus et il serait, ajoute-t-il, « inoppor- tun, voire dangereux de prendre des risques, d’autant plus que le confinement intégral doit être de rigueur ». On peut espérer un allègement du dispositif du confinement dans le cas où cet- te « phase plateau » de la progression du coro- navirus dans le pays amorce une baisse palpable des cas infectés par le coronavirus, comme on peut aller vers un durcissement des règles si ja- mais la situation bascule vers le pire. Dans ce sens, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, n’a pas manqué de prévenir dans ce contexte que le non-respect des règles préventives édictées en matière de confinement, de distanciation socia- le et de mesures d’hygiène influera dangereuse- ment sur la trajectoire de cette épidémie jus- que-là contenue. Dans cette situation inhabituel- le, les jeûneurs qui combattent les délices de la vie dans la journée doivent, également, conti- nuer ce combat contre les délices de la vie en nocturne, et se contenter de ce qu’on peut avoir dans un périmètre réduit au chez-soi.

R. N.

L

e licenciement professionnel doit obéir aux critères édic- tés et prouvés, a insisté le minis- tre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Aït Ali Braham, dans une instruction appelant les entrepri- ses sous tutelle à exécuter les décisions de réintégration ren- dues par les tribunaux. Adressée aux P-DG des Groupes indus- triels et aux responsables des or- ganismes sous tutelle, l’instruc- tion concerne le licenciement d’employés d’entreprises et orga- nismes qui « ne respectent pas les règles et procédures établies par la réglementation en vi- gueur », lit-on dans une instruc- tion publiée par le ministère.

« Il m’a été donné de consta- ter par le biais des différentes re- M. Aziza

P

récédées d’une crise écono- mique qui s’est accentuée en 2019, des entreprises font face, notamment en cette période, à une baisse d’activité, baisse de commande publique, baisse de chiffre d’affaires avec de sérieux problèmes de trésorerie. Une situa- tion délicate qui peut entraîner, automatiquement, des pertes d’em- ploi. Sans parler des entreprises qui sont carrément à l’arrêt, à l’instar des établissements hôteliers et ceux de la restauration.

Plusieurs pistes sont en discussion sur la possibilité d’imposer des con- gés anticipés, ou la consommation des reliquats de congés, notamment pour le secteur économique qui s’est vu obligé d’appliquer le décret relatif au congé spécial du person- nel, en raison de la pandémie du Covid-19, avec la nécessité d’assu- rer une rémunération.

Les responsables des entreprises du secteur économique sont, à vrai dire, dans l’embarras, c’est ce qui ressort de leur intervention au dé- bat par vidéoconférence du Forum des chefs d’entreprise (FCE), con- sacré à la gestion du personnel du- rant la crise sanitaire. Certains ne savent plus quoi faire !

Le cadre juridique régissant les re- lations de travail doit être renforcé par des mesures permettant de fai- re face aux situations d’urgence durant les périodes de crises, à l’ins- tar de la pandémie de Covid-19, re- commandent des experts juridi- ques. Mais pas seulement, ils reven- diquent « des réformes irréversibles qui répondent au dysfonctionne- ment dans la gestion des relations de travail notamment dans les pé- riodes de crise».

En attendant ces réformes, les ex- perts juridiques et du droit du tra- vail mettent en garde contre les dé- cisions prises unilatéralement par l’employeur. « Les modalités de chômage technique doivent s’ap- puyer, actuellement, sur les négo- ciations collectives avec les repré- sentants des travailleurs, ce qui per- mettra de couvrir une partie des sa- laires pendant la période d’arrêt d’activité », a préconisé le consul- tant en droit du travail, Habib Si Ali.

Idem pour les autres mécanismes, que ce soit pour les reliquats des congés, congés anticipés ou pour le travail à temps partiel.

Même son de cloche chez l’avo- cat-associé au cabinet L&P (DLA Piper Africa), Mounir Ait Belkacem, qui a recommandé aux employeurs de déclencher une négociation avec

Industrie

Les entreprises sous tutelle appelées à respecter la réglementation

quêtes parvenues à mes services, que plusieurs cas de licenciement d’employés d’entreprises et orga- nismes, ne respectent pas les rè- gles et procédures établies par la réglementation en vigueur », affirme le ministre de l’Indus- trie. M. Aït Ali Braham rappel- le que « le licenciement pro- fessionnel doit obéir aux cri- tères édictés et prouvés, à sa- voir: la faute ou l’insuffisance professionnelle », précisant que

« les motifs de licenciement doi- vent être réels, reposant sur des faits objectifs (vérifiables), loin d’une simple impression ou ju- gement subjectif, justifiant le li- cenciement, eu égard à l’impact de la faute commise par rapport à l’intérêt de l’entreprise ».

Le document note que des ju- gements rendus par des tribu-

naux compétents, ordonnant la réintégration de certains em- ployés dans leurs postes de tra- vail ainsi que, des décisions de l’Inspection générale du Travail,

« n’ont pas été exécutés par les responsables des entreprises con- cernées ». Le ministre estime

« nécessaire de remédier immé- diatement à cette situation et de veiller, à l’avenir, au respect des procédures de gestion des rela- tions de travail », et appelle à

« faire prévaloir le rôle de cha- cun des organes institués à cet effet, en l’occurrence le Comité de Participation et la Commis- sion paritaire, comme instances internes, d’une part, et l’Inspec- tion générale du Travail et les ins- tances juridictionnelles compé- tentes pour le recours externe, d’autre part » .

Secteur économique

Les chefs d’entreprises dans l’embarras

les représentants des travailleurs pour prendre des décisions relati- ves à la consommation des con- gés, horaires de travail, chômage partiel. Pour les entreprises en ar- rêt total, les experts recommandent de négocier les modalités du paie- ment dans le cadre du volet social pour des négociations. Et de préci- ser que la réglementation algérien- ne prévoit un plan social. Les ex- perts recommandent seulement aux employeurs d’adopter des

« actions justes et légales » pour éviter les contentieux.

Les experts sont unanimes à af- firmer que «tout cela doit se faire par le dialogue avec le partenaire social ou les délégués des salariés

». Ils préviennent : «il faut éviter de tomber dans le piège des conten- tieux, pour se focaliser sur le plan de relance et le redémarrage de l’outil de production après le retour à la normale ou la baisse du risque de la pandémie».

L’expert Habib Si Ali a fortement déconseillé le recours aux congés sans solde. Il s’est dit pour la pré- servation, dans la mesure du pos- sible, des emplois. Il a recomman- dé aux employeurs de revoir le ni- veau des rémunérations des cadres dirigeants, le partage des heures de travail et des salaires.

Et bien évidemment, puiser dans les reliquats des congés ou les congés normaux. Les experts juridiques et du droit du travail ont demandé, par ailleurs, aux pouvoirs publics de clarifier cer- taines dispositions légales et ré- glementaires pour dépasser cette période difficile. « Il y a matière à clarification notamment en ce qui concerne le travail partiel », précise Aït Belkacem, en soulignant que l ’ é v è n e m e n t f o n d a m e n t a l , aujourd’hui, est la déclaration du Premier ministre, Abdelaziz Djerrad qui a donné des ins- tructions aux membres de son gouvernent pour faire des recom- mandations tout en prenant attache avec les acteurs de leurs secteurs.

Pour Si Ali, «il s’agit d’une feuille de route objective, puisque les membres du gouvernement sont tenus de remettre les recommanda- tions d’ici le 23 avril prochain, donc on aura les résultats d’ici la fin avril ou début du mois de mai.

Des décisions qui toucheront le monde du travail et des solutions express pour les employeurs et les salariés, des mesures qui vont cer- tainement soulager, un tant soit peu, le secteur économique et le monde du travail, en difficulté en cette période », conclut-il.

Des entreprises algériennes, en particulier les plus peti-tes d’entre

elles, les PME, sont mises en grande difficulté. Certaines sont impactées

sérieusement par les mesures

de confinement dû à la crise sanitaire

que traverse le pays et le monde entier.

(3)

E V E N E M E N T Le Quotidien d'Oran 03

Lundi 20 avril 2020

Kamal Guerroua

V

entre affamé n’a point d’oreilles! Ce dicton du terroir n’a pas besoin d’être prouvé surtout en ce

qui concerne l’Inde. Mais pourquoi l’Inde au juste ? Il y a seulement quelques jours, une chaîne de télévision hexagonale a diffusé un reportage bouleversant sur le confinement-mi- sère dans ce pays asiatique qui fait pourtant partie des BRICS. Les images, tellement cho- quantes, parlent d’elles-mêmes : des enfants issus de bidonvilles affrontent le confinement, comme un non-événement ! Comment peut-il en être autrement quand la faim ronge, au quo- tidien, les corps et les esprits de ces derniers

? A New Delhi par exemple, femmes, hommes et enfants expriment leur révolte à leur maniè- re, faisant fi des règles du confinement qui les privent des petits boulots de survie dans une société profondément inégalitaire et injuste.

Rien ne fait peur à ces petits gens déjà morts socialement et qui, de surcroît, se heurtent à des inégalités sociales devenues si terrifiantes par ces temps de pandémie mortelle. Le confi- nement, ce n’est qu’une blague de mauvais goût pour eux! Eux, ce sont les invisibles de la so-

L’impossible confinement !

ciété, les sans-noms si l’on ose ici l’expression, retran- chés dans des bidonvilles en toile, et n’ayant rien à met- tre à la bouche! D’ailleurs, devant la caméra du journaliste, ils n’ont eu aucune gêne de montrer comment ils se mo- quaient des policiers qui les invitaient à ren- trer chez eux! Chez eux, quelle autre blague!

Que des cache-misère qui leur servent de toit!

Ce documentaire me fait penser, il est vrai, à toutes ces « zones d’ombre », bien de chez- nous, qui ont fait pleurer l’assistance au Pa- lais des Nations lors du discours du Président Tebboune, le 16 février dernier, à l’occasion de la rencontre gouvernement-walis ! En fait, les invisibles de l’Inde sont-ils différents de ceux d’Algérie ? Comment ceux de chez-nous affrontent-ils le confinement? Comment se dé- brouillent-ils pour survivre? Y a-t-il vraiment quelqu’un qui pense à leur détresse, en ces durs moments de pandémie ? Puis, l’Etat est-il à la hauteur de leurs attentes, comme on l’entend bien dans les médias, ou n’est-ce là qu’un pois- son d’avril à rajouter aux mensonges habituels de ceux d’en haut ? Les questions restent ouver- tes aux... enchères publiques !

Ghania Oukazi

C

’est ce que révèle l’étude me- née entre le 4 et le 11 du mois en cours par la Busi- ness Academy ‘EVIDENCIA’, cen- tre de formation et de conseil des managers, avec la contribution de la chambre de Commerce et d’In- dustrie d’Oran (CCIO), le cercle de Commerce et d’Industrie algéro-es- pagnol (CCIAE), et le concours de l’Association des chambres de Commerce et d’Industrie de la Mé- diterranée (ASCAME). «L’étude a permis de recueillir des données chiffrées en temps réel, au cœur de la crise sanitaire du coronavirus, recueillant les avis et les proposi- tions de 250 dirigeants d’entrepri- ses» écrivent les sondeurs et auteurs de cette initiative. Visant à évaluer l’«impact économique du corona- virus sur les entreprises algérien- nes», le questionnaire a été adres- sé, soulignent-ils, dans leur intro- duction, à «des sujets micro-écono- miques, notamment sur le volet d’exploitation et de gestion, affec- tant plus précisément les TPE et les PME, qui représentent presque 90% du tissu d’entreprises algé- rien». Les 250 dirigeants qui ont répondu au questionnaire et dont

«les ¾ sont des -PDG, DG et ma- nagers», sont issus du «secteur du Service (qui) représente 50% de notre échantillon, suivi du secteur de l’Industrie 25%, le secteur du BTPH 13%, et le secteur du Com- merce 12%.» Dans cet échantillon- nage, il est noté que «l’hôtellerie/

restauration représentent 12%, les TIC 11%, l’Education 7%, les pro- fessions libérales 12%, les Agences Com-Event 8%, le Transport 6%, et divers services 44%». Un dé- compte global place «l’industrie pharmaceutique à 23% et les diver- ses industries à 77%». «89% des entreprises participantes sont soit des TPE ou des PME. Les ETI (en- treprise à taille intermédiaire) repré- sentent 10%. Les grandes entrepri- ses représentent moins de 1% de notre échantillon».

Interrogés sur l’impact du CO- VID-19 sur l’organisation de la ges- tion de leur entreprise, «52% des enquêtés ont déclaré avoir mis en congé une partie de leurs employés.

Le 1/3 des entreprises ont mis au chômage technique une partie de leurs personnels et mis en place des mesures sanitaires, une organisa- tion de télétravail».

BAISSE DRASTIQUE DE CHIFFRES D’AFFAIRES La mise en congé d’employés oc- cupe 52% dans ce schéma organi- sationnel, en temps de pandémie, la mise en place d’un chômage technique (30%), la mise en place du télétravail (30%) et la mise en place de mesures sanitaires (37%).

Si «51% des répondants déclarent ne pas avoir licencié d’employés, à ce jour, 22% d’entre eux ont licen-

Z. Mehdaoui

L

e Forum des chefs d’entrepri- ses (FCE) a salué hier les mesures prises par le gouverne- ment pour sauver les entrepri- ses et les emplois.

Le vice-président du FCE, Djaouad Salim, a rappelé à ce sujet que grâce à ces décisions du gouvernement pour sauver l’outil de travail et l’emploi, les entreprises ont bénéficié d’un délai de six mois pour le paie- ment des impôts, des cotisations de sécurité sociale, des intérêts bancaires, l’annulation des péna- lités liées aux marchés publics, le

Impact du coronavirus sur les entreprises algériennes

22% des PME et TPE ont licencié la moitié

de leurs employés

«En deux semaines de confinement seulement, 22% des PME et TPE ont licencié au moins la moitié de leurs employés et connu une baisse de

60% de leur chiffre d’affaires. Les entreprises font face à des difficultés de liquidités, de paiement des salaires et des charges fixes, si elles ne sont pas soutenues, une grande partie

d’entre elles disparaîtra».

cié au moins la moitié de leurs em- ployés, ce qui présente un chiffre signifiant pour seulement 02 semai- nes de confinement.

Au titre de l’exploitation, l’activi- té globale s’est traduite ainsi «60%

des entreprises ont connu des bais- ses de leur chiffre d’affaires suite à un arrêt net imposé par la crise sanitaire, le ¼ des entreprises ont subi une baisse d’effectif et des ruptures d’approvisionnement et de logistique». L’étude renseigne que «plus de la moitié des entrepri- ses enquêtées font face à des pro- blématiques de paiements des sa- laires (58,4%) et des difficultés de trésorerie (54,3%). Le 1/3 des en- treprises enquêtées comptent repor- ter leurs investissements et diminuer leur budget de communication et marketing». Ce qui en résulte que

«plus des ¾ des entreprises ne peu- vent faire face au règlement de leurs coûts fixes. Seuls 27% des entrepri- ses procèdent aux paiements de leurs charges fixes (salaires, loyers et autres intrants). 13% n’ont pas de ressources pour payer les frais fixes, tandis que 28% ont reporté les paiements et 14% ont réduit leurs coûts. 07% ont dû emprunter».

Pour le premier mois de la crise,

«plus de la moitié des entreprises (55%) prévoient une perte entre 50% et 90% de leur chiffre d’affai- res, lors des premières semaines d’arrêt d’activité. Pronostics pour l’année 2020, «36% des entrepri- ses prévoient une baisse annuelle de leur chiffre d’affaires entre 50% et 90%. Le ¼ des répondants pré- voient une baisse entre 25% et 50%, ce qui traduit une forte inquiétude sur l’activité annuelle des entrepri- ses qui prévoient d’importantes baisses de revenus», affirme l’étude.

«30% des répondants ont des be- soins de BFR (Besoin en Fonds de Roulement) entre 1 million et 5 mil- lions de dinars. 16,3% des entre- prises ont des besoins entre 5 mil- lions 10 millions de dinars. 15,9% ont des besoins entre 10 et 50 millions de dinars. 11,8 % ont des besoins de plus de 50 millions de DA. Ceci traduit une urgence de liquidités pour alimenter la trésorerie afin de faire face à cette situation».

L’étude indique ainsi que «le 1/3 n’ont pas de visibilité sur la reprise de leur activité, dans l’immédiat.

15,5% pensent reprendre l’activité bien plus tard, alors que plus de la moitié croient à une reprise dans les prochains semaines».

L’URGENCE DE SAUVER LES ENTREPRISES Les auteurs de l’étude estiment que

«les chefs d’entreprises font face à une situation inédite, qui complique leur management et même la con- tinuité et la survie de leurs entités».

Ils font savoir alors que «44% des entreprises prévoient plus de flexi- bilité dans leur management (ma- nagement agile). Seulement 21%

prévoient de digitaliser leur proces-

sus et 27% de former leur équipe pour affronter la crise».

Autre constat «1/3 des entrepri- ses croient à un dénouement pro- che de la crise et 42% pensent pou- voir survivre mais avec un niveau d’endettement élevé ou un rééche- lonnement des dettes. 11,4% pen- sent ne pas survivre à cette crise sans mesures d’accompagnement».

L’étude rapporte que «la moitié des répondants réclament un report de 06 mois des paiements des échéances de crédit. Le 1/3 des en- treprises souhaitent la création d’un fonds de solidarité et le 1/4 d’entre elles espèrent des crédits bonifiés ou

sans intérêt à moyen terme».

L’organisme enquêteur «EVI- DENCIA Business Academy» es- time qu’«il est urgent et primor- dial de polariser les énergies et les efforts de toutes les parties pre- nantes (gouvernement, banques, organisations et associations du milieu économique) afin lancer des actions communes pour sau- ver nos entreprises (…), sauvegar- der les emplois et le fonctionne- ment de notre économie». Com- me «mesures d’urgence», il pro- pose «des prêts sans intérêt ou bonifiés, à court terme, pour sou- tenir leurs trésoreries, un rééche-

lonnement des crédits antérieurs sans frais, le report des paiements des échéances parafiscales et/ou fiscales de 06 mois, le report des factures d’électricité, gaz et eau pour les industries à fort usage de ces intrants, la création d’un fonds de solidarité (financé par l’État et les grandes entreprises)».

Il faudrait en parallèle «mainte- nir la protection sociale des em- ployés, aider les personnes mises en chômage technique, sans sol- de, par un revenu d’urgence sur une période de deux à trois mois pour leur assurer des conditions de vie dignes».

paiement des factures.

S’exprimant sur les ondes de la chaîne 1 de la radio nationale, le vice-président du FCE a ap- pelé également les autorités à se pencher sur le sort des petites entreprises, touchées de plein fouet par la crise sanitaire, en décrétant une amnistie fiscale.

Djaouad Salim a annoncé que le FCE a mis en place un ques- tionnaire destiné aux membres de l’organisation patronale, afin de récolter les informations sur tous les secteurs touchés par la pandémie et déterminer exacte- ment les pertes. Le rapport une fois élaboré sera envoyé aux ser-

vices du Premier ministère, dira- t-il en soulignant que le secteur des services et celui du bâtiment sont les plus touchés par cette crise sanitaire.

Le vice-président du FCE a dé- claré, par ailleurs, que la pandé- mie de coronavirus devrait servir de leçon à l’Algérie et lui permet- tre de revoir son modèle écono- mique. «Il faut accorder une plus grande importance à la produc- tion et la valeur ajoutée en met- tant l’accent sur la sécurité alimen- taire et énergétique, la numérisa- tion et la préservation des outils de production nationale», a fait savoir l’invité de la chaîne une.

Crise sanitaire

Les secteurs des services

et du bâtiment les plus touchés

(4)

E V E N E M E N T

04 Le Quotidien d'Oran

Lundi 20 avril 2020

L

e Médiateur de la Républi que, Karim Younès, a soute- nu dimanche que la décision de prolonger de 10 jours le confine- ment sanitaire est dictée par des besoins «impérieux de sauvegar- de de la santé de nos conci- toyens», ajoutant qu’il ne serait,

«en aucun cas», question de prendre un quelconque risque en

«relâchant la vigilance sanitaire».

«La décision du gouverne- ment de prolonger de 10 jours le confinement sanitaire est dictée par des besoins impérieux de sauvegarde de la santé de nos concitoyens», a-t-il réagi dans un communiqué. Pour le Mé- diateur de la République, il ne serait, «en aucun cas», ques- tion de prendre un quelconque Tahar Mansour

L

a reconduction des mesures de confinement qui touchent l’ensemble du territoire na- tional était prévisible car la pandé- mie est loin d’être jugulée, aussi bien en Algérie qu’à travers tous les pays touchés, particulièrement en Europe et aux USA. Les habitants de la wilaya de Blida espéraient, toutefois, un allègement de ces me- sures, par l’instauration d’un confi- nement partiel. La nouvelle a été diversement accueillie avant-hier, en milieu d’après-midi, par les ha- bitants de cette wilaya et les lectu- res qui en ont été faites sont diffé- rentes. Pourtant, grâce au sacrifice du personnel de santé, de tous les corps concernés et au soutien in- défectible de l’Etat dans la gestion de cette calamité qui a pris naissan- ce à Blida et qui continue à y sévir, les choses commencent à se stabi- liser et, aussi bien le nombre de cas de contamination que celui des dé- cès, va en decrescendo.

Il faut relever aussi que le confi- nement, en pratique, est semblable à celui d’Alger et des neuf autres wilayas dans le même cas, c’est-à- dire appliqué de 15h à 7h le lende- main, mais à la différence que les citoyens demeurant dans la wi- laya de Blida n’ont pas le droit de se rendre dans une autre ré- gion. Les habitants de la wilaya de Blida espéraient voir un al- lègement suite à ces paramètres encourageants mais ils voient le ciel de leur wilaya s’obscurcir de nouveau et beaucoup craignent une nouvelle vague de contamina- tions. C’est à travers les réseaux sociaux que les première impres- sions, concernant la reconduction, ont commencé à paraître, la plupart se disant non surpris par la mesure car la situation n’est pas encore maî- trisée, ce qui est vrai. Certains se demandent comment et où passer les soirées de Ramadhan qui s’an- noncent « sans goût », d’autres re- grettent les Taraouihs et affirment que « un Ramadhan sans Taraoui- hs est comme amputé d’une partie de son esprit ». Des habitants re- prochent aussi à leurs concitoyens de n’avoir pas respecté les mesures de confinement en s’agglutinant devant les boutiques, devant les siè- ges des associations caritatives ou devant les bureaux de poste, parti- cipant ainsi à la propagation du vi- rus et retardant son éradication.

«POURQUOI CE DEUX POIDS, DEUX MESURES ?»

Nous avons aussi essayé de re- cueillir les impressions et avis de certains habitants de la wi- laya de Blida, après la décision de reconduction des mesures de con- finement total.

Mohamed, architecte, estime :

« il faut se conformer aux mesures prises par les pouvoirs publics qui ont pris cette décision suite aux re- commandations des spécialistes en la matière. Le confinement, même s’il est difficile, est pour le moment l’unique moyen d’empêcher une propagation dangereuse et incon- trôlable de cette pandémie qui nous a touchés dans nos corps et dans notre économie ». Sid Ahmed, mar- chand de vêtements, déclare quant à lui : « Je suis sans travail et sans ressources depuis plus d’un mois,

D

es pluies parfois sous forme d’averses orageuses affec- tent depuis dimanche les wilayas du Nord du pays accompagnées de rafales de vent sous orages, indique un Bulletin spécial du Centre national des prévisions météorologiques. Ces pluies con- cernent, dans un premier temps, les wilayas de Tlemcen, Aïn Té- mouchent, Oran, Mostaganem, Relizane, Mascara, Sidi Bel Ab- bès, Saïda, Tissemsilt et Tiaret.

L

e président de la République, chef suprême des Forces Ar- mées, ministre de la Défense na- tionale, M. Abdelmadjid Teb- boune, a présidé hier diman- che une réunion périodique du Conseil des ministres en visioconférence. L’ordre du jour de cette réunion a été consa- cré à l’examen et l’adoption de plusieurs exposés ministé-

Q

uatre-vingt-quinze (95) nou veaux cas confirmés de co- ronavirus (Covid-19) et huit (8) nouveaux décès ont été enregis- trés en Algérie, portant ainsi le nombre de cas confirmés à 2629 et celui des décès à 375, a indi- qué dimanche le porte-parole du Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie du Coronavirus, Djamel Fourar. Inter- venant lors du point de presse quotidien consacré à l'évolution de la pandémie, Dr Fourar a pré- cisé que le nombre des personnes guéries a atteint 1047, dont 153 lors des dernières 24 heures. Il a

Coronavirus

95 nouveaux cas confirmés et 8 nouveaux décès

également indiqué que le nombre des patients sous traitement a at- teint 4156, comprenant 1571 cas confirmés par analyses de labora- toires et 2585 cas "suspects" dia- gnostiqués par radiologie et scan- ner, précisant que 46 patients sont toujours en soins intensifs.

Dr Fourar a relevé que l'ensem- ble des cas confirmés au corona- virus ont été enregistrés à travers 47 wilayas, ajoutant que la tran- che d'âge 25-60 ans représen- te 53% des cas et celle de 60 ans et plus 37%. Le même res- ponsable a relevé que 18 wilayas n'ont connu aucun cas au coro-

navirus ce dimanche et 16 autres ont recensé entre un et trois cas.

Dr Fourar a indiqué que 51% des décès ont été enregistrés à Blida et Alger et que 64% de ces décès concernent des personnes âgées de 65 ans et plus.

Enfin, Il a rappelé que le numé- ro vert (3030) reste à la disposi- tion des citoyens pour répondre à leurs préoccupations, réitérant l’impératif de respecter les recom- mandations des spécialistes con- cernant les règles d'hygiène per- sonnelle et environnementale, ain- si que des conditions de confine- ment sanitaire.

Prolongation du confinement

Mesure dictée par des besoins «impérieux»

risque en relâchant la vigilance sanitaire, soulignant que la né- cessité d’un confinement ri- goureux est plus que jamais de mise. Pour lui, la crise du Covid-19 continue de «nous interpeller et l’Algérie y répond grâce à une mobilisation perfor- mante de l’ensemble des corps de santé et au sens de responsa- bilité des citoyens», précisant que cette décision intervient à l’ap- proche de la période de Ramad- han, «ce moment cher au coeur de tous car il est l’occasion de re- trouvailles familiales».

Malheureusement, a-t-il re- gretté, cette année «ne s’annon- ce pas favorable» au respect de ces traditions, relevant que «nous n’avons d’autres choix que de

nous conformer au principe de précaution car la pandémie de- meure toujours menaçante».

«En exprimant ma solidarité à toutes les familles algérien- nes et à nos ressortissants à l’étranger, plus que jamais nos p e n s é e s v o n t é g a l e m e n t à toutes celles et à tous ceux, tous corps confondus, qui veillent sans cesse au bien-être de tous», a-t-il conclu.

Le dispositif de confinement ainsi que l’ensemble des mesu- res préventives qui l’accompa- gnent avaient été reconduits sa- medi par le Gouvernement en application des directives du pré- sident de la République, pour une période supplémentaire de dix jours, jusqu’au 29 avril 2020.

Tebboune préside une réunion du Conseil des ministres

riels relatifs essentiellement à la révision du Code pénal et aux mesures prises en vue de relan- c e r l e c y c l e é c o n o m i q u e , après la pandémie de Coro- navirus et à la lumière de la réforme de la gouvernance dans le secteur industriel.

Le conseil a également exami- né la situation du marché pétro- lier mondial, l'évolution de la cri-

se sanitaire nationale due à la propagation du Covid-19 et de la prise en charge sociale des familles impactées.

Le Conseil des ministres s’est aussi penché sur les me- sures de solidarité pour le Ra- madhan et la contribution des jeunes porteurs de projets et les start-up dans la prévention de cette pandémie.

Pluies orageuses sur le Nord

Les quantités de pluie estimées varieront entre 20 et 30 mm, se- lon le BMS. Ces intempéries s’étendront par la suite pour con- cerner des wilayas du Centre du pays, à savoir Chlef, Tipaza, Aïn Defla, Medea, Blida, Alger, Bou- merdès, Tizi-Ouzou et Bouira.

Elles sont valides depuis di- manche à 18 heures jusqu’à ce lundi à 9 heures. Les quantités de pluies estimées varieront en- tre 30 et 50 mm, est-il mention-

né dans le BMS. Ces pluies con- cernent enfin des wilayas de l’Est et de l’extrême Est du pays, et affecteront ces régions ce lundi de 3 heures à 21 heures. Les wi- layas sont Bejaia, Jijel, Skikda, Annaba , E l Ta r f , G u e l m a , C o n s t a n t i n e , M i l a , S o u k - Ahras, Bordj Bou Arreridj, Sé- tif, Batna, Oul El Bouaghi, Khen- chela et Tébessa. Les quantités de pluies qui y sont attendues varieront entre 20 et 40 mm.

Blida

La reconduction du confinement

diversement appréciée

le magasin dans lequel je travaille est fermé, la marchandise que j’ai achetée pour plus de 50 millions de centimes est en souffrance chez le grossiste car je ne peux pas sortir de la wilaya et je n’ai pas les 5 mil- lions que je lui dois toujours, je n’ai même pas de quoi payer le trans- porteur. Je suis d’accord pour dire que le confinement est obligatoire et surtout pour nous éviter d’attra- per cette maladie mortelle, mais je pense qu’un certain assouplisse- ment est nécessaire aussi car, même pour l’aide de 10.000 DA décidée par le président, il faut avoir des connaissances ou être ami avec ceux qui nous représentent pour peut-être en bénéficier ». Ammi Said, retraité, soupire et affirme : « Tout le monde a compris la né- cessité de ce confinement mais ils sont trop nombreux à ne pas s’y conformer. Regardez ces fa- milles entières qui sortent cha- que soir pour se rendre dans les forêts, dans une promiscuité aussi dangereuse qu’inconsciente, juste pour prendre l’air ou oublier le confinement. Il faudrait respec- ter les directives des spécialistes, ils savent mieux que nous ce qu’il faut faire et ce qu’il faut éviter ». Azze- dine, la trentaine, taxieur clan- destin: « Je ne peux plus bou- g e r a v e c m o n v é h i c u l e , d e t e m p s e n t e m p s j u s t e p o u r m’aider, des amis me deman- dent de les transporter de la vil- le vers leurs demeures, sinon, je risque de mourir de faim, ma fa- mille et moi. Je ne peux pas aller quémander à la mairie pour les 10.000 DA car on nous méprise, il y a bousculade et grand risque d’être contaminé, ensuite, pourquoi seulement les habitants de la wilaya de Blida qui ne peuvent quitter le territoire de leur commune, nous ne sommes pas des pestiférés et si vous prenez Alger, il y a aussi pres- qu’autant de cas et de décès qu’à Blida, alors, pourquoi ce deux poids, deux mesures ? » nous a-t-il répondu, plein d’amertume dans les yeux et dans la voix.

EVITER LES MAUVAISES INTERPRÉTATIONS Ce sont là quelques impres- sions recueillies, çà et là, auprès de citoyens qui nous ont livré le fond de leurs pensées, leurs im- pressions et leurs souffrances. Pour revenir aux précisions du Premier ministre concernant l’application des mesures de confinement de certains commerces et activités, pourquoi n’y a-t-il pas une liste qui préciserait qu’elles sont les activi- tés commerciales et de services exemptées de ces mesures ? Il est en effet précisé au début de la note du Premier ministre que ne sont concernés par la fermeture que

« les activités accueillant le public et à forte concentration de person- nes, ainsi que celles pouvant être des vecteurs de transmissions du virus ». Il y a ainsi de nombreux commerces, comme l’habillement, qui n’ont pas été autorisés à ouvrir alors qu’ils accueillent beaucoup moins de personnes qu’une épicerie ou qu’un vendeur de téléphones portables. Enfin, et afin d’éviter les mauvaises interpré- tations, les mesures prises par le gouvernement pourraient être ex- plicitées et détaillées avant d’être transmises pour exécution.

(5)

C E N T R E & E ST Le Quotidien d'Oran 05

Lundi 20 avril 2020

El Fedjr 04h43

Dohr 12h47

Assar 16h30

Maghreb 19h31

Icha 20h55 26 chaâbane 1441

Horaires des prières pour Alger et ses environs Farid Haddouche

L

a sûreté de wilaya de Bouira a déclaré avoir enregistré avec satisfaction quant à la réponse positive des citoyens de la wilaya qui se sont volontairement conformés aux procédures de réserve. Comme il a été observé également que cer- tains d’entre eux n’ont pas respecté ces procédures. C’est ainsi que des mesures légales appropriées ont été prises à leur encontre, après avoir commis des violations liées au non- respect du confinement domestique établi de 19 heures à 7 heures du ma- tin. A cet égard, 147 violations com- mises par des piétons ont été enre- gistrées, 135 véhicules et 03 motos ont été mis à la fourrière, en plus de l’arrestation de 03 transporteurs pu-

Ali Chabana

A

quelques jours du début du mois du Ramadhan, l’impression gé- nérale laisse paraître un sentiment du déjà vu, la frénésie à la consomma- tion reprend de plus belle. Et ce, en dépit, des mesures préventives pri- ses pour contrer la propagation du coronavirus, les gens sont de plus en plus présents dans les surfaces com- merciales et les épiceries du quartier.

On fait ses provisions, avec toujours cette idée obsessionnelle que le jour

« J » tout sera raflé. Le syndrome de la pénurie fait donc sa réapparition, on achète, on stocke, de la semou- le, de l’huile, des conserves, des épi- ces, des fruits et légumes secs, sait- on jamais dira tout à chacun. « La conjoncture nous oblige à procéder à de tels calculs, par précaution, l’an- ticipation, mère de la prudence », nous fait remarquer un père de fa- mille rencontré au souk. Et d’ajou- ter « en sus de la crainte que les prix

U

ne caravane de 41 camions transportant 3.500 colis alimen- taires et couvertures est partie same- di du devant du siège de la wilaya de Souk Ahras en direction des familles démunies habitant les zones d’ombre de 25 communes, a-t-on constaté. Le wali, Lounès Bouzegza, qui a donné le coup de départ de la caravane, a inscrit l’opération dans le cadre de la prise en charge des familles nécessi- teuses des communes de la wilaya en cette conjoncture sanitaire et salué la contribution efficace des hommes d’af- faires, des mécènes et des associations caritatives. Cette solidarité se pour- suivra encore par d’autres actions si- milaires, a ajouté le wali en soulignant que chaque colis comprend semou-

U

n nouveau cahier des char ges sera élaboré pour la re- prise des travaux de réhabilita- tion de l’ancienne mosquée Sidi Lakhdar à Constantine, a indi- qué samedi le wali Ahmed-Ab- delhafid Saci. Lors d’une visite à ce lieu de culte, à El Djazarine dans la vieille ville, le chef de l’exécutif local a instruit les res- ponsables concernés à oeuvrer à élaborer un nouveau cahier des charges avant la désignation d’une nouvelle entreprise «qua- lifiée et spécialisée» dans la res- tauration, a-t-on indiqué dans un communique émanant des ser- vices de la wilaya.

In situ, le même responsable a instruit l’actuelle entreprise char- gée des travaux de réhabilitation de la mosquée Sidi Lakhdar, un chantier à l’arrêt depuis des an- nées, de reprendre les travaux de la toiture de la mosquée pour préserver le site en atten- dant la reprise de sa restaura- tion, a-t-on indiqué. M. Saci s’est également rendu à la mai- son qu’occupait Cheikh Abdel- h a m i d B e n B a d i s , d a n s l a vieille ville, où il a instruit le di- recteur local de la culture à l’ef- fet de préparer un dossier sur l’état de cette maison en vue de proposer sa réhabilitation.

Considérée comme un des lieux de culte à grande valeur archi- tecturale avec ses colonnes de marbre galbées et ses élégants chapiteaux sculptés, la mosquée Sidi Lakhdar construite en 1743, sous le règne du bey Hassan ben Hocine, fut le lieu où cheikh Ab- delhamid Ben Badis donnait des cours de Tafsir (exégèse) et où les membres de l’association des oulémas musulmans algériens, créée par le cheikh, planifiaient

U

ne quantité de 43 tonnes de denrées alimentaires a été col- lectée par les commerçants et pro- ducteurs de Guelma pour être dis- tribuée dans le cadre des carava- nes de solidarité avec les habitants démunis des zones d’ombre et lo- calités enclavées de la wilaya, a in- diqué samedi le directeur de la Chambre de commerces et d’indus- trie «Mermoura».

Les quantités de produits alimen- taires ont été chargées dans neuf camions et déposées dans le dépôt de wilaya (au siège de l’unité princi-

CONSTANTINE

Mosquée Sidi Lakhdar : un nouveau cahier

des charges pour la reprise des travaux

le grand projet d’une société al- gérienne réformée dans ses fon- dements religieux et culturels.

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait ordonné mercredi dernier, à la veille de la célébration de la Jour- née du savoir (Yaoum El Ilm) le 16 avril de chaque année, la res- tauration de toutes les «vieilles mosquées» d’Algérie, rappelle-t- on. «J’ai ordonné la restauration de toutes les vieilles mosquées d’Algérie, à leur tête la mosquée de Sidi Lakhdar à Constantine où le cheikh Abdelhamid Ben Badis donnait des cours de Taf- sir (exégèse) et Hadith, notam- ment l’explication d’El Mouata de l’Imam Malek, qu’Allah lui ac- corde la Félicité», avait écrit le président de la République dans son message adressé à cette oc- casion. Onze (11) mosquées dont celle de Sidi Lakhdar et huit (8) zaouïas de la vieille ville de Constantine étaient concernées par les travaux de réhabilitation, lancés en 2014 dans le cadre des préparatifs de la manifestation,

«Constantine, capitale 2015 de la culture arabe» et la plupart des chantiers sont actuellement à l’arrêt, rappelle-t-on. Des problè- mes que l’administration locale qualifiait de «techniques» liés, entre autres, au vide juridique dans le code des marchés publics concernant le cas des entrepri- ses de restauration mixtes (bu- reaux d’études étrangers et na- tionaux) et la présence de ces monuments dans un secteur sau- vegardé soumis à des règles par- ticulières ont engendré l’arrêt des travaux dans les moquées Sidi El-Kettani, Sidi Lakhdar, Sidi Affane et celle de Djamaâ Lek- bir notamment.

SOUK AHRAS

Une caravane de solidarité au profit de 25 communes

BOUIRA

Non-respect du confinement : des violations et des sanctions

blics pour non-respect des procédu- res de quarantaine. « La direction générale de la sécurité nationale con- firme que le respect des procédures de réservation sanitaire est le meilleur moyen de faire face à cette épidémie et de couper la chaîne des infections

» fera savoir le chef de sûreté de wi- laya M. Kamel Benamirouche.

Par ailleurs et dans le cadre de me- sures préventives visant à enrayer une flambée d’infection par le virus Corona, Covid 19, les services de sûreté de wilaya de Bouira ont mis à profit leurs capacités matérielles et humaines pour affronter et combat- tre cette épidémie meurtrière. Les services de sûreté de wilaya de Boui- ra ont dès lors mis en œuvre un plan de communication et de sensibilisa- tion par les campagnes de préven-

tion dans les marchés couverts et les magasins. Les campagnes de sensi- bilisation quotidiennes ont été inten- sifiées à l’aide d’amplificateurs pour sensibiliser les citoyens et leur rap- peler de rejoindre leur domicile, ainsi que des mesures de prévention sa- nitaire du virus corona. D’autre part, les services de sûreté de wilaya de Bouira, en coordination avec divers partenaires et autorités locales, ont effectué des opérations de purifica- tion et de stérilisation dans les quar- tiers, les rues, les places publiques, les sièges administratifs et les instal- lations publiques du chef-lieu de wi- laya et de diverses municipalités et villages. Les services de la sûreté de wilaya ont dénombré 10 opérations de désinfection et de stérilisation depuis le 05 avril à ce jour.

TEBESSA

Les préparatifs d’un Ramadhan pas comme les autres

flambent, la rareté nous guette, des réflexes bien ancrés dans les habitu- des du consommateur algérien. Il est difficile de s’en débarrasser. Donc, on se ravitaille comme on peut, avant l’arrivée du Ramadhan ». Les marchés des produits frais atten- dront, légumes, lait, viandes et vo- lailles, confiseries, entre autres.

A vrai dire, les gens font dans la course contre la montre, seul moyen pour pouvoir parvenir à leurs fins, autrement dit, s’approvisionner le plus vite possible. Certains magasins ont rouvert, à l’occasion, le marché couvert lui aussi, après sa fermetu- re, pour des raisons sanitaires. Les ruelles de l’ancienne ville se réani- ment, la circulation automobile est de plus en plus dense.

Les oiseaux gazouillent, signe de la vie qui continue son bonhomme de chemin. La circonstance excep- tionnelle que traverse le pays oblige chacun de nous à un certain nom- bre de retenues, à brider nos pulsa-

tions, à méditer plus sur les chemins à emprunter, à revoir certaines croyances, léguées selon des idées reçues. Et puis, Tébessa sent l’air d’une cité qui a tant enduré, on la voit bien reprendre goût à la vie, ses habitants nous diront avec un brin de nostalgie, où il était encore temps d’observer le jeûne avec moins de contraintes matérielles, malgré les besoins, la famille s’occupait de tout, c’était la solidarité, le Ramadhan nous unissait autour d’une seule meïda, un repas du f’tour, qui nous faisait beaucoup de plaisir, quand on le prenait ensemble, grands et pe- tits. Ces images d’un passé qui à chaque opportunité remontait en surface, pour se remémorer ces mo- ments magiques, se ressourcer de nos souvenirs, telle une fontaine de jouvence qui fait revivre en nous ce désir de ne pas abdiquer. La solida- rité est un lien essentiel pour toute communauté mise devant les obli- gations de sa pérennité.

GUELMA

43 tonnes de denrées alimentaires collectées pour des habitants démunis

pale de la protection civile) réservé à la collecte des aides, a indiqué à l’APS Djamel Zouaymya, précisant que l’opération de distribution pré- vue dans le cadre de la campagne nationale de solidarité pour lutter contre le nouveau coronavirus, sera supervisée par le chef de l’exécutif local, Kamel Abla.

Quinze bienfaiteurs parmi des pro- priétaires d’unités de transformation, des commerçants de gros et de dé- tail activant dans le domaine de la production et de la vente de produits alimentaires ont contribué à cette

opération de solidarité, selon le même responsable qui a indiqué que les quantités collectées contiennent 14 produits alimentaires de large consommation comme la semoule, le sucre et l’huile de table. La collec- te des denrées alimentaires se pour- suit de concert avec la direction du commerce en vue d’organiser d’autres caravanes de solidarité, se- lon le même responsable, ajoutant que la Chambre de commerce et d’industrie s’attelle à informer, à sen- sibiliser et à accompagner les opé- rateurs économiques.

le, farine, huile, café, sucre, pâtes, lé- gumes, matelas et couvertures. Il a en outre préconisé de distribuer ces aides en toute transparence et dans le respect de la dignité des familles ci- blées, assurant que les assemblées po- pulaires communales assureront «pro- chainement» la distribution de 3.000 autres colis et l’APC de Souk Ahras distribuera à elle seule 1.000 colis.

Dans le cadre de préparation du mois de Ramadhan, le chef de l’exécutif local a affirmé que les services de la wilaya prendront en charge l’attribu- tion à 37.000 familles démunies de l’allocation de solidarité relevée de 6.000 à 10.000 DA. Il a invité à ce propos les citoyens concernés à évi- ter de constituer des files d’attente

devant les communes et a assuré que les listes nominatives existent au ni- veau des services communaux con- cernés. Concernant l’allocation de 10.000 DA décidée par le président de la République, Abdelmadjid Teb- boune, au profit des ouvriers journa- liers, le wali a indiqué que les secteurs concernés ont entamé l’élaboration des listes des bénéficiaires. Initiée par la direction des services agricoles, la chambre de l’agriculture, la caisse de mutualité agricole et plusieurs opéra- teurs de la filière lait, une caravane de solidarité chargée de 25.000 litres de lait de vache a été dirigée vers la wi- laya de Blida qui fait l’objet d’un con- finement total dû à la propagation du nouveau coronavirus.

(6)

Le Quotidien d'Oran

Lundi 20 avril 2020

06 O R A N

DÉCÈS

Les familles GHANEM, BENTOUTI, DAFI et TOUBAL ont l’immense douleur de vous faire part du décès de leur chère et regrettée

GHANEM Halima survenu le 14 avril 2020 à l’âge de 81 ans.

L’enterrement a eu lieu le même jour.

Sa famille demande à tous ceux qui l’ont connue d’avoir une pieuse pensée en sa mémoire.

Que Dieu l’accueille en Son Vaste Paradis.

A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons

MÉMOIRE

Cela fait déjà 7 années, le 20/

04/2013, que tu nous as quittés notre cher

époux, père, grand-père M. ELANDALOUSSI

BELMEHEL à l’âge de 67 ans laissant derrière toi un immense vide que nul ne pourra combler.

Repose en paix cher papa.

Ton fils Habibou

40ÈME JOUR

40 jours se sont écoulés depuis la disparition tragique de notre chère et regrettée fille

DEHIEL Wafaa épouse BENDOUKHA

Fawzi

décédée le 11 mars 2020 à l’âge de 27 ans.

Son père Houari, sa mère Hasnia, ses frères Bachir, Amine, Hichem et sa petite sœur Fatima, toute la famille DEHIEL ainsi que les familles MIHOUB, MEKKI et MEFLAH demandent à tous ceux qui l’ont connue d’avoir une pieuse pensée en sa mémoire.

Puisse Dieu Tout-Puissant l’accueillir en Son Vaste Paradis.

Ta famille DEHIEL qui ne t’oubliera jamais

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K. Assia

C

inq constructions illici- tes, en cours de réalisa tion, sur des terres agri- coles, ont été démolies, avant- hier, à Hassi Bounif par les ser- vices de la daïra de Bir El Djir, en collaboration avec les servi- ces de l’APC de cette localité.

L’opération qui a vu la présen- ce des services de Sécurité a été initiée conformément aux direc- tives données par le wali d’Oran, portant sur la lutte con- tre l’habitat illicite. En effet, et selon les premières données de l’enquête, il ressort que les pro- priétaires ont profité de la con- joncture actuelle que traverse l’Algérie, au même titre que les autres pays du monde, la pan- démie du coronavirus, pour entamer la construction d’habi- tations illicites sur des terres agricoles. Les services de la daïra de Bir El Djir ont saisi une pelle mécanique, des maté- riaux de construction et ont éga-

J. Boukraâ

D

ans le but de faire face à la propagation du coronavi- rus et minimiser inéluctable- ment la contamination du per- sonnel soignant par le papier, l’établissement hospitalier uni- versitaire EHU 1er novembre 1954 a intégré la gestion des dossiers médicaux relatifs au Covid-19, dans le système de numérisation du dossier ‘pa- tient’. Selon cet hôpital « cette initiative a été, aussi, bénéfique pour cette structure, surtout en cette période de crise de coro- navirus, car cela a facilité le trai- tement des dossiers des patients atteints du coronavirus en un temps record ». « Le DEM est un système de gestion informa- tisé du dossier ‘patient’ destiné à remplacer le traditionnel dos-

Rachid Boutlelis

L

ancée il y a plus de trois mois, l’opération d’enlè- vement des citernes et réser- voirs installés sur les terrasses des immeubles, à Aïn El- Turck est en phase d’achève- ment, a-t-on appris de sour- ces proches de la commune.

Plus d’une quarantaine de ré- servoirs et citernes ont été ainsi enlevés de dessus les immeubles des cités dans les localités de la commune, sou- ligne notre source. En effet, suite aux multiples plaintes des habitants et en applica- tion des directives du wali d’Oran, une vaste opération d’enlèvement des citernes d’eau installées sur les terras- ses des immeubles, a été lan- cée, dans plusieurs cités, à Aïn El-Turck. Cette opération intervient après celle qui avait ciblé les antennes para- boliques. Selon, nos sources, une commission a sillonné l’ensemble des cités pour in- citer les propriétaires de ces citernes à les enlever, dans un délai n’excédant pas 15 jours, avant l’inter vention des

P

lus de 20.000 kits alimen taires seront distribués à des familles démunies et né- cessiteuses, de la wilaya d’Oran, en prévision du mois de Ramadhan, a-t-on appris samedi des services de la wi- laya. La priorité sera accordée aux familles non concernées par l’aide financière de 10.000 DA décidée par le président de la République, M. Abdelmad- jid Tebboune, a indiqué la même source, dans un com-

L

a pose du parquet et des tribunes amovibles qui constituent la dernière étape des travaux de rénovation du Palais des Sports ‘Hammou- Boutelilis’ d’Oran a été ajour- née à cause de la crise sani- taire prévalant dans le pays et dans le monde, a-t-on appris samedi, auprès de la direction de cette infrastructure.

Les travaux sont d’ailleurs presque à l’arrêt dans cette infrastructure en raison de l’impossibilité d’importer le parquet et les tribunes amovi- bles, en question, après la fer- meture des frontières dans le cadre des mesures préventives contre la propagation de la pandémie du coronavirus (Co- vid-19), a précisé, à l’APS, le directeur du Palais des Sports, Sid Ahmed Tab. Avant cela, plusieurs travaux ayant touché,

K. Assia

L

es éléments de la Briga de de recherches et d’in- vestigations BRI 2, de la poli- ce judiciaire de la Sûreté d’Oran sont parvenus dans 2 opérations distinctes à mettre la main sur 3 individus âgés entre 19 et 22 ans et à saisir 3,2 g de cocaïne et 204 com- primés psychotropes. La pre-

Plusieurs immeubles ciblés à Aïn El-Turck Plus d’une quarantaine de citernes et réservoirs enlevés des terrasses

agents de la commune. En dépit de leur interdiction, conformément à une loi pro- mulguée pour la protection de l’environnement, les citer- nes d’eau poussent comme des champignons sur les ter- rasses des cités de logements à caractère social, à Ain El Turck et à Oran notamment celles ceinturant la ville et ce, au vu et au su de tout un cha- cun. Leur installation est à l’origine de l’importante dé- gradation du parc immobilier, bien de l’OPGI, causée par l’infiltration des eaux prove- nant des fuites de ces gran- des masses d’acier ou de plastique.

« Le plafond de mon appar- tement, situé juste en dessous de la terrasse, menace de s’ef- fondrer à tout moment et les murs, minés par l’érosion, se défrichent à vue d’œil.

Ce malheureux état de fait n’est pas constaté, unique- ment, dans les logements des étages supérieurs car les autres voisins se plaignent également de l’avancée insi- dieuse de la détérioration», a fait remarquer un père de fa-

mille, demeurant dans un im- meuble, réceptionné moins de dix ans auparavant. «Je me suis adressé à un respon- sable de l’Agence OPGI ter- ritorialement compétente pour mon lieu de résidence, afin de signaler cette infrac- tion à la loi. On m’a fait sa- voir qu’il fallait que je leur adresse une requête dans la- quelle je citerai nommément les fraudeurs.», indique notre interlocuteur. Le même son de cloche s’est fait entendre chez d’autres locataires de ci- tés de logements sociaux, qui signalent en plus les fissures qui sont apparues sur les fa- çades et la détérioration des corniches de leurs bâtiments pour des raisons similaires.

«Une opération d’assainisse- ment s’avère nécessaire pour juguler les dommages causés aux immeubles», a confié un fonctionnaire, bénéficiaire d’un logement social. Tou- jours est-il que les responsa- bles des services concernés devront se pencher sur ce phé- nomène en vue de l’éradiquer et protéger ainsi les biens et la vie du contribuable.

En perspective du mois de Ramadhan Distribution prochaine de 20.000 kits alimentaires aux familles nécessiteuses

muniqué. Les familles priori- taires sont celles habitant dans les zones enclavées de la wi- laya, relève le texte. Les ser- vices de la wilaya d’Oran ont précisé, également, que ces aides financières seront ver- sées dans un premier temps aux familles recensées dans le cadre de l’opération d’aide sociale spécial Ramadhan et qui ont en bénéficiés l’an der- nier. De nouveaux critères se- ront établis prochainement

pour le recensement de fa- milles ouvrant droit aux aides en application des directives du président de la République, a- t-on ajouté. Les autorités loca- les se sont engagées à poursui- vre l’opération de distribution de packs alimentaires, initiée en cette période de crise sani- taire, a affirmé la même sour- ce, appelant les citoyens bien- faiteurs à poursuivre leur élan de solidarité jusqu’à la fin de cette épreuve difficile.

Palais des Sports

La pose du parquet et des tribunes amovibles ajournée

entre autres, l’étanchéité, la façade et les vestiaires, ont été déjà achevés, s’est réjoui, en outre, ce dernier, un équipe- ment qui devait être réception- né avec son nouveau look, en juin prochain. Il s’agit de la plus grande opération de rénova- tion que subit cet importante infrastructure sportive relevant de l’Office du parc omnisports de la wilaya d’Oran (OPOW) depuis sa construction, et pour laquelle une enveloppe finan- cière avoisinant les 300 mil- lions de DA a été débloquée.

Elle a été décidée en prévision des Jeux méditerranéens pré- vus à Oran, en 2021, avant leur report dernièrement à l’année suivante (25 juin-5 juillet 2022) à cause du Co- vid-19, rappelle-t-on.

D’une capacité d’accueil de 6.000 places, cette salle om-

nisports est programmée pour accueillir les matchs de basket- ball, lors de la 19ème édition des jeux méditerranéens.

Outre cette salle omnisports, pas moins de 6 autres infras- tructures sportives d’Oran font l’objet actuellement de travaux de rénovation, en prévision du rendez-vous méditerranéen.

L’opération reviendra à quel- que 1,94 milliard de DA, se- lon les estimations de la direc- tion locale de la Jeunesse et des Sports. Oran s’apprête également à réceptionner un complexe sportif d’envergure composé, entre autres, d’un stade de football de 40.000 places, d’une salle omnisports de 6.000 places, d’un centre nautique contenant 2 piscines olympiques et une 3ème semi- olympique, ainsi qu’un stade d’athlétisme de 4.200 places.

204 comprimés psychotropes et 3,2g de cocaïne saisis 3 dealers sous les verrous

mière affaire a été traitée à la suite d’informations parve- nues aux policiers indiquant que des individus commer- cialisaient de la cocaïne dans la cité AADL. Les investiga- tions ont permis d’arrêter 2 individus à bord d’une voitu- re ‘Polo’ et saisir 9 petits sa- chets de différentes couleurs contenant 3,2 g de cocaïne.

Par ailleurs, un individu âgé

de 20 ans a été, aussi, arrêté pour commercialisation de produits psychotropes. Le mis en cause se servait de son magasin de vente de cosmé- tiques, à Canastel pour écou- ler le produit prohibé. Il a été trouvé en possession de 204 comprimés psychotropes.

Tous ces mis en cause seront présentés au tribunal à l’issue de l’enquête.

Horaires des prières pour Oran et ses environs

El Fedjr 04h53

Dohr 13h02

Assar 16h45

Maghreb 19h46

Icha 21h09 26 chaâbane 1441

ILS NOUS ONT QUITTES... HIER

Zaoui Lakhdar, 87 ans, cité Petit Benyahia Mohamed, 76 ans, El Hassi

Fatmi Kheïra, 90 ans, Delmonte Soubrik Abdelkader, 87 ans, St-Eugène

Erigées sur des terres agricoles

Cinq habitations illicites rasées à Hassi Bounif

lement sécurisé la conduite principale d’AEP afin d’éviter tout branchement illicite au réseau d’alimentation en eau potable. Des poursuites judiciai- res seront lancées à l’encontre des individus impliqués dans cette affaire. En début d’année, une opération de démolition ciblant plus de 45 habitations et extensions illicites a été lan- cée, à Haï Khémisti et El Hassi, par les services de la commune d’Oran en coordination avec les membres de l’Alliance environ- nementale et les services de Sécurité. Cette campagne a été lancée suite à des informations parvenues au wali d’Oran et concernant des individus ayant érigé des constructions et des extensions illicites dans ces deux localités. Face à la situa- tion, la wilaya avait décidé d’in- tervenir et des mesures urgen- tes avaient été prises afin de stopper le phénomène. Cette action avait été précédée d’une opération similaire ayant ciblé

la veille, 25 habitations illicites dans le secteur urbain de Sidi El-Houari précisément au quar- tier ‘Les Planteurs’. Des indivi- dus avaient construit des habi- tations sur un terrain foncier ré- cupéré par l’Etat après le relo- gement des familles dans le ca- dre de la résorption de l’habitat précaire. Toutefois et en dépit des mesures prises par les pou- voirs publics, plusieurs tentati- ves de constructions illicites ont été avortées. La wilaya a pré- vu plusieurs opérations de dé- molition notamment dans le quartier ‘Les Planteurs’. Avec le relogement et la distribution, prochainement, de quelque 3.000 logements sociaux au profit des familles des Planteurs, les autorités locales disent re- doubler de vigilance afin de stopper toute tentative de cons- truction illicite sur des terrains dont les familles ont été relo- gées. Par ailleurs, il a été déci- dé de traduire les dossiers des contrevenants devant la justice.

Pour minimiser la contamination du personnel par le papier Gestion électronique des dossiers

des malades du Covid-19, à l’EHU

sier papier. L’EHU d’Oran a été le premier, en Algérie, à faire un grand pas vers la modernisation de ses soins en mettant en ap- plication ce système, ce qui a contribué sans aucun doute, à renforcer la politique de moder- nisation du système de santé en Algérie », ajoute les mêmes sources. En effet le dossier mé- dical électronique apporte une énorme contribution à la quali- té et à l’efficacité des soins mé- dicaux. C’est une priorité du secteur de la Santé en Algérie.

Par l’introduction du DEM, les systèmes de santé cherchent des moyens efficaces pour pren- dre en charge davantage de patients, en un temps réduit, en plus d’augmenter la qualité des soins grâce à une meilleure coordination. Le dossier médi- cal électronique (DME) est un

dossier informatisé qui contient des documents et des images sous forme électronique. Pour rappel, dans une déclaration faite sur les ondes de la Radio locale, le Pr Lellou chef de ser- vice de Pneumologie à l’EHU, a indiqué que la structure prend en charge une soixantaine de cas confirmés de Covid-19 dont 10 cas guéris ont quitté l’h^àpital. Ces derniers étaient soumis au protocole de traite- ment à la chloroquine. Toutes les mesures ont été prises dans l’hôpital, pour la prise en char- ge des malades. « Avec nos ca- pacités nous pouvons aller jus- qu’à 700 lits pour la prise en charge des malades », a-t-il ajouté. Depuis l’apparition de la maladie, au 18 avril, 153 cas de Covid-19 et 12 décés ont été enregistrés, à Oran.

Au servie des maladies in- fectieuses du CHUO et le ser- v i c e d e Pn e u m o l o g i e d e l’EHU, le nouveau protocole de traitement à base de chlo- roquine, lancé il y a plus de 3 semaines, a donné de bons résultats. Toutefois le traite- ment le plus efficace est d’ob- server les mesures préventi- ves auxquelles ont appelé les pouvoirs publics, notamment le respect du confinement.

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