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Les enjeux d une psychanalyse avec un enfant

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Les enjeux

d’une psychanalyse

avec un enfant

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Nazir Hamad a publié

J’ai même rencontré des adoptions heureuses, avec Charles Melman, Odile Jacob, 2014.

Lucie et Léa. Ou les adolescents et leur rapport à la vérité, érès, 2011.

La langue et la frontière, Denoël, 2004.

L’enfant adoptif et ses familles, Denoël, 2001.

Destins d’enfants,

en collaboration avec Françoise Dolto, Gallimard, 1995.

Thierry Najman a publié

Lieu d’asile. Manifeste pour une autre psychiatrie, Odile Jacob, 2015.

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Nazir Hamad

Thierry Najman

Les enjeux

d’une psychanalyse avec un enfant

Préface de Charles Melman

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Conception de la couverture : Anne Hébert

Première édition parue dans la collection « Psychanalyse et clinique » sous le titre Malaise dans la famille© Éditions érès, 2006.

Version PDF © Éditions érès 2017 CF - ISBN PDF : 978-2-7492-5142-4 Première édition © Éditions érès 2017 33, avenue Marcel-Dassault, 31500 Toulouse, France

www.editions-eres.com

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Table des matières

AVANT-PROPOS À L'ÉDITION DE POCHE. . . 7 PRÉFACE

DU SABBAT DES SORCIÈRES AUX DIMANCHES DE LA RAISON

Charles Melman. . . 13 UN HEUREUX MALENTENDU. . . 17 1. PSYCHANALYSE OU PSYCHOTHÉRAPIE?. . . 25

Le temps de l’inconscient

n’est pas celui de la montre. . . 25 La psychothérapie n’existe pas. . . 28 De l’enfant à l’adulte,

s’agit-il de la même cure ?. . . 32 Soutenir l’hypothèse du sujet chez l’enfant tout petit. . . 36 Derrière l’enfant de la réalité se cache

un autre enfant. . . 39

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2. LA DEMANDE. . . 43 Le couple ne serait-il qu’un fantasme ?. . . 43 Le savoir de l’expert contre la sagesse

des anciens. . . 48 Faut-il absolument faire venir les pères

en consultation ?. . . 51 L’école, lieu de déclenchement

du symptôme. . . 54 Un analyste peut-il s’autoriser à donner

un conseil ?. . . 58 La résistance de l’analyste. . . 68 3. ENTRETIENS FAMILIAUX

ET TRAVAIL INDIVIDUEL. . . 71 Faut-il dire « la vérité » aux enfants ?. . . 71 À quel moment les parents vont-ils

rencontrer leur propre inconscient ?. . . 74 Lorsque le père ne peut s’identifier

à la souffrance de la mère. . . 78 Ne pas oublier l’enfant !. . . 81 Le moment, pour l’analyste, de rencontrer l’enfant tout seul. . . 85 Le savoir peut faire symptôme. . . 89 4. LA QUESTION DE LÂGE. . . 97

La fonction du psychanalyste,

c’est de réintroduire le lieu de l’Autre. . . 97 L’inconscient n’a pas d’âge. . . 104

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Table des matières

La psychanalyse de l’enfant relève

d’une écoute féminine. . . 109

Comment expliquer à un enfant le travail qu’il va pouvoir réaliser en analyse ?. . . 112

La demande de l’enfant comme métaphore. 119 5. PLACE DES DESSINS ET DE LA PÂTE À MODELER. . . 123

Il n’y a pas d’âge pour être en analyse. . . 123

Les maîtresses ne sont pas là pour nous aimer !. . . 127

L’association libre chez les enfants. . . 132

Il nous faut, pour chaque cas, réinventer la cure. . . 136

Un enfant dessine toujours son image inconsciente du corps. . . 139

6. L’OBJET DUNE PSYCHANALYSE DENFANT. . . 147

La psychanalyse ne consiste pas nécessairement à donner du sens. . . 147

Psychanalyse du nourrisson. . . 150

Lorsqu’un enfant parle à la cantonade, il s’adresse à l’Autre. . . 153

Disparition actuelle de la phase de latence. . 156

Prendre le risque de son désir. . . 159

Découvrir que l’Autre n’existe pas. . . 162

Le manque à être. . . 164

Qu’est-ce qui fait interprétation ?. . . 165

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7. LE SILENCE DE LANALYSTE. . . 171 Le silence se donne, comme une parole

se donne. . . 171 Les parents ont à prendre sur eux l’angoisse de leur enfant. . . 174 Un cas de phobie chez un enfant. . . 177 Le silence de l’analyste n’est pas un but

en soi. . . 180 8. LE TERME DE LA CURE. . . 187

Lorsqu’un enfant s’épanouit et exprime ses désirs, la psychanalyse arrive

à son terme. . . 187 Le transfert des parents porte le transfert de l’enfant. . . 190 La pratique analytique suppose la même

exigence avec les enfants qu’avec les adultes 193 Il faut se laisser surprendre par les enfants. . . 198 Le miracle, c’est le signifiant. . . 208 Une bonne rencontre ne laisse personne exactement à sa place. . . 210 9. EN GUISE DE CONCLUSION. . . 213

La psychanalyse de l’enfant n’est pas

une pédagogie. . . 213 L’analyste n’a que son manque à offrir. . . 218

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Avant-propos à l’édition de poche

Depuis la première publication de cet ouvrage, il y a bientôt dix ans, les questions qui le traversent n’ont cessé de devenir de plus en plus impérieuses et pressantes. Si loin que l’on retourne dans l’histoire de la psychanalyse, celle-ci a toujours été l’objet d’attaques et de critiques à la mesure de sa portée subversive. On se souvient de la remarque de Freud auprès de Jung en arrivant sur le continent américain, au tout début du XXesiècle : « Ils ne savent pas que nous leur appor- tons la peste. » Si l’objectif du père fondateur n’a jamais été la provocation pour elle-même, les grands découvreurs ont régulièrement vérifié combien les hommes sont rarement prêts à entendre les vérités qu’ils semblent pourtant appeler de leurs vœux. La mise au jour de l’inconscient et d’une vie pulsionnelle infantile ne fait pas exception à la règle.

À cet égard, on pourrait penser qu’il en est aujourd’hui comme aux premières heures de la découverte freudienne. Les coups portés contre la psychanalyse sont depuis quelques années d’une violence inouïe, malgré des discours empreints d’une

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grande tolérance affichée dans les milieux profession- nels, et la mise en avant régulière d’une spécificité de la psychiatrie française, historiquement très tournée vers la psychopathologie et la dynamique psychique.

Un député UMP, Bernard Accoyer, a fait voter en 2004 une loi encadrant le titre de psychothérapeute, dont on sait qu’elle visait en réalité le charlatanisme supposé de la psychanalyse. L’année 2005 a vu la publication du Livre noir de la psychanalyse. En 2010, Michel Onfray publiait un brûlot antifreudien dont le succès médiatique fut proportionnel à la haine déchaînée du philosophe. Un pas supplémentaire a été franchi en 2012, lorsque la Haute Autorité de santé (HAS) a édicté une recommandation de bonne pratique jugeant non consensuelle l’utilisation des approches inspirées par la psychanalyse et la psycho- thérapie institutionnelle auprès des enfants autistes.

En 2013, la mise en place du troisième Plan autisme venait donner une tournure concrète à cette attaque en règle, dans un pays où les gouvernements, de gauche comme de droite, se donnent désormais la liberté de décider ce qui est scientifiquement valable et ce qui ne l’est pas, au mépris de l’avis d’une grande majorité des professionnels de terrain. Nous pour- rions également nous attarder sur le rapport de l’INSERM de 2004, ambitionnant d’évaluer et de comparer l’efficacité des différentes psychothérapies.

Bref, les experts « indépendants » et les autorités les plus élevées n’ont jamais été autant sollicités pour démontrer l’inanité de la psychanalyse, et réclamer d’en finir avec des pratiques prétendument issues d’un autre âge. Il ne serait pas impossible, en effet, qu’une page se tourne dans ce domaine.

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Avant-propos à l'édition de poche 9 L’actualité brûlante de ce livre a partie liée avec la façon dont notre époque postmoderne s’oppose point par point aux contours de la méthode psychana- lytique. La temporalité de l’homme contemporain soumis à l’urgence de la productivité s’accommode mal du temps logique de la subjectivité. La logique du désir a bien entendu maille à partir avec la jouissance effrénée dont nous abreuve la société de consomma- tion, et la surenchère permanente d’innovations issues des nouvelles technologies de l’information (NTI) comme des différentes branches de la médecine – procréative par exemple. Dans un monde où plus rien ne paraît impossible, où le virtuel semble en découdre en permanence avec la réalité, la psychana- lyse se trouve tout à la fois menacée par une volonté de jouissance bien sensible, en même temps qu’elle est plus que jamais convoquée pour se dégager d’une certaine confusion et d’un sentiment de résignation ambiant.

De ce point de vue, la psychanalyse de l’enfant s’offre comme le meilleur moyen d’interroger les fondements et les enjeux de la psychanalyse tout entière. Il n’est pas concevable de s’en tirer auprès des enfants avec quelques artifices, ni de rester très long- temps dans le semblant. Sauf à accroître leur symp- tôme ou à couper court à toute intervention soignante.

Pas question avec les enfants de se raccrocher à un cadre stéréotypé pas plus qu’à une supposée cure type.

Celui qui manque d’authenticité, n’est pas prêt à réin- venter la démarche de soins ou à prendre le risque de plonger dans l’inconnu lié à la singularité du cas, se retrouve plus vite en impasse qu’avec les adultes.

D’une certaine façon, les enfants trichent moins que

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leurs aînés et ce n’est pas par hasard si Freud, dans son texte sur le petit Hans, affirme que « les enfants […]

ont, en somme, plus de propension à aimer la vérité que n’en ont leurs aînés ». Amour de la vérité qui peut d’ailleurs virer à la passion de la vérité chez nombre d’adolescents.

Une des principales interrogations à l’origine de cet ouvrage fut d’élucider s’il existe ou non une psycha- nalyse propre à l’enfant, distincte de celle de l’adulte.

Par le passé, certains auteurs sont allés jusqu’à affirmer l’impossibilité de la psychanalyse ou encore l’inexis- tence du transfert de l’enfant. Le rapport particulier de l’enfant à la vérité nous incite au contraire à conclure à la pertinence de cette pratique spécifique, qui jette un éclairage sans égal sur les fondements de la psychanalyse. Si nous devions trancher et ne rete- nir qu’une seule psychanalyse, ce serait plutôt celle de l’enfant qui obtiendrait nos faveurs. L’expérience montre en effet que l’enfant radicalise chaque question en lien avec la psychanalyse, et que la reformulation de chacune d’entre elles, grâce à nos jeunes patients, fait ressortir les enjeux cruciaux, et aide à démêler les concepts. Probablement la formation de chaque analyste devrait-elle comporter un minimum de pratique auprès des enfants.

Il n’est pas neutre que la clinique de l’enfant consti- tue, ces dernières années, le terrain d’éclosion incessant de nouvelles catégories diagnostiques, allant de l’hyper- activité avec trouble de l’attention à la précocité intel- lectuelle, en passant par les « dys » en tout genre – dysgraphie, dysphasie, dysorthographie... – jusqu’au spectre des troubles autistiques que nous avons déjà cité. Les nouvelles classifications sont devenues le lieu

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Avant-propos à l'édition de poche 11 d’affrontements idéologiques autant que d’enjeux financiers ou de pouvoir, actualisant là encore une interrogation sur la pertinence de la psychanalyse.

Il n’est pas question pour nous de nier dans ces lignes les dérives, voire les dérapages de psychanalystes ayant pris parfois des positions indéfendables dans des débats sociétaux exemplaires de notre postmodernité.

L’ordre symbolique a par exemple servi d’alibi, pour quelques-uns, à l’expression d’une homophobie discré- ditant la discipline. Les débats sur les nouvelles formes de familles nécessiteraient parfois plus de prudence avant que d’exprimer des opinions définitives, alors qu’il est encore trop tôt pour juger des différentes évolutions. Cela ne fait que renforcer la nécessité de mieux situer la place de la psychanalyse, ses contours, son objet et ses ambitions, mais aussi ses limites. C’est le but essentiel de cet ouvrage.

C’est pourquoi nous nous réjouissons de la réédi- tion en version de poche d’un texte mettant en lumière des enjeux cruciaux pour la pratique, sur lesquels nous nous penchons tous les jours.

Thierry Najman

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Préface

Du sabbat des sorcières aux dimanches de la raison

Jeune interne en médecine à la consultation de l’Hôpital Bichat, je me souviens encore de l’ébahis- sement qui avait pu me saisir alors au cours de la discussion de cas qui, chaque semaine, réunissait Jenny Aubry – première femme à avoir été nommée médecin des Hôpitaux de Paris, par ailleurs merveil- leuse et courageuse chef de service –, Françoise Dolto et Maud Mannoni vacataires.

Au creux de sa main, Dolto tenait la minuscule concrétion de pâte à modeler faite par l’enfant dont on lui exposait le cas, et sans hésiter un instant, brave- ment comme toujours, détaillait en l’examinant pour l’auditoire épaté le déchiffrage des accidents cachés de la biographie, la particularité des symptômes et la conduite à tenir. Maud Mannoni hochait la tête et contribuait avec les réserves qui convenaient. Jenny Aubry peaufinait et décidait, avec l’autorité qui était sienne.

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Pour l’incrédule que j’étais, formé comme il se doit à l’école de Claude Bernard, le plus extra- ordinaire était de constater la valeur opératoire des prophéties émises par ces trois sorcières. Car non seulement leur chaudron était bienveillant mais son breuvage d’une efficacité magique.

Il faut reconnaître qu’elles n’avaient pas froid aux yeux et, pour sortir l’enfant de son marasme, ne se laissaient arrêter par aucune pudeur ni limite, comme ces mères bien obligées de torcher le petit chéri, voire de moucher des parents abusifs ou égarés.

Je me suis un temps demandé si la redoutable efficacité de leurs interventions – car avec elles, dire c’était faire – ne tenait pas plus au caractère injonctif tout-puissant de la parole maternelle qu’à sa perti- nence occasionnelle. J’avais tort. J’ai pu vérifier bien après la remarquable plasticité de l’enfant exposé au modelage par le signifiant. Et ce, avant que la muta- tion liée à la puberté ne le contraigne à devenir responsable de son identité sexuelle et n’abolisse le pouvoir créateur polymorphe que, dans la genèse de sa perversité, le signifiant avait jusque là.

Cette remarque est à verser à l’étude du caractère opératoire du langage, afin de répondre à la question de savoir s’il est différent de celui de la science. Il se trouve que cette étude est précisément l’axe heureux et attendu des entretiens qu’on va lire. Le praticien se réjouira d’y voir traitées avec compétence et subtilité les questions qu’il est inéluctablement amené à se poser, et résolus de nombreux problèmes qui l’obsèdent.

Les familles pourront y discerner non pas un guide mais une provocation adressée à leur intelli- gence. L’épistémologue s’émerveillera du fait que

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Préface 15 l’efficacité des illustres mères de la psychanalyse de l’enfant (depuis Anna Freud, Melanie Klein, n’hési- tons pas à leur joindre Winnicott, Dolto, Mannoni, Aubry) continue de se transmettre plus par l’exemple, l’étude de cas et l’initiation que par l’appareillage conceptuel et l’enseignement à proprement parler.

Dans la mesure où les brillants auteurs de cet ouvrage marchent, eux, sur ces deux pieds, ils nous laissent espérer la suite qui éclairera et orientera notre propre cheminement.

Charles Melman

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Un heureux malentendu

L’objet de ce livre est d’apporter un témoignage ainsi que quelques points de repère à tous ceux qui se questionnent sur la psychanalyse de l’enfant.

Que se passe-t-il dans le bureau du psychana- lyste lorsque celui-ci est sollicité au sujet d’un enfant ? Quel est l’enjeu de la psychanalyse avec un enfant ? Le problème est abordé ici par le biais des questions les plus simples et les plus évidentes. Celles qui viennent à l’esprit les premières. En d’autres termes, il s’agit des plus importantes. Poser les questions les plus élémen- taires n’est pas un aveu de faiblesse, mais traduit au contraire la capacité à interroger les fondements, les assises d’une théorie ou d’une pratique. Cela permet d’éprouver la solidité des soubassements épistémo- logiques. Même les personnes les plus expérimentées reviennent en permanence aux questions premières et originelles. En tout cas le devraient-elles. Ce faisant, elles peuvent parfois en faire profiter les plus novices.

Cela explique en partie le premier paradoxe assumé en ces lignes, c’est-à-dire le public visé : tout autant les professionnels que le grand public, les

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parents qui s’interrogent. Les chapitres qui suivent se lisent, croyons-nous, avec une certaine facilité. Ce texte est abordable par tout le monde. En effet, dans la continuité du principe énoncé, nous pensons que la possibilité d’utilisation de termes simples traduit un certain degré d’appropriation des concepts et l’aisance à les manipuler, et à en transmettre quelques bribes à l’occasion.

Un autre paradoxe de ce travail réside dans la rencontre à l’origine de cet ouvrage. Il s’agit de la rencontre de deux professionnels. J’ignore si je dois plutôt employer ici le terme de « malentendu » ou celui de « hiatus », mais il me semble qu’un certain genre de malentendu gît dans cette rencontre. Pas n’importe quelle variété de malentendu. J’ai envie de dire : un malentendu fertile. Un malentendu qui traverse de part en part ces lignes, et de plusieurs façons. Un malentendu qui, probablement, porte en permanence le dialogue qui suit.

Je ne crois pas, en premier lieu, que la démarche ait été tout à fait la même pour chacun des deux auteurs, ni que les questions fussent exactement de même nature. D’où un échange, une tentative d’échange. D’où une tension permanente dans le débat. Pas n’importe quel type de tension. Quelque chose comme de l’excitation. L’excitation propre à celui qui se situe dans une recherche et qui se passionne pour l’objet de ses préoccupations. L’exci- tation, parfois, de celui qui réussit à approcher une

« vérité » et qui manque de peu de la nommer. L’ex- citation du témoignage aussi.

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