• Aucun résultat trouvé

Romaniuk (Anatole), La Fécondité des populations congolaises.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Romaniuk (Anatole), La Fécondité des populations congolaises."

Copied!
7
0
0

Texte intégral

(1)

Romaniuk (Anatole), La Fécondité des populations congolaises.

Roger Mols

Citer ce document / Cite this document :

Mols Roger. Romaniuk (Anatole), La Fécondité des populations congolaises. . In: Revue belge de philologie et d'histoire, tome 48, fasc. 3, 1970. Langues et littératures modernes - Moderne taal- en letterkunde. pp. 935-940;

https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1970_num_48_3_2841_t1_0935_0000_1 Fichier pdf généré le 16/10/2019

(2)

Romaniuk (Anatole), La Fécondité des populations congolaises. Paris, La Haye, Mouton, s.d. (1968) ; un vol. in-8°, 352 p. (Institut de Recherches

Économiques et Sociales. Université Lovanium de Kinshasa.

Recherches Africaines, t. IV).

Sans être inexistantes, les études de démographie congolaise ne sont pas légion. Et les dimensions de celles qui existent ne dépassent généralement pas celles d'un article de revue et se limitent d'habitude à un secteur géographique restreint. C'est dire l'importance de l'ouvrage que voici. Il traite d'un élément essentiel de la démographie dans le cadre du pays tout entier, un des principaux de l'Afrique Noire. L'auteur, qui dirigea, de 1953 à 1960, le Bureau de la Démographie du Congo à Léopoldville et à qui l'on doit l'initiative de plusieurs recherches pionnières en ce domaine, est sans

contredit une des meilleures compétences en la matière. Il s'agit donc d'une

contribution de première valeur aux problèmes démographiques d'un pays en voie de développement, ayant portée de témoignage direct. C'est, en même temps, une pièce à décharge, importante et objective, à verser au dossier du procès anti-colonialiste, trop souvent sursaturé d'élucubrations partiales et sans valeur. L'auteur a tenu à aborder son sujet à la fois du point de vue

quantitatif et du point de vue sociologique. Mais c'est le premier des deux qui retient surtout sa sollicitude. Et c'est justice : sans la base objective des

données statistiques valables, les considérations théoriques sont démunies de leur support.

Les onze chapitres de l'ouvrage peuvent être regroupés en quatre sections : heuristique, descriptive principale, descriptive complémentaire, sociologique.

La section heuristique, avec son chapitre unique, traite de la nature et de la valeur des sources documentaires qui nous renseignent sur la situation démographique du Congo, spécialement du point de vue de la fécondité.

Bien entendu, elles ne soutiennent pas la comparaison avec celles des pays occidentaux. Toutefois, l'auteur estime qu'elles l'emportent en abondance et en variété sur ce que l'on trouve dans les autres pays de l'Afrique Noire.

J'ajouterai qu'il y aurait intérêt à comparer avec notre documentation occidentale de l'époque pré-statistique.

La source de base est formée par un sondage très détaillé, effectué, sous la direction de l'auteur, au cours des années 1955-57. Son objet fut à la fois démographique, culturel et économique. Ce sondage porta sur un dixième des milieux villageois dans chaque circonscription territoriale et ethnique et sur un septième des milieux mixtes et urbains. L'unité de sondage fut la plus restreinte possible : respectivement, le village, l'agglomération mixte et la parcelle bâtie urbaine, l'enquêteur se déplaçant lui-même de maison en maison. On atteignit ainsi une population de 962. 000 ruraux et de 397.000 urbains et semi-urbains. La représentativité de l'échantillon est donc garantie, autant que faire se peut.

Les renseignements fournis par ce sondage furent systématiquement contrôlés par des sources d'appoint. Celles-ci sont de trois espèces : a) les fichiers

(3)

de l'enregistrement continu de la population couvrant une quarantaine d'années (1920-1960) mais contenant de nombreuses lacunes ; b) les

inscriptions des naissances et des décès à l'état civil, théoriquement «obligatoires»

depuis 1950, mais pouvant atteindre, en fait, de 50 % à 100 % des cas réels ; c) les enquêtes démographiques administratives annuelles, entreprises, de 1925 à 1938 et de 1948 à 1953, dans des secteurs limités, totalisant de 3 à 6 % de la population du pays.

La section descriptive principale, avec ses quatre chapitres recouvrant près de la moitié du volume, constitue la partie maîtresse de l'ouvrage. Elle comprend l'analyse de la fécondité congolaise, telle qu'elle se dégage de l'enquête- sondage de 1955-57, et l'examen des facteurs spatiaux et temporels de sa

differentiation, d'après les régions, les ethnies, les époques et les milieux d'habitat.

Concernant la fécondité, deux données furent relevées par

l'enquête-sondage de 1955-57 : a) le nombre des naissances vivantes survenues au cours des douze mois précédant l'enquête ; b) le nombre total d'enfants mis au monde par chaque femme enquêtée. Diverses méthodes de correction et d'ajustement (entre autres par recours au modèle de population stable) furent employées pour réduire les erreurs au minimum. La principale cause d'erreur provenait des enfants décédés peu après leur naissance et dont la déclaration fut très incomplète. Un recoupement avec d'autres données a permis d'établir que, sur 1000 naissances, 104 décès de moins d'un an furent déclarés et 69 ne le furent pas. Les taux de natalité furent donc ajustés en conséquence. Chaque technique d'ajustement fut soumise à un contrôle

critique rigoureux et l'auteur conclut que les données ainsi obtenues « méritent une confiance raisonnable» (p. 77). Une autre cause d'erreur et non susceptible d'ajustement était la répartition inexacte des femmes d'après leurs classes d'âge. Les différentes grandeurs calculées (et éventuellement ajustées) sont les suivantes : taux de natalité, de fécondité générale, de

reproduction, de fécondité par groupes d'âge et pour l'ensemble des groupes d'âge, âge moyen de maternité, proportion d'enfants par rapport à la population totale, nombre d'enfants nés vivants par femme, répartition des femmes d'après le nombre d'enfants qu'elles ont eu, fréquence de la stérilité.

La plupart de ces données sont présentées sur tableaux pour les 6 provinces et les 26 districts ; quelques-unes aussi pour chacun des 138 territoires (division administrative de 1958). Dans l'ensemble, le Katanga et le Kivu se partagent les premières places, suivies d'assez près par Léopoldville. Ensuite le Kasaï, l'Equateur et la Province Orientale. Dans une même province, l'écart entre les districts est parfois très sensible. Il l'est plus encore entre les territoires.

Ainsi, le taux de natalité (en pour mille) arrondi et ajusté d'après une des méthodes employées se présente comme suit : Katanga 53, Kivu 52, Léopoldville 50, Kasaï 49, Equateur 41, Orientale 33. Il est de 46 pour l'ensemble du Congo. Mais les districts s'échelonnent de 59 à 21 et les territoires de 72 à 13. Ce dernier écart prouve que, malgré toutes les précautions prises par l'auteur, il y a quelque part quelque chose qui cloche. Il est probable

(4)

que l'imprécision des relevés ne fut pas la même partout et que l'adoption d'une même technique d'ajustement ne pouvait conduire qu'à des

résultats sérieusement biaises.

Pour ce qui est de la fréquence de la stérilité — facteur explicatif principal de la différence des taux de natalité — les écarts sont encore beaucoup plus sensibles. Sur 100 femmes de 25 à 44 ans, la proportion de celles qui n'ont pas procréé d'enfant vivant est inférieure à 10 dans 31 territoires, dont 27 se trouvent dans les provinces du Kivu et de Léopoldville (minimum : 3,3 % Kenge) et supérieure à 30 dans 40 territoires, dont 30 se trouvent dans les provinces de l'Equateur et Orientale (maximum : Poko 57,3 %). Une population dont plus du tiers des femmes est stérile est incontestablement atteinte dans ses forces vives. Ces quelques chiffres suffisent pour nous apprendre que les variations régionales de la fécondité congolaise et des facteurs qui la déterminent sont considérables. La carte des taux de natalité répartis en huit teintes (p. 109) est très parlante. On y distingue d'emblée le dimorphisme congolais. Font partie du Congo fécond presque tous les territoires situés au sud du 4e degré de latitude sud, la bordure montagneuse longeant la faille des Grands Lacs à l'est et le Gemena à l'angle NW. Par contre, la majeure partie de la cuvette centrale et le bassin de l'Uele

constituent le Congo infécond. De part et d'autre, il y a quelques enclaves,

explicables par la présence d'une ethnie différente. Ainsi les célèbres pêcheurs Wagenia, le long du fleuve, et les Pygmées de la Forêt Equatoriale ont une prolificité supérieure à celle de leurs voisins. L'appartenance ethnique est plus décisive que le degré d'urbanisation, l'intensité de l'exode rural ou la densité démographique. Les deux régions les moins urbanisées se situent presque aux extrêmes sur l'échelle de la fécondité. Des villages voisins peuvent avoir une situation démographique fortement contrastée. La carte de la p. 119 montre éloquemment l'influence décisive de l'appartenance ethnique. Le domaine des Azande et Mangbetu, des Mongo et apparentés, des Batetela, coïncide avec les zones de fécondité déprimée. A l'autre extrême, les Bayaka, Bakongo, Bashi, Ngwaka. Ces différences se maintiennent pour les immigrés à Kinshasa appartenant à ces ethnies : le taux de fécondité varie du simple au double.

Ce contraste spatial entre un Congo fécond et un Congo à moitié stérile est-il un phénomène récent ? Il semble bien que non, à en juger d'après le chapitre consacré par l'auteur à une rétrospective «historique». Sans se dissimuler les obstacles qui jalonnent sa route, il s'est efforcé de reconstituer dans ses toutes grandes lignes l'évolution de la fécondité congolaise depuis le début du siècle. La donnée statistique la plus précieuse pouvant servir de base de calcul, c'est le pourcentage de femmes restées stériles dans les diverses classes d'âge lors du sondage de 1955-57. La classe âgée alors de plus de 55 ans est née au dernier quart du siècle dernier et est devenue nubile à partir de 1890 environ. Or on constate parmi cette classe une

répartition spatiale de la stérilité analogue à celle des classes plus jeunes. Cette

(5)

analyse géographique du phénomène conduit l'auteur à rejeter l'opinion fréquemment émise, mais insuffisamment fondée, attribuant la dénatalité qui éprouva si fortement les populations congolaises au contact avec les colonisateurs. Pourquoi, en effet, ce contact aurait-il été six fois plus nuisible dans les districts où il fut le plus tardif et le moins fréquent ? Par contre, les régions les plus atteintes coïncident avec celles éprouvées par les razzias des esclavagistes. Les origines de la dénatalité congolaise remonteraient donc avant la période coloniale, les processus de son développement restant obscurs. Jusqu'à la première guerre mondiale, la situation s'est aggravée, tendance qui se renversa lentement au cours de rentre-deux-guerres. De 1930

à 1955, les enquêtes ont relevé des taux de natalité très stables, pouvant être ajustés entre 41 et 44 pour mille. Divers indices traduisent un relèvement au cours des années 50, surtout dans les milieux urbains et les régions restées mieux à l'abri de la dépopulation structurelle. L'action médicale, la

multiplication des maternités, la promotion des allocations et des logements familiaux pour les travailleurs (plus d'un million de bénéficiaires) eurent certainement une influence stimulante sur la fécondité.

Le chapitre spécialement consacré à la fécondité en fonction des milieux sociaux ne fait que confirmer ceux qui précèdent. Des tableaux montrent la différence entre milieux ruraux, mixtes et urbains. La fécondité totale urbaine des femmes mariées s'établit à l'indice 1 19 par rapport à la rurale.

Mais il faut tenir compte d'une autre répartition des âges et des régimes

matrimoniaux. Un relèvement très net de la situation démographique urbaine était en cours durant les années 50. Lors de l'enquête principale de 1955-57, parmi les femmes de Léo et d'É'ville âgées de plus de 55 ans, le tiers n'avaient jamais eu d'enfant vivant ; la proportion atteint à peine une sur huit pour

la classe âgée de 25 à 29 ans.

Certains chiffres paraissent tout de même plutôt suspects. Ainsi, la comparaison entre les données des tableaux V. 12 et V. 13 nous obligerait à admettre que dans le district de Luapula-Moero, la fécondité totale en milieu urbain aurait été supérieure pour 1000 femmes de tous états matrimoniaux que pour 1000 femmes mariées ( !).

Une constatation analogue pour la province du Kivu résulte

manifestement d'une erreur de frappe affectant la donnée du premier tableau (la province entière ne pouvant se situer plus haut que chacun des districts).

Les deux chapitres de la section descriptive complémentaire étendent l'examen à un des facteurs principaux de la natalité : les structures matrimoniales et leur impact sur la fécondité. L'examen du cadre matrimonial comporte celui des divers types d'union conjugale, une attention particulière étant accordée à la polygamie, celle-ci ayant une influence importante et variée sur diverses caractéristiques de la fécondité. On sait que, depuis 1951, la polygamie n'est plus reconnue légalement pour les unions à contracter. Les données de l'enquête de 1955-57 reflètent cette situation nouvelle : parmi les femmes mariées de 15-19 ans, 13 % seulement sont unies à des polygames,

(6)

alors que la proportion avoisine 40 % pour les classes dépassant 35 ans.

La même enquête permet aussi d'établir diverses mesures du phénomène polygamie. Sur 100 femmes mariées, le nombre de celles unies à des

polygames varie de 433 (Kabinda) à 24 (Élisabethville) ; le nombre de polygames sur 1000 hommes mariés, de 255 à 13 (mêmes districts). Il y a en moyenne 121 femmes mariées pour 100 hommes mariés. Plus de 75 % des polygames se contentent de deux femmes. L'examen s'étend ensuite à quelques aspects de la nuptialité et à la mobilité conjugale (veuvage, divorce, remariage).

Vu la diversité des genres d'union matrimoniale et leur fréquent

échelonnement en une succession de formalités coutumières, l'établissement de la statistique des mariages, comprenant des précisions telles que l'âge au mariage, est condamné à manquer d'uniformité. L'auteur s'efforce de remédier à cet inconvénient en tirant le meilleur parti possible des données disponibles, grâce à l'application de diverses techniques d'utilisation proposées par des statisticiens. Les relevés dont il dispose lui fournissent la proportion des femmes mariées, des veuves, des divorcées et celle des célibataires par groupes d'âge. Cette dernière donnée lui permet de calculer, grâce à deux méthodes d'approche, l'âge moyen au premier mariage. Celui-ci se situe aux alentours de 17 ans et demi. Il ne dépasse 20 ans que dans un seul district. Un calcul analogue pour les hommes aboutit à environ 23 ans.

Abordant l'étude différentielle de la fécondité, l'auteur compare fécondité légitime et illégitime (celle-ci relativement plus fréquente dans les

populations à système familial matrilinéaire), fécondité monogamique et polygami- que (celle-ci presque toujours inférieure, dans des proportions différentes d'après les classes examinées ; ce qui conduit à cerner le problème des

explications possibles), fécondité des unions régulières et des unions de fait. Trois facteurs possibles de fécondité pour l'ensemble de la population sont soumis à un examen plus général : la polygamie, l'âge au mariage et la mobilité conjugale. L'influence de cette dernière est nettement défavorable,

contrairement à celle de l'âge au mariage. Quant à la polygamie, sa productivité numériquement inférieure résulterait principalement d'un phénomène de sélectivité ; elle constituerait un stimulant à la nuptialité et jouerait un rôle

somme toute favorable en matière de natalité. Sur ce dernier point, nous préférons laisser à l'auteur la responsabilité de son affirmation.

Les quatre derniers chapitres constituent la section sociologique. L'auteur avoue lui-même (p. 11) qu'ils ne forment qu'un «prolongement» et qu'il ne s'est résolu à les aborder qu'avec une certaine «appréhension», le terrain lui paraissant manquer de la solidité scientifique souhaitable. Néanmoins, vu leur importance comme facteurs d'explication possible, il a estimé devoir attirer l'attention sur quelques éléments psychologiques et moraux dont l'impact sur la fécondité est hors de question. Il s'agit des attitudes mentales du milieu traditionnel congolais à l'égard de la procréation ; du cadre social favorisant les aspirations natalistes ; de la diminution sociale des adultes restés inféconds ; de la pression exercée par le niveau élevé de la mortalité

(7)

et par la faible densité démographique d'un pays manquant d'habitants pour être mis en valeur. Il s'agit aussi des facteurs susceptibles d'entraver la procréation : interdits sexuels, pratiques abortives et anticonceptionnelles, maladies vénériennes et du rapport entre ces facteurs et l'infécondité.

Sur ce dernier point, il aboutit aux constatations suivantes : les interdits sexuels concernent principalement les périodes de lactation et celles

déterminées par divers événements familiaux et sociaux. Ils aboutissent à un contrôle indirect des naissances ; mais il est impossible de calculer leur incidence sur le niveau et sur l'évolution de la fécondité. Les pratiques

anticonceptionnelles ne sont pas ignorées, mais leur usage est seulement occasionnel et ne s'inscrit jamais dans une perspective de limitation systématique des

naissances. D'ailleurs les intéressées préfèrent souvent recourir aux pratiques

abortives. Les unes et les autres agissent certainement sur la fécondité, mais dans une mesure, somme toute, limitée. Bien plus sérieuse est l'influence des

maladies vénériennes, cause fréquente de stérilité. Mais les statistiques qui existent à ce sujet ne sont pas assez complètes. Elles révèlent pourtant une fréquence vénérienne très différente d'une région à l'autre, les fréquences les plus élevées se rencontrant là où la stérilité est la plus répandue et où les mœurs sexuelles sont les moins réglementées (groupes Mongo, Azande, Batelela). On constate, par ailleurs, que les populations réputées pour la sévérité de leurs mœurs

(Ngwaka, Bashi, Bayaka) ont une excellente fécondité et une fréquence vénérienne faible.

Le rapport des taux de fécondité illégitime à ceux de fécondité légitime, surtout si l'on se borne à la population féminine âgée de moins de 25 ans, présente toujours une corrélation négative (et souvent très significative) avec la natalité. De même, il y a une très forte corrélation négative entre la natalité et la fréquence des délits conjugaux (surtout adultères).

Cette vue d'ensemble fort sommaire, compte tenu de la richesse de l'ouvrage, devrait cependant suffire à nous en faire comprendre tout l'intérêt. Bien entendu, d'aucuns pourront objecter que bon nombre de données numériques, basées sur des relevés vieux d'une quinzaine d'années, sont d'ores et déjà dépassées. Tant de choses ont changé au Congo depuis la disparition du régime colonial. Et c'est vrai.

Pourtant, il semble bien que la répartition spatiale des divers phénomènes liés à la fécondité ait connu, pendant plus d'un demi-siècle, une relative

uniformité, malgré les transformations profondes du cadre général de l'existence des populations. Cet ouvrage pourrait donc avoir conservé plus qu'on ne le pense une réelle valeur d'actualité. Et d'ailleurs, en attendant les

résultats des enquêtes actuellement en cours, les données qu'il renferme sont les plus récentes disponibles. Par ailleurs, sa contribution à l'histoire

démographique des populations congolaises, à un moment-charnière de leur

évolution, restera toujours de toute première importance. On ne peut donc assez se réjouir de sa parution et féliciter l'auteur de nous avoir donné le résultat de plusieurs années d'enquêtes et de calculs. — Roger Mols.

Références

Documents relatifs

Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, fichier des naissances, 2015 à 2019 et estimations et projections démo- graphiques.. Traitement des données effectué

Elle était belle comme le jour, Mais bien trop belle pour un troubadour.

Ajoutons qu’il ne faut pas plus exagérer que sous-estimer l’importance de cette invasion de l’aristotélisme ; la dialectique, issue d’Aristote par Boèce, avait dès longtemps

Fais correspondre à chaque numéro du schéma ci-dessus le nom qui convient : donjon, basse-cour, créneau, chemin de ronde, douve, pont-levis,

 Redonne à chaque style en reliant.. CATHÉDRALES AU

tionnelle des saints empreignait leur corps d’une force (virtus), qui même après leur mort y restait vivante et capa- ble d’opérer des guérisons et d’autres miracles.. De

À partir du XIIème siècle, les châteaux sont construits en pierre pour être plus résistant, notamment aux incendies.. Château de Foix – 7 ème

• Certains hommes répudient leur femme si : - Ils croient qu’elle est libre alors que non - La femme a des problèmes de santé - La femme a des soucis financiers. 