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On croirait volontiers

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Academic year: 2022

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(1)PAYS :France. DIFFUSION :13215. PAGE(S) :1-2. JOURNALISTE :Nicolas Chalon. SURFACE :125 % PERIODICITE :Hebdomadaire. 22 janvier 2021 - N°2052 - Grandes écoles. Éducation 4.0. l 'heuredesEdTechs? Elles ont connuun coup de projecteur inattenduen 2020, maisles retombéesenchiffre d’affairestardentencore Cette année, le Covid a tout fait pour focaliser l’attention sur les EdTechs (Educationaltechnologies). Enfin, ces nouveaux produits et services destinés à l’éducation ont été partagés, débattus,espérés, attaqués, et surtout utilisés. Pourtant, beaucoup de confusion règne encore, en grande partie engendrée par la méfiance artificielle et envers l’intelligence. Par Nicolas Chalon. O. n croirait volontiers que 2020, avec ses. ruptures. pédago-. brutales, fut celle de l’explosion des chosessont, de fait, plus complexes, avec un premier écueil à éviter: la confusion désormaisinstallée, au sein du grand public, entre EdTech - une technologie utiliséeà desfins éducatives - et enseignement à distance. De fait, cesdeux domaines sont indépendants: “la majorité desEdTechs ont besoinquelesétudiants soientprésents en classe”,rappelle SébastienLebbe, CEO de Woodap, une solution d’animation des contenus pédagogiques. giques. l’utilisation des données, qui détourde la question cennent l’attention trale: comment l’être humain pourrait-il apprendre mieux? Les réponses. technologiques à cette question connaissent de grandes avancées, mais sont aussi confrontées à la difficulté de trouver le bon modèle de développement et de conquérir les acheteurs. Technologie ne rimant pas avec distance, le chiffre d’affaires du secteur n’a pas explosé. De plus, “les entreprisesEdTech sont, elles aussi,touchéesparla crise,comme leurs clients, comme toutes les entreprises , rectifie Rémy Challe, direc-. vient de publier, avec EY Parthénon, tenus au mois de novembre. “En la première grande étude sur le France, nous déployonssuffisamment marché EdTech en France. Selon d’argent pour faire de l’expérimentases résultats,la Covid-19 a bien eu tion, maispasassezpouracheterensuite un impact “fortement positif” pour lessolutions développées”, résume-t-il. 29 % des entreprises, mais légèS’il est plus “simple” de débloquer rement ou fortement négatif” pour un budget d’achat EdTech dans une 40 % d’entre elles. Dans le détail, l’impact de la Covid est encore plus difficile à établir. Certes, le nombre de clients des entreprises a augmenté (de plus de. 100 % pour un tiers d’entre elles), “mais cetteaugmentation ne s’est pas forcément traduiteenchiffred’affaires”, précise Rémy Challe l’année ayant été marquéepar la gratuité des services pour faire face à l’urgence. Les deux tiers des entreprises ont ainsi proposé une gratuité partielle ou totale de leur service cette année. Un procédé possible, voire un levier de conquête pour les grandes entreprises; un modèle intenablepour les acteursplus fragiles.. -. Structurationd’un jeunemarché Or en France,la plupart des EdTechs sont de petits acteurs, 65 % compmoins de 10 salariés, souvent occultées par des groupes qui font ici office de géants: Digischool, Skill and You... Elles sont jetmes, aussi: les deuxtiersd’entre elles ont moins de cinq ans. Leur défi est deparveniràconvaincre des établissementsplusieurs milliers de fois plus gros qu’elles les universités et les grandesécoles, quand ce n’est pas l’Éducation nationale elle-même et ses académies. “Dans cesstructures,le processusd’achat est tant. -. extrêmement compliqué”, constate Gérard Giraudon, directeur de recherche à lTnria (institut national de recherche en sciences et technologies du numérique), qui a présenté un livre blanc à l’occasion des états. formation privée, le chemin s’avère, dansle public, plus long que l’émergence de nouvelles applications. D’où un enseignement scolaire et périscolaire compliqué à conquérir. L’enseignement supérieur est lui plus ouvert aux solutions EdTechs. Mais “te marché le plus solvable, et aujourd'hui le seul solvable, est celui de la formation continue”, souligne Gérard Giraudon. De fait, 61 % du chiffre d’affaires des EdTechs françaises (soit 400 millions d’euros sur un total de 650 millions) provient du marché de la formation professionnelle, contre 21 % de l’enseignement supérieur et 20 % du K12 - comprenez, l’ensemble du scolaire et du périscolaire. La plupart des entreprises travaillent sur au moins deux de ces segments, “ce qui les oblige à adopter des approchescommerciales très différentes”, explique Rémy Challe. Parfois, le client est étudiant ou professeur, auquel casla démarche est BtoC; parfois ce sont les universités et écoles (BtoB); pour finir, ce sont les professionnels, qui constituent un marché devenu, depuis la réforme, BtoCtoB, les formations devant convaincre d’abord les individus qui utiliseront leur CPF (Compte personnel de formation), avant que ceux-ci convainquent à leur tourleur employeur d’abonder le projet... Dans un tel environnement, les regards de ces entreprises se tournent naturellementvers l’international, synonyme pour certaines d’opportunités, pour d’autres de survie. Ainsi, ellessont aujourd’hui la moitié. Tous droits de reproduction réservés.

(2) PAYS :France. DIFFUSION :13215. PAGE(S) :1-2. JOURNALISTE :Nicolas Chalon. SURFACE :125 % PERIODICITE :Hebdomadaire. 22 janvier 2021 - N°2052 - Grandes écoles. être 76 % l’année prochaine. Des EdTechs pour capter l’attention et évaluerl’apprentissage Passéesces difficultés à trouver le bon modèle, quelles sont les technologies réellement mises en œuvre? Les EdTechsmobihsent de multiples champs de la connaissance:sciences cognitives, sciences de l’éducation, intelligence artificielle, traitement automatique des langues, réalités augmentéeet virtuelle, blockchain, robotique... “Tout cequi peutrépondre à une problématique d’amélioration des liens à l’intérieur d’un triptyque qui, lui, resteimmuable: le savoir, l’enet l’apprenant”, décrypte seignant GérardGiraudon. Il y a d’abord les infrastructures, dites LMS (Leaning Management System), platefomres où se déroule l’ensemble de la relation digitale entreune formation et les étudiants. Viennent ensuite les applications mobiles, les classes virtuelles, sans oublier la blockchain, encore confidentielle mais qui trouve en l’éducation un terrain de développement prometteurpour valider les connaissances et sécuriser diplômes et certificats à traversle temps. Pour lesécoles,ledéfi de cetteannée Covid fut d’abord de limiter la dégradation de la pédagogie, mise à mal par la soudaineté de la miseen place du distanciel et la non-formation des enseignants aux outils. Pour faire face au décrochage important de concentration et d’engagement des étudiants, le grand enjeu a résidé dansTanimation descours. Wooclap est justement experte de cette question.Bien queses solutions s’appliquent aussi aux cours présentiels où les smartphones des étudiants deviennent des outils de participation au cours,via des sondagesou. -. autresactivités en temps réel - l’explosion de l’enseignement àdistance. a quandmême joué en safaveur, les professeurs se trouvant d’un coup en manque d’outils devant leur classe virtuelle. “Nous avonsrecruté la moi-. de notreéquipeau coursdu premier confinement”, confirme Sébastien Lebbe, co-fondateur deWooclap.Elle compte aujourd’hui 35 personnes et montera à 60 au début de l’année 2021. Entreprise belge, Wooclap a pour origine deux difficultés récurrentes des professeurs: capter l’attention desétudiants,et mesurer leur compréhension. Pour répondre à la preWooclap s’appuie beaucoup mière, sur les avancéesen matière de neuroéducation, lesquelles “démontrent qu’être acteur d’un cours améliore la récupération en mémoire et la façon de structurer l’apprentissage”,quand l’enseignement passif, lui, ne fonctionne pas. “Jusqu’ici, les spécialistes ne pouvaient s’appuyer que sur le resdes élèves, exphque Sébastien senti Lebbe. Mais cet élément nous induisait en erreur.”Selon des chercheurs de Harvard, en effet, les étudiants ont l’impression d’avoir mieux appris durant un cours où ils sont restés passifs. En réalité, l’évaluation de leurs connaissancesdit le contraire: “Ne pas être interrogé, donc parfois mis en échec, estplus confortablepour un étudiant, qui se sent dès lors plus confiant”, détaille Sébastien Lebbe. D’où l’écart constatéentreapprentissage réel et ressenti. Les enseignantstrouvent dans ce type d’applications des solutions à des besoins concrets: varier le rythme descours,proposerdifférents tié. formats, diriger le smartphone du côté du professeur plutôt qu’en dehors... Des problèmes pédagogiques quotidiens, à distanceou non. IA. es-tulà?. teforme, Wooflash, pour proposerun. mode de révision et de simulations d’examens, avecdesparcours personnalisés. Citons encore Humanroads, start-up avignonnaisehébergéedans l’accélérateur EdTech de Neoma Business school à Reims, qui propose d’utiliser des millions de parcours d’études et professionnelspour répondreaux enjeuxd’orientation et d’insertion. C’est, pour finir, le cas de Nomad Education, qui lance cette année un nouveau programme basé sur l’“adaptive leaming”, ou apprentissage adaptatif, soit toujours l’idée d’une personnalisation de la pédagogie en fonction des besoins. “Quel meilleur terrain que l’éducation pour utiliser l’intelligence artificielle?”, questionne Caroline Maitrot, saCEO. “L’objectif est d’adapter le contenu à l’apprenant, de savoir identifier les connaissancesacquises, leur solidité, et au contraire lesélémentsqui ont pu lui échapper”,explique-t-elle. Nomad Educationest déjà bien connue des élèves de collèges, lycées, et des étudiants en révision dans douze licences universitaires. “Pour nous,la grande innovation aeu lieu il y a une dizaine d’années,c’est le smartphone”, précise sa CEO. L’outil ‘Te plus partagé par tous, y compris dans les pays défavorisés”,sur lequel les contenus de cours et de révisions de Nomad Educationprennent place. Avec un atout pour de nombreux marchés dans le monde: celui d’être disponible hors connexion, et gratuit pour l’utilisateur, le business model reposant sur les écoles,invitées à annoncer sur la plateforme. L’heure de l’adaptativelearning. L’intelligence. artificielle, comme Plutôt que celui de HA et des dondans tout secteur où elle apparaît, nées, qui montent progressiveinterroge. De fait, 1TA est présente ment en puissance, le temps est à danstoutes les bouches, mais seulement dans26 % desEdTechs,et à des des degrés très hétérogènes. “Beaucoup la traduction en technologie en neunouvelles connaissances disent l’utiliser, ou rêveraient de l’utiliIA et neurosciences se rosciences. ser, ce qui estloin d’être lecas”, sourit conjuguent d’ailleurs très bien: “Les GérardGiraudon.. LIA. progresse cependant. Ainsi Wooclap lance-t-il une nouvelle pla-. neurosdencesmontrent à quel point nous sommes tous différents dans notre manière d’apprendre. Certains. Tous droits de reproduction réservés.

(3) PAYS :France. DIFFUSION :13215. PAGE(S) :1-2. JOURNALISTE :Nicolas Chalon. SURFACE :125 % PERIODICITE :Hebdomadaire. 22 janvier 2021 - N°2052 - Grandes écoles. ont besoind’être challengés,d’autres s’écroulentsousla pression.La personnalisation est la clé”, insiste le directeur de recherche de l’Inria. D’où un appel à l’adaptive leaming promis. par l’IA. Les neurosciences ont permis, sans jeu de mots, de tirer un trait sur le stabilotage; les IRM effectués sur des sujets estudiantins montrant qu’une telle lecture n’activait pas les zones du cerneau requises pour un apprentissage efficace. Plus largement, elles ouvrent un champ immense: ‘Les avancéesen matière decompréhensiondu cerveau sont inédites. Nous en apprenonstous les jours sur les mécanismesde compréhension, de mémorisation,et sur la fabuleuse plasticité de notrecerveau”,se réjouit SébastienLebbe. Les outils mis à disposition des professeurs, si tant est que ceux-ci bénéficient d’une formation adaptée et continue, font partie du futur de l’éducation. En attendant, le gros coup de projecteur porté sur les EdTechs au cours de la pandémie de Covid-19 masque mal l’identité des principaux gagnantsde cette année mouvementée: Google Meets et Zoom. Deux plateformes de visioconférence pure et simple, qui n’en demandaientpas tant. Les EdTechs étaientpeut-être encore trop jeunes, ou pas assez implémentée dans les écoles pour changer d’échelle. Mais elles savent que chaque jour et chaque nouvelle découverte jouent pour elles.. ¦. Le groscoup de projecteur porté sur les EdTechsau cours de la pandémie de Covid-19 masque mal l’identité des principaux gagnants de cetteannée mouvementée: Google Meets et Zoom “Pour nous, la grande innovation a eu. Les technologiesdes EdTechs Learning Management System45 % Applications mobiles 40 % Classesvirtuelles 32% Intelligence artificielle 28 %. lieu il y a une dizaine d’années, c’est le smartphone. C’est l’outil le plus partagé par tous, y compris dans les pays défavorisés. Caroline Maitrot, Nomad Education.. Moocs,Spocs2o% Réalitévirtuelle/augmentée 12 % Blockchain3 % Internet desobjets 3% Source: Étudesurla filière EdTech française, EdTech France-EY Parthénon, 2020. Chiffres clés Les Edtechsfrançaisesen chiffres Nombre d’entreprises: 430 Chiffre d’affaires 2019:650M€ Emplois: 7000 Levéesde fonds 2019:108 M€. Tous droits de reproduction réservés.

(4) PAYS :France. DIFFUSION :13215. PAGE(S) :1-2. JOURNALISTE :Nicolas Chalon. SURFACE :125 % PERIODICITE :Hebdomadaire. 22 janvier 2021 - N°2052 - Grandes écoles. GEM Labs, Le. l’apprentissageimmersifdans un mondevirtuel. 16 janvier dernier, GEM (Grenoble. Ecole de management). inaugurait. son tout nouveau laboratoire, dirigé par Sylvie Blanco, avec un objectif : immerger les étudiants dans un monde virtuel pour en comprendreles ressorts. Visite. Niché au cœur de Grenoble, sur la presqu’île. scientifique,. GEM. Labs. est truffé d’outils destinés à d’autres usages que celui d’apprendre. Du moins en apparence. La première salle, Flashtel, est la réplique parfaite d’un centre d’appel (conçu en partenariat avec la Macif), où les étudiantsjouent le rôle d’agent opérateur, de managerou de client insatisfait, selon des scénariosqui ne laissent rien au hasard. Organisation de l’espace, affichage des performances, fond sonore, générateur ou non de stress: chaque détail viendra nourrir le débriefing effectué par les professeurs, par exemple de mana(quelle organisation est la gement plus performante, quel est l’impact du stress...),ou encore de droit. La deuxième s’appelle TIM Lab, salle modulaire,. multicolore. et multifa-. dédiée au design thinking et à l’innovation. Puis viennent les BizLabs, sériede tableaux, ou plutôt de salles immersives. Là, tout commence dans un appartement: “c’est ici, depuis votre canapé, avec une TV allumée et votre smartphoneà la main, que naissentla majoritéde vos parcours d’achat”, explique David Courty, responsable de ces lieux recréés. Sortez de l’appartement et cettes,. “Les managersque nousformons doivent connaître la technologie, mais aussi la questionner. Laquelle est vraiment utile pour leur projet? Quels sontses inconvénients, en termesdecoût, d’éthique?” vous déambulez. dans une galerie marchandeaux airs (et sons)de rue,. la questionner. Laquelle est vraiment utile pour leur projet? Quels sont ses. avec son propre magasin Auchan, créé en partenariat avec le groupe. Vient ensuite un magasin d’équipe-. inconvénients,. de montagne,où les étudiants de GEM, pour la plupart friands de sports de glisse, pourront reproduire ments. puis étudier in situ les comportements d’achat.. en termes de coût,. d’éthique ?” Plutôt que poser des problèmes d’éthique, la technologie peut aussi. aider à les résoudre. C’est le rôle d’un serious game, Finethics, développé par Arnaud Ruffin, professeur de finance. GEM. Une expérience. à. virtuelle La technologie au secoursde l’éthique. plus vraie que nature et parfaitement angoissante,où l’étudiant endosse le rôle d’un conseiller. Réalité virtuelle dans la cabine d’essayage; émetteur d’uitra-sons pour. en patrimoine en période d’essai et tiraillé par les injonctions contraires de. communiquer avec votre smartphone. sa hiérarchie et de sa propre morale. L’expérience, une fois débriefée eri. sans passer par Internet; enceintes directionnelles pour cibler les publicités; blockchain pour payeren cryptomonnaie;. vitrines connectées... “Les. managers que nous formons doivent connaître la technologie, mais aussi. cours par les professeurs,prend tout son relief et fait réfléchir chacun à sa position dans ce monde virtuel qui l’a. déjà, mais cette fois complètement,. embarqué.!. Tous droits de reproduction réservés.

(5) PAYS :France. DIFFUSION :13215. PAGE(S) :1-2. JOURNALISTE :Nicolas Chalon. SURFACE :125 % PERIODICITE :Hebdomadaire. 22 janvier 2021 - N°2052 - Grandes écoles. LesEdTechsmobilisent tous leschamps de laconnaissance qui peuvent répondre àune problématique d’amélioration. desliens à l’intérieurd’un. triptyque. qui,lui,. resteimmuable: le savoir,l’enseignant et l’apprenant.. Tous droits de reproduction réservés.

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Références

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