ORCHESTRE NATIONAL DE LILLE

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ORCHESTRE NATIONAL DE LILLE

RÉGION HAUTS-DE-FRANCE

ALEXANDRE BLOCH

JANVIER

> MARS

—— 2 1 2 2

SAISON

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RÉCITAL ÉVÉNEMENT

ALEXANDRE KANTOROW

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JOHANN SEBASTIAN BACH (1685-1750) / FRANZ LISZT (1811-1886)

Variations sur « Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen » [1864]– 16’

ROBERT SCHUMANN (1810-1856)

Sonate pour piano n°1 en fa dièse mineur op.11 [1837] – 30’

I. Introduzione (un poco adagio) - Allegro vivace / II. Aria III. Scherzo : Allegrissimo / IV. Finale : Allegro un poco maestoso

ENTRACTE

FRANZ LISZT (1811-1886)

Sonnet de Pétrarque n°104 (extrait du second volume des Années de Pèlerinage, Italie S.161) [1858]– 7’

FRANZ LISZT

Abschied S.251 [1885] – 4’

FRANZ LISZT

La Lugubre Gondole n°2 S.200 [1883] – 9’

ALEXANDRE SCRIABINE (1872-1915) Vers la flamme, poème op.72 [1914] – 6’

FRANZ LISZT

Après une lecture du Dante : Fantasia quasi sonata (extrait du second volume des Années de Pèlerinage, Italie S.161) [1858] – 17’

Andante maestoso — Presto agitato assai — Tempo I (Andante) — Recitativo — Adagio — Allegro moderato — Più mosso — Tempo rubato e molto ritenuto — Andante — Più mosso — Allegro — Allegro vivace — Presto — Andante

Alexandre Kantorow Piano

—Avec le soutien de la

Mercredi 2 mars - 20h

Lille, Auditorium du Nouveau Siècle

Pour le confort de tous...

Afin d’éviter toute gêne sonore et visuelle, veillez à éteindre complètement vos téléphones portables. Merci de ne pas prendre de photographies et de ne pas filmer.

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30 place Mendès France - BP 70119 - 59027 Lille cedex onlille.com / 03 20 12 82 40

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Association subventionnée par la Région Hauts-de-France, le Ministère de la Culture et de la Communication, la Métropole Européenne de Lille et la Ville de Lille

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LISZT

Sonnet de Pétrarque n°104

Le Sonnet de Pétrarque n°104 est également le fruit de la passion amoureuse du compositeur. À la fin des années 1830, Liszt parcourt la Suisse et l’Italie avec Marie d’Agoult. Fidèle à son processus de décantation, il attendra près de 20 ans pour publier ses « sensations » et ses découvertes dans le recueil des Années de Pèlerinage. Le Sonnet de Pétrarque n°104 appartient au deuxième Livre consacré à l’art et la littérature italiens. À la manière de Pétrarque chantant Laure, le compositeur hongrois chante sa muse, dans des harmonies passionnées. « Pace, non trovo », l’amoureux ne trouve pas ici la paix.

Abschied

Abschied est l’une des pièces les plus mystérieuses de Liszt.

Composées en 1885, c’est l’une des toutes dernières musiques écrites par son auteur. Dépouillée, dans une manière typique de l’ultime période du musicien, l’œuvre est un adieu (« Abschied » en allemand) qui utilise le thème d’un air populaire russe. Se terminant sur la pointe des pieds, Abschied est dédié à Aleksandr Siloti, l’élève du compositeur.

La Lugubre Gondole n°2

Écrite en 1882-1883, La Lugubre Gondole est l’une des pièces tardives les plus célèbres de Liszt. Installé à Venise, le compositeur en aurait eu l’inspiration dans le pressentiment de la mort de Wagner dans un palazzo vénitien. Prémonition qui se révéla vraie, puisque ce dernier mourut en février 1883. Ici encore, on ne retrouve plus le Liszt virtuose et extraverti de la jeunesse, mais une musique sombre, qui descend lentement dans les abysses du clavier. Une berceuse finale colore légèrement de tendresse cette pièce funèbre.

SCRIABINE

Vers la flamme

Vers la flamme de Scriabine partage un point commun avec La Lugubre Gondole de Liszt. C’est une pièce quasi testamentaire, puisque écrite en 1914, un an avant la mort de son auteur. Par opposition, il s’agit d’une ascension vers l’aigu. Le compositeur russe aurait eu la révélation de cette œuvre durant un voyage en train où il imagina l’« embrasement final de l’univers ».

Embrasement vu ici sous un prisme joyeux, la partition multipliant les indications comme « avec une émotion naissante », « avec une joie voilée », « avec une joie de plus en plus tumultueuse ». Un thème lent est ici transformé grâce à une gradation irradiante.

BACH / LISZT

Variations sur « Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen »

En 1859, Liszt écrit un court prélude d’après le thème d’une cantate de Bach (la Cantate BWV 12 Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen que l’on peut traduire par « pleurer, gémir, se tourmenter, désespérer »). Trois ans plus tard, le compositeur hongrois occupe à Weimar le même poste que Bach autrefois, celui d’organiste à la cour du duc. Est-ce pour cette raison qu’il réutilise le thème de la cantate dans une œuvre autrement plus ambitieuse ?

Le ton de ses Variations est sombre et tragique. À cette époque, Liszt vient de perdre sa fille Blandine. De par son atmosphère, la pièce se rapproche également de la grande sonate Après une lecture de Dante (qu’on entendra en fin de concert). Le parcours de l’œuvre suit clairement la descente aux enfers de La Divine Comédie. Un motif descendant en passacaille chemine de façon obsessionnelle. Plus introspectif, un épisode central conduit au Purgatoire, puis à un cri de désespoir poursuivi par l’apparition glorieuse et triomphale d’un choral de Bach (toujours issu de la Cantate BWV 12) Was Gott tut, das ist wohlgetan (Ce que Dieu fait est bien fait). Dans ces impressionnantes Variations, Liszt traduit donc un passage de la douleur à la joie, de l’Enfer au Paradis, sans donner davantage de précisions autobiographiques ou littéraires.

SCHUMANN

Sonate pour piano n°1

Au début des années 1830, Schumann se consacre à devenir pianiste. Il prend des cours avec Friedrich Wieck, mais il tombe amoureux de sa fille, Clara, causant la rupture avec son professeur. La Sonate pour piano n°1 est l’une des œuvres les plus ambitieuses du jeune Schumann. Auteur de pièces plus courtes, le compositeur se confronte ici à la grande forme, les premières mesures étant appelées « Introduzione » de façon à déployer les éléments musicaux dans une vaste arche temporelle. De fait, le premier mouvement est d’une remarquable densité, et animé d’un grand souffle. L’Aria utilise en réalité une chanson An Anna composée par Schumann à l’âge de dix-huit ans. Dans sa critique dans la Gazette musicale, Liszt salua ce mouvement comme « un chant d’une grande passion, exprimé avec plénitude et calme ».

Les troisième et quatrième mouvements montrent les versants contradictoires de la personnalité de Schumann, à la fois calme et introspectif, ou ironique et turbulent. Partout règne la passion qui anime le jeune homme pour Clara Wieck, à qui est dédiée cette première grande sonate.

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LISZT

Après une lecture du Dante : Fantasia quasi sonata

Contrairement à ce que le titre pourrait laisser penser, la sonate Après une lecture du Dante n’est pas seulement inspirée du célèbre écrivain italien. Liszt prend également pour point de départ un poème de Victor Hugo décrivant la descente aux Enfers de La Divine Comédie. Concluant le deuxième livre des Années de Pèlerinage consacré à l’Italie, la sonate est l’une des pièces les plus redoutablement exigentes du répertoire. Avant d’entamer un tel maelstrom pianistique, on songe aux mots avant d’entrer aux Enfers : « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance ». En un peu plus d’un quart d’heure, Liszt fait « sonner » le piano comme aucun autre compositeur l’a fait avant lui. Aidée notamment d’un thème composé de triton (le diabolus in musica), la Sonate Après une lecture de Dante offre un voyage inoubliable, plein d’images infernales.

Laurent Vilarem

Alexandre Kantorow Piano

À 22 ans, Alexandre Kantorow est le premier pianiste français à remporter la médaille d’or du prestigieux Concours Tchaïkovski ainsi que le Grand Prix du Concours. Que ce soit en disque ou en récital, Alexandre Kantorow suscite des critiques dithyrambiques.

À 16 ans, il était invité aux Folles Journées de Nantes et de Varsovie avec le Sinfonia Varsovia et il a depuis joué avec de nombreux orchestres. Il collabore régulièrement avec Valery Gergiev et l’orchestre du Mariinsky. On a pu le voir dans les plus grandes salles : Concertgebouw d’Amsterdam, Konzerthaus de Berlin, Philharmonie de Paris, Bozar de Bruxelles mais aussi dans les plus grands festivals : La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins, le festival d’Heidelberg etc…

Son disque de récital chez BIS « À la russe » (BIS-2150) a remporté de nombreuses récompenses dont le Choc de l’Année (Classica), Diapason découverte (Diapason), Supersonic (Pizzicato) et CD des Doppelmonats (PianoNews). Pour BIS il a également enregistré les concertos pour piano de Liszt (BIS-2100) et Saint-Saëns (BIS- 2300), et un récital avec les rhapsodies de Brahms, Bartók et Liszt (en préparation). Son dernier disque Saint-Saëns a reçu le Diapason d’Or et le Choc Classica de l’année 2019. En 2019, il reçoit le Prix de la Critique : « Révélation Musicale de l’année ».

En 2020, il remporte deux Victoires de la Musique Classique : enregistrement de l’année (Saint Saëns Concertos n°3, 4 et 5) et soliste instrumental de l’année.

Alexandre Kantorow s’est formé auprès de Pierre-Alain Volondat, Igor Lazko, Franck Braley et Rena Shereshevskaya avec qui il travaille toujours aujourd’hui. Il est lauréat de la fondation Safran et de la Banque Populaire.

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L’Orchestre National de Lille est labellisé Nous remercions les équipes du Nouveau Siècle.

LES PARTENAIRES

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Orchestre National de Lille

François Decoster Président / François Bou Directeur général Association subventionnée par la Région Hauts-de-France, le Ministère de la Culture et de la Communication, la Métropole Européenne de Lille et la Ville de Lille.

PARTENAIRES DE LA SAISON

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PARTENAIRES D’UN ÉVÉNEMENT

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PARTENAIRES CULTURELS

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PARTENAIRES MÉDIAS

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03 20 12 82 40

onlille.com

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MARS ————————————————

Mercredi 2 – 20h RÉCITAL ÉVÉNEMENT

ALEXANDRE KANTOROW Bach/Liszt, Liszt,

Scriabine, Schumann

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Jeudi 3 & vendredi 4 – 20h DIALOGUE EN MUSIQUE Mozart, Mendelssohn

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Vendredi 4 — 12h30 CONCERT FLASH

DOUBLE JEU Mozart, Martinů, Haendel/Halvorsen

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Vendredi 11 — 20h DESTINS RUSSES Schnittke, Chostakovitch

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Mercredis 16 & 23 – 20h Grand Sud, Lille POÈMES

Chausson, Ravel, Bartók

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Mardi 29 – 20h

EXPLOSIONS MUSICALES

LES SIÈCLES

Xenakis, Ravel, Stravinsky

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AVRIL

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Mercredi 6 & jeudi 7 – 20h AURORES BORÉALES Nante / Sibelius

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Vendredi 8 – 20h RÉCITAL ÉVÉNEMENT

DANIIL TRIFONOV

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Vendredi 22 – 20h A LA MÉMOIRE D’UN ANGE

Webern / Berg / Brahms

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Vendredi 29 – 12h30 CONCERT FLASH

NATURAL MACHINES

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Vendredi 29 – 20h ORCHESTRE DE PICARDIE

COMPLICITÉS MUSICALES

Brahms / Saito / Beethoven

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MAI ————————————————

Mercredi 4 & jeudi 5 – 20h CINÉ-CONCERT

VIVE LA LIBERTÉ

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Samedi 14 – 16h CONCERT FAMILLISSIMO

LES TRÉTEAUX DE MAÎTRE PIERRE

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Lundi 23 – 12h30 CONCERT FLASH

SYMPHONIE N°8 Beethoven

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JUIN ————————————————

Mercredi 1^er & jeudi 2 – 20h SHAKESPEARE

EN MUSIQUE

Weber / Bruch / Prokofiev

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Vendredi 10, samedi 11

& dimanche 12

LILLE PIANO(S) FESTIVAL

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Jeudi 16 & vendredi 17 – 20h LE DERNIER

CHEF D’ŒUVRE DE BERNSTEIN Mahler / Bernstein

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Mercredi 22 – 20h CONCERT DE CLÔTURE DE SAISON

Britten / Poulenc