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B A R O M E T R E D E L ' I N D U S T R I E M I C R O S O F T D Y N A M I C S I D C

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Academic year: 2022

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B A R O M E T R E D E L ' I N D U S T R I E M I C R O S O F T D Y N A M I C S I D C

P r e m i e r N u m é r o : l e s i n d u s t r i e s d e p r o c e s s

Q u e l s i n v e s t i s s e m e n t s i n f o r m a t i q u e s p o u r f a i r e f a c e a u x e n j e u x m é t i e r s ?

En partenariat avec Microsoft Dynamics Février 2008

A V A N T - P R O P O S

IDC réalise en collaboration avec Microsoft Dynamics, cette première édition du baromètre de l'Industrie consacrée aux industries de Process, dont l’objectif est d’apporter un éclairage sur la contribution de l'informatique au fonctionnement des entreprises industrielles.

Pour cette première édition du baromètre de l'industrie, Microsoft et IDC se sont appuyés sur les résultats d'entretiens menés auprès des directions informatiques et métiers des principaux industriels français. Les éléments chiffrés présentés dans ce baromètre sont issus, d’une étude réalisée par IDC en décembre 2007 portant sur l’investissement informatique dans le secteur de l'industrie en France.

Pourquoi un baromètre de l'industrie ?

 Pour faire un point sur le contexte marché dans lequel évoluent les industriels aujourd’hui ;

 Pour mettre en lumière les grands enjeux macroéconomiques des industries de process ;

 Pour décrire la politique des industriels en matière de technologies de l’information ;

 Pour identifier les choix technologiques prioritaires pour faire face aux enjeux métiers des industriels ;

 En synthèse : Le premier volet de ce baromètre de l’Industrie consacrée à l’industrie de process… c’est une série de données récoltées régulièrement, qui offrent une indication des moteurs de la dépense informatique de ce secteur.

IDC France : 124, Bureaux de la Colline, 92213 Saint-Cloud Cedex. Téléphone : 33.1.55.39.61.00 Fax : 33.1.55.39.61.01

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S O M M A I R E

A v a n t - P r o p o s 1

L ' i n d u s t r i e d e p r o c e s s : U n s e c t e u r e n r e c o m p o s i t i o n 2 L'industrie de process : définition ... 2 Un contexte économique difficile et plein d'incertitude... 3

L’Info rmatiqu e est c ruc iale dans le fonc tionn ement des i ndust ries d e process 4 Les industries de process : 13% de la dépense informatique totale ... 4 Un effort informatique conséquent ... 5 PME et grands comptes font presque jeu égal ... 6

L e s e n j e u x m é t i e r s m o t e u r s d e l a d é p e n s e i n f o r m a t i q u e d e s i n d u s t r i e l s 7 L’innovation et la flexibilité, moteurs de croissance ... 7 L'ERP, garant de la fluidité du système d'information ... 7 L’ERP central sur les fonctions de gestion de base ... 8

Pour e n sa voi r plus … 9

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©2008 IDC 2

L ' I N D U S T R I E D E P R O C E S S : U N S E C T E U R E N R E C O M P O S I T I O N

Dans les grands pays industriels, l'industrie (qualifiée parfois de secteur secondaire) n'occupe plus la place prépondérante qui était la sienne dans les années cinquante.

Alors, faut-il penser que l'industrie est devenue marginale ? Non, ce constat global est trompeur. Contrairement à cette vision « post industrielle » de notre économie, centrée sur l’évolution de l'économie française vers une société de services, l’industrie fait toujours la richesse des nations.

L'industrie reste la source majeure d'innovation et de progrès techniques, qui contribuent de façon significative à la productivité de l'ensemble des composantes de notre économie, y compris l'économie des services. En efftet, la plupart des services requièrent une production industrielle : citons à titre d'illustration l'utilisation des cartes de crédit et des distributeurs automatiques de billets fondée sur un ensemble de technologies sophistiquées élaborées et mises au point par l'industrie.

Le fonctionnement de l'industrie moderne nécessite une consommation de plus en plus forte de services, tant en amont de la production (conception, recherche, engineering, financement) qu'en aval (logistique, transport, distribution, publicité, marketing). Cette configuration de l'industrie moderne s'est constituée progressivement au fil de l'histoire, d'abord dans un contexte très national puis dans une perspective de mondialisation de la production et des marchés.

En conséquence, s'il est vrai que la France est devenue aujourd'hui principalement une sociéte de services - que ce soit en termes de valeur ajoutée ou d'emplois, le secteur tertiaire comptent plus que l'industrie et l'agriculture réunies, - l’industrie représente l’essentiel du pouvoir d’achat extérieur.

L ' i n d u s t r i e d e p r o c e s s : d é f i n i t i o n

Secteur clé de l'économie française, l'industrie reste difficile à appréhender car il est la somme de nombreux sous segments aux enjeux métiers très disparates. Une acception large confère à l’industrie un rôle de production de biens échangeables dans le cadre d’une économie mondialisée.

Pour la suite de notre analyse, nous nous référons plus spécifiquement à l’industrie de process, encore appelée industrie de transformation, qui concerne les industries dont le mode d’organisation est caractérisé par un flux régulier et important de matières premières destinées à être transformées en matières plus élaborées, à savoir :

 I'industrie agro-alimentaire ;

 l'industrie chimique ;

 l'industrie pharmaceutique ;

 l'industrie métallique ;

 l'industrie plastique et caoutchouc ;

 les autres industries de transformation (verre, papier, bois…).

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U n c o n t e x t e é c o n o m i q u e d i f f i c i l e e t p l e i n d ' i n c e r t i t u d e

De nombreux facteurs exogènes pèsent sur l'activité des industries de process et s'adapter au marché mondial devient aujourd'hui un impératif.

L'industrie des process est un secteur à forte intensité de capital, les entreprises doivent donc exploiter au maximum leurs installations de fabrication tout en veillant à adapter en permanence leur offre à la demande des clients, afin d'éviter des configurations de surcapacité ou de sous capacité de production.

Par ailleurs, les industries de process doivent exploiter leurs installations industrielles dans le respect des contraintes réglementaires en cours (gestion environnementale, Reach, sécurité, traçabilité) et dans des conditions plus économiques.

Or de nombreux facteurs exogènes pèsent sur les coûts de production des industries de transformation : les conditions climatiques, l'envolée du prix des matières premières en général et notamment du pétrole. Afin de conserver leurs marges, les industries de transformation se sont livrées au cours de ces dernières années à de vastes mouvements de fusion dans une logique d'intégration verticale afin de bénéficier de rendements d'échelle et d'une meilleure articulation de la relation input- output. Elles se sont également délocalisées sur des marchés fortement émergents afin de bénéficier du dynamisme de la demande finale locale et/ou bénéficier du coût de travail plus faible localement.

Dans ce contexte heurté qui se conjugue aux effets de la crise des Sub-prime, (resserrement des conditions de crédit et de celui de l'investissement des entreprises par voie de conséquence), l’année 2008 s’annonce pleine d’incertitudes. Si l'activité des secteurs de la pharmacie et de la plasturgie et du caoutchouc résistent, les autres industries de transformation - sidérurgie et agroalimentaire notamment - résistent moins bien.

F I G U R E 1

E v a l u a t i o n d e l a d y n a m i q u e 2 0 0 8 d u c h i f f r e d ' a f f a i r e s H T d e s e n t r e p r i s e s p a r t y p e d ' i n d u s t r i e d e p r o c e s s

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©2008 IDC 4

L ’ I N F O R M A T I Q U E E S T C R U C I A L E D A N S L E F O N C T I O N N E M E N T D E S I N D U S T R I E S D E P R O C E S S

L e s i n d u s t r i e s d e p r o c e s s : 1 3 % d e l a d é p e n s e i n f o r m a t i q u e t o t a l e

La valeur de la dépense en informatique que vont générer les industries de process en 2008 devrait enregistrer une croissance de 3,5% à 5,9 milliards d'euros, ce qui correspond à 13% de la dépense informatique professionnelle totale en France.

Un poids non négligeable qui est surtout le fruit de l'histoire ; en effet, les secteurs des services financiers et industriels ont été les premiers à recourir à l'informatique.

Dans le cas particulier de l'industrie de process, l'automation, la robotisation et la conception assistée par ordinateur ont notamment permis à ces industries de réaliser des gains de productivité décisifs et se sont révélés indispensables au maintien de leur compétitivité.

Pour la chimie - premier secteur porteur de la dépense informatique au sein de l'industrie de process avec 1 511 millions d'euros -, comme pour la pharmacie - segment le plus dynamique en matière de dépense informatique-, la composante innovation est primordiale pour les industries de ces secteurs : il s'agit pour elles d'assurer un renouvellement de la gamme de leur produits, formulations et spécialités, et d'améliorer les procédés de fabrication ; processus au travers desquels l'informatique joue un rôle capital.

F I G U R E 2

V i s i o n c o m p a r é e d e s v a l e u r s e t c r o i s s a n c e d e l a d é p e n s e i n f o r m a t i q u e e x t e r n e p a r t y p e d ' i n d u s t r i e d e p r o c e s s e n F r a n c e e n 2 0 0 8

Source : IDC, 2008

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U n e f f o r t i n f o r m a t i q u e c o n s é q u e n t

Il n'est donc pas surprenant que l'effort informatique fourni par ces industries soit conséquent au regard de celui fourmi par d'autres secteurs d'activité.

Si on retient comme indicateur mesurant cet effort, la valeur de la dépense informatique du secteur rapporté au chiffre d'affaires hors taxes, on observe que les industries de process consacrent en moyenne 1,3% de la valeur de leur chiffre d'affaires à l'informatique. C'est deux fois plus que l'effort fourni par les industries de transports ou des utilities, et même quatre fois plus que celui fourni par la distribution.

Au sein des industries de process, le secteur de la plasturgie et du caoutchouc se distingue par l'effort le plus important en matière de dépense informatique.

F I G U R E 3

L a p a r t d e l a d é p e n s e i n f o r m a t i q u e d a n s l e c h i f f r e d ’ a f f a i r e s H T p a r t y p e d ' i n d u s t r i e d e p r o c e s s e n 2 0 0 8

Source : Insee et Projections IDC, 2008

1,3%

2,1%

1,5% 1,5%

1,3%

0,7%

1,4%

0,0%

1,0%

2,0%

Agro alimentaire

Metallurgie

Pharmacie

Autres industries de transformation

Chimie

Plastique et Caoutchouc

Total Industrie de Process En % du chiffre d’affaires global HT du secteur

1,3%

2,1%

1,5% 1,5%

1,3%

0,7%

1,4%

0,0%

1,0%

2,0%

Agro alimentaire

Metallurgie

Pharmacie

Autres industries de transformation

Chimie

Plastique et Caoutchouc

Total Industrie de Process En % du chiffre d’affaires global HT du secteur

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©2008 IDC 6 P M E e t g r a n d s c o m p t e s f o n t p r e s q u e j e u é g a l

L'industrie de Process se singularise par le fait que, en matière de dépenses informatiques, les industries de taille moyenne et les grands comptes font jeu égal.

Ainsi, les PMI de process de 100 à 1000 salariés devraient au total investir 2,2 milliards d'euros en solutions informatiques en 2008, presque autant que les grands comptes (2,5 milliards d'euros).

Si ces PMI de process constituent un gros investisseur informatique en France, elles sont encore loin cependant de bénéficier des budgets et de la capacité d'équipement des grands comptes : le montant moyen de leur dépense informatique par salarié reste presque deux fois inférieur au montant moyen consacré par les grandes entreprises.

Cet écart budgétaire laisse une bonne marge pour la progression de la dépense informatique des PMI. En effet, ces dernières se trouvent fréquemment dans une position de sous-traitants des grands comptes donneurs d'ordres. Une position qui crée parfois des liens de dépendance vis à vis de leurs donneurs d'ordres et qui permet à ces derniers de leurs imposer leurs exigences. Ces exigences peuvent impliquer une mise à niveau de leurs systèmes d'information afin de s’assurer qu'ils soient capables de suivre de façon optimale les évolutions du business des donneurs d'ordres.

F I G U R E 4

L a v a l e u r d e l a d é p e n s e i n f o r m a t i q u e p a r f r a n g e d ' e n t r e p r i s e e n 2 0 0 8

Source : IDC, 2008

Plus de 1 000 salariés

42%

100 à 1 000 salariés

37%

Moins de 100 salariés

21%

1,2 Md€

2,2 Md€

2,5 Md€

Plus de 1 000 salariés

42%

100 à 1 000 salariés

37%

Moins de 100 salariés

21%

1,2 Md€

2,2 Md€

2,5 Md€

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L E S E N J E U X M E T I E R S M O T E U R S D E L A D E P E N S E I N F O R M A T I Q U E D E S I N D U S T R I E L S

L ’ i n n o v a t i o n e t l a f l e x i b i l i t é , m o t e u r s d e c r o i s s a n c e

La recherche de marges des industries de process s'opère dans un contexte de délocalisations et de rationalisation, de concurrence accrue et de hausse du prix des matières premières.

 Première conséquence : les entreprises de ce secteur sont tenues d’innover en permanence pour concevoir ou livrer des produits et services à forte valeur ajoutée qui les démarqueront de la concurrence.

 La seconde conséquence prend forme avec la généralisation des phénomènes de fusions et de rationalisation qui font émerger des synergies du fait de l'intégration de différents services et process.

Ainsi, les industriels de process doivent non seulement maîtriser la globalité de la chaîne de leur système d’information, mais s’assurer également que les SI en place soient capables de suivre de façon optimale les évolutions du business.

L ' E R P , g a r a n t d e l a f l u i d i t é d u s y s t è m e d ' i n f o r m a t i o n

A la fois pour les concepteurs et pour les fabricants des industries de process, l’ERP reste essentiel, car il est capable d’intégrer les différents processus opérationnels et les ressources nécessaires à la fabrication des produits.

Et si cela est possible, c'est parce que les solutions d’ERP se sont élargies bien au- delà de leurs fonctionnalités traditionnelles concentrées sur les mécanismes à la fois financiers et de production. Aujourd’hui, une des forces de l’ERP réside dans le fait d'étendre vers des fonctionnalités de CRM et de SCM. Une couverture fonctionnelle qui accroît la capacité des solutions ERP à rationaliser et fluidifier les flux de transaction et d’information au travers des frontières organisationnelles de l'industrie, concourrant ainsi à structurer leur activité de production en partant de la prévision des demandes des clients, la gestion des stocks pour répondre à cette demande, la prise en compte des commandes et la gestion dans les délais des livraisons de produits.

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©2008 IDC 8 L ’ E R P c e n t r a l s u r l e s f o n c t i o n s d e g e s t i o n d e

b a s e

S'il est vrai qu'aujourd'hui, la dépense informatique des industriels est principalement concentrée autour des mécanismes à la fois financier et de production, l'on remarque qu'il s'agit également de domaines relativement matures au sein des systèmes de gestion des industriels. Les applications de gestion commerciale ne bénéficient pas de la même maturité au sein des systèmes de gestion des industriels de process pris dans leur ensemble.

Toutefois dans un contexte où les conditions du marché des industries de process évoluent sans cesse, marquées par un accroissement des phénomènes de fusions et de rationalisation, les industriels se trouvent fréquemment en situation de remise en question des applicatifs en place.

Les chiffres de notre baromètre mettent en évidence que les industriels de process s'appuient essentiellement sur les solutions ERP afin de disposer de SI capables de suivre de façon optimale les évolutions de leur business. En effet, trois quart de la dépense informatique des industriels de process autour des fonctions de gestion de base s'oriente vers des solutions de type ERP au détriment de solution de type "Best of Breed". Un mouvement amorcé il y a de nombreuses années déjà et qui tend à se consolider.

F I G U R E 5

V a l e u r c o m p a r é e d e l a t a i l l e d e l a d é p e n s e i n f o r m a t i q u e a u t o u r d e s E R P v e r s u s B e s t o f B r e e d s u r l e s f o n c t i o n s d e g e s t i o n d e b a s e

Source : IDC, 2008

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P O U R E N S A V O I R P L U S …

Antonio Spehar

Responsable Produit Microsoft Dynamics AX Microsoft France - SMS&P

Tel : + 33 6 64 40 21 29

Email : Antonio.Spehar@microsoft.com

Alain Petrissans

Directeur de la Recherche et du Conseil IDC France

Tel : + 33 1 55 39 61 12 Email : apetrissans@idc.com

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