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RELATIONS DE LA CHINE

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(1)
(2)
(3)

rUBLICATIONS

DE

L'ECOLE

DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES

HISTOIRE

DES

RELATIONS DE LA CHINE

AVEC

L'ANNAM-VIETNAM

DU XYP AU XIX^ SIÈCLE

! D'APRÈS DES DOCUJIENTS CHINOIS

TRADUITS

POUR LA

PREilIÈRE FOIS

ET

AIîNOTÉS PAR

G. DEVÉRIA

I PREMIER INTERPRÈTE DE LA LÉGATION DE FRANCEENCHINE,

; CORRESPONDANTDEL'ÉCOLESPÉCIALE DES LANGUESORIENTALES VIVANTES

OUVRAGEACC03IPAGNÉ D'UNE CARTE

PARIS

ERNEST LEROUX, ÉDITEUR

LIBRAIRE DE LASOCIÉTÉASUTIQUE

DE L'ÉCOLE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES ETC.

28, RUEBONAPARTE, 28

1880

(4)
(5)
(6)
(7)

PUBLICATIONS

DE

L'ÉCOLE DES LANGUES OEIENTALES VIVAÎs^TES VOL. XIII

HISTOIRE DES RELATIONS DE LA CHINE

AVEC L'ANNAM VIETNAM

(8)

VIENNE.

TVP.ADOLPHE HOLZHAUSEN.

IMPRIMKURDE LA COORI.&H.KTDE LTNIVERSITÉ.

(9)

HISTOIRE

DES

RELATIONS DE LA CHINE

AVEC

L'ANNAM -VIETNAM

DU XVP AU XIX^ SIECLE

D'APEÈS DES

DOCUMENTS

CHINOIS

TRADUITS

POUR LA

PREMIÈRE FOIS ET

ANNOTÉS

PAR

G. DEVÉRIA

PREMIEE INTERPRÈTE DE LA LÉGATION DE FEAN'CEENCHINE. CORRESPONDANT DELÉCOLE SPÉCULE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES

OUVRAGEACCOMPAGNÉ D'UNE CARTE

PARIS

ERNEST LEROUX, ÉDITEUR

LIBRAIREDE LA SOCIÉTÉASIATIQUE

DE L'ÉCOLE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES, ETC.

28, RUE BONAPARTE, 28

1880

(10)
(11)

INTRODUCTION

Les

historiens

anciens

et

modernes de

la

Cochin- chine ont nécessairement parlé de

ses relations

avec

la Chine,

mais personne n'a fait de

ce

point

Tohjet

d!mie étude

spéciale;

fai vu

une

lacune,

d'au-

tant

plus

intéressante

à combler que

ces relations

de vassal à suzerain

subsistent encore, si l'on s^en

rapporte aux docimients émanés du gouvernement

chinois et

publiés dans

ces dernières

années, parti- culièrement en 1818, par

la «

Gazette de Pékin».

Mon

intention ?i'est

pas de me prononcer d'une manière quelconque sur

la

nature de

ces relations, d'en

apprécier

la portée, ni d'en

rechercher

les

conséquences; nous ne manquons pas,

en

France, dliom7nes

intelligents

plus compétents que moi pour accomplir

cette

tâche;

la

mienne

se

borne à

leur

fowmir des docimients propres à

éclcdrer

leur religion

en

cette matière.

(12)

VI INTRODUCTION.

Les

chapitres

dont

je

donne anjoimrhui

la tra-

duction

sont tirés

d'onvrages

publiés

en Chine

et,

par

cela

même, à

la disposition

de

tous les sino- logues; les recherches

que jy

aifaites

m'ont amené

à découvrir quelques pages

historiques intéressantes, offrant des faits

nouveaux ou

complétant,

par

des détails, rhistoire

de

V

Annaui -ViêUiam ou Cochin-

chine

aux XVIF, XVIIP

et

XIX"

siècles,

période dont

les

annales sont

rares

ou incomplètes

en

Co-

chinchine,

au

dire des

consciencieux auteurs

des

«Notes

historiquessu/r

VAnnam du

«

Voyage dans r Indo-Chine»^

et

de «L'Aunam

et le

Camhodje».^

Un ouvrage en 14

livres

dû à Wei-yua^^

et intitulé «

Cheng-vou-ki m'a donné

le récit

' Par le P. Legrand de la Liraye, 1866.

2 Par l'abbé C. E. BouiUevaux, 1858.

^ Par l'abbé C. E. Bouillevaux, 1874.

'

il^' D'^P^^^ ^('^biographieintituléeKooôTciTAo-aiEKTCHEKa cHBLto,

Wei-yuan est entré dans l'administration civile en 1813: .ion surnom est

Mo-chen; il viounit en 1856, laissant api-^s lui des publications considé- rables parmi lesquelles la géographie HAi-Kouô-rou-TCBE, bien connue des savants.

^

!^

pB' ouvrage contient le récit des campagnes de la

dynastie actuelle (1616 à 1842) contre les tribxis autochthones, Yao

et Miao-tze, du sud-ouest : du Yun-nan, du Hou-nan, du Kouei-tcheou, du Koang-si; le compte-rendu des guen-es faites aux peuples voisins de la CJiine : les Mongols, les Zoungars, les Eleiiths, les Khalkas,

les Musses, les Coréens, les Birmans, les Annamites, les Thibétains etc.;

(13)

INTRODUCTION.

VU

des événements qvi ont eu

lieu

de

la fin

de

la

dynastie des Ming jusqu'en 1808.

C'est

wi mémoire sur

les différentes

opérations

militaires

de

la

dynastie

actuelle,

publié pour

la

première fois

en

184:2;

c'est là

que fai trouvé

l'exposé

des

faits

d'où découle

l'état actuel

des

relations

de

la

Cochinchine avec

la Chine.

Quant aux

termes mêmes de

ces relations, je les ai

puisés à

la meilleure

source

qu'il soit

donné de

consulter;

je

veux parler du

« Ta-ts'ing-hoei'tien-che-li Cet

ouvrage,

en

920

livres,

a

été

publie en 1818

sous

le

patronage de

la

cour de

PéJcin ; il

donne f

historique

des

faits

dont

se sont

occupées

les différentes administratio7is

gouvernementales du

Céleste

Empire, depuis

le

commencement de

la

dynastie

tartare

régnant actuellement en Chine

jusqu'à

nos

jours. C'est

à

la fois

un

recueil

de

statuts administratifs et

de précédents,

ce

qui

est tout

un en

Chine.

on y trouve, sur ces peuples, des notices très précieuses et d'un grand secours pour remonter plus haut dans l'histoire ancienne de VExtrême Orient.

'

^ ^ % ^ ^ M

-^"^ p'^'f'"'' p^""' avantageux d'intercaler dans le texte de Wei-yuan certains extraits de ce recueil officiel. Il n'en est pas de même de ceux qui traitent du cérémo- nial; je lesai placés à la suite les mis des autres, après ma traduction du Cheng-vou-ki.

(14)

VIII rNTEODUCTION.

Mes

investigations

ont en comme

résultat,

pour

ainsi dire inattendu, celui

de me faire

trouver

une

carte chinoise et des notes

géographiques qui pour- ront

être

d'nn

certain

secours pour compléter nos

cartes,

encore

Lien défectueuses,

du Tong-hing

: ce so?it des itinéraires

de Chine à Hanoi, que

je ?i'ai

vus

mille

part

aussi précis.

La

carte chinoise

dont

je

parle date de

la dynastie des

Mongols

et

a

été

publiée

en

1579. Malgré sa

date,

Finexac-

titude, je dirai

même

la fantaisie,

de

ses projjor- tions, elle

peut encore donner une

idée assez juste

de

la

position

relative

des

lieux

dont

il est fait

mention dans

le

cours de mon

travail.

Je

n'ai

pas voulu

laisser

de

côté

non plus

les

renseignements commerciaux qui me

sont

tombés sous

la

main. Je

leur ai fait

une place à

la fin

de

ce livre; c'est là

qu'on

trouvera,

puisés aux

meilleures

sources

chinoises, les

tableaux

des

pro-

duits

du Tong-hing

et des

provinces

chinoises

ad-

jacentes.

Il me

reste

à

dire

quelques mots sur

le

but

que

je

me

suis

proposé

d'atteindre en

donnant

les caractères chinois

de

tous les

noms propres

histo- riques

ou géographiques qui ont passé sous ma

(15)

rxTKODmiox. IX

pJu)ne

:

rAnmm peut

être

pour heaucoup de per-

sonnes,

comme

il lest

encore pour moi, un

sujet (Tétude tout

noumau. Xignore Tannamite,

tout

comme

(Tautres,

sachant

cette

langue, peuvent

être tout-à-fait étrangers

à

la

prononcicdion

chinoise

des

caractères

idéographiques devenus communs aux

deud'

peuples;

or, travaillant

en Chine sur

des textes chinois et

ayant voulu m'aider

des

ouvrages

écrits

en français sur

la

Cochinchine,

je

me

suis

heurté à de

grosses difficultés d'assimi- lation

de noms,

difficultés

que

je n'eusse

pas

rencontrées, si les

auteurs que

je consultais

avaient donné en

notes,

comme

je le fais, les signes chi- nois représentant ces

noms. En un mot, fai

voulu,

en adoptant

ce

perfectionnement

indispensable, éviter

à

d'autres les

embarras dans

lesquels je

me

suis trouvé; outre cela,

fai pensé que

les

personnes que mon

travail intéresserotit peut-être seront sur- tout celles

qui s'occupent spécialement de VAnnam, fai cru

devoir,

pour

le leur

rendre

aussi clair

que

possible et leur en faciliter la lect\ire, le diviser

par

chapitres et

remplacer, dans

le texte,

autant

que

je l'ai

pu,

les appellations

ou

désignations chinoises pjar les

dénominations correspondantes

(16)

X

INTRODUCTION.

en annamite,^ de

tnanière fonte/ois

que

les

noms af-

férant,

soit

à VAnnam,

soit

à

la

Cochinchine, con-

servassent leur

prononciation

nationale respective.

Pékin, 1878.

' Cest au savant M. Petrns Tniong-vhih-ki/ que je suis redef:able d'avoir pu opérer ces transcriptions du chinois en annamite: Je me fais un devoir et ?(« plaisir de lui en exprimer ici toute ma gratitude.

(17)

1. Lê-loi chasse de l'Annam les armées chinoises desMing et fonde la dynastie annamite des Le.

En

1407, c'est-à-dire

une

quarantaine d'années après s'être

emparée du g-ouvemement du

Céleste Empire, la dynastie chinoise des

Ming

* se rendit maîtresse de

YAn- iiamJ

Elle ne put jouir longtemps de cette conquête,

1 1368 à 1628.

- Ce que nous appelons aujourrriiui le Tonfj-king ou Dong-kinh; le plus ancien nom qui l'ait désigné est celui de Giao-chi ; sous l'empe- reur Yu, 22Ô5 av. J.-C, ce pays était appelé Nam-giao

^

par

les Chinois; le fondateur de la dynastie ïc'in, 2ô5 à 206 av. J.-C, en fit la province de l'Éléphant ou Siang-kiun ^(i- commencement de la dynastie des Han, 206 à 140 av. J.-C, le Toug-king fut appeléNam-viet ou Nan-yuê

|^

: eu 140 av. J.-C l'empereur Ou-ti le divisa en trois

gouvcraements ou Kiuu : celui de Giao-chi; 20 celui de Cim-chon

^ iS

(d'où semble dériverlemotde Cochin), qui occupait lesprovinces actuelles de Thanh-hoa et Ninh-bi'uh; 3° celui de Nhùt-nam

Q

qui

occupait les provinces de Nghê-an et Hà-tinh. Sous la dynastie chinoise des Ou, 222 à 277, ces trois gouvernements furent appelés Cûïï-duc

"fh ^û-binh

^

etTân-xù6ng ^/j-

^

; sous la dynastie des

Song. 420 à 477, ces trois noms furent changés en ceux de Tông-binli Tûy-tri yj^, Long-biên

^|

enfin sous la dynastie

des Leang, 502 à 556, le Toug-kiug fut appelé Annam

^

(Extrait

duNgan-nau-t'ou-chouô, publié à la fin de la dynastie desMing, en 1579).

Ainsi qu'on leverraparla suite, leTong-kingcontinuades'appelerAunam

jusqu'en 1803, époque à laquelle le roi Gia-long, fondateur de la dynastie régnant aujourd'hui à Hué, ayant réuni l'Annam à la basse Cochinchiue (Dong-naï) et à la Cochiuchine centrale (Quang-nam), obtint de la Chine

la permission d'appeler ce nouvel étatYue-nauouViêt-nam j:^. nom

1

(18)

2 IlIf^TOlRE DES iîKl.ATIiiXs DE LA (IIINK AVECI/AXXAM.

car, en 1428,

un Annamite nommé

TJ' on Lê-loi^ s'étant refusé à servir la Chine, prit les

armes

pour affrancliir son pays

du

joug- del'étranger.

La

mC'meannée, le succès de cette entreprise fit monter Lê-loi sur le trône : il se proclama roi dans la Capitale orientale de l'Aiinani

(Hanoï

actuel).^

2. Révolte des Mac sous le règne de Lê-duy-hué.

La Cliine nomme major yénéral de VAnnam le rebelle Mqc-nguyên-thunh.

Lcjs ministres

Trinh et NguySa.

Vers

1544, sous le règne de Lê-dny-Juiê,^^ neuvième successeur de Lê-loi,

l'Annam

était au pouvoir d'un

sous lequel la Cochinchinc actuelle est eucore désirée et se désigne en- core, dans les documents officiels échangés avec la Chine. Il semble que ce n'estqu'à dater de 18G2 et seulement dans ses relations avec les puis- sances occidentales que le roi Tu-dûc, par une sorte de fantaisie toute orientale, donneà son état le titrei)ompeux de Bai-nam-quôc

^

|^

«Grand Empire Méridional». Peut-être veut-il ainsi relever, aux yeux <Ks puissances étrangères et de ses propres sujets, le rang de son royaume.

Les puissances contractantes l'ont accepté sansprotestationsetlOnt. i)arce

fait, consacré.

'En chinois: Li-li 7p|j. Da))rés les chroniques de la dynastie des Ming, lesroisd'Annauiontdeux noms, dont l'un estexclusivement employé dans leurs missives respectueuses adressées à l'empereur de laChinemote de Wei-Yuan, auteur du Cheng-ou-ki).

2 E^ông-kinh, capitale orientale; appelée primitivement r>aî-la.

l)uis Tlian,i;-long-

|^

eu 1010, etKedio, aujourd'hui llano'i jfpj

^

C'était le Giao-chaû >|>j»j de la dynastie des T'ang; un

'rou-lioti, capitaine iiénér.il. l'ailniinistrait.

3 Enchinois: Li-wei-lioei g,^- noms de ses huit |>rédé- ccssouissont, d'après le Ki-kin-so-kieu-lou

^

^^l^. Traité

de numismatique, publié en 1819 (en chinois):

Li-li, 1-132.

Li-liu ou Li-long, 1434.

^ ^

c |

h|

Li-juei ou Li-ki-long

^ }^

c |

S

PJ^

(19)

HISTOÏKKDES RELATIONS DE LA CHIXE AVECL'AXNAM. 3 fonctionnaire

nommé

Mqc-dàng-dimg,^ qui s'était révolté.

Lé-dny-liuê en fut vite réduit à se défendre dans Thanh-hoa,- capitale occidentale de son royaume.

(La

famille Lé, impuissante, ne régna plus

que

dans le midi de l'Annam.)

Ce

ne fut (qu'eu 1573) qu'un prince de cette famille, appelé

Lê-duy-âàm^

ayant levé des troupes, put, gTàce à l'énergie de

deux

de ses ministres, Trinh-ûc^

et Nguyën-vei;' vaincre les

Mac (nom

sous lequel sont désignés les successeurs et partisans de Mac-dâng-duug).

Cette victoire rendit

au

roi

Lê-duy-dàm

le royaimie de ses pères, à l'exception de Cao-bâng^ situéprès de la fron- tière de Chine et resté entre les mains de

Mqc-nguyën-

tlianh,'

que

laChineavait

nommé

major-général de l'Annam.

Li-hao ou Li-sse-tcheng, 1460.

^

y|É q |

^

Li-hoei ou Li-tseug, 1497,

^ 0^

o |

Li-i ou Li-joci, 1504,

^

o I

3^

Li-tiao ou Li-hig, 1509,

^ 0^

o 1

S

Li-ning, 1530,

^

Les dates ci-dessus semblent correspondre à Tinvestiture decesrois par la Chine, car Cung-hoang (1523 à 1528), mort sans recevoir l'investiture, est omis sur cette liste.

'Enchinois: Mo-teng-yong j^.

-Enchinois: Ts'ing-hoa nom de la pronnce royale, sol natal de plusieurs dynasties annamites y compris celle des Ngnyên, a été la capitale occidentale de l'Annam, avant 1803.

' Enchinois: Li-wei-t'an

li^i -i^ssi appelé Lê-tliê-tong-nghi, 1573 à 1600.

* Enchinois: Tchen-i

^Enchinois: Joan-wei^^

[

|.

Enchinois:Kao-p'iug

1^

2p.

"Enchinois: Mo-3'uau-ts'ing

jpQ Les Mac, pour obtenir de la

Chine le titre de major-général, avaient t'ait dire au gouvernement chinois que la familleétait éteinte (Bouillevaux).

1*

(20)

4 IIISÏOIRKDES KELATIOXS I)E I-A CIIIXKAVECL-AXNAM.

Les

ministres Trinli-tîc et

Nguyên-vei

reçurent, en

récompense

de leurs services, le premier le titre de Soutien de

gauche du

trône, et le second celui de Sou- tien de droite.

Ces

titres et les fonctions qui s'y ratta- chaient étaient transmissihles à leurs descendants.

3. Rivalités et guerre entre les héritiers des ministres Trinh et Nyuyëii.

Ceux-ci sont reléguées dans le Quûng-nam.

Le

roi

Lê-duy-dàm mourut

en l'an

IGOO;

c'est à cette époque que

commença une

guerre civile appelée guerre des

Nguyën

: les descendants du ministre Trinh-iïc vou- lurent dominer à l'exclusion des héritiers

du

ministi'e

Nguyèn-vei, la royauté des

Le

devint le jouet que se disputèrent les

deux

partis cherchant la i)répoiulérance dans le gouvernement. Profitant de la mort d'un

Nguyhi

et de la minorité de celui qui devait rcmjjlacer le dé- funt

comme

Soutien de droite

du

trône, les Trinli usur- pèrent cette dignité au profit d'un de leurs. Soutiens de gauclie et de droite, ils régnèrent sans partage sur le roi et sur l'Annam.

Quant aux Nguyèn,

ils furent relé-

gués dans le territoire

du

Quâng-nain^ érigé pour eux à cet effet en principauté (qu'ils rendirent indépendante de fait).

' En chinois: Koaiii^-nan |^. (.infinir-iiaiii est lo nom do la pi-o-

viuce se trouve la baie do Toiuaiint'.

(21)

HLSTOIKEDES RELATIONSDE LA CHIXEAVEC L'ASNAil. 5

5. Chute de la dijnastic chinoise dos Ming.

UAnnain se déclare vassale des conquérants mantchoux.

Expédition mixte contre les pirates.

Fixation d'époqiic^ pour l'envoi du tribut de VAnnam à Pékin.

La

Chine fait rendre des honneurs funèbres à l'occasion de la mvrt du roi d'Annam.

L'Annam livre aux Mantchoux un descendant des Minr/.

En

ce temps-là,

mie

rébellion avait éclaté en Chine, la dynastie impériale des Ming- approchait de sa fin,

Pékin

ne tarda pas à tomber entre les

mains

des ré- voltés;

im

général chinois

nommé

Oit-san-koei,^ voulant à tout prix sauver son pays, fit intervenir" les Tartares- Mantchoux.

Leurs

troupes furent bientôt à Pékin, mais

il ne fut plus question alors de rendre

aux Mng

leur gouvernement. Chen-tsong^^ le dernier

empereur

de cette dynastie, mourait en

1620

et

un

prince

mantchou

s'as- seyait, en 1644, sur le trône de Chine; c'est l'empereur Choun-tche,^ fondateur de la dynastie des Ts'ing* aujour- d'hui régnante à Pékin.

Une

de ses premières préoccu- pations fut de fah'e disparaître les derniers princes de la dynastie chinoise déchue (l'im d'eux

nommé

Tchou- ieou-lang,^ petit fils de l'empereur Chen-tsong, prit le titre de

Koei-ouaug

à Tchao-k'ing-fou'^ dans la province de Canton), c'est de lui, qu'en 1649, le roi

d'Annam

' '«•'«

' '/p. » ""'2.

^

È

IS^' passagequi concernecepersonnageestextraitdel'his- toire intituléeYu-pi-li-taï-t'ong-kien-ki-Ian

^ ^ M ^

^ prince de Koei, à jjSp.

(22)

6 UISTOIREDES KELATIOX?; DE LAf'HINE AVECL'ANNAM.

Lê-than-tônrj-nguyen^ reçut son investiture.

Œn

1050. le

prince Tehou-ieou-lang-, traqué et poursuivi, se jeta dans

l'Annam

et de g"ag-na le

Yun-nan)r Ce

ne fut qu'en

1659

que les troupes de l'empereur Choun-tclie s'assu- rèrent de cette province : le roi

d'Annam envoya

des fonctionnaires vers les

commandants

de l'armée tartare.

(L'héritier des ^liug-, Tchou-icou-lang, avait dû s'en- fuir en Birmanie;' son fils, le prince Minli,^

S^S^^

Siam.^

A

la tin de l'année IGfil, les Tartares com-

mandés

par les généraux Ou-san-koci et Xfjdî-sing-a^

pénétrèrent assez avant dans la Birmanie; les autorités

du

pays leur livrèrent Tcliou-ieou-lang-: ce prince chinois

mourut

l'année suivante, KiG'i, au Yiiu-nan.) (Ce fut alors

que

la cour de

Pékin

reçut iiiu' lettre par laquelle le roi

d'Annam

faisait sa soumission.)

Les

envoyés remirent à l'empereur, à titre de trihut, des hrûle-paifums et des flacons d'or ciselé, des bassins d'argent, de Taloës, des parfums appelés Sou-siang, Tze-kiang-siang, Paï-mou- siang,

du

tatîetas blanc, des cornes de rhinocéros et de

l'ivoire.'

Cette

même

année 1GG2, le

gouvernement

annamite, venant en aide à la Chine, lit une expédition militaire contre les pirates et livra à l'empereur ('houn-tche un

' Eu cliinois: Li-wei-clie

^ ^

jjjr^. 1C40 à 16G;î.

' Voir Cluipities 57 et 58.

I>o texte à partir rte Ce t"nt alors....» jusqu'à la fin duChapitre i est extrait rtuTa-ts'ing-lioei-tien.

(23)

HISTOIliEDES lUXATIOXS DKLA CHINE AVECL'ANNAJI. 7

des derniers rejetons de la dynastie cliinoise des Ming-

;

en retour de ce service, la cour de

Pékin

daigna ac- corder

au

roi

d'Annam

des présents

composés

de four- riu'es et de cinq cents onces d'argent.

De

plus, l'empe- reur fit rédiger des lettres patentes^

que

les envoyés annamites devaient remettre à leui* maître.

Le

roi Lé-tlian-tông-nguyên

mourut

en 1(3G3, époque à laquelle la Chine décida

que l'Annam

devait doré- navant envoyer régulièrement

un

tribut trisannuel.-

Lc

fils

du

roi défunt, Lê-lmyên-tong-mucj^ avisa sans retard le gouverneui" de la province

du

Koancj-si'^ de la

mort de son père; sur le rapport de ce fonctionnaii'c

1 Tclie-chou. Je dois expliquer ici l'expression Tche-chou, que je traduis peut-être imparfaitement par «lettre patente»:

Choii. veut dire «lettre».

Tche, selon le dictionnaire de AV.Williajis, veut dire : «

An

ordinance, an order. what is done by spécial command of the emperor, a charter, a spécial permit or precept trom liini

to give in charge as to punish; to receive warning».

Les lettres adressées par le roi de Cochinchine portent le nom de Piao

«rapport à l'empereur», marquant Tinférioritédeceluiquilesadresse vis-à-\ns de celui qui les reçoit. Les réponses de l'empereur portent au contraire le nom de Tche-chou pour marquer sa supériorité vis-à-vis du

destinataire.

Cet usage subsiste aujourd'hui; voir plus loin Chapitre 50, un extrait delaGazettedePékindu29mars 1878,et Chapiti-e 39, lecérémonial encore en\iguenrpourlaremised'un Tche-chouauroideCochinchine; Chapitre43, la remise à Pékin, par les envoyés annamites, d'une lettre de leur roi.

2 Voir Chapiti-es 6, 9, 31, 36, 41, 42, 58. Ce tribut est encore actuelle-

ment envoyé à Pékin tous les deux ans.

3 En chinois: Li-wei-chi

^ ^

jjjg, 1663 à 1672.

^

^

^"stteprovince, aveccelleduKoang-tong ouCanton,

^

constitue la vice-royauté provinciale des Deux Koang. C'est encore au

(24)

8 IllSTOIliEDES UELAÏIOSS DE LA CHINEAVECL'ANXAM.

à l'empereur, le

gouvernement

annamite fut autorisé à envoyer des représentants à

Pékin

pour

y

recevoir respectueusement les ordres de la cour.

L'année suivante, 1664, l'empereur fit rédiger la prière destinée à être brûlée devant la tablette funéraire

du

roi, et il ordonna

au Grand

Conseil de faire préparer, par le Ministère des finances, des dons mortuaires.

Ds

furent composés de cent onces d'argent (environ

800

fr.)

et de sept pièces de soie.

Un

fonctionnaire du Minis- tère des rites et

un membre

de l'Académie impériale des Han-lin furent désignés par décret pour aller eu

Annam

procéder à la lecture et à Tincinératiou de l'oraison impériale.'

5. Les Tartarcs-Manichoux se font rcmeUrc fi'.s srcaiix cliiitoi.s donnésaux

rois (VAnnam par les Aling, KUtH.

Le

prince-héritier avait fait

demander

en

même

temps à l'empereur, son suzerain, qu'on lui conférât l'investiture royale.'^

Avant

de se rendre à cette dernière requête le

nouveau gouvernement

de la Chine exigea (ju'on lui

remît le sceau royal

que

le roi défunt avait reçu, en 1659,

du

prince

Ming

Tchou-ieou-lang. Cette remise ne fut effectuée qu'en 1666; l'empereur de la Cliine délé- gua, dès lors,

deux

hauts fonctionnah'cs qui allèrent en

Annam

remettre l'investitureroyale à Lê-huyen-tong-muc.

vice-roi de Canton, par l'entremise du gouverneur du Koang-si. que le

Gouvernement cochinchinois tait passer ses demandes adressées à la cour de Pékin.

' Voir Cliapitre 40: Honneurs funèbres (cérémoitial).

'- Voir Chapitre 40 le cérémonial de Tinvestiture.

(25)

IIISTOIKK DESKELATIOXS DE LA CUISEAVECL'AXXAJI. 9

Ce

prince reçut d'eux, outre ces lettres,

un

sceau d'ar- gent doré dont la poignée représentait

un

cliameau/

Dans

la cérémonie qui eut lieu à cette occasion les envoyés chinois,

conformément aux

insti'uctions de leur souverain, avaient revêtu

un

costume de cour fait de satin brodé de chimères d'or avec des écussons repré- sentant des cerfs d'or.

' L'empereur mongolKhoubilaï-Klian, qui a régné en Chine de 1280 à 1295, connu sous le uom de Ciie-tsou, donnait, delamêmefaçon, unsceau à son vassal le roi de Perse, Arghoun; ce sceau portait les caractères pao», c'est-à-dire «sceau decelui qui soutient l'empire etgouverne enpaix les peuples» (Archives nationales de Fi'auce, p. 776).

Il seraitintéressantdeconnaître lasuscriptiondusceau chinois-mantchou que laChine a fait remettre auroi Tu-diic lors de son investiture,en 18i9.

Les princes chinois-tartares de première classe reçoivent de l'empereur un sceau d'or surmonté d'unetortue-, leroideCorée,lemême, maispluspetit-, les roisduLieou-kieou,d'Annam,duLaos,deSiam etdeBirmaniereçoivent un sceau d'argent doré sunnonté d'un chameau. Ce sceau c'st carré et a 3 pouces V2 ^6 côté sur 1 pouce d'épaisseur.

Les princes chinois-tartares dedeuxièmeclasse reçoivent un sceau d'ar-

gent doré surmonté d'un cerf".

Au-dessous de ce degré, les sceaux des fonctionnaires ou princes sont d'argent, de cuivre ou debois sanspoignées

spéciales (Ta-ts 'ing-hoei-tien).

Ce n'est qu'à dater de l'année 1762 que les sceauxconfiés par laChine aux rois d'Annam ont porté une inscription eu caractères mautclioux (Ta-ts 'ing-hoei-rien)

.

Quant au chameau qui forme la poignée du sceau, il est l'emblème de la vassalité de l'Annam. Lesanimauxemblématiques dont se sert actuelle-

ment laChine sont: le di'agon, le phénix, le tigre, l'ours, la grue, le paon, la tortue et le cerf. Le seul animal domestique qui serve d'emblème en Chine, est le cheval et encore n'y a-t-il que les porteurs du palanquin de l'empereur qui en soient ornés.

(26)

10 HISTOIREIJK.SliKLATIOXS DK LA CUINK AVECL'AXXAM.

6. Le rebelle Mac-nf/ui/ëH-thanh perd Cao-hanfj et s'enfuit en Cliine.

Celle-ci ohl'uje l'Annam à rendre Cao-bang aux Mac.

lîévoUe chinoise dans le Yun-nan.

L'Annam reprend définitivement Cao-bang, 1672.

Xouvelle.'! époques fixées pour le trilnd.

Comme

il a été dit plus liant, la famille royale de

Le

avait reconquis ses états, à l'exception de

Cao-bang

qu'occupait encore l'usurpateur Mac-nguyen-thanh, dont les troupes faisaient de fréquentes expéditions.

En

1067, le roi

Le-lmyên-tong'-muc

s'empara par surprise de Cao-bang.

Mac-nguyên-tlianli, vaincu et poursuivi, dut se réfugier avec trois mille des siens dans la })r(>viiiee eliinoise

du Yun-nan;

mais, sur l'ordre de la cour de Chine, le roi dut restituer

Cao-bang

et Tii-cMu^ à celui auquel il

les avait enlevés.

En

1672, le général chinois Ou-san-koei (dont nous avons déjà parlé) se révolta contre les Tartares (ses

nouveaux

maîtres; il prit le titre d'emi)ereur).

La

province

du Yun-nan

fut un des lioiilevards de cette insurrection, à la faveur de laquelle le roi

d'Annam

s'empara

une

seconde fois de

Cao-bang.

qu'il garda définitivement.

Désormais

unique possesseur de l'Annam, le roi de-

manda

à la cour de

Pékin

la permission d'apporter tous les six ans

deux

tributs au lieu du tribut trisannuel qui avait été in'escrit jusqu'alors.

Le Gouvernement

acquiesça à cette modification.*

1 Encliinois: Ssc-tclicou

^jj^ >|>j>j danslapartiesud-ouestduKoang-si?).

2 Voir Chapitres 9, 31, 36, 41, 42, 58.

(27)

mSTOIKE DES KKLATIOXS DE LA llIINE AVEC LAXXA3I. 11

7. Investiture, parla Chine, des rois d'Annam qui ont régné de 1674 à 1761.

La CJiine fait rendre deshonneurs funèbres aux rois d'Annam.

Délimitation des frontières du côté de K'di-hoa.

Le

roi Lê-hiiyOn-tong-miic

mourut

en 1674. Lê-gia- tông-my^ lui succéda; les communications avec la fron- tière annamite étaient encore interceptées; l'empereur de la Chine ne put donc envoyer des fonctiomiaires porter des inières devant la tablette funéraire

du

dé- funt.

Le

roi Lê-gia-tông-my

mourut

en

1682;

son frère et successeur Ze-7i?-^ô?z(/^ ayant fait parvenir cette nou- velle à Pékin, l'empereur de la Chine désigna l'année suivante, 1.683,

un

officier

du

Ministère des rites et

un

académicien pour aller porter en

Amiam

ses présents mortuaires, rendre les honneurs funèbres

aux deux

rois

morts et conférer l'investiture royale à Lê-hi-tông.

.A la mort de celui-ci, son fils et successeur Lê-du-tông^

fit part de cet

événement

à la cour de

Chine

qui fit

rendre les honneurs funèbres au feu roi et conférer, en 1710, l'investiture à Lê-du-tông.

Ce

prince eut

un

diffé-

rend avec le

gouvernement

chinois

au

sujet de la dé- limitation de iCdl-hoa,^ district chinois situé dans la partie sud-est

du Yun-nan

: il fut obligé, en 1727, de

En chinois:Li-wei-ting

^ |^

jji^, 167-2 ;i 1675.

2 En chinois: Li-wei-tchcng

^ |^

Jg, 1675 à 1705.

3 Enchinois: Li-wei-tao 1'*^^ ^ITi'd. L'omissiondu nom de son prédécesseur, le roi Lè-hon-duc-công ou Vinh-khanh, 1729 à 173-2, indique que ce dernier, étant mort avant d'avoir reçu l'investiture, n'apas été reconnu par la Chine.

(28)

12 HISÏOIIfK DE.SKELATIUNS DK LAlUlXEAVEC L'AXXAM.

faire des excuses à l'empereur; celui-ci, tenant compte

du

caractère respectueux de la

démarche

du roi. le confirma dans la possession

du

territoire de quarante li

(quatre lieues) indûment occupé par les Annamites.

La

cour de Chine ayant appris la mort de Le-du-

tông- fit rendre

au

défunt, en 1731, les honneurs funèbres d'usage; son successeur, Lê-tlaian-tong,^ reçut l'investiture royale en 1733.

Ce

prince ne régna

que

trois ans, la Chine lui fit rendre les honneiu's funèbres de la

même

manière qu'à ses prédécesseurs (1737) et conféra, en

même

temps, l'investiture de la royauté

d'Annam

à Lê^-tông,^ frère

du

jjrécédent. (Ce prince, après cinq ans de règne, abdiqua eu faveur de son neveu Lt-hiên-

tông''' en 1740), ce ne fut qu'après la mort

du

roi dé- missionnaire

que

Lê-liiên-tông reçut de la Chine l'in- vestiture royale (17G1).^

s. Les Ncjwjhi trahis sont chasses du Quâng-nain par fcs Trinh.

Les nouveaux NguySn.

Ngiii/ën-huê.

Ngui/Sn-iihac.

Les

Trinh tuèrent le fils de Lê-hiên-tùng (roi de f;iit

depuis l'abdication deson oncle, en 1740); ilss'emparèrent

du

sceau royal afin de pouvoii' gouverner.

Le

roi n'eut

plus bientôt

que

son palais pom- tout royaume.

' En diinois: Li-wei-hou

^ ^

jjfj.

2 En chinois: Li-wci-hoei

^

)|^. 1735 à 178(5, aussi appelé

Vinh-huu.

3 En chinois: Li-wei-toan

^

/lîffiî ^^^^ IISH, aussi .appelé

Canh-hung.

^ToutceChapitre 7esttirédesdocumentsofficielsduTa-ts'ing-hoei-tien.

(29)

HISTOIRE DES RELATIONS DE1,A CIIIXEAVEC L'ASXAM. 13

Les

troupes qu'entretenaient les

Nguyên

dans leur principauté

du Quâng--nam

étaient supérieures à celles de leurs rivaux, les Trinli. C'était pour ces derniers

un

sujet d'inquiétude.

Les

Trinli, pressentant l'opposition

que

leurs desseins pouvaient renconti'er de ce côté, attirèrent à eux, en les corrompant,

deux

fonctionnaires

du Quâng- nam,

Nguyen-lmê'^ et

Nguyln-nhac^ (membres

de la famille de leurs adversaires).

Ces deux

(traîtres) con- sentirent à attaquer, dans

Hue,

^ le prince

du Quâng- nam

et à en faire disparaître la race des Xg'uyên, à laquelle ils appartenaient.

Dès

lors Trinh-dông^^ chef des Trinli, se proclama roi

; Nguyên-liuê, chef des (nou- veaux)

Nguyèn,

en fit autant et tous deux, devenus rivaux à leur tour, se firent la guerre. (Quant

aux

an- ciens

Xguyèn,

ils se réfugièrent dans la Cochinchine méridionale.)

Le

roi légitime

d'Aimam,

Lê-hiêii-tông, était dans

une

situation on ne peut plus critique.

1 Enchinois:Joan-hoei

[î/i^

!^

. frèrecadetdeNgujên-nhac; ilsecon- stitna roi sons le titre de Tae-tê-ouan<? Les historiens le désignent sons le nom de Lmig-nhuong-dtai-Uionfj-qHân ou «Grand chef des dragons de la terre rouge ».

^ Enchinois: Joan-yo frère aîné destroisNgnyên, surnommés Tây-son ou montagnards <le l'ouest. Devenu roi en1775, il prit le titre de Tchen-ts'ing-ouang

pjj xj||

3 Phu-xuân, eu chinois Fnu-tch'oucu nomduterritoire deHué, appelé aussi C'houn-hoa-fou

>^

jj^ etTch'eug-t'iên-fou

^

est la capitale occidentale du Vietnam, depuis l'année 1803.

En chiuois: Tchen-tong pj^

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