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Migrations internationales : un enjeu planétaire

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Texte intégral

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1 Conseil Economique Social et Environnemental

Avis voté en plénière du 27 octobre 2015

Migrations internationales : un enjeu planétaire

Déclaration du groupe de l’Outre-mer

La question de l’enjeu planétaire des migrations internationales revient, à intervalles réguliers, avec plus ou moins de gravité dans les préoccupations de nos contemporains et de nos gouvernants à nouveau réunis hier sur ce sujet. La crise qui sévit depuis quelques mois, cette «crise des migrants », donne à l’avis une résonnance et un intérêt tout-à-fait exceptionnels.

Les préconisations qui y sont formulées ont le mérite de la clarté et de la précision.

Ainsi est soulignée tout d’abord la nécessité impérieuse d’avoir une approche globale de la gestion de ce problème tout en mettant en place une stratégie de long terme. Nul ne peut imaginer en effet qu’un pays puisse se prévaloir de disposer des moyens adéquats et nécessaires pour répondre seul aux défis qui lui sont ainsi lancés.

L’avis insiste également sur le devoir qui s’impose à tous les États concernés de lutter efficacement contre la pauvreté et les inégalités. Le groupe de l’Outre-mer partage cette analyse.

Aider en effet au développement économique dans les pays qui se vident de leurs habitants est indispensable.

Il préconise l’instauration de règles partagées par tous les États concernés en matière d’asile pour permettre notamment à tout demandeur de s’adresser au pays de son choix et non, obligatoirement, au premier pays d’accueil.

Ce sont des recommandations auxquelles le groupe adhère sans réserve en rappelant toutefois qu’une Europe forte et solidaire se doit de prendre toute sa part dans cette action internationale.

Le groupe se réjouit également qu’il soit fait référence à la situation en outre-mer qui n’est pas anodine. Certes il est indiqué à raison que certains des territoires ultramarins comme Mayotte ou la Guyane, et même Saint-Martin, sont davantage concernés que les autres. Pour autant ce sont tous les territoires ultramarins qui ont à gérer une situation difficile en matière d’immigration. Un rapport, publié en 2012, sur Les tendances démographiques et migratoires dans les régions ultrapériphériques indique à ce sujet par exemple que le nombre d’étrangers irréguliers dans les territoires ultramarins peut varier de 0,2 % à 19,4 % de la population. Il y est précisé également que si les demandes d’asile sont peu nombreuses en outre-mer, elles y sont traitées assez rapidement, et

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ce, à hauteur de 80 % pour un taux d’acceptation qui varie de 5 % aux Antilles-Guyane à 12 % à La Réunion.

Ces quelques chiffres, officiels, sans doute largement dépassés aujourd’hui, illustrent à eux seuls l’acuité du problème dans ces régions

Le groupe a voté l’avis.

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