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L'atlas et l'axis de races de petite taille : pygmées de l'Ituri et néolithiques suisses

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L'atlas et l'axis de races de petite taille : pygmées de l'Ituri et néolithiques suisses

SAUTER, Marc-Rodolphe, LIEBERHERR, Françoise

SAUTER, Marc-Rodolphe, LIEBERHERR, Françoise. L'atlas et l'axis de races de petite taille : pygmées de l'Ituri et néolithiques suisses. Bulletin de la Société suisse d'anthropologie et d'ethnologie , 1961, vol. 37, p. 69-107

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:95808

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37e année, 1960/61. Pages 69-107

L'atlas et l'axis dé races de petite taille ( Pygmées de l' I turi et Néolithiques suisses) Par MARC-R. SAUTER et FRANÇOISE LIEBERHERR

A. Introduction

Il ne nous a pas paru sans intérêt de grouper ici les observations qui ont été relevées au cours de l'étude systématique de deux séries de squelettes :

1. Une petite série de squelettes complets de Pygmées de l'Ituri (Congo ex-belge) récoltés par le Dr Boris Adé à l'état de cadavres en décomposition, grâce aux indications de leurs parents; ramenés à Genève en 1953, ils ont été déposés par le Dr Adé à l'Institut d' Anthropologie de l'Université de Genève. De cet ensemble petit mais important, nous ne considérons ici que les 5 individus adultes dont le sexe et l'âge approximatif sont connus (4 J, 1 ~)1.

2. Un groupe de deux séries de squelettes provenant de cime- tières néolithiques de la Suisse occidentale. Ces cimetières, faits de cistes à squelette replié, datent, en partie au moins, de la civili- sation récente de Cortaillod (2600 à 2200 av.J.-C. env.)2

Le premier est celui de Chamblandes (Pully, distr. Lausanne, Vaud) dont le gros des squelettes a été récolté par A. Naef entre 1900 et 1910; ce qui existait en 1901 a fait l'objet d'une étude anthro- pologique par A. ScHENK3, où il n'est du reste pas question des vertèbres. Les squelettes de Chamblandes sont déposés à l'Institut d'Anthropologiè de l'Université de Genève.

Le second cimetière est celui de La Barmaz sur Collombey (Collombey-Muraz, distr.Monthey, Valais). Plus exactement il s'agit de deux cimetières (Barmaz I et II), séparés par quelque 250 m, et que nous avons fouillés nous-mêmes (M.-R. S.) entre 1947 et 19554 • Leur âge est à peu près le même que celui de Chamblandes.

1 PITTARD, 1952. ADÉ 1953/54 et 1954.

• SAUTER, Sibrium 1955.

3 SCHENK, 1902--1903, et 1904.

• SAUTER, 1950, 1955 et 1960; Sibrium 1955.

(3)

L'étude des squelettes de cette double nécropole (une soixantaine de tombes au total) est en cours à l'Institut d'Anthropologie de Genève, où ils sont déposés.

Le rapprochement de ces deux séries géographiquement et anthropologiquement très éloignées n'a de justification - outre la commodité de la présentation - que la petitesse des hommes repré- sentés. En effet si d'un côté les Pygmées de l'Ituri sont, on le sait, très petits, les Néolithiques de Chamblandes et de Collombey dont nous avons pu reconstituer la taille sont petits; en utilisant la formule de Manouvrier, on obtient pour Chamblandes: 14 hommes, 1599; 8 femmes, 1536. - Pour Barmaz I et II: l 7é{, 1555; 14 ~' 1473 (Chamblandes et Barmaz I et II: 31 5, 1572; 22 ~' 1496). La formule de Telkka donne comme d'ordinaire des chiffres plus élevés: Chamblandes, 1644 et 1553; Barmaz, 1614 et 1513 (Cham- blandes et Barmaz, 1628 et 1528). Donc de toute façon il s'agit d'un groupe petit à sous-moyen (chamae- à métriosome selon la termi- nologie de Vallois). Ajoutons que la plupart des squelettes néoli- thiques appartiennent au type méditerranéen gracile.

11 nous paraît donc intéressant de considérer en même temps ces deux groupes humains dans un examen des variations morpho- logiques des deux premières vertèbres cervicales.

I. Matériel

Nos mensurations et observations ont porté sur les nombres d'os suivants:

Tableau 1 Nombre d'os étudiés

Atlas Axis

1 if

1 'i' 1 Total*

1 if

1 'i' 1 Total*

Pygmées . . . ... 4 l 5 4 1 5 Néolithiques:

Chamblandes ....... 2 1 7 3 1 . 13

Collombey Barmaz I .. 3 0 3 3 0 3

Collombey Barmaz II .. 5 4 9 5 4 9

Total. ... .... ~ 10 5 19 11 5 25

* Y compris chez les Néolithiques les os dont le sexe n'a pas pu être déter- miné avec assez de certitude (os isolés); nous ne publions pas les chiffres

relatifs à ces séries globales

(4)

Les tombes de Chamblandes contenaient souvent plusieurs squelettes mélangés, ou des squelettes incomplets, ce qui explique le nombre de cas où nous n'avons pas pu déterminer le sexe des os.

Ajoutons que plus d'une vertèbre néolithique était endommagée, empêchant certaines mensurations.

II. Comparaisons

Nous ri'avons pas trouvé de renseignements concernant les deux premières vertèbres cervicales des Pygmées. C'est ainsi que MATIEGKA 5 se contente de quelques chiffres relatifs aux proportions des tronçons vertébraux et de la photo de deux atlas. Grâce à l'ex- cellente publication de Mlle G. DuPARC6 sur les vertèbres des Boschimau d s ttentots et des riguas, nous avons pu dispo- ser de bon éléments de comparai on avec nos Pygmées. Nous avons trouvé aussi quelques données dans la description par W.C.O. HILL de squelettes de Veddahs de Ceylan7 ; Mm• GENET- VARCIN8, dans son étude de squelettes de Négritos de Luçon, a mal- heureusement dû se contenter de donner quelques caractères descrip- tifs des vertèbres cervicales. Enfin, un dernier groupe de race primi- tive, celui des Australiens, nous a été accessible grâce à un travail de WooD-JoNES9

En ce qui concerne les Néolithiques, nous n'avons trouvé pour la comparaison directe que les publications où le Dr M. BAUDOUIN rend compte des caractères des vertèbres provenant des sépultures néolithiques de Bazoges-en-Pareds (Vendée )10, Vaudancourt ( Oise )11 et Charlemont (Ardennes)12. On peut y ajouter l'atlas de la femme mésolithique ou néolithique d'Egolzwil (Lucerne) dont le squelette a fait l'objet d'une publication détaillée par le professeur O. ScHLAG- INHAUFEN13. Le même auteur a donné quelques dimensions des deux

6 MATIEGKA, 1938.

6 DUPARC, 1942.

7 HILL, 1492.

8 GENET-VARCIN, 1951.

9 WOOD-JONES, 1938.

10 BAUDOUIN, 1915.

11 BAUDOUIN, 1919.

12 BAUDOUIN, 1935.

13 SCHLAGINHAUFEN, 1925.

(5)

premières vertèbres d'un sujet hallstattien d'Othmarsingen (Argo- vie)14.

Nous avons pensé qu'il pouvait être utile de rassembler, dans ces comparaisons, des chiffres concernant des séries humaines de types très différents de ceux qui font l'objet de notre étude. C'est pourquoi on trouvera mention de données relatives à des sujets du haut moyen âge de la Suisse occidentale et des territoires français limitrophes (qualifiés de <<Burgondes>>, pour simplifier)15 et des chiffres obtenus sur des Blancs modernes soit d'Europe ( <<Euro- péens>>, Tourangeaux, Italiens, Polonais, Suisses)16, soit·d'Amérique du Nord 17. Des Japonais 18, des Noirs des Etats-Unis19 et de Amér- indiens d' Argentine20 et de Terre-de-Feu21 complètent ce tour d'hori- zon comparatif dans le cadre des variations de l'Homo sapiens holocène.

Cependant nous ne nous sommes pas interdit de faire appel aux quelques indications relatives à des atlas et tfxis d'Hominiens quaternaires, qu'il s'agisse de Paléanthropiens (Krapina, Mugharet- es-Skhoûl)22 ou du type sapiens (Predmost, Obercassel)23.

B. Atlas

I. Caractères généraux

Pygmées. Si la petitesse de l'atlas pygmée n'est pas pour nous surprendre, on doit dire cependant l'impression de gracilité qu'il produit. La fig. 1 et la pl. 1 sont parlantes à cet égard. Le canal occupe, par rapport à l'arc osseux, une place très grande. Cette

14 SCHLAGINHAUFEN, 1934.

15 SAUTER, 1941 et 1941/1942.

16 LE DOUBLE, 1912, et PITZORNO, 1898, cité par LE DOUBLE; DUBREUIL- CHAMBARDEL, 1907; ZOJA, 1874, cité par LE DOUBLE; POPLEWSKI, 1927; SCHLAG- INHAUFEN, 1925.

17 LANIER, 1939.

18 HASEBE, 1913.

19 LANIER, 1939.

20 LEHMANN-NITSCHE, 1907.

21 MARTIN, 1893.

22 GoRJANOVIC-KRAMBERGER, 1906; McCowN et KEITH, 1939.

23 MATIEGKA, 1938; VERWORN, BONNET e~ STEINMANN, 1919.

(6)

Fig. l

Atlas. N orma verticalis. En haut: Pygmées (P 4, 'f). - En bas: N éalithiques, atlas présentant des particularités (B, Barmaz I et II; Ch, Chamblandes). Ech.: 2: 3

(7)

gracilité a été soulignée par G. DUPARC sur les os de Boschimans, Hottentots et Griquas.

Le canal rachidien a une forme elliptique. On est frappé aussi par la petitesse absolue et relative des facettes articulaires supérieures et par le faible développement général des masses latérales; celles-ci sont particulièrement caractérisées par leur hauteur réduite; il en va de même des arcs vertébraux.

Les cavités glénoïdes frappent par leur faible concavité.

Néolithiques. Moins petits et moins graciles que ceux des Pygmées, les atlas de nos Néolithiques présentent comme eux le faible développement en hauteur des masses latérales et la forme ellipsoïde du canal. Par contre, les arcs osseux sont plus robustes et l'aire du canal relativement plus réduite.

Les cavités glénoïdes sont très généralement plus concaves que chez les Pygmées et ne diffèrent guère de ce qu'on observe sur des atlas de Blancs actuels.

Chez nos Néolithiques les os de Chamblandes se distinguent de ceux de Collombey par leur plus grande robustesse.

II. Dimensions et indices

Les quelques constatations qui précèdent doivent être com- plétées par des données numériques. On en trouvera le détail dans les tableaux 2 à 6, où sont indiqués, avec la moyenne de chaque mensuration ou indice, le minimum et le maximum. Le nombre toujours restreint des os composant nos séries ne nous a pas paru justifier qu'on y ajoute des indications d'ordre statistique plus élaborées 24 •

Nos commentaires s'appliqueront aux seuls chiffres des séries masculines, car les séries féminines sont plus d'une fois réduites à un seul individu.

1. Diamètres externes (tableau 2)

a) Diamètre antéropostérieur (DAP). Les Veddahs mis à part la moyenne masculine pygmée est la plus petite constatée; on trouve

•• Nous considérons nos petites séries dans la perspective de la paléontologie humaine, où le caractère individuel a plus d'importance que la variation statistique, du fait du petit nombre de sujets et (c'est le cas chez nos Néolithiques) de l'état de conservation souvent imparfait de l'os.

(8)

Tableau 2 Atlas. Diamètres externes

J),\J.' 1 llUl. ntioTCI.

N°• Duparc--+- 1 1 lb 1 la 1 1

1 1 N 1 :m.-max. l N 1 ~n.-max. l N l~.-max.

Pygmées ......... , iJ 4 41 4 71,9 4 57,-

38-44,5 69,5-74,5 53,2-59,7

fi? 1 41,5 1 61 1 68,-

Boschimans ........ iJ 21 42,3 17 68,5 16 60,9

36-47 63-76 52,2-68,8

fi? 13 40,2 11 64,5 11 62,4

36-44 58-72 57,8-70,5

Hottentots ... iJ 11 43,3 8 69,8 8 62,5

41-47 60-73 57,5---76,7

Griquas .......•... iJ 10 43,8 8 71,3 9 61,6

40-47 65-76 57,3-66,2

Veddahs ............. & 7 40,4 8 68 7 59,6

36,5-44 60-76 55,9-68,3

fi? 3 39,3 3 66,2 3 59,5

35,5-41,5 59,5-70 59,3-59,7 Australiens ...... rJ <jl 42,2 72,5 58,2

38-47 68-80

Néolithiques suisses

...

iJ 9 44,3 1 80 1 60 36-48

fi? 5 42,7 38,5-47,5

Néolithiques français .... d 37 44,9 37 73,9 37 60,9 fi? 27 42,3 27 68,3 27 62,1 Européens 1 . . . • •• . .. iJ 75 46,2 75 82,7 75 55,9*

fi? 75 43,4 75 72 75 60,3*

Tourangeaux ........... iJ 45 46,5 45 83 45 56*

<jl 40 43,2 40 72 40 60*

Italiens ...... d 10 45,2 10 79,7 10 56,7*

<jl 10 43,1 10 72 10 59,9*

Polonais ...... &fi? 250 43,8 250 77,7 250 57,-

48,8-66,1 Blancs Américains ....... d 96 47 96 80,5 96 58,4*

39,5-54 72-93

Noirs Américains .......• &' 88 46,8 88 76,5 88 61,2*

38,2-53,8 64,9-88,4

J a.pona.is ........ cS 20 44,5 20 78,9 20 56,5

42-47 78-82 51,2-63,9

fi? 10 41,3 10 71,3 10 58

39-46 65-78 52-64,8

Skhoûl V ... cS 1 47,8

Predmost ........ d 1 46,4 1 87 1 53,3

<jl 2 43,9 1 79 1 53,5

Othmarsingen ........ &' 1 52,5

<<Burgondes>> ............ c1 3 47 2 76 1 65,3

<jl 3 44,7 2 70 2 65,l

1 Série Le Double.

• Indice calculé à. l'aide des chiffres moyens de diamètres.

(9)

toutefois (chez les Néolithiques suisses et chez les Boschimans) des minimums inférieurs à celui de notre série de Pygmées. L'écart le plus grand observable entre les chiffres individuels dans les séries masculines utilisées ici est de 18 mm. Les Néolithiques suisses et français occupent une position intermédiaire entre les Primitifs africains et les Européens.

b) Diamètre transverse (DT). Par son extension bilatérale, l'atlas pygmée est moins petit que par son développement antéropostérieur;

en effet pour cette dimension la moyenne masculine des atlas pygmées est plus forte que celles des Veddahs et des Boschimans, Hottentots et Griquas. Ainsi donc le faible développement des masses latérales dont nous avons fait état ci-dessus, n'empêche pas que celles-ci s'étirent transversalement. Quant aux Néolithiques suisses, ils se réduisent à un seul individu masculin, on n'en peut donc rien tirer.

2. Indice atloïdien (DAP/DT) (tableau 2)

Les moyennes de cet indice varient, dans nos senes de 54, 1 (Amérindiens du Sud) à 62,5 (Hottentots), tandis que la variabilité de cett .

.Pi

,po.rti n ,e~t l .m n~·. ~at l'~car entr le min~~,: ~s et max:imums des senes d1Spomb.Le acete ard(48,. -7 ,5).Lmdice des Pygmées masculins (57,03) traduit l'allongement transversal que le diamètre transverse nous avait déjà montré. L'unique atlas féminin, par contre, se signale par son indice élevé (68,03), qui est dû à son très faible diamètre transverse (61)25 • L'ordonnance assez chaotique des séries utilisées ici, lorsqu'on les met en ordre croissant de la moyenne d'indice, démontre que cet indice dépend trop étroite- ment des variations individuelles du développement des masses latérales; pour les séries masculines, on a en effet l'ordre croissant suivant: Amérindiens du Sud, Européens, Tourangeaux, Japonais, Italiens, Polonais, Pygmées, Australiens (d' et ~), Blancs USA, Veddahs (Néolithiques suisses, 1 sujet), Boschimans, Néolithiques français, Noirs USA, Griquas, Hottentots; les Primitifs africains et

26 Les photographies qu'a publiées MATIEGKA (1938, p. 346) de deux atlas de Pygmées de l'Ituri (n°6 207, J, et 208, ci?) montrent des proportions aussi extrêmes, sinon plus, que celles de notre série. Si l'on tente (est-il besoin de dire avec quelles réserves) de mesurer ces photographies, on obtient pour l'atlas masculin un indice de 52,8, donc inférieur à notre minimum, et pour l'atlas féminin un indice, bas aussi, de 53, 7.

(10)

Tableau 3

Atlas. Diamèt1·e du canal rachidien et indice <<sexueli>

Canal rachidien

Ind. •sexuel

1 DAP 1 DT 1 Ind. canal

8 Duparc -+

1 1 2b

1 2a

1 2

1 3

1 1

N

IM

N 1 ~Jln.-max.

1

N

IM

1 N IM

mln.-max. mln.-max. min.-max.

Pygmées ........ o' 4 31,3 4 28 4 111,7 4 61,1

29-34 26,5-31 109,5-116,4 58,4-62,2

~ 1 32 1 26 1 123,1 1 57,4

Boschimans ... , , . o' 21 29,9 22 27,6 21 107,9 17 59,8

26-33 25-32 96,4-123,1 55,9-63,4

~ · 11 28,8 12 27,1 11 107,9 11 58,4

27-32 24-31 100-114,3 52,5-62,1

Hottentots ... o' 11 30,5 11 27,5 11 111,4 8 60,2

27-34 25-33 96,4-130,8 54,2-63,-

Griquas ....... éS 10 31,3 10 28 10 113,1 9 61,4

27-35 22-32 103,5-126,9 57,8-66,2

Néolithiques suisses .. o' 9 30,8 10 27,6 9 110,8 1 65,6

25-33 24,5-30,5 100-126,6

~ 5 30,2 5 26,9 5 112,2

28-32 26-27,5 107,4-118,5

Néolithiques français o' 37 30 37 26,6 37 114,1 37 64,4

~ 27 28,9 27 26,3 27 110,2 27 60,7

Européens 1 ••....•.• o' 75 31,1 75 30,3 75 102,6* 75 63,4*

~ 75 29,2 75 29,1 75 100,3* 75 59,6*

Tourangeaux ... o' 45 31,2 45 30,2 45 103,3* 45 63,6*

~ 40 30,2 40 29,5 40 102,4* 40 59*

Italiens .... éS 10 31 10 30,5 10 101,6* 10 61,7*

~ 10 28,6 10 28,2 10 101,4* 10 60,8*

Polonais ... o' ~ 250 31,7 250 28,5 250 111,2*

Blancs Américains .. o' 96 29,9 96 62,9*

23,5-39

Noirs Américains .... o' 88 28,8 88 62,4*

23-35

Japonais ... o' 20 29,4 20 27,2 20 109,- 20 65,7

26-33 25-31 93,6-122,2 61,3-69,1

~ 10 28,2 10 25,6 10 110,3 10 64,1

27-31 24-28 100-116,7 61,5-66,2

Skhoûl V ....... o' 1 38 1 30 1 126,7

Predmost ........ o' 1 32 1 30,3 1 105,6 1 65,2

~ 2 30,2 2 27,9 2 108,4 1 61,1

Othmarsingen ...... o' 1 34 1 30 1 113,3

<<Burgondes,> ... o' 3 31,3 4 28,5 3 113,2 2 61,6

~ 3 29,7 4 27,5 3 112,7 2 62,6

1 Série Ll'Double.

Indice calculé à l'aide des chilffres moyens de diamètres.

(11)

asiatiques s'intercalent donc entre des séries de Blancs modernes et néolithiques.

3. Diamètres du canal rachidien (tableau 3)

Ces dimensions sont moins variables, d'une série à l'autre, que les diamètres externes; moins dépendantes des variations dont il a été question ci-dessus, elles offrent donc un plus grand intérêt.

a) Diamètre antéropostérieur du canal (DAP can.). Notre moyenne masculine pygmée constitue un maximum (avec celle des Griquas et des <<Burgondes>>) mais l'écart entre ce chiffre (31,3) et la moyenne minimum (Japonais, 29,4) est trop restreint pour qu'on attribue une bien grande valeur à cette position extrême des Pygmées, non plus qu'à celle, intermédiaire, des Néolithiques.

b) Diamètre transverse du canal (DT can.). Cette dimension varie relativement plus que la précédente (moyennes masculines, de 26,6, Néolithiques français, à 30,5, Italiens). Les Pygmées occupent une place intermédiaire, quoiqu'un peu plus proche des basses moyennes des autres Primitifs africains et des Néolithiques de France et de Suisse; les chiffres de ces derniers sont en effet nettement plus petits que ceux des Blancs actuels d'Europe et d'Amérique.

4. Indice du canal rachidien (DAP can./DT can.) (tableau 3) Les Pygmées comme les Néolithiques sont caractérisés par un canal étiré antéropostérieurement26, donc différent de ce qu'on trouve chez les Européens modernes, dont le canal est plus court et plus large. Là encore les Pygmées se distancent des Boschimans, dont le canal est un peu plus large; les Hottentots et les Griquas en sont plus proches.

5. Indice <<sexuel>> (DT-DT can. /DT) (tableau 3)

Cet indice, proposé par le Dr BAUDOUIN pour mettre en évi- dence le rôle joué par le développement des apophyses transverses

•• Les atlas figurés par MATIEGKA (1938, p. 346) 8tJ signalent par leurs propor- tions très peu pygmées. En effet en calculant leurs indices à l'aide des mesures approximatives prises sur les photographies on trouve pour l'atlas masculin 207 un chiffre d'environ 106, tandis que le canal de l'atlas féminin 208, avec un indice de 76,3, est nettement aberrant.

(12)

dans l'extension transversale de l'atlas, devrait, étant donné que ce développement est plus fort chez l'os masculin, fournir un moyen de détermination sexuelle. Nos séries, tant pygmée que néolithique, ne permettent pas de vérifier la valeur de cet indice, vu le nombre restreint - et inégal - des sujets.

Sur le plan racial, contentons-nous de remarquer que les Pygmées se placent du côté des groupes primitifs africains27 6. Hauteur maximum des masses 7,atérales (tableau 4)

Si la faible moyenne des Pygmées, très proche de celles des Boschimans, Griquas et Hottentots, semble justifier la remarque de G. DUPARC selon laquelle cette dimension est fonction de la taille des sujets, nos Néolithiques suisses occupent une place un peu trop élevée - au-dessus des Polonais - pour que la démonstration soit nette. Mais il nous manque ici trop d'éléments de comparaison pour qu'on puisse poursuivre l'étude d'une telle corrélation.

7. Ecartement maximum des facettes articulaires (tableau 4)

a) Supérieures. Pygmées, Hottentots et Boschimans voisinent étroitement, tandis que les Néolithiques suisses présentent un écartement plus grand.

b) Inférieures. Moins variable que l'écartement des facettes glénoïdes supérieures, il voit les Pygmées offrir la moyenne la plus basse, suivis des Boschimas, Hottentots et Griquas. Les Néolithiques suisses ont une moyenne plus forte, inférieure toutefois à celle des Japonais.

8. Dimensions de l'arc antérieur (tableau 5)

a) Hauteur. Quoique les variations marginales de la facette arti- culaire pour l'apophyse odontoïde de l'axis puissent avoir pour conséquence d'accentuer dans certains cas la hauteur de l'arc anté- rieur dans sa seule partie médiane, donnant ainsi une idée exagérée de la robustesse de .l'ensemble de l'arc, le diamètre considéré ici nous paraît utilisable, car cet effet perturbant doit être propor- tionnel à la solidité de l'ensemble de la vertèbre. La plus basse

21 Indices approximatifs (d'après 1es photographies) des deux atlas pygmées de MATIEGKA (1938, p. 346): no 207 (r3'), 62,9; n° 208 (~), 76,3.

(13)

Tableau 4. Atlas

Hauteur maximum des masses latérales et écartement maximum des facettes articulaires

Hauteur masses latér. max. Ecartement max. fac. artic.

Nos Duparc --+

1 1 le

1 6c

1 6d

1 1 N

1 M

1 N

1 M

1

N

1 ~ln.-max.

min.-max. mln.-max.

Pygmées ........... d' 4 19,6 4 48 4 41,3

18-20,5 46,5-50,5 39,5-43,5

~ 1 18 1 47 1 37,5

Boschimans ........ , . d' 22 19,9 19 48,2 22 42,1

17-23 43-54 39-45

~ 10 18,8 12 46 12 40,5

16-21 42,-.. 37-43

Hottentots ... d' 11 20,7 11 47 11 43,2

20-23 41-54 40-46

Griquas ... d' 11 20,5 11 50,1 11 43,2

18-23 44-61 40-46

Néolithiques suisses ..... d' 9 22,4 7 51,6 7 44,6

20-26,5 41-60 37-50

~ 5 21,2 5 49 5 42,3

19-28 44-60 39,5-46,5

Européens 1 ... . • . ...•... d' 75 23,1

~ 75 15 Italiens ................ d' 10 22,6

~ 10 18,9 Polonais ..... , .... , . d'~ 250 20,9

Japonais ... d' 20 45,9

42-52

~ 10 42,1

38-44 Amérindiens S.

...

d' Q 16 51,2 16 47,8 Skhoûl V .......... d' 1 17,6 1 52 16 47,8

Krapina ....... ? 1 17

Predmost ....... d' 3 20,8 1 54 1 49,5

~ 2 23 2 46 2 44,5

1 Série Le Double.

(14)

Tableau 5

Atl,aa. Dimensions des arcs antérieur et postérieur

Arc antérieur Arc postérieur

Haut.

1 Epaiss.

l

Haut. 1 Epaiss.

N00 Duparc - 1 1 Sa

1 3b

l

4a 1 4b

1 1 N

1 :in.-max. l N

1 :in.-max. l

N 1 :in.-max. l N 1 :in.-Max.

Pygmées ............. &' 4 9,5 4 5,3 4 7,9 4 4,9

8-10,5 4-7 6--9,5 3,5--7,5

~ 1 8 1 4,5 1 7 1 5

Boschimans .......... &' 21 9,6 22 5,8 21 8,8 21 6,5

8-13 4-7 7-11 3-10

~ 12 9,4 12 5,8 11 8,5 11 5,7

7-12 4-7 5-12 3-8

Hottentots ......... &' 11 11,5 11 6,3 11 10 11 6,7

10-15 5-8 8-13 4-10

Griquas ........... &' 9 10,2 11 5,7 10 9,9 11 6,9

8-14 4-7 7-14 4-10

Néolithiques suisses ... &' 9 11,4 9 6,7 10 10,1 10 7

10-15 5,5--10 7,5-12,5 4,5-9

~ 5 10 5 5,8 5 10,6 5 6,8

9-11 5-7,5 9-12,5 5,5-8

Blancs Américains .... &' 96 p,1 96 10,1

8,8-14 6-17,9

Noirs Américains ...... &' 88 10,6 88 10,6

8-14,5 6,7-14,5

Amérindiens S . . . ..... 0~ 16 10,2 16 10,2

Japonais ... &' 20 10,9 20 10,5

9-12 9-15

~ 10 9,5 10 10,3

8-11 8-13

Skhoûl V ............ &' 1 10,5 1 6,4 1 9 1 4,5

Krapina ............. 1 12,5 1 6

Pred.most ............ &' 3 11,8 3 11,6

~ 2 11,1 2 12,9

Obercassel ......... ~ 1 10 1 5 1 8

(15)

moyenne est celle des Pygmées, que suivent immédiatement les Boschimans. Les Néolithiques suisses ont un arc plus élevé, et repré- sentent le maximum dans la liste des moyennes, les Blancs d' Amé- rique les précédant de peu.

b) Epaisseur. Les Pygmées confirment l'extrême gracilité de leur arc antérieur en offrant encore la moyenne minimum d'épais- seur; ils voisinent de nouveau avec les Boschimans. Les Néolithiques suisses ont une épaisseur nettement plus forte.

9. Dimensions de l'arc postérieur (tableau 5)

a) Hauteur. Là de nouveau les Pygmées ont la dimension moyenne la plus faible, tandis que les atlas des Néolithiques suisses sont parmi les plus forts.

b) Epaisseur. Les mêmes constatations s'imposent.

10. Dimensions des apophyses transverses (tableau 6)

Il s'agit, rappelons-le, de diamètres obliques, du sommet de l'apophyse au point le plus proche du pourtour du canal.

Nous ne disposons ici pour la comparaison que des chiffres concernant les Boschimans, Hottentots et Griquas. Les moyennes des Néolithiques suisses et des Primitifs africains ne diffèrent que très peu, sauf en ce qui concerne le diamètre de l'apophyse droite, nettement plus grand chez nos Néolithiques; mais on doit remar- quer que la moyenne de cette dernière dimension a été calculée sur quatre atlas maRculins, _et non sur deux, et que les deux os ainsi ajoutés sont précisément plus grands. Ce fait, joint au très petit nombre de nos sujets, empêche de se faire une bonne idée du degré d'asymétrie de l'atlas néolithique dans cette région; on pourrait tout au plus, à titre provisoire, avancer que l'apophyse transverse droite est légèrement plus forte que la gauche.

Sur les 5 atlas pygmées, on a 3 cas de G

>

D, 1 cas de G

<

D et 1 cas d'égalité; l'inégalité ne dépasse pas 0,5 mm.

11. Facettes glénoïdes (tableaux 6-7)

a) Longueur. Seuls parmi les séries masculines les Hottentots ont une moyenne inférieure à celle des Pygmées, pour le côté gauche.

(16)

Les Néolithiques suisses ont des longueurs un peu superieures.

L'asymétrie est quasi nulle sur les 5 atlas pygmées: un a G

>

D, deux ont G

<

D (l'inégalité étant de 0,5 mm) et deux ont G=D.

Tableau 6

Atlas. Dimensions des apophyses transverses et des facettes glénoïdes

Apophyses transverses Facettes glénoïdes gauche

1 droite 1 gauche

1 droite N°8 Duparc~

1 1 5a

1 5b 1 6a J 6b

1 1

N

1 :1n.-max. 1 N

1 ~n.-max. J

N

1 !in.-max. l

N

'M

mln.-max.

Pygmées ....... t 4 23,6 4 23,8 4 21,3 4 21,4

23-24 23-24,5 19-24 19,5-23,5

~ 1 20 1 19,5 1 20,5 1 20,5

Boschimans .. . . t 13 22,2 13 22,5 20 21,4 20 20,8

20-25 20-25 18-27 17-25

~ 10 20,4 10 20,2 12 19,8 12 20

17-22 16-23 16-23 17-25

Hottentots ....... t 7 22,7 7 23,1 7 20,4 7 21,6

21-24 21-25 17-23 20-25

Griquas . . . • . .. t 8 23,4 8 23,5 11 22,8 11 22,5

20-27 21-26 20-29 18-28

Néolithiques suisses .... t 2 23,8 4 26,4 6 23 10 23

20,5-27 24,5-28 20-25,5 20-25,5

!j? 2 25 5 22,4 5 22,1

23-27 19-27 19-27

Predmost .. , .......•. t 2 22,5 2 23,7

~ 2 23,5 2 24,8

Obercassel .. . . !j? 1 20 1 20

En tenant compte, dans notre série néolithique, des atlas de sexe indéterminé (qui ne figurent pas dans les tableaux), on obtient, sur 15 os: 8 fois G

>

D, 2 fois G

<

D (l'inégalité pouvant aller jusqu'à 2,5 mm) et 5 cas d'égalité; l'atlas néolithique est donc un peu plus asymétrique.

b) Forme des facettes glénoïdes. La fréquence relative des quatre formes de facettes (selon G. DUPARC, 1942, p. 24) chez divers groupes humains manque de constance, et le nombre trop restreint de séries utilisables n'aide pas à se faire une opinion valable. En outre, on ne peut pas garantir que notre classement des atlas pygmées et néolithiques ait été fait exactement selon les normes fixées par

(17)

G. DuPARC; nous pensons plus spécialement à la répartition entre les catégories 2 (facettes réniformes ou légèrement bilobées) et 3 (fortement bilobées). Ajoutons enfin que, selon les propres termes de G. DUPARC (1942, p. 24), sa classification <<est un peu différente de celle de DuBREUIL-CHAMBARDEL et de PoPLEWSKI>>, quoiqu'elle corresponde <<suffisamment à la classification de HoVELAQUE ... >>

C'est donc avec réserve que nous réunissons dans le tableau 7 les données que nous avons rassemblées.

Tableau 7

Atlas. Forme des facettes glénoïdes (sexes réunis)

1. 2. 3. 4.

"

0 "' "

"

~ 0 "' ~~ ~

"..,

""

i -~

"'"

""

~

ë s~

""' ~~ "'"

" s~

" «·- t8 Q)-4>

.:s _.., ....... ,o

~'.9 -~

~

" p. ~ , Q ) 0

~~

z z

.::a ...., " ~,.._,o ~::::; !>< o.-.0

1 1 1 N 1 % 1 N 1 % 1 N 1 %

l

N 1

Pygmées ................ 10 5 6 4 0 0

Boschimans (Duparc) ..... 68 34 18 26,5 34 50,- 8 11,75 8

Hottentots (Duparc) ...... 22 11 8 8 6 0

Grîquas (Duparc) ... 18 9 4 6 6 2

Néolithiques suisses

... ...

35 19 10 28,6 18 51,4 5 14,3 2 Polonais (Poplewski) ... 500 250 35 7,- 253 50,6 160 32,- 52

Européens (Hovelacque)

. .

22,- 30,- 36,-

Divers (Poirier)* ... 500 50

Divers (llfacalister) * • • 1 • •

Divers (Le Double) ....... 500 (31)

Divers (Dubr.-Chamb.)

...

Blancs Amér. (Lanier) .... 100 Noirs Amér. (Lanier) ..... 100

Japonais (Hasebe) ........ 100 0

• Chiffres cités d'après Le Double.

Seuls les deux premiers types de forme - les plus simples - sont représentés chez nos 5 Pygmées, tandis que les Néolithiques suisses possèdent les 4 catégories, la deuxième étant de loin la mieux repré- sentée. Les comparaisons sont plus nombreuses en ce qui concerne la quatrième catégorie (facette bipartie); elles ne sont pourtant pas parlantes, vu la variété des pourcentages chez les groupes européens publiés par divers auteurs (de 5,7 à 16%). Avec 5,7 %, les Néoli-

%

11,75

5,7 10,4 7,- 10,- 5,7 6,1 16,- 13,- 20,-

(18)

thiques suisses se situeraient plutôt parmi les groupes à très faible fréquence: les Hottentots et les Japonais (0 %), et peut-être les Pygmées.

III. Particularités morphologiques (tableaux 8-9)

Ce que nous venons de dire des facettes glénoïdes nous a déjà introduit dans le domaine de. l'ostéoscopie. Il nous reste à parler d'une série de caractères dont la présence est toujours rare, à des degrés divers.

1. Trou rétro-articul,aire supériev,r

Un seul des atlas pygmées, masculin, présente cette formation à gauche (fig. 2, Pl et pl. II, 5), et un seul Néolithique, féminin, à droite (fig. 2, Ch 32); il s'y ajoute il est vrai l'ébauche d'un trou (à droite) sur une autre vertèbre néolithique, masculine, où seul un bec osseux marque l'amorce du pont osseux (fig. 2, Ch 33). Nous joignons ces constatations à celles qu'on a données sur plusieurs groupes humains (auxquels il est regret.table qu'on ne puisse ajou- ter les Boschimans, Hottentots et Griquas)28L'examen du tableau 8 ne permet de tirer aucune conclusion relative à une fréquence différentielle d'ordre racial.

2. Trou rétro-transversaire

Aucun de nos Pygmées n'en est pourvu, et seul un atlas néoli- thique en présente un à droite. G. DUPARC en signale deux chez les Griquas.

3. Echancrure rétro-transversaire

Forme larvée du trou rétro-transversaire, cette échancrure est plus fréquente. Nos 5 Pygmées en possèdent tous (4 des deux côtés, un à gauche seulement) (fig. l etpl. I), tandis que nous l'avons trouvée- chez 3 Néolithiques (2bilatéralement, un à droite). Les planches Ilet III de G. DUPARC montrent deux atlas hottentots et deux atlas griquas présentant cette particularité.

4. Trou sus-transversaire postérieur

Plus rare que les caractères précédents celui-ci se présente une fois (à gauche) sur un atlas pygmée masculin (fig. 2,P2etpl.II, 2); nous ne

2e M11• DUPARC (1942, p. I) en figure trois cas chez des Boschimans.

(19)

Tableau 8

Atlas. Trous et échancrures supplémentaires ( sexes réunis)

Fréquence Fréquence Fréquence Fréquence

N totale bilatérale à droite à gauche

total

N 1 % 1 N 1 % 1 N 1 % 1 N 1 %

+rou rétro-articulaire supérieur

Pygmées ....... 5 1 0 0 1

Néolithiques suisses ... 1. 19 1 5,3 0 1 5,3 0

Néol. Bazoges (Baudouin) .... 1. 9 1 0 1 0

Divers (Poirier)* ... 500 88 17,6 40 8,-

Divers (Macalister) * • • • • • • •1 7,5 3,4 2,4 1,7 Divers (Le Double) ...... 500 39 7,8 18 3,6 14 2,8 7 1,4 Blancs (Dubreuil-Chamb.) * o 1 1 0 0 342 67 19,5 49 14,3

Noirs (Dubreuil-Chamb.)* ....... 42 12 28,6

Divers (Varaglia) * • • • • • • • • •• • • 1 172 14 8,1 6 3,5 5 2,9 3 1,7 Divers (Zoja)* ... 72 28 38,9 9 12,5 9 12,5 10 13,9 Divers (Fusari)* ... 60 7 11,7 1 1,7 2 3,3 4 6,7 Divers (Pitzorno) * ... 100 18 18,- 5 5,- 7 7,- 6 6,-

B11tnr,s Américains (Lanier) .. 100 14.- 5,- 5,- 4,-

Blancs Américains (Ossenfort)

...

102 12 12,-

Ncirs Américains (Lanier) ... 100 18,- 6,- 7,- 5,-

Noirs Américains ( Ossenfort) 1 o 1 0 81 10 12,-

Japonais (Hasebe) ....... 100 3 3,- ). 1,- L 1,- ]. 1,- Trou rétro- transversaire

Pygmées ...... 5 0 0 0 0

Néolithiques suisses ... 19 1 5,3 0 1 5,3 0 Polonais (Poplewski) ...... 250 9,3 3,9

Divers (Poirier)* ........... 500 70 14,-

Divers (Macalister) * ......... 10,- 2,5 3,3 4,2

Divers (Le Double) ........ 500 60 12,- 14 2,8 24 4,8 22 4,4 Divers (Dubreuil-Chamb.)* ...... ti3 22 39,4

Divers (Varaglia)* ........ 172 19 11,- 5 2,9 ti 2,9 9 5,2 Divers (Zoja)* ........... 72 10 13,9 3 4,2 4 5,6 3 4,2 Divers (Fusari) * ... 60 14 23,3 3 5,- 3 5,- 8 13,3 Divers (Pitzorno) * ......... 100 20 20,- 8 8,- 7 7,- 5 5,-

Echancrure rétro-transversaire

Pygmées ...... 5 5 4 0 1

Néolithiques suisses ... Hl 3 15,8 2 10,6 1 5,3 0 Polonais (Poplewski) ... 250 26,2 17,7

Divers (Poirier)* ... 500 195 39,-

Divers (Le Double) .... ,.,,. 500 182 36,4 41 8,2 87 17,4 54 10,8 Divers (Dubreuil-Chamb.)* .... ,. 63 28 44,4

Divers (Varaglia) * ... 172 421 24,4 16 9,3 13 7,6 12 7,- Divers (Pitzorno) * ... 100 32 32,-

* Chiffres cités d'après LeDouble.

1 Le total du détail des fréquences donne 411

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