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Tendances et défis des politiques culturelles dans les pays occiden...

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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APPEL À COMMUNICATIONS

« Colloque international sur les tendances et défis des politiques culturelles dans les pays occidentaux »

Les 7 et 8 mai 2008 ( à confirmer par l’ACFAS ) Institut national de la recherche scientifique (INRS), Québec

(Québec, Canada)

La Chaire Fernand-Dumont sur la culture de l’INRS

et le Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec (MCCCF)

organisent, dans le cadre du 76

e

Congrès de l’ACFAS, un colloque international sur les politiques culturelles nationales : tendances, enjeux et défis.

Ce colloque a pour objet d’explorer la diversité des relations politique/culture et des enjeux et défis se présentant au sein de sociétés relativement comparables.

Plus précisément, il se propose de réfléchir sur les fondements et l’avenir des politiques culturelles dans différents pays.

Chaire Fernand-Dumont sur la culture

Pour diffusion immédiate

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Partenaires institutionnels

CHAIRE FERNAND-DUMONT SUR LA CULTURE de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), Québec, Canada ; Pierre Lucier, titulaire

Responsable du colloque : Diane Saint-Pierre, responsable de l’Axe « Politiques culturelles » de la Chaire Fernand-Dumont sur la culture de l’INRS

MINISTÈRE DE LA CULTURE, DES COMMUNICATIONS ET DE LA CONDITION FÉMININE DU

QUÉBEC (MCCCF), Direction du lectorat et des politiques ; Josée Blackburn, directrice

Responsable du colloque : Claudine Audet, chargée de recherche en analyse comparée des politiques culturelles, Direction du lectorat et des politiques du MCCCF

Comité d’organisation

Diane Saint-Pierre INRS-UCS : diane.saint-pierre@ucs.inrs.ca Claudine Audet MCCCF : claudine.audet@mcccf.gouv.qc.ca Valérie Guilmain INRS-UCS : valerie.guilmain@ucs.inrs.ca

Comité scientifique

Dave Atkinson Responsable, Secrétariat à la diversité culturelle, Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec

Anne-Marie Autissier Sociologue, Institut d’études européennes, Université de Paris VIII, France

Claudine Audet Chargée de recherche, Direction du lectorat et des politiques, Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec

George Azzaria Juriste, Université Laval, Québec, Canada

Guy Bellavance Sociologue, INRS-Urbanisation, Culture et Société, Québec, Canada Michel de la Durantaye Politologue, Université du Québec à Trois-Rivières, Québec, Canada Patrice Dutil Études politiques et administration publique, Université Ryerson,

Ontario, Canada

Monica Gattinger Administration publique, Université d’Ottawa, Ontario, Canada Fernand Harvey Sociologue, INRS-Urbanisation, Culture et Société, Québec, Canada Pierre Lucier Philosophe, Titulaire de la Chaire Fernand-Dumont sur la culture, INRS-

Urbanisation, Culture et Société, Québec, Canada

Kevin Mulcahy Politiques et administration publique, Louisiana State University, États- Unis

Christian Poirier Politologue, Université Laval, Québec, Canada

Diane Saint-Pierre Analyse de politiques et administration publique, INRS-Urbanisation, Culture et Société, Québec, Canada

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Dates importantes à retenir

7 janvier 2008

Date limite pour la réception des propositions de communications 15 février 2008 Notification d’acceptation aux auteurs

21 avril 2008 Date limite de remise des communications retenues (français ou anglais)

7 et 8 mai 2008

Colloque (1 ½ journée) – dates à confirmer par l’Acfas

15 mai 2008 Notification d’acceptation des textes retenus pour la publication 30 juin 2008 Dépôt du texte final pour la publication

Langue du colloque : français

Objectifs

Ce colloque a pour objectifs d’explorer la diversité des relations politique/culture et les enjeux et défis en matière de politique culturelle se présentant au sein des sociétés occidentales.

Plus précisément, il se propose de réfléchir sur les fondements et l’avenir des politiques culturelles dans différents pays, ceci dans un double objectif :

ƒ cerner les facteurs d’influence, les enjeux, les cadres d’intervention des États et, surtout, les perspectives d’avenir des politiques culturelles nationales ;

ƒ débattre des différents modèles de politiques culturelles au sein de sociétés relativement comparables et des voies de réforme en cours ou envisageables en ce domaine.

D’une durée d’une journée et demie, cet événement permettra de faire état de constats et de partager des réflexions et des connaissances sur l’actualisation, la modernisation, voire le renouvellement des politiques culturelles. Conviant des chercheurs et praticiens de différents pays, il se veut aussi l’occasion d’interroger les fondements et les impacts des politiques culturelles, mais aussi leur bien-fondé. Il s’agira surtout d’une réflexion ayant des visées prospectives, c’est-à- dire dont l’objectif est de dégager des perspectives d’avenir.

Défis et enjeux pour les politiques culturelles

Les politiques culturelles diffèrent d’un continent à un autre, d’un pays à un autre, ne serait-ce que parce qu’il existe différents systèmes politiques et structures administratives : des États fédérés, tels que le Canada, la Belgique, l’Allemagne, l’Autriche ; des États centralisés comme le Portugal et le Luxembourg ; des États décentralisés, dont l’Espagne et ses Régions autonomes, l’Italie, la Suède, voire la France ; enfin, des États privilégiant la délégation de compétences à des organismes ou agences quasi-autonomes, comme le Royaume-Uni, le Danemark, les Pays-Bas et la Finlande, ou encore déléguant un rôle fort important au secteur privé, comme c’est le cas des États-Unis.

Chaque pays a donc son propre modèle.

Au-delà de ces distinctions de systèmes et de structures qui conditionnent l’évolution des politiques culturelles nationales, la plupart des pays occidentaux ont en commun d’avoir aujourd’hui à faire face au défi de revoir les principes de leurs interventions et de leurs modes d’action publique, et ce tout en s’inscrivant dans les réflexions, les débats et les mouvances internationales dans le domaine de la culture. En effet, les fondements des politiques culturelles nationales

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trouvent généralement leurs origines durant les décennies d’Après-guerre. Or, ces sociétés ont connu depuis des transformations radicales tant à l’échelle locale, nationale qu’internationale. Le phénomène de la mondialisation et le rôle de plus en plus prégnant d’instances internationales et supranationales – dont l’UNESCO et l’Union européenne –, les mutations technologiques accélérées, la transformation du rôle des villes et la question de la répartition infranationale des responsabilités de développement culturel, l’évolution des modes de gouvernance, les engagements des citoyens vis-à-vis de la culture : voilà quelques-uns des changements qui influencent les interventions des États dans le champ de la culture.

Par ailleurs, il est généralement reconnu que les politiques culturelles des États ne peuvent plus se concevoir en vase clos puisque bon nombre des phénomènes majeurs qui les influencent leur sont communs. D’une part, de plus en plus de normes, standards ou accords internationaux se répercutent directement sur les politiques nationales. D’autre part, les instances publiques responsables de leur élaboration et de leur application doivent tenir compte du rôle croissant d’une multitude de partenaires (créateurs, organismes, entreprises, localités, territoires) et des demandes et attentes des citoyens en matière de développement et de démocratisation de la culture. Qu’il s’agisse de la propriété intellectuelle, du développement culturel des régions, du financement des arts et des équipements culturels, du rayonnement et de la protection de la culture et de l’identité nationale, les questions liées aux politiques culturelles sont multiples et omniprésentes dans l’agenda de bien des gouvernements occidentaux.

Concernées par des enjeux technologiques, commerciaux et d’intégration des communautés culturelles, mais également préoccupées par des problématiques liées aux capacités d’intervention des États (adaptabilité de leurs actions culturelles, rationalisation des ressources culturelles…), les politiques culturelles dépassent de nos jours les intérêts sectoriels du monde des arts et de la culture pour embrasser des problématiques aussi larges et variées que la protection de la diversité des expressions culturelles, la cohésion nationale et le développement global et durable. Les recherches en sciences sociales tendent d’ailleurs à confirmer cette sorte d’extension des enjeux et finalités.

Dans le cadre de ce colloque, les grandes questions suivantes ont été identifiées comme toile de fond des réflexions et débats, mais aussi comme sujets à regrouper dans le cadre des communications :

►L’influence des instances internationales et supranationales sur les politiques culturelles nationales : Comment les pressions et les mouvances géopolitiques à l’échelle internationale sont-elles susceptibles d’influer sur les politiques nationales ? Comment, par exemple, l’élargissement de l’Union européenne et l’extension de son rôle se répercutent-ils sur les politiques culturelles nationales ? En quoi les grands traités de liberté du commerce et des échanges ainsi que les débats et enjeux internationaux relatifs à la diversité culturelle affecteront-ils les actions culturelles publiques dans les années à venir ? Quels en sont actuellement – et quels en seront éventuellement – les effets et les impacts sur les ressources culturelles nationales ?

►La capacité des États à faire face aux contraintes issues de leur propre territoire : Comment repenser les stratégies culturelles publiques nationales ? Quelle est – ou doit-être – l’importance du palier local, de la ville, dans le développement culturel ? Quelle place accorder à de nouvelles formes de partenariat ? Quel doit être le rôle des citoyens, des associations et du secteur privé dans la culture ? Quels sont – et quels seront – les impacts des nouvelles technologies sur les politiques culturelles des gouvernements ? Comment assurer la pérennité et mieux soutenir les capacités innovantes des administrations (culturelles) publiques ?

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►Les perspectives d’avenir en matière de politiques culturelles : Ce constat d’un nécessaire renouvellement de la politique culturelle face au débat sur la « sclérose des institutions culturelles » et sur l’« échec de la démocratisation » est-il commun à bien des sociétés ? Comment repenser les politiques culturelles au regard des transformations des contextes sociaux et politiques mondiaux et nationaux des dernières décennies ? Quelles sont les voies, les pistes, les options qui contribueraient à repenser l’action culturelle publique ? Comment faire le pont entre le local, le national et l’international ? Que soutenir et comment le soutenir ? Bref, y a-t-il nécessité de repenser les fondements, voire de re-légitimer les politiques culturelles nationales ?

Au regard des thèmes de réflexion suggérés dans cette présentation, le comité organisateur sollicite des études de cas, des analyses comparatives et des mises en perspective historique et critique devant permettre de débattre des enjeux et défis ainsi que des fondements et de l’avenir des politiques culturelles.

Le Comité scientifique demeure ouvert à toute proposition qui s’inscrit dans l’esprit général de cet appel à communications. L’édition en français d’un ouvrage collectif issu du colloque est prévue.

Précisions sur l’appel à communications

Le colloque est ouvert aux étudiants gradués, aux enseignants, aux chercheurs et aux praticiens.

PROPOSITIONS DE COMMUNICATION

Le texte de la proposition (en français ou en anglais) comportera un maximum de 500 mots (Times ou Times New Roman, 12 points). Les communications devront cependant se faire en français.

Il comprendra un titre, cinq mots-clés, le nom de l’université ou de l’organisation d’attache (ministère, centre de recherche, etc.) ainsi que les coordonnées et le statut du soumissionnaire. Il est également demandé de fournir une brève notice biographique (150 mots environ).

Date limite de réception des propositions de communication : lundi 7 janvier 2008, 17h.

La sélection sera faite par les membres du Comité scientifique et les soumissionnaires seront informés de la sélection des propositions au plus tard le 15 février 2008.

TEXTES DE COMMUNICATION

Pour les soumissions retenues, les textes de communication devront être envoyés au Comité d’organisation avant le lundi 21 avril 2008.

Ces textes seront publiés sur les sites Internet de la Chaire Fernand-Dumont sur la culture et du Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec (MCCCF), et ce sans qu’aucune révision n’y soit apportée.

Veuillez transmettre votre proposition de communication à colloqueCFD-MCCCF@ucs.inrs.ca

avec une copie conforme à : valerie.guilmain@ucs.inrs.ca

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