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Guide de terrainLes principales espècesexotiquesenvahissantesespècesexotiquesenvahissantesdu Marais poitevin-Flore & Faune -

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Academic year: 2022

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(1)

Guide de terrain Les principales

espèces exotiques envahissantes espèces exotiques envahissantes

du Marais poitevin

- Flore & Faune -

(2)

l’Institution d’Aménagement de la Vilaine.

Il a été adapté en 2011 par l’IIBSN aux espèces végétales rencontrées sur le Bassin de la Sèvre Niortaise.

Réalisation et adaptations Benjamin BOTTNER

(Institution d’Aménagement de la Vilaine) Nicolas PIPET

(Institution Interdépartementale du Bassin de la Sèvre Niortaise) En 2012, il est complété par de nouvelles espèces

végétales et par des espèces animales et étendu au territoire du Marais poitevin.

(Institution Interdépartementale du Bassin de la Sèvre Niortaise) Xavier BARON

(Parc interrégional du Marais poitevin)

Photographies: 1

Marie DUCLOSSON, Benjamin BOTTNER, Nicolas PIPET, Michel BRAMARD, Jean-Paul CROS, Jean LEBAIL, Aurélien CAILLON, Sébastien PALIER, équipes de Réserve Naturelle Baie de l’Aiguillon (RNBA) Forum des Marais Atlantiques

Illustrations:

Benjamin BOTTNER (Institution Aménagement de la Vilaine) Stéphanie HUDIN (Fédération Conservatoires Espaces Naturels)

Yann LE DIMEET

Baie de l Aiguillon (RNBA), Forum des Marais Atlantiques (FMA), Fédération Départementale des Pêcheurs de Vendée, Fédération Départementale des Chasseurs de Vendée, Parc interrégional du Marais poitevin (PIMP).

Yann LE DIMEET

Contributions scientifiques et relectures (espèces végétales) : AGROCAMPUS OUEST – INRA (Jacques HAURY)

IRSTEA (Alain DUTARTRE) CBNSA, CBN Brest et RNBA

(3)

Ce guide est réalisé, dans le cadre de l'Observatoire du Patrimoine Naturel du Marais poitevin, par l'Institution Interdépartementale du

Bassin de la Sèvre Niortaise (IIBSN) et le P i t é i l d M i it i (PIMP) Parc interrégional du Marais poitevin (PIMP).

Il rassemble les principales Espèces Exotiques Envahissantes de la flore et de la faune

présentes dans le Marais poitevin.

L'identification de chaque espèce est détaillée ainsi que des informations sur la biologie ou

2

ainsi que des informations sur la biologie ou

encore les moyens de contrôle.

Ce livret est destiné à tous les opérateurs techniques, institutionnels et les usagers qui

œuvrent dans la gestion du Marais. Il est distribué gratuitement et est téléchargeable sur

Définition d’une « espèce exotique envahissante » ou « invasive »

le site de l’Observatoire :

http://biodiversite.parc-marais-poitevin.fr/-Pole- Especes-allochtones-invasives-.html

envahissante » ou « invasive »

Espèce introduite dans un milieu qui n’est pas son aire de répartition naturelle et qui a des impacts négatifs (écologiques, économiques,

sanitaires, nuisances d’usages,…).

(4)

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2

(5)

Pictogrammes des plantes aquatiques et terrestres

Appareil végétatif : tige, feuilles, caractères généraux.

Floraison : couleur, forme, spécificité.

Appareil racinaire : forme, enracinement, spécificité.

Reproduction : fruit et mode de reproduction principal.

Panneau Danger : confusion possible avec d’autres plantes, notes complémentaires…

P

4 Caractères de développement de la plante

A

P

Bien représentée

L

Localisée

Annuelle Plante à

graine (ex: balsamine) Amphiphyte

plante semi-aquatique

(ex: jussie) Hydrophyte

entièrement aquatique (ex: élodée)

Géophyte plante à rhizome (ex: renouée) Hydrophyte

flottantenon enracinée (ex: azolla)

Calendrier de croissance :

J F M A M J J A S O N D

M M

M Repos végétatif Croissance Floraison Cet ouvrage donne les principaux caractères des espèces, le

recours à une flore spécifique peut s’avérer nécessaire.

(6)

Espèces exotiques aquatiques : Espèces exotiques aquatiques :

Ce qu’il ne faut pas faire Ce qu’il ne faut pas faire

INTRODUIRE

ces plantes dans les plans

ACHETER ou CUEILLIR

d’eau, rivières…

(passage de bateaux, lignes de pêche…)

FRACTIONNER LES HERBIERS

5

IMPROVISER L’ ARRACHAGE

Des précautions techniques sont nécessaires

Interdiction en zone humide, dans ou proche d’un cours d’eau, d’un fossé…

APPLIQUER UN HERBICIDE

(7)

Nuisances/impacts/dommages : - fonctionnement des écosystèmes,

- qualité des milieux aquatiques, - biodiversité,

- usages et activités, i h li ti

- vie halieutique,

- fonctionnement hydraulique,

- économie

(8)

Azolla filiculoïdes L

© B. BOTTNER - IAV

© N. PIPET - IIBSN

(9)

U d f è ti tt

Azollacées

Azolle fausse fougère

Une des rares fougères aquatiques, cette petite plante flottante (de l’ordre du centimètre) est ramifiée. Ses feuilles sont imbriquées les unes dans les autres comme des écailles ; vertes en début de développement, elles rougissent quand les plantes sont matures.

Sa propagation se déroule essentiellement

f i L l d bl

par fragmentation. La plante peut doubler son poids en 3 à 5 jours.

Absence de fleur. Reproduction à l’aide de spores mâles et femelles présents sur un même individu. La fécondation est aquatique.

Système racinaire épars

8

Système racinaire épars.

Confusionpossibleavecleslentillesd’eauavec lesquellesellepeutêtreenmélangemaislesfeuillessont

trèsdifférentesdesfrondesdeslentillesd'eau.

(10)

Egeria densa L

© N. PIPET - IIBSN

(11)

Pl t i t j i é L ti t

Hydrocharitacées

Egérie dense

Plante vivace, toujours immergée. La tige est très cassante, mais peut atteindre 3 m de long. Les feuilles sont verticillées par (3)-4- (5), de 1 à 3 cm de long et 5 mm de large.

Très légèrement dentelées. Plus forte densité de feuilles en partie haute.

La reproduction végétative par fragment de tiges facilite sa propagation.

Fleurs blanches (Ø 18-25mm) à 3 pétales.

Système racinaire très fin qui pénètre dans le sédiment. Des racines adventives sont produites

i d d d

10

au niveau des nœuds de la tige.

Ne pas confondre avec les élodées (Elodea) qui ont les feuilles plus petites et généralement verticillées par 3.

Détaildesfeuillesetdelafleur

(12)

Elodea canadensis L

© B. BOTTNER - IAV

(13)

Plante vivace, toujours immergée. Les tiges

Hydrocharitacées

Elodée du Canada

, j g g

(0,2 à 1 m), fragiles, se fragmentent aisément et portent de nombreuses ramifications. Les feuilles sont planes, ovales, finement dentelées et généralement verticillées par 3.

Forte densité de feuilles en partie terminale des tiges.

La reproduction végétative par fragment dep g p g tiges facilite sa propagation.

Petite fleur rosée, quasiment transparente (Ø 5mm), à 3 pétales, dépassant juste de la surface de l’eau. Elles sont toutes femelles.

Système racinaire très fin à enracinement superficiel.

12

Des racines adventives poussent au niveau des nœuds.

Nepasconfondreavecl’égériedense(feuillesplus grandes, Souventverticilléespar4)ouavecl’élodéedeNuttall (feuillesplus

longues,arquéeset/outirebouchonnées).

Détail de la tige et d’une feuille

(14)

Elodea nuttallii L

© B. BOTTNER - IAV

(15)

Pl t i t j i é Ti d 0 2

Hydrocharitacées

Elodée de Nuttall

Plante vivace, toujours immergée. Tige de 0,2 à 1 m, fragile, se fragmentant aisément. Tige portant de nombreuses ramifications. Les feuilles sont le plus souvent verticillées par 3, filiformes (6-35 mm de long), souples, aiguës et souvent arquées ou tire-bouchonnées. Plus forte densité de feuilles en partie terminale.

La reproduction végétative par fragment de

i f ili i

tiges facilite sa propagation.

Petite fleur rosée, quasiment transparente (Ø 5mm), à 3 pétales, dépassant juste de la surface de l’eau.

Système racinaire très fin, enracinement superficiel.

Des racines adventives

14

Des racines adventives poussent au niveau des nœuds.

Détail de la tige et d’une feuille

Nepasconfondreavecl’Egériedensequialesfeuillesverticillées par4Ͳ5ouavecl’ElodéeduCanadadontlesfeuillessontplanes,plus

petites,ovalesetfinementdentelées.

Détail de la tige et d une feuille

(16)

Lagarosiphon major L

© N. PIPET - IIBSN bouture

(17)

Plante vivace, toujours immergée. Pouvant

Hydrocharitacées

Grand lagarosiphon

, j g

atteindre jusqu’à 6 m de long, elle comporte de nombreuses ramifications, tous les 10 à 12 nœuds. Les feuilles sont étroites (6 - 30 mm de long), très recourbées vers l’arrière, disposées de manière alternée en spirale. L’extrémité comporte un ensemble de feuilles denses formant un plumeau.

La reproduction végétative par fragment dep g p g tiges facilite sa propagation.

Petites fleurs blanches (3 x 5 mm) à la surface de l’eau, très peu visibles. En France, il n’existe que des pieds femelles.

Système racinaire dense, bien ancré dans le substrat.

Préférence pour les sols

16

Préférence pour les sols vaseux.

Nepasconfondreavecl’Egériedenseoulesélodéesquiontdes feuillesverticilléesetnonalternées.

Détail de l’insertion des feuilles

(18)

Ludwigia grandiflora P

Stade rosette

Stade rosette

© N. PIPET - IIBSN Stipule en triangle

© A.DUTARTRE -Cemagref

(19)

Jussie à grandes fleurs

Plante fixée, amphibie. La tige est noueuse,

Onagracées

, p g ,

rigide mais cassante. Elle peut atteindre 6 m de long avec de nombreuses ramifications.

Disposées en rosette flottante en début de développement, les feuilles alternes sont ensuite portées par une tige émergeant jusqu’à 80 cm. Les feuilles sont allongées, plus ou moins velues, à pétiole réduit. Les stipules sont réduites, triangulaires, aiguës etp , g , g de couleur noire.

Fleurs jaunes vif (Ø 4-5cm) à 5 à 6 pétales recouvrant.

Deux types de racines coexistent. Les unes servent d’ancrage et d’organe d’absorption;

les autres, blanches et

18

,

aérifères, servent à la flottaison et à

l'alimentation en air des tiges.

Capsules rouge-noir, de 13 à 25 mm de long et de 3 à 4 mm de large. Sous certaines conditions les

PeutêtreconfondueavecL. peploïdes.

L’arrêtédu2mai2007interditlacommercialisation, l’utilisationetl’introductiondanslemilieunaturel

deL. grandifloraetdeL. peploïdes.

certaines conditions, les graines peuvent germer.

(20)

Ludwigia peploïdes P

© N. PIPET - IIBSN

Stipule arrondie

© A.DUTARTRE -Cemagref

Stade rosette

(21)

Jussie faux pourpier

Plante fixée, amphibie. La tige est noueuse,

Onagracées

, p g ,

rigide mais cassante, souvent colorée de rouge. Elle peut atteindre 6 m de long.

Disposées en rosettes flottantes en début de développement, les feuilles alternes sont ensuite portées par une tige émergeant jusqu’à 80 cm. Les feuilles sont ovales allongées, glabres, et pétiolées. Les stipules, brun jaunâtre, sont réduites, arrondies et

j , ,

poisseuses.

Fleurs jaune vif (Ø 3-4 cm) à 5 pétales disjoints.

Présence de nombreuses racines ancrées dans le substrat. Racines aérifères rares, contrairement

àL. grandiflora.

20

Capsules rouge- noir, de 13 à 25 mm de long et de

3 à 4 mm de

large. Les graines sont viables dans certaines

diti conditions.

ConfusionpossibleavecL. grandiflora.Cettedernièresedifférencie parunepilositéabondante,desfleursà5ou6pétalesrecouvrant

etdesstipulestriangulairesetaigues.

(22)

Myriophyllum aquaticum L

© N. PIPET - IIBSN

© B. BOTTNER - IAV

(23)

Myriophylle du Brésil

Pl t fi é hibi L ti t tt i d

Haloragacées

Plante fixée, amphibie. La tige peut atteindre jusqu’à 3 ou 4 m de long et 5 mm de diamètre, elle est semi-rigide. L’extrémité des tiges est fréquemment émergée, jusqu’à 40 cm. Les feuilles sont vert clair, verticillées par 4 ou 6, rigides et pennées, pouvant dépasser 3 cm de long.

Très petite inflorescence blanche à l’aisselle Très petite inflorescence blanche à l aisselle des feuilles. Il n’existe que des pieds femelles.

Système racinaire ancré dans le substrat. Présence de racines

adventives.

22

Peutêtreconfonduaveclesespècesindigènesdemyriophylleen phaseimmergée.Ilsedifférencieparlediamètreimportantdesa tige.Confusionpossibleavecl’Hottonie desmaraisquipossède

desfeuillesplusgrandes.

Détail de la tige et d’une feuille

(24)

Partie 2:

Les plantes terrestres

Nuisances/impacts/dommages : - fonctionnement des écosystèmes,

- qualité des milieux terrestres - biodiversité,

- usages et activités, - paysage,

- économie

(25)

Espèces exotiques

Espèces exotiques terrestres terrestres Ce qu’il ne faut pas faire Ce qu’il ne faut pas faire

ACHETER ou ACHETER ou CUEILLIR

INTRODUIRE ou DEPLACER ces plantes dans les jardins, les milieux

pour l’accès, l’entretien mécanique des berges . (faucheuse, gyrobroyeur, débrousailleuse…)

FRACTIONNER LES MASSIFS

naturels…

24

IMPROVISER L’ ARRACHAGE

Des précautions techniques sont nécessaires

Interdiction en zone humide, dans ou proche d’un cours d’eau, d’un fossé…

APPLIQUER UN HERBICIDE

(26)

Cortaderia selloana L

© N. PIPET - IIBSN

(27)

Herbe de la Pampa

Pl t h b é i f t d t ff

Poacées

Plante herbacée vivace formant des touffes pouvant atteindre 3 à 4 m de haut. Les feuilles sont linéaires et fines, retombantes et à bords coupants.

Fleurs blanches regroupées en un épis blanc porté par des tiges creuses et cylindriques.

Systèmeracinaire puissantformantune souche.Trèsdifficileà

26 Les fruits secs sont plumeux et dispersés par le vent sur de grandes distances. La reproduction est uniquement sexuée.

arracheràl’âgeadulte.

Vuegénérale

Nepeutêtreconfondueàl’âgeadulteenraisonde satailleetdesesinflorescences.Lesjeunespiedspeuventse

confondreaveclescarexouleRoseaucommun.

©S.HUDIN

(28)

Reynoutria sp. P

© N. PIPET - IIBSN

(29)

Renouées asiatiques

Pl t h b é i Ti

Polygonacées

Plantes herbacées vivaces. Tiges creuses, noueuses et tachetées de rouge, généralement de 1 à 4 m de haut. Les feuilles alternes sont entières, en forme de triangle ou de cœur et de 10 à 40 cm de long selon l’espèce.

Petites fleurs blanchâtres, verdâtres ou rougeâtres, réunies en grappes.éu es e g appes

Systèmeracinaire

28 Les fruits sont ailés et dispersés

par le vent. Possibilité de reproduction sexuée selon l’espèce.

puissantcomposé derhizomeslignifiés offrantdefortes possibilitésde bouturage.

Détaild’unetige f illé

Ladifférentiationdesdifférentesespècesn’estpasaisée.

Lecaractèreleplusrigoureuxestlapilositédesparties inférieuresdesfeuilles(limbeetpétiole).

feuilléeavec inflorescences

(30)

Baccharis halimifolia L

© FMA

© N. PIPET - IIBSN

(31)

Séneçon en arbre

A b t li i t tt i d 5 d

Astéracées

Arbuste ligneux vivace pouvant atteindre 5 m de haut. Feuillage printanier abondant d’un vert jaunâtre, plus pâle en dessous. Feuilles alternes, losangiques, semiͲpersistantes et dentelées (3 à 5 dents de chaque côté).

Fleurs regroupées en inflorescences terminales.

Plante dioïque : fleurs blanchâtres pour les pieds femelles et jaunâtres pour les pieds mâles.

30 Fruits : akènes plumeux à aigrette blanche.

Pollinisation et dispersion par le vent.

Fructification dès l’âge de 2 ans. Semence à durée de vie d’environ 5 ans. Germination rapide en bonnes conditions d’humidité (1 à 2 semaines).

Systèmeracinaire importantluipermettant dedévelopperdessouches vivaces.Aprèscoupe, repriseparbouturageou drageonnage.

Confusionpossibleavecl’arbousier(Arbutus unedo)quise distingueparsesfeuillesfinementdenticulées.

Productionjusqu’à1,5millionsdegrainesparpiedfemelle.

©S.HUDIN

(32)

Spartina anglica L

© FMA

© A.CAILLON - CBNSA

© équipe RNBA

© J.LEBAIL –CBN Brest

(33)

Spartine anglaise

Poacées

Hybride fertile de Spartina maritima et de Spartina alterniflora

Graminée vivace de 50 à 130 cm de hauteur. Elle possède des feuilles vert clair longues de 12 à 37 cm, larges de 4 à 15 mm et une ligule formée d’une Hybride fertile de Spartina maritima et de Spartina alterniflora

Plante halophile découverte en 1998 dans la baie de l’Aiguillon (prés salés) et qui s’est largement étendue depuis

rangée de poils longs de 1 à 2 mm.

L’inflorescence est composée de 4 à 8 épis atteignant 25 cm de longueur, composés d’épillets

longs de 13 à 19 mm. 32

La plante produit des graines qui seront dispersées durant les marées

Ellepossèdedelongsrhizomesquiluipermettentde s’étendrerapidement.Desfragmentspeuvents’en détachersuiteàl’actionmécaniquedesmarées,et donnernaissanceàdenouvellescolonies.

durant les marées.

ConfusionpossibleaveclaSpartine maritime:

chezSpartina maritima,l'angleforméparlesfeuillesaveclatigeest trèsaigu,leslimbessontenrouléspresquesurtouteleurlongueur

etilssontrapidementcaducs(ilsuffitdetirerlégèrementsurune feuillepourladétacher) ;chezSpartina anglica,l'anglefeuilles/tige estbeaucoupplusouvert,lelimbeestplanettrèspersistant(ilfaut

tirerfortpourledétacherdelatige).

(34)

Nuisances environnementales : interférence dans les écosystèmes

et banalisation de la biodiversité

I t l t l

Impact sur les usages et les activités :

paysages, économie et santé

(35)

Espèces exotiques animales Espèces exotiques animales

Ce qu’il ne faut pas faire Ce qu’il ne faut pas faire

Les DEPLACER ou les

INTRODUIRE dans le milieu naturel ACHETER ces animaux

Réglementé par le Code de l'Environnement IMPROVISER

34

IMPROVISER

des INTERVENTIONS de lutte

Des précautions techniques sont nécessaires

APPLIQUER des

Interdiction en zone humide, dans ou proche d’un cours d’eau, d’un fossé…

PRODUITS CHIMIQUES

(36)

Ragondin (Myocastor coypus)

© Y. LE DIMEET

Le Ragondin adulte pèse en moyenne 6 kg. C'est un gros rongeur semi-aquatique « mi castor-mi rat ».

Les pattes arrières sont puissantes et pourvues de

© PIMP

© B. BOTTNER - IAV

Rat musqué (Ondatra zybéticus)

pieds palmés (sauf le doigt extérieur) alors que les pattes avant sont courtes et équipées de doigts agiles.

Le Rat musqué adulte est plus petit il pèse en

© FDC 85

Le Rat musqué adulte est plus petit, il pèse en

moyenne 1 kg. Sa fourrure est plus épaisse que celle du Ragondin. Les pieds ne sont pas palmés mais sont bordés de soies natatoires.

La queue est aplatie latéralement.

(37)

L'un est originaire d'Amérique du Sud (le R di ) l' t i t d'A é i d N d (l

Mammifères

Ragondin

et Rat musqué

Ragondin), l'autre provient d'Amérique du Nord (le Rat musqué).

Tous deux furent introduits en France fin 1800 début 1900 dans un but économique : la production de la fourrure.

Echappées d’élevages ou lâchées volontairement, ces deux espèces ont progressivement colonisé la

j i é d l’h L i é d

majorité de l’hexagone. Leurs capacités de reproduction et le manque de prédateurs naturels entrainent systématiquement leur prolifération.

Le Marais Poitevin est entièrement envahi depuis les années 80.

Les Ragondins et les Rats musqués sont herbivores.

En surnombre, ils causent d’importants dégâts sur 36

les cultures comme le maïs, le blé ou le tournesol ainsi que sur les prairies.

D'autre part, ils creusent des terriers qui fragilisent les berges.

Devant l’importance de leurs déprédations, ces espèces sont classées nuisibles et leur lutte est rendue obligatoireg chaqueq année parp arrêté préfectoral. Le contrôle des populations a lieu par piégeage et par tir au fusil.

Cesrongeurssontpotentiellementporteursdela maladiedetypeLeptospirose.Lavaccinationest conseilléepourlespersonnesencontactrégulieravecl'eau.

(38)

Ecrevisse américaine (Orconectes limosus)

Couleur brun vert avec marques brun rouge sur le

© M. BRAMARD -ONEMA Couleur brun-vert avec marques brun-rouge sur le dessus des segments abdominaux.

Taille moyenne : 8 à 10 cm.

© M. DUCLOSSON

Ecrevisse de Louisiane (Procambarus clarkii)

Couleur gris à rouge foncé. Ponctuations rouges très marquées sur le corps et les pinces. Grandes pinces.

Taille : dépasse les 10 cm (jusqu'à 150 cm).

(39)

Deux espèces d’écrevisses invasives sont présentes dans le Marais poitevin. Toutes deux ont pour origine l'introduction volontaire par l'homme pour la pêche de loisir et la consommation.

Crustacés

Les Ecrevisses

pêche de loisir et la consommation.

Leur schéma invasif est basé sur une forte capacité de reproduction et un régime alimentaire herbivore à omnivore. Leur surpopulation entraine l'appauvrissement de la richesse biologique aquatique. De plus, ces espèces creusent des terriers et contribuent à déstructurer les berges.

Ecrevisse américaine

Originaire de la côte Est des Etats Unis elle se Originaire de la côte Est des Etats Unis, elle se développe dans le Marais poitevin à partir des années 1940-1960.

Rapidement invasive, l‘écrevisse américaine semble s'être stabilisée par la suite pour atteindre un niveau de densité moins important aujourd'hui, au profit de l'Ecrevisse de Louisiane.

Ecrevisse de Louisiane

Elle provient du Sud-Est des Etats-Unis Sa 38

Elle provient du Sud-Est des Etats-Unis. Sa colonisation dans le Marais poitevin est récente et date des années 1999-2000. Les impacts de cette espèce sont spectaculaires avec par endroit, la disparition d'une grande partie de la végétation aquatique et une diminution notable de la faune aquatique.

Ces deux espèces sont susceptibles de provoquer des déséquilibres biologiques Elles provoquer des déséquilibres biologiques. Elles sont classées parmi les espèces indésirables.

Leur remise à l'eau et leur transport à l'état vivant sont notamment interdits (Code de l'Environnement).

(40)

Poisson chat (Ictalurus melas)

Peau lisse et glissante (absence d'écailles) de couleur

dâ f é

© PIMP

© B. BOTTNER - IAV verdâtre foncé.

Présence de 8 barbillons autour de la bouche.

Les nageoires pectorales et la dorsale sont toutes pourvues d'un aiguillon.

Taille moyenne : 15 à 20 cm.

© FDPPMA 85

Dans leurs premières semaines d‘existence, les jeunes poissons chats se déplacent regroupés en une boule dense d'aspect noir, évoluant à la surface des eaux.

(41)

Le Poisson chat est originaire d'Amérique du Nord.

Introduit en France à la fin du XIXème, ce poisson se développe graduellement dans le Marais poitevin

Poissons

Poisson chat

se développe graduellement dans le Marais poitevin, de l'Ouest vers l'Est, à partir des années 80.

La partie la plus orientale du Marais poitevin ne sera envahie qu'en dernier lieu, dans les années 2000.

L'espèce est extrêmement prolifique avec un régime alimentaire omnivore et opportuniste. Elle consomme les oeufs et les alevins des autres poissons

poissons.

Les résultats de pêche présentent le poisson chat comme étant toujours en surdensité avec un fort impact sur la biodiversité aquatique, cumulé avec celui des autres espèces exotiques envahissantes.

Le Poisson chat est une espèce susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques. Il est

l é i l è i dé i bl S

40

classé parmi les espèces indésirables. Sa remise à l'eau et son transport à l'état vivant sont notamment interdits (Code de l'Environnement).

Une autre espèce proche est également présente dans la Sèvre niortaise et certains canaux. Il s'agit du Silure glane. Son statut d'espèce envahissante

é il i ê ê

est encore controversé et il pourrait même être considéré comme un prédateur efficace du Poisson chat.

Lapiquredesaiguillonsesttrèsdouloureuse,voire même,sourced'infections.

(42)

Perche arc-en-ciel (Lepomis gibbosus)

© B. BOTTNER - IAV

Couleurs vives marquées par le bleu, le vert et le jaune orangé. Présence d'une tache rouge en arrière de l'oeil chez les mâles (tache sombre chez la

© PIMP

de l oeil chez les mâles (tache sombre chez la femelle).

Les écailles sont rugueuses et la nageoire dorsale est épineuse.

Taille moyenne : 10 à 15 cm maximum.

(43)

Originaire d'Amérique du Nord la Perche arc en ciel

Poissons

Perche arc-en-ciel ou Perche soleil

Originaire d Amérique du Nord, la Perche arc-en-ciel fut introduite en Europe à la fin du XIXème siècle comme poisson d'agrément destiné à peupler les aquariums et les bassins.

L'espèce va suivre le schéma classique des introductions, volontaires ou non, dans les milieux naturels.

Elle est présente dans le Marais poitevin depuis le développement des introductions d'espèces piscicoles dans les années 1900.

La Perche arc-en-ciel aime les eaux calmes, les bordures des cours d'eaux ou encore les étangs.

C'est un poisson omnivore, doté d'un appétit vorace à

42

qui peut se retrouver en surnombre et participer à la surprédation de la microfaune piscicole.

Ce poisson est une espèce susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques. Il est classé parmi les espèces indésirables. Sa remise à l'eau et son transport à l'état vivant sont notamment interdits (Code de l'Environnement).

(44)

Tortue de Floride

(Trachemys scripta elegans)

© B. BOTTNER - IAV

© M BRAMARD ONEMA

Carapace vert olive à vert foncé, marginalisée de teintes claires à jaunes. Tâches rouges en arrière des yeux et lignes jaunes sur le cou et la tête.

Taille : entre 10 et 20 cm de long Les mâles sont

© M. BRAMARD -ONEMA

Taille : entre 10 et 20 cm de long. Les mâles sont plus petits que les femelles.

(45)

Espèce sud-américaine, la Tortue de Floride est massivement importée en Europe à des fins commerciales destinée aux particuliers Mais

Reptiles

Tortue de Floride

commerciales, destinée aux particuliers. Mais l'animal qui vit plusieurs dizaines d'années devient vite encombrant. Il est alors souvent introduit dans le milieu naturel, dans l'esprit de lui faire recouvrer sa liberté. Ce phénomène a disséminé l'espèce dans toute la France et le Marais poitevin n'y a pas échappé, avec des observations ponctuelles depuis plus de 20 ans.

La Tortue de Floride s'adapte particulièrement bien dans nos zones de marais et entre vite en compétition avec la Cistude d'Europe (tortue aquatique locale) lorsque cette dernière est présente.

L'action cumulée des différentes espèce prédatrices introduites (Tortue de Floride écrevisses

44

introduites (Tortue de Floride, écrevisses d'Amérique, Poisson chat …) contribue à la disparition de la biodiversité locale par les effets conjugués de la compétition et de la prédation.

L'importation de la Tortue de Floride est interdite en Europe depuis 1997. Cependant, d'autres espèces proches continuent d'être

i li é commercialisées.

LaTortuehargneuse(Cheydra serpentina)adéjàété observéedansleMaraispoitevin.Ellepeutpeserplus

de10kgetestextrêmementagressive.

(46)

Moule zébrée (Dreissena sp)

Aspect d'une petitep p moule mais de forme plus triangulaire.

Couleur jaune verdâtre à brun-jaune.

La coquille est parsemée de petites lignes brunes

Corbicules (Corbicula sp)

a oqu pa d p g b u

qui se dessinent en zig-zag.

Taille : 20 à 40 mm de longueur.

© M. BRAMARD -ONEMA

© N. PIPET - IIBSN

Aspect d'une palourde de couleur crème à brun noirâtre selon les espèces.

Les coquilles sont parcourues de stries sur toute leur surface et mesurent 20 à 30 mm de long.

(47)

Moule zébrée Mollusques

Ce bivalve a pour origine la mer Caspienne. Il a été transporté par le trafic maritime, fixé sur les coques de bateaux et surtout dans les eaux de ballast.

La Moule zébrée est observée dans le Marais La Moule zébrée est observée dans le Marais poitevin dans les années 90. On la trouve principalement sur les parties aval des axes hydrauliques là où les organismes sont accumulés par les courants, dans les zones douces comme saumâtres (le tiers inférieur du Marais poitevin).

L'espèce se fixe et croît en amas denses sur les supports les plus divers : branches, pierres, bateaux ouvrages hydrauliques canalisations

46 bateaux, ouvrages hydrauliques, canalisations...

De nombreuses nuisances sont alors constatées : dysfonctionnement d'ouvrages, obturation de canalisations et coûts d'entretien plus élevés.

Les densités d'amas de Moule zébrée sont aujourd’hui de plus en plus importantes.

La Moule zébrée entre en compétition directe avec les autres espèces locales filtrantes et

t i d h t l t

Mollusques

Corbicules sp

consommatrices de phytoplancton.

Outre l'aire d'origine qui est différente (les corbicules sont originaires d'Asie et d'Afrique), l'historique et les impacts des corbicules sont similaires à ceux de la Moule zébrée.

Les corbicules colonisent l'Europe depuis les années 80. Dans le Marais poitevin, Corbicula fluminea serait présente depuis la fin des années 90.

(48)

Crépidule commune (Crepidula fornicata)

Gastéropode marin.

Coquille brun-clair sur le dessus à tendance violacée, légèrement spiralée disposant d'une demi-cloison interne.

Couleur intérieure blanc nacré.

Longueur : 5 cm maxi.

Formation en colonies denses fixées sur des supports divers ou à même le substrat marin. Les individus sont agglomérés les uns sur les autres.

Cet effet de superposition est caractéristique de l'espèce.

(49)

Crépidule commune ou berlingot de mer

Mollusques

Ce gastéropode est originaire de la côte Ouestg p g américaine.

La Crépidule commune a été introduite à la fin du XIXème siècle en Angleterre suite à l'importation d'huîtres, puis arrivée d‘Angleterre vers la France lors du débarquement de la seconde guerre mondiale.

Les échanges ostréicoles des années 1950 à 1970

48

a g o o d a 950 à 9 0

ont largement contribué à la dissémination de la crépidule le long des côtes atlantiques françaises.

Dans le Marais poitevin, la crépidule est présente dans tous les milieux marins : Baie de l'Aiguillon, façades rocheuses et côtes sableuses.

Ce gastéropode se nourrit de plancton qu'il filtre Ce gastéropode se nourrit de plancton qu il filtre dans l'eau.

Il a une forte dynamique de population. On peut trouver jusqu'à 10 000 individus au mètre carré, ce qui correspond à une couverture totale du milieu.

A ces niveaux de densité, les crépidules entrent directement en compétition avec les coquillages locaux et d'élevage : compétition alimentaire et compétition des espaces de fixation des mollusques compétition des espaces de fixation des mollusques d’élevage (huîtres et moules).

Des campagnes de dragage peuvent être organisées pour limiter l'impact des crépidules, notamment dans les zones ostréicoles.

(50)

Frelon asiatique (Vespa velutina)

Aspect typique du frelon

© JP CROS

© B. BOTTNER - IAV

Le Frelon asiatique Aspect typique du frelon.

Tête noire et visage jaune orangé.

Thorax entièrement noir.

Dessus de l'abdomen noir avec bandes jaunes dont une large à l'arrière.

Extrémité des pattes jaune.

Taille : entre 17 et 32 mm de long.

q construit un gros nid globuleux souvent haut perché dans les arbres. Il abrite la colonie constituée d'adultes et de larves. Les plus gros nids atteignent 1 m de hauteur et 80 cm de large.

© JP CROS g

Ne pas confondre le Frelon asiatique et le Frelon européen.

Ce dernier fait partie de notre faune locale. Il est un peu plus gros et l'abdomen est presque entièrement jaune avec des

dessins noirs.

(51)

Le Frelon asiatique est originaire d'Asie centrale et

Insectes

Frelon asiatique

(ou Frelon à pattes jaunes)

d'Asie du Sud-Est. Il est introduit involontairement en France (Lot et Garonne) en 2004.

En 2011, l'espèce a colonisé 50% de la France (moitié sud-ouest).

On trouve le Frelon asiatique dans le Marais poitevin depuis 2009.

C'est un prédateur qui nourrit ses larves carnivoresp q avec des morceaux d'insectes. Les adultes consomment toute matière sucrée provenant des fleurs, des fruits ou du miel volé aux abeilles.

L'espèce est en phase de colonisation et son développement est spectaculaire, à l'image de la taille des gros nids qu'elle confectionne dans les arbres.

Au cours de l’été, au moment où il y a le plus de 50

Au cours de l été, au moment où il y a le plus de larves à nourrir, le Frelon asiatique se spécialise sur la capture des abeilles. L'impact économique sur les ruchers est alors important.

Devant cette invasion et les méfaits causés aux ruchers, les apiculteurs et les pouvoirs publics se mobilisent pour développer des principes de lutte basés sur le piégeage : Méthode non validée actuellement par les scientifiques car de nombreuses actuellement par les scientifiques car de nombreuses espèces d'insectes locaux trouvent la mort dans ces pièges.

LapiqûreduFrelonasiatiqueestdouloureuse.

Commepourtoutepiqured'hyménoptère, lespersonnesallergiquesdoiventrestertrèsvigilantes.

(52)

Aérifère :désigne un organe rempli d’air.

Alterne :disposition des feuilles placées alternativement et non face à face.

Glossaire Glossaire

Amphibie :désigne une plante capable de se développer sur terre ou dans l’eau.

Cannelé :strié, rainuré dans le sens de la longueur.

Capsule :fruit sec contenant de nombreuses graines ; il s'ouvre par des fentes ou par des pores.

Eperon :Partie modifiée d’un pétale formant à une excroissance en forme de tube plus ou moins long. Souvent rempli de nectar.

Filiforme :désigne une feuille très fine, allongée.

Herbacé :désigne une plante dont les parties aériennes sont tendres et non pérennes. En opposition à ligneux.

Invasive :se dit d’une espèce exotique envahissante.

Lancéolé :en forme de fer de lance.

Limbe :partie de la feuille située à la suite du pétiole. Il est en général très étalé, lui

51

permettant de capter la lumière.

Penné :désigne une feuille formée de segments de part et d’autre de la nervure principale, comme une plume.

Pétiole :partie amincie de la feuille reliant le limbe à la tige.

Rhizome :tige souterraine ou affleurante, généralement horizontale et émettant des racines et des tiges.

Sessile :se dit d’une feuille dépourvue de pétiole, dont le limbe est directement inséré sur la tige.

Stipule :miniͲfeuille présente au niveau du point d’insertion de la feuille sur la tige.

Peut être foliacée, glanduleuse, épineuse…

Verticillé :implanté autour de la tige, sur des niveaux successifs.

(53)

Institution Interdépartementale du Bassin de la Sèvre Niortaise (IIBSN)

Maison du Département – BP 531 - 79021 NIORT cedex

Contacts Contacts

: 05 49 06 79 79 / www.sevre-niortaise.fr nicolas.pipet@sevre-niortaise.fr

Parc interrégional du Marais poitevin (PIMP) 2 rue de l’Eglise – 79510 Coulon

: 05 49 35 15 20 - www.parc-marais-poitevin.fr x.baron@parc-marais-poitevin.fr

52

Financement PITE * Financement PITE *

*

Programme

des Interventions Territoriales de l'Etat

Remerciements à l’attention de Remerciements à l’attention de

toutes les personnes qui ont toutes les personnes qui ont toutes l les personnes q qui ont t

toutes les p personnes qui o ont contribué à l’élaboration de ce guide contribué à l’élaboration de ce guide

et à la fourniture des images.

et à la fourniture des images.

(54)

Les principales

espèces exotiques envahissantes

Ce guide à caractère non exhaustif décrit les principales espèces exotiques envahissantes rencontrées sur le t it i d M i P it i Di i é t i ti l t

espèces exotiques envahissantes du Marais poitevin

- Flore & Faune -

territoire du Marais Poitevin. Divisé en trois parties, plantes aquatiques, plantes terrestres et animaux, cet ouvrage se veut avant tout pratique, avec des descriptions simples et organisées, des illustrations pertinentes et un format de poche.

12Edition : juin 201

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