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La sécurité dans les bâtiments

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Academic year: 2021

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La sécurité dans les bâtiments

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Digeste de la Construction au Canada

Division des recherches en construction, Conseil national de

recherches Canada

CBD 114F

La sécurité dans les bâtiments

Publié à l'origine en novembre 1973 N.B. Hutcheon

Veuillez noter

Cette publication fait partie d'une série qui a cessé de paraître et qui est archivée en tant que référence historique. Pour savoir si l'information contenue est toujours applicable aux pratiques de construction actuelles, les lecteurs doivent prendre conseil auprès d'experts techniques et juridiques.

Les codes de la construction sont essentiellement des recueils de règlements de sécurité à l'égard de la charpente, du feu et de la santé. On les a conçus à l'origine dans le but de parer à des risques, dont l'existence s'est souvent vérifiée, tels qu'écroulements de charpentes, incendies catastrophiques, et propagation de maladies. En raison du lien étroit qu'elles présentent avec la vie de la communauté, on en est venu à intégrer ces questions dans les responsabilités municipales. Ces dernières sont encore aujourd'hui déléguées par les provinces, qui détiennent la totale responsabilité des droits civils, y compris la sécurité.

L'incendie constituait, et constitue encore, le désastre le plus courant. Fréquemment, dans le passé, le feu a entièrement détruit des villages et des villes. À plusieurs reprises, entre 1845 et 1905 il a anéanti en une seule fois 1,000 maisons, voire davantage, dans les plus grandes villes du Canada, ne laissant pas moins de 10,000 personnes sans abri. Comme l'a exprimé Ritchie dans Canada Builds 1867-1967, c'est la menace de l'incendie "plutôt que la commodité des propriétaires de maisons qui a incité à l'installation du service des eaux dans la plupart des bourgs et villes canadiens. Les tuyaux posés dans nombreux d'agglomérations au cours de la dernière moitié du dix-neuvième siècle amenaient l'eau non pas aux maisons, mais bien aux prises d'eau d'incendie".

Il existait des raisons impérieuses à l'élaboration, par les municipalités, de règlements municipaux destinés à régir la construction. Appliqués concurremment avec d'autres dispositions, ils ont très efficacement contribué à une réduction notable des probabilités de désastre.

D'aucuns protestent contre les restrictions imposées par le code de la construction et prétendent qu'elles sont inutiles. Chaque fois, cependant, que la perte de vies humaines due à un incendie ou à l'écroulement d'un échafaudage défraie les chroniques du jour, le public proteste avec véhémence contre le relâchement des lois ou des autorités officielles et exige la prise de mesures de nature à empêcher le renouvellement d'accidents de ce genre. Les législations destinées à assurer la sécurité sont aujourd'hui encore l'objet d'exigences et il est probable que l'existence de codes régissant la construction demeurera nécessaire pendant un certain temps malgré les nombreuses difficultés que soulèvent leur préparation et leur application.

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On ne peut mesurer la sécurité qu'en fonction de la probabilité qu'un événement indésirable surviendra. Pour employer le langage des statistiques, cette probabilité constitue l'extrême valeur de réalisation d'un événement; ce dernier dépend généralement de l'existence simultanée de plusieurs conditions; assurer la sécurité consiste donc à prendre des mesures de nature à empêcher leur action simultanée. Il est souvent malaisé, à partir des connaissances disponibles, d'énoncer des prédictions relatives à la sécurité; il arrive souvent qu'on ne puisse l'évaluer autrement que d'après la fréquence à laquelle se produisent ces événements. L'expérience d'événements de ce genre se retrouve toujours dans le passé; aussi donne-t-elle inévitablement lieu à certaines difficultés lorsqu'on la prend pour base de prédiction. Au cas, par exemple, où les événements se produisent en moyenne tous les dix ans, il faut un laps de temps considérable, peut-être 50 ans, pour en établir, aux fins d'analyse, un historique qui soit statistiquement significatif. Au cours de cette période, d'autre part, les facteurs qui ont engendré les événements du passé ont pu changer totalement, tandis que d'autres, nouveaux et n'entrant pas dans le cadre des expériences passées faisant l'objet d'un historique, ont pu intervenir. L'expérience accumulée peut donc présenter une valeur nulle ou insuffisante pour pouvoir servir de base à l'énoncé des probabilités d'événements à venir.

Certaines personnes, dont quelques fonctionnaires du domaine de la construction, s'attaquent à la réglementation régissant la sécurité avec un zèle visant à atteindre la perfection. Le seul moyen d'éliminer toute possibilité de risques consiste à refuser de construire des immeubles, et, cela va sans dire, les constructions doivent continuer. La construction implique le plus vaste ensemble de compromis auxquels l'homme doive régulièrement faire face. La sécurité est donc inévitablement en cause dans ces conditions. Si l'on s'en tenait à une méthode classique d'attaque du problème, on devrait interdire toutes les innovations simplement parce que l'on ignore si elles sont susceptibles d'engendrer un risque quelconque. Si on les autorise, on doit toujours s'attendre à des déboires dûs à des événements que l'esprit humain est incapable de prévoir.

On ne saurait, d'autre part, raisonnablement avancer que toutes les innovations devraient être autorisées automatiquement jusqu'à ce que l'expérience démontre qu'elles constituent une source de dangers. Un code de la construction doit imposer certaines restrictions tout en tolérant l'existence d'une probabilité raisonnable d'échecs. Son rôle consiste en réalité à imposer aux principaux éléments susceptibles de menacer la sécurité des limites minimales acceptables en dessous desquelles tout compromis doit être frappé d'interdit.

Les codes ne peuvent jamais être rédigés de manière à garantir par eux-mêmes un niveau uniforme quelconque de sécurité tant qu'on peut choisir librement la forme à donner à un édifice et à ses éléments. L'homme est seul en mesure de déterminer par sa réflexion, avant d'avoir fait l'expérience réelle de conceptions nouvelles, les possibilités nouvelles de danger susceptibles d'en résulter. Un code ne peut énoncer des mesures portant sur ces possibilités sans imposer aux concepteurs des restrictions excessives. Son rôle consiste à maintenir une probabilité d'échec qui soit en moyenne acceptable et dans un rapport raisonnable avec le prix à payer pour les restrictions imposées. Les bureaux d'étude doivent donc s'assurer que la probabilité d'échec n'excédera pas, à cause des nouveautés qu'ils auront incluses, celle qui est établie comme acceptable.

Ils pourront également avoir, au nom de leurs clients, à se préoccuper de réduire d'avantage les probabilités en question en effectuant divers choix de nature à les amener à un niveau excédant quelque peu le niveau minimal exigé par le code. Telle doit être la pratique normale: les probabilités acceptables envisagées par le code ne sont en effet atteintes que dans le cas où, par suite d'un choix déterminé, l'avantage à gagner au détriment de la sécurité a une valeur suffisante. La conception ne peut bénéficier du maximum de liberté que si la sécurité peut y être incorporée et suffisamment considérée comme constituant un de ses éléments. Cette philosophie peut être alliée de très près à la situation qui règne actuellement dans le domaine de la conception des charpentes. Il est aujourd'hui évident qu'aucun ensemble pratique de restrictions ne peut totalement garantir la sécurité structurale. Il est non moins évident que les codes qui régissent la conception sont insuffisants lorsqu'ils sont appliqués de

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manière irréfléchie. La mise en pratique d'un code par un spécialiste compétent peut seule constituer un compromis satisfaisant. Le manuel de calcul des structures représente le meilleur guide général pouvant résulter de l'expérience cumulative acquise par les membres du groupe professionnel qui l'a mis au point. Lorsque son travail porte sur des dispositifs nouveaux ou inhabituels, l'expert conseil doit examiner le problème particulier qui se pose, faire usage de ses propres connaissances, et exercer son propre jugement.

Les charpentes de bâtiment ont fait l'objet d'études intensives au cours des 100 années passées. Il existe un groupe actif et expérimenté d'experts-conseils capable d'étudier tout problème spécifique de conception de charpentes en y apportant le maximum de compétence professionnelle; on recourt d'ailleurs régulièrement à leurs services à cette fin. La sécurité en matière de charpente se rattache donc étroitement à la pratique du génie en structures. Les codes de la construction ne peuvent guère faire plus que confirmer le type de code de conception à prendre pour base en vue de vérifier la conformité avec les règlements municipaux et, en ce qui regarde des articles spécifiques, le degré de sécurité que la société désire assurer. Le fait que l'élaboration des codes, dont le but pratique est d'instruire les membres d'une profession, requiert précisément la collaboration et les connaissances techniques de ces derniers, constitue un paradoxe. On doit cependant le considérer comme une preuve de maturité, la responsabilité en matière de sécurité pouvant être confiée aux experts professionnels.

La sécurité en matière de santé n'a pas atteint le même degré de perfectionnement; elle ne pose cependant aucun problème grave. Les pratiques acceptées aujourd'hui sont en effet généralement bien au-dessus du niveau auquel il y a lieu de se préoccuper des questions sanitaires. Il est toutefois nécessaire de souligner l'importance de restrictions relatives à des dangers tels que peuvent en présenter, par exemple, des raccordements entre tuyauteries de service et de renvoi. Les codes de la construction confirment le niveau de la pratique que désire la société et pour lequel elle est prête à payer; tel est le cas pour les taux de ventilation.

En matière de prévention des incendies, l'ensemble des circonstances diffère totalement. On dénombre chaque année au Canada 70,000 incendies et 600 décès. Jointes à d'autres mesures, les réglementations ont pratiquement éliminé l'éventualité d'incendies catastrophiques impliquant de nombreux édifices indépendants les uns des autres. On ne peut toutefois exclure avec autant de certitude la possibilité d'un événement d'ampleur catastrophique dans un même édifice de grandes dimensions.

Le perfectionnement des systèmes de climatisation et d'éclairage a eu pour conséquence directe la conception, au cours des vingt années écoulées, d'édifices de plan carré ou rectangulaire. On obtient ainsi de grands espaces ouverts convenant soit à des fins commerciales, soit à l'installation de bureaux-paysager. Il est également possible de les louer sous forme d'un grand local que le locataire divisera ultérieurement selon ses besoins. Il n'est pas toujours aisé d'organiser la surveillance que permettent d'exercer, sur les édifices nouveaux, les règlements municipaux de construction qui leur sont applicables; aussi a-t-on pu constater, en pareil cas, la réalisation de certains aménagements présentant des risques.

Les mezzanines et les escaliers roulants peuvent empêcher la formation de barrières s'opposant à chaque étage à la propagation vers le haut d'un incendie. On incorpore dans les édifices des garages de stationnement à étages multiples. Certains édifices à bureaux modernes posent le problème de la construction "poke-through" qui consiste en une série de traversées perforées en paire au travers le plancher destinées à l'installation de prises de courant ou sorties de téléphone à l'usage des locataires.

Un grand nombre des matériaux nouveaux et remarquables utilisés aujourd'hui sont de nature organique et, partant, combustibles. On les utilise la plupart du temps dans des endroits visibles où ils risquent davantage d'être attaqués par le feu. Lorsqu'ils brûlent, certains d'entre eux dégagent des produits toxiques particuliers ou une fumée surabondante. Certains éléments métalliques, tels que les conduits, possédant une certaine propriété de résistance au feu, ont été remplacés par d'autres de nature organique. De nos jours, la climatisation est quasi

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universelle; tous les locaux sont de ce fait interconnectés par des systèmes de circulation d'air susceptibles de constituer des canaux favorables à la propagation du feu et de la fumée.

En plus des changements précédents, on construit de gigantesques ensembles d'édifices sous un toit commun ou réunis entre eux par des tunnels. On a récemment enregistré une augmentation marquée du nombre d'édifices en hauteur. Par suite des caractéristiques nouvelles résultant de leurs dimensions, de leur complexité, et de leur hauteur, les dangers d'incendie et de formation de fumée, ainsi que la prévention des incendies et la lutte contre le feu, ont eux aussi acquis de nouvelles dimensions. Conjointement avec les changements précités, elles créent des situations nouvelles que le temps n'a pas encore permis d'éprouver; elles détermineront l'expérience en matière d'incendie qu'acquèreront les villes au cours des 35 prochaines années.

Si l'on compare la sécurité en matière d'incendie avec la sécurité en matière de charpente, et qu'on examine les vastes acquisitions de la recherche passée, d'où est né un vaste ensemble de connaissances codifiées, ainsi que le corps d'experts-conseils hautement qualifiés travaillant régulièrement en très grand nombre dans tout le pays, on se livre à une vaine recherche. On doit conclure que la situation relative aux incendies en est encore à un stade de développement relativement élémentaire. La seule solution réellement acceptable pour la prochaine décennie consistera à accepter des codes de construction affichant une attitude fortement réglementée relativement aux dangers d'incendie.

Si l'on désire remédier à cette situation, on devra notablement intensifier la recherche sur les incendies et développer le génie de la prévention des incendies de manière qu'il prenne forme de spécialité professionnelle. C'est seulement lorsqu'on pourra utiliser en confiance le jugement de spécialistes compétents pour assurer la sécurité en matière d'incendie au stade de la conception des édifices, que la rigidité des réglementations des codes de construction pourra être assouplie.

On ne pourra, sans accepter une probabilité de désastre beaucoup plus élevée, éviter d'imposer des restrictions aux conceptions nouvelles et au rythme des changements. L'amélioration des codes de la construction en vue d'obtenir, dans les circonstances, les documents optimaux, constitue un défi. Tous ceux qui acceptent de le relever, en maintenant au premier plan la sécurité en matière d'incendie et en apportant le minimum de restrictions à la réalisation de conceptions nouvelles, méritent sans réserves soutien, collaboration et compréhension.

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