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Academic year: 2022

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* INRA Station de Virologie et dÕImmunologie MolŽculaire 78352 Jouy-en-Josas Cedex

parasitaires en Žlevage : la recherche

de nouveaux moyens de lutte

Ç Le myst•re vivant de la vie se dissimule toujours entre deux personnes et cÕest le vrai myst•re que les mots ne peuvent rŽvŽler et que les arguments ne peuvent Žpuiser È Žcri- vait C.G. Jung en 1960. Cela peut sÕappliquer au parasitisme et nul ne mettra en doute la complexitŽ du phŽnom•ne parasitaire et des modalitŽs de lÕassociation h™te-parasite.

LÕextr•me variŽtŽ zoologique des parasites, la diversitŽ de leurs cycles biologiques et la nŽcessitŽ, dans la majoritŽ des cas, de recou- rir ˆ lÕh™te spŽcifique pour leur Žtude font de la parasitologie un monde complexe, hŽtŽro- g•ne et multiforme, ce qui explique en partie lÕinsuffisance de nos connaissances actuelles et la nŽcessaire mise en place de moyens de lutte optimisŽs.

Il est difficile dÕŽvaluer le cožt des pertes dues aux maladies parasitaires dans les Žle- vages. A la mortalitŽ, heureusement rare du fait de nos moyens thŽrapeutiques actuels, sÕajoute les retards de croissance, la mau- vaise utilisation digestive et des dŽfauts de qualitŽ ou dÕhomogŽnŽitŽ des lots en avicul- ture par exemple. Ces dŽfauts sont souvent dus ˆ une coccidiose subclinique. Le parasi- tisme peut aussi favoriser le dŽveloppement dÕautres agents pathog•nes. CÕest le cas chez le poulet pour les Salmonelles dont le dŽve- loppement est favorisŽ par une infection coc- cidienne (Lafont et al 1983). SÕajoute ˆ ces pertes le cožt de la prŽvention ou des traite- ments. En 1993, les antiparasitaires reprŽ- sentaient 24 % du marchŽ du mŽdicament vŽtŽrinaire. Il faut y ajouter les additifs ˆ action prŽventive (anticoccidiens et antifla- gellŽs). Enfin, si nos moyens de traitement ou de prŽvention ont permis de contr™ler suffi- samment ce type de pathologie, les parasi- tismes majeurs nÕont pas disparu et lÕappari- tion de chimiorŽsistances incite ˆ toujours rechercher de nouvelles molŽcules.

Nous essaierons de dŽgager les principales orientations des recherches menŽes ˆ lÕINRA

depuis 30 ans sur les maladies parasitaires dans le secteur animal. Il est bien Žvident que cette synth•se ne peut pas •tre exhaus- tive. Le choix des exemples est seulement ˆ visŽe illustrative et nÕa pas la prŽtention de dŽcrire parfaitement toutes les orientations des recherches. Actuellement celles-ci sont effectuŽes dans deux dŽpartements de lÕINRA (Pathologie Animale et GŽnŽtique) par plus de 30 scientifiques auxquels sÕajoutent des chercheurs dÕautres organismes, prŽsents dans des Žquipes associŽes ˆ lÕINRA, et des Žtudiants prŽparant une th•se. La Parasitolo- gie est devenue un des axes prioritaires du dŽpartement de Pathologie Animale qui apporte Žgalement son soutien aux chaires de Parasitologie des Ecoles Nationales VŽtŽri- naires.

Le dŽveloppement de ce secteur de recherche est rŽsumŽ dans le tableau 1 ; il prŽsente deux Žtapes majeures :

- la crŽation dÕunitŽs de parasitologie au centre de Tours-Nouzilly ˆ partir de 1972. Ce Centre est devenu le p™le le plus important en France dans le cadre de la parasitologie des animaux de rente ;

- lÕorientation de plus en plus marquŽe vers la recherche dÕalternatives aux antipara- sitaires avec des orientations immunolo- giques ou gŽnŽtiques.

La prŽvention des maladies parasitaires est ˆ peu pr•s compl•tement assurŽe par voie chimique. En France, pour les animaux de rente, il nÕexiste que deux vaccins utilisables : le Dictol, vaccin contre la Dictyocaulose bovine, tr•s peu utilisŽ, et le Paracox, qui assure la protection contre les coccidioses dans certaines productions de poulets.

Les alternatives au contr™le chimique des parasitoses sont donc tr•s limitŽes. Il serait pourtant nŽcessaire dÕen disposer en raison de lÕexistence de plus en plus frŽquente de probl•mes de chimiorŽsistances, de lÕimpossi- bilitŽ dÕappliquer un traitement ˆ certaines

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productions et de la tendance ˆ diminuer les intrants chimiques en Žlevage. Enfin, les cožts de la manipulation des animaux sont Žgalement ˆ prendre en compte.

Il y a donc une nŽcessitŽ de rechercher dÕautres moyens de lutte. On peut dŽfinir 4 grandes orientations de recherches :

- le parasite, ses relations avec son h™te et la recherche de pistes pour les futures mŽthodes de gestion des parasitoses ;

- la chimiothŽrapie avec, en particulier, lÕŽtude des phŽnom•nes de chimiorŽsistances

;

- la gŽnŽtique de lÕh™te et du parasite ; - lÕimmunologie orientŽe vers lÕŽtude des mŽcanismes de rŽsistance, dans lÕoptique de lÕobtention de nouveaux vaccins.

1 / Le parasite et ses relations avec son h™te

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/ Identifier le parasite

On a souvent reprochŽ aux parasitologistes dÕ•tre avant tout des zoologistes et de baser lÕessentiel de leur activitŽ sur la taxonomie et la description de cycles parasitaires. Cela nÕest plus le cas aujourdÕhui. Il reste, cepen- dant, quÕil est essentiel de ne pas abandonner ces secteurs de recherche qui sont la base indispensable ˆ la connaissance du parasi- tisme. Sur le plan pratique, la connaissance des esp•ces parasitaires et de leur spŽcificitŽ

dÕh™te a une grande importance. Nous avons frŽquemment dž confirmer, par exemple, que les effluents dÕŽlevage hors-sol de volailles nÕŽtaient pour rien dans la contamination des ruminants par des coccidies, les esp•ces para- sitaires nÕŽtant pas les m•mes. Ces connais- sances taxonomiques sont Žgalement impor- tantes pour lÕŽtablissement dÕun diagnostic, dÕun pronostic ou pour dŽcider dÕun traite- ment.

LÕŽtude taxonomique de certains groupes de parasites nÕa pas ŽtŽ nŽgligŽe ˆ lÕINRA.

Ainsi, les esp•ces de coccidies parasites du lapin ont ŽtŽ plus prŽcisŽment dŽfinies et une nouvelle esp•ce de coccidie parasite du canard, Eimeria mulardi, a ŽtŽ dŽcrite. Chez les salmonidŽs une Žtude rŽalisŽe en collabo- ration avec lÕINSERM (Desportes-Livage et al 1995) a montrŽ les diffŽrences existantes entre deux microsporidies Enterocytozoon bie- neusi, parasite de lÕhomme, et E. salmonis, parasite des salmonidŽs. Dans les deux cas cependant, le dŽveloppement du parasite est liŽ ˆ lÕexistence dÕune immunodŽpression dÕorigine le plus souvent virale et les Žtudes des deux parasitoses peuvent •tre complŽ- mentaires. DÕautres protozoaires sont en cours dÕŽtude comme lÕagent de la PKD (Proli- ferative kidney disease) des salmonidŽs, actuellement ŽtudiŽ dans le cadre dÕune th•se.

Cependant, les mŽthodes employŽes pour caractŽriser les esp•ces sont souvent lourdes, longues et onŽreuses. RŽcemment lÕINRA a rŽalisŽ, avec des coll•gues anglais, une enqu•te ŽpidŽmiologique sur les coccidioses du poulet en France (Williams et al1995). La diagnose des esp•ces a nŽcessitŽ des Žtudes morphologiques, des infections expŽrimen- tales dÕanimaux et dÕÏufs embryonnŽs et des Žtudes ŽlectrophorŽtiques dÕisÏnzymes. Une telle enqu•te est longue et dÕun cožt ŽlevŽ. La biologie molŽculaire nous apporte maintenant de nouveaux outils qui peuvent •tre intŽres- sants aussi bien au niveau interspŽcifique quÕintraspŽcifique dans la caractŽrisation de souches ou dÕisolats ˆ caract•res particuliers et qui peuvent avoir un intŽr•t pratique au plan diagnostic. Des Žtudes sont actuellement en cours ˆ lÕINRA dans ce domaine (Cere et al 1995, Hoste et al1995, Humbert et Cabaret 1995).

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/ La diversitŽ des rŽactions de lÕh™te et des adaptations des parasites

La biologie des parasites, les relations avec lÕh™te sont souvent complexes et incompl•te- ment connues. Les Žtudes rŽalisŽes sont importantes pour mieux comprendre la phŽ- nom•ne parasitaire. CÕest ainsi quÕa ŽtŽ mon- trŽ, par exemple, le r™le des lymphocytes et des tissus lympho•des dans le dŽveloppement de certaines coccidies (Pakandi et al1993) et le possible dŽveloppement partiel de cer- taines esp•ces chez des h™tes hŽtŽrologues (Naciri et YvorŽ 1982).

Tableau 1. Développement des recherches en Parasitologie animale à l’INRA.

Avant 1972 - Station de virologie et dÕimmunologie de Grignon (actuellement ˆ Jouy-en-Josas) : groupe dÕimmunologie parasitaire.

- Station de pathologie aviaire : Žtude des coccidioses des volailles.

- INA Paris : Žtude de lÕhypodermose bovine.

- Laboratoire de zoologie de Rouen.

- Chaires des Ecoles Nationales VŽtŽrinaires.

1972 CrŽation ˆ Tours-Nouzilly du laboratoire de parasitologie qui regroupera dans les annŽes suivantes des personnes venant de lÕINA Paris et du SEI de Rouen.

1975 CrŽation ˆ Tours-Nouzilly du laboratoire dÕŽcologie des parasites.

1980 Regroupement ˆ Tours-Nouzilly des unitŽs de parasitologie avec la sta- tion de pathologie aviaire : crŽation de la station de pathologie aviaire et de parasitologie.

1988 CrŽation ˆ Tours-Nouzilly dÕune unitŽ INRA/UniversitŽ dÕimmunologie parasitaire, actuellement ˆ la facultŽ de pharmacie de Tours.

1990 CrŽation dÕun groupe de protozoologistes INRA.

1991 - DŽbut de lÕAIP Ç Alternatives aux antiparasitaires È.

- CrŽation dÕune unitŽ associŽe ˆ lÕŽcole vŽtŽrinaire de Lyon sur le parasitisme chez les palmip•des.

1994 DŽbut de lÕAIP Ç GŽnŽtique et rŽsistance È

En outre, des programmes sont conduits en collaboration avec le dŽpartement de gŽnŽ- tique (Jouy-en-Josas, Toulouse, Guadeloupe) et, en pathologie animale, des th•mes para- sitologiques sont Žgalement abordŽs en pharmacologie (Toulouse) et en ichtyopathologie (Jouy-en-Josas). Enfin, lÕINRA apporte son soutien ˆ certains programmes de recherches en parasitologie dans les Ecoles Nationales VŽtŽrinaires.

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Le parasite, malgrŽ sa taille parfois impor- tante, peut migrer ou simplement persister chez son h™te sans •tre considŽrŽ comme un Žtranger. Il peut le faire gr‰ce ˆ une variation antigŽnique comme cÕest le cas pour le trypa- nosome. Il peut aussi le faire en agissant sur la rŽponse immunitaire de lÕh™te. CÕest ainsi que certaines hypodermines, enzymes secrŽ- tŽes par lÕhypoderme ou varron, insecte para- site des bovins, peuvent agir sur la rŽponse lymphocytaire de lÕh™te, ou emp•cher une rŽaction inflammatoire chez lÕh™te (Chabau- die et Boulard 1992, 1993).

Le pouvoir infestant et le devenir de la larve infestante apr•s son ingestion, la ponte du ver adulte qui en est issu, sa sensibilitŽ ˆ certains anthelminthiques et les consŽ- quences pour lÕh™te sont des donnŽes impor- tantes, en particulier dÕun point de vue ŽpidŽ- miologique. Un certain nombre de travaux ont ŽtŽ rŽalisŽs dans ce sens chez les strongles gastro-intestinaux (Mallet et Lesage 1987, Mallet et KerbÏuf 1993). Cer- taines enzymes peuvent •tre dÕexcellents marqueurs de la physiologie de vers parasites comme cela a ŽtŽ montrŽ in vitroavec Helig- mosomoides polygirus.

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/ Parasites et pathologie

Sur le plan de la physiopathologie, le caract•re le plus souvent multispŽcifique des infestations am•ne ˆ Žtudier les interre- lations entre populations parasitaires (Hoste et Cabaret 1992) et leurs effets sur le tube digestif ou la production de lÕh™te. La prŽsence de plusieurs esp•ces au sein du tube digestif peut aggraver les sympt™mes en rŽduisant les possibilitŽs de compensation de la digestibilitŽ au niveau de secteurs sains.

Un certain nombre de mŽthodes diagnos- tiques, mises au point ou dŽveloppŽes ˆ lÕINRA, sont issues des recherches sur la pathogŽnie de ces affections. On peut citer le dosage du pepsinog•ne sanguin chez les ruminants, utilisŽ maintenant couramment pour dŽceler la prŽsence de larves de strongles dans la caillette, et les tests dÕim- munodiagnostic pour la fasciolose et lÕhypo- dermose.

Si les th•mes abordŽs dans ce chapitre sont variŽs, ils visent tous ˆ une meilleure connaissance du matŽriel parasitaire sur lequel nous sommes appelŽs ˆ travailler. La biologie molŽculaire apporte des outils nou- veaux ˆ ces recherches pour lÕŽtude de la bio- diversitŽ notamment. La connaissance des consŽquences du parasitisme est indispen- sable pour lÕŽvaluation des moyens thŽrapeu- tiques ou prophylactiques. Enfin, lÕŽtude des phŽnom•nes dÕŽchappement qui inhibent le rejet du parasite par lÕh™te pourrait peut-•tre contribuer ˆ la comprŽhension de phŽno- m•nes biologiques de premi•re importance, comme les rejets de greffes, voire permettre dÕen modifier les manifestations.

2 / ChimiothŽrapie, chimiorŽsistances

Il nÕest pas si lointain le temps o• on prŽco- nisait des formulations ˆ base dÕhuile thymo- lŽe ou des injections intratrachŽales dÕhuile et de tŽtrachlorure de carbone pour soigner la bronchite vermineuse des bovins. Depuis, notre pharmacopŽe a ŽvoluŽ et nous dispo- sons de molŽcules hautement actives comme les avermectines ou des anticoccidiens admi- nistrŽs ˆ raison de quelques ppm dans lÕali- ment. Des indications thŽrapeutiques sont parfois le rŽsultat de travaux menŽs par lÕINRA. CÕest le cas pour le lactate dÕhalofugi- none, premi•re substance active dans la cryp- tosporidiose, cause de diarrhŽes nŽonatales frŽquentes et graves chez les ruminants. Par ailleurs, lÕINRA collabore avec lÕindustrie pharmaceutique dans la mise au point de traitements.

Cependant si cette lutte chimique a contri- buŽ au dŽveloppement de notre Žlevage, en particulier des Žlevages hors sol, en limitant le risque parasitaire, celui-ci nÕen est pas moins prŽsent. RŽcemment une Žtude rŽali- sŽe dans des Žlevages biologiques de volailles en VendŽe, non soumis ˆ la chimioprŽvention, a permis de rŽvŽler lÕexistence des diffŽrentes esp•ces de coccidies dans cette rŽgion dÕŽle- vage intensif avicole, existence plus ou moins masquŽe par lÕapplication dÕune chimioprŽ- vention. En outre, tous les anticoccidiens induisent des chimiorŽsistances. Il en va de m•me pour les anthelmintiques vis-ˆ-vis des vers.

La pharmacocinŽtique de certains antipa- rasitaires peut •tre profondŽment modifiŽe chez lÕanimal douvŽ au cours de la migration des douves ˆ travers le parenchyme hŽpa- tique (albendazole, oxfendazole) ou pendant la cholestase post-traumatique (mŽbendazole) (Galtier et al 1991, 1994). Par ailleurs, la comparaison cinŽtique du lŽvamisole, des benzimidazoles ou des endectocides dŽmontre des diffŽrences interspŽcifiques notoires parmi les ruminants dans le devenir plasma- tique et lÕŽlimination dans le lait de ces divers antiparasitaires. Sur le plan pratique enfin, lÕadministration de microdoses (1/100 de la dose normale) dÕivermectine dans la lutte contre le varron rend improbable la prŽ- sence de rŽsidus dans le lait et pourrait per- mettre le traitement des vaches en lactation.

De plus en plus frŽquemment on voit appa- ra”tre dans les Žlevages des souches dÕhel- minthes, strongles gastrointestinaux notam- ment, rŽsistantes aux anthelmintiques. Cette situation est dÕautant plus grave quÕil nÕexiste aucune alternative ˆ lÕemploi de ces antipara- sitaires, que le nombre de familles chimiques est limitŽ et que des rŽsistances croisŽes sont constatŽes. Plusieurs axes de recherches ont ŽtŽ dŽfinis sur ce th•me :

- mettre au point, chez les souches Žtu- diŽes, des mŽthodes de dŽtection de la rŽsis- tance sensibles et surtout quantitatives (Hubert et KerbÏuf 1992). Ce dernier point

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est tr•s important car il semble en effet que des individus rŽsistants prŽexistent dans toute population de parasites et que le dŽve- loppement de la rŽsistance rŽsulte de leur sŽlection ;

- amŽliorer la connaissance des circons- tances dÕapparition de ce phŽnom•ne (ana- lyse des mŽcanismes biologiques par lesquels le parasite rŽsiste au traitement, conditions de sŽlection des individus rŽsistants). Cer- tains mŽcanismes ont dŽjˆ ŽtŽ mis en Žvi- dence (absence dÕinhibition dÕune enzyme, prŽsence dÕune tubuline particuli•re ou de syst•mes de dŽtoxication) (KerbÏuf et al 1995) de m•me que certaines circonstances favorables ˆ la sŽlection dÕindividus rŽsis- tants (pouvoir infestant des larves, qualitŽ et quantitŽ des Ïufs pondus par le parasite, dŽveloppement chez certains h™tes) (KerbÏuf et al1989) ;

- rationaliser lÕutilisation des anthelmin- tiques. Un programme est menŽ dans ce but en Žlevage caprin, particuli•rement touchŽ par ce probl•me. Les travaux rŽalisŽs jusque lˆ ont montrŽ lÕimpact Žconomique du parasi- tisme sur la production laiti•re. Ce pro- gramme doit aboutir ˆ une utilisation plus rŽflŽchie des anthelmintiques en sŽlection- nant les moments les plus propices et les cibles privilŽgiŽes pour appliquer les traite- ments. Le dŽveloppement des rŽsistances doit aussi conduire ˆ rechercher des moyens com- plŽmentaires ou alternatifs de lutte contre les strongyloses. Pour ce faire il semble impor- tant dÕamŽliorer notre connaissance des rela- tions entre lÕŽcosyst•me digestif et le parasi- tisme, ce qui inclut les relations h™te-parasite et les interactions entre les diffŽrentes popu- lations de vers occupant le tractus digestif (Hoste et Cabaret 1992).

3 / GŽnŽtique de lÕh™te et du parasite

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/ RŽsistance de lÕh™te ; une alternative ou un complŽment ˆ la chimiothŽrapie

Depuis quelques annŽes une collaboration sÕest dŽveloppŽe entre parasitologistes et gŽnŽticiens (SAGA de Toulouse, GŽnŽtique Factorielle de Jouy-en-Josas). Contrairement ˆ beaucoup de pathologies virales ou bactŽ- riennes, lÕinfection, en mati•re parasitaire, peut •tre, dans de nombreux cas, parfaite- ment tolŽrŽe par lÕh™te. On arrive ˆ Žlever des poulets sans anticoccidiens, dans des milieux parfois fortement contaminŽs, ˆ condition de les Žlever en petits nombres, ˆ des densitŽs faibles et sans rechercher des performances ŽlevŽes. De m•me, des niveaux dÕinfestation modŽrŽs par des strongles peuvent •tre tolŽ- rŽs. Il peut donc •tre intŽressant de disposer dÕanimaux moins sensibles au parasitisme.

Une seconde approche est ŽpidŽmiologique : obtenir des animaux chez qui le parasite se multiplie mal. Il y a, en consŽquence ˆ terme, une contamination moins importante du milieu dÕŽlevage.

Les recherches sur la rŽsistance du poulet aux coccidioses sont peu nombreuses. Cepen- dant, il y a quelques annŽes, lÕINRA avait montrŽ, en collaboration avec le CNEVA, la rŽsistance de la poule Fayoumi ˆ la coccidiose caecale due ˆ Eimeria tenella. Ce travail est actuellement repris depuis 1993 par le labo- ratoire de GŽnŽtique Factorielle. La premi•re Žtape a consistŽ ˆ comparer diffŽrentes lignŽes non consanguines de poules en vue de trouver des lignŽes sensibles et rŽsistantes pour identifier par la suite, ˆ lÕaide de croise- ments appropriŽs, des QTL (quantitative trait loci) liŽs aux caract•res de rŽsistances.

Actuellement une lignŽe Leghorn blanche sÕest montrŽe la plus sensible, la lignŽe Fayoumi restant la plus rŽsistante. Des tests sur la F1, issue du croisement des deux lignŽes, est en cours. Ce programme est conduit en collaboration avec le CNEVA.

DÕautres recherches sont rŽalisŽes sur les strongyloses des ruminants avec un mod•le ovin. En Žtudiant les facteurs susceptibles dÕinfluer sur le parasitisme des troupeaux utilisant des parcours et p‰turages ˆ faible productivitŽ des rŽgions mŽridionales, il a ŽtŽ mis en Žvidence des diffŽrences raciales dans lÕexpression de leur parasitisme interne. Les races locales (Lacaune, MŽrinos dÕArles) sÕav•rent plus rŽsistantes que la race Roma- nov introduite pour sa prolificitŽ. Ces diffŽ- rences ne sont plus significatives au moment du part, lÕimmunitŽ acquise Žtant remise en question, et ce dÕautant plus que lÕeffort de lactation est intense (allaitement de jumeaux par la brebis MŽrinos dÕArles, race peu proli- fique). Des expŽriences dÕinfestations expŽri- mentales ont permis de mieux comprendre Cryptosporidies sur la muqueuse intestinale d’un bovin (cliché INRA / M.

Contrepois). Vue en microscopie à balayage montrant les éléments parasitaires fixés à la muqueuse intestinale et, dans certains cas, la sortie

de mérozoïtes qui vont aller parasiter d’autres cellules.

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sur quelles sŽquences du dŽveloppement des parasites sÕexprimait la rŽsistance (Gruner et al1992, 1994).

A lÕheure actuelle les recherches sÕorientent vers la sŽlection et la comparaison de lignŽes de moutons rŽsistants ou sensibles vis-ˆ-vis des parasites majeurs. Une sŽlection dÕani- maux moins bons multiplicateurs du parasite pourrait •tre aussi envisagŽe. Ainsi la conta- mination du p‰turage et, par voie de consŽ- quence, les risques parasitaires seraient diminuŽs. Cette action dÕordre Ç ŽpidŽmiolo- gique È nÕest pas la moins sŽduisante et devrait •tre testŽe en vraie grandeur dans les prochaines annŽes.

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/ GŽnŽtique des nŽmatodes

Plusieurs esp•ces cohabitent gŽnŽralement chez le m•me h™te. Il sÕav•re que des couples dÕesp•ces (majeure et mineure) sont toujours associŽs. Par des expŽriences dÕinterfŽconda- tion en utilisant des ovins munis dÕune fistule abomasale, il a ŽtŽ dŽmontrŽ que ces esp•ces associŽes Žtaient en fait des morphes de la m•me esp•ce, chacun prŽsentant des apti- tudes particuli•res. La diversitŽ gŽnŽtique entre les populations vermineuses originaires de fermes et donc de modes dÕŽlevages diffŽ- rents est assez importante (Cabaret et Gas- nier 1994). Ces Žtudes rŽcentes sÕorientent vers une meilleure comprŽhension de lÕimpor- tance relative des pressions de sŽlection qui peuvent moduler le parasite, quÕelles soient dues aux conditions Žcologiques, ˆ la qualitŽ de lÕh™te (rŽsistant ou non) ou ˆ lÕaction des antiparasitaires (mutations au niveau du g•ne de la b•ta-tubuline).

4 / Immunologie,

recherche de vaccins

LÕimmunologie dans les maladies parasi- taires peut sÕenvisager sous deux aspects : lÕimmunopathologie et en particulier les fac- teurs participant ˆ lÕinflammation ou permet- tant au parasite dÕ•tre tolŽrŽ par son h™te (phŽnom•nes dÕŽchappement), et lÕacquisition dÕune rŽsistance aboutissant ˆ une rŽsistance de lÕh™te ˆ une nouvelle infestation ou en en limitant lÕimportance. Sur le plan pratique, lÕŽtude de ce deuxi•me aspect vise ˆ la mise au point de vaccins. Nous avons dŽjˆ envi- sagŽ le premier aspect qui a permis lÕobten- tion de kits dÕimmunodiagnostics de la fascio- lose et de lÕhypodermose. Nous nÕenvisagerons ici que lÕaspect acquisition de rŽsistance.

Il nÕexistait, en France, quÕun seul vaccin antiparasitaire pour les animaux de rente : le Dictol, vaccin vivant contre la bronchite ver- mineuse des bovins, par ailleurs tr•s peu uti- lisŽ. Depuis quelques mois un second vaccin est commercialisŽ, le Paracox, vaccin vivant contre les coccidioses du poulet. Il est loin, cependant, de rassembler toutes les qualitŽs demandŽes ˆ des vaccins viraux ou bactŽriens

; son cožt de fabrication est ŽlevŽ du fait de la nŽcessitŽ de produire chaque souche sur ani- maux ; enfin le statut EOPS (Exempt dÕOrga- nismes Pathog•nes SpŽcifiques) de ceux-ci doit •tre tr•s strictement controlŽ. Il a cepen- dant le mŽrite dÕexister et dÕ•tre efficace. Ce vaccin est obtenu par sŽlection de souches parasitaires qui ont un cycle rŽduit en impor- tance et en durŽe chez lÕh™te (dÕo• le nom de souches Ç prŽcoces È), une virulence tr•s attŽ- nuŽe et un pouvoir immunog•ne conservŽ. Ce principe dÕobtention de souches vaccinales a ŽtŽ repris ˆ lÕINRA avec les esp•ces de cocci- dies parasites du lapin. Chez ces coccidies, il sÕest avŽrŽ que la morphologie des souches Ç prŽcoces È Žtait particuli•re et pouvait consti- tuer un marqueur, ce qui nÕest pas le cas pour les esp•ces parasites des oiseaux. Un vaccin pourrait •tre mis au point.

Cependant, ces vaccins vivants ont les dŽfauts inhŽrents ˆ leur caract•re : introduc- tion de souches vivantes, devenir de celles-ci, etc. Ils ne devraient, au moins pour les pro- ductions majeures, constituer quÕune Žtape, le but Žtant de disposer de vaccins composŽs dÕantig•nes recombinants. CÕest dans cette voie que lÕINRA sÕest engagŽ depuis quelques annŽes. Ces recherches ne concernent actuel- lement que des protozoonoses (coccidioses, cryptosporidioses, toxoplasmose).

La dŽmarche gŽnŽrale vise :

- ˆ prŽciser les mŽcanismes immunitaires de protection de lÕh™te. Ces mŽcanismes peu- vent relever de lÕimmunitŽ humorale locale (immunitŽ des muqueuses) ; ils sont aussi plus gŽnŽralement liŽs ˆ des mŽcanismes cel- lulaires ;

- ˆ caractŽriser des antig•nes ˆ potentiel vaccinant, ˆ les produire et ˆ mettre au point des techniques vaccinales ;

- ˆ rechercher une immunothŽrapie dans le cas de certaines parasitoses.

En ce qui concerne les mŽcanismes immu- nitaires impliquŽs, il a par exemple ŽtŽ dŽmontrŽ le r™le cytotoxique des lymphocytes intraŽpithŽliaux CD8 a/b+ Thy1+ de la muqueuse intestinale vis-ˆ-vis dÕentŽrocytes infectŽs dans le cas du Toxoplasme (Chardes et al1994). Les entŽrocytes primaires activŽs par lÕinterfŽron ont la capacitŽ dÕinhiber la multiplication de ce parasite dans la cellule infectŽe (Dimier et Bout 1993). Ces Žtudes sont actuellement reprises sur un mod•le de coccidiose du poulet et de cryptosporidiose.

Il est possible dÕobtenir un certain degrŽ de protection de lÕanimal vis-ˆ-vis dÕune infec- tion coccidienne par administration dÕanti- g•nes parasitaires (Rhalem et al 1993, Kazangi et al1994).

Nous disposons, pour un certain nombre de protozoaires, dÕantig•nes recombinants. CÕest le cas en particulier pour les coccidies para- sites du poulet. Certains des clones obtenus sont originaux. Les Žtudes portent actuelle- ment plus prŽcisŽment sur trois protŽines recombinantes :

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- une aspartylprotŽinase, intŽressante car pouvant intervenir dans les processus de pŽnŽtration du parasite dans la cellule h™te ;

- une protŽine de choc thermique qui, outre ses propriŽtŽs immunog•nes, pourrait servir de protŽine porteuse ;

- une protŽine situŽe dans le globule rŽfrin- gent, organelle propre au stade infectant, le sporozo•te, qui se retrouve dans un grand nombre dÕesp•ces dÕEimeria.

Ces protŽines, si nous savons les produire, nÕinduisent quÕune protection limitŽe et toute une partie du programme de recherche vise ˆ amplifier cette rŽponse (adjuvants, vecteurs), ˆ choisir des voies dÕadministration et des formes de prŽsentation de lÕantig•ne.

Il reste que le pari engagŽ est ambitieux : il faut, avec un nombre rŽduit dÕantig•nes :

- obtenir une protection du poulet vis-ˆ-vis de 7 esp•ces de coccidies ;

- retenir une forme dÕadministration appli- cable en Žlevage (la voie orale semblant la plus intŽressante) ;

- vacciner lÕanimal dans les premiers jours de sa vie ;

- enfin, aboutir ˆ un vaccin peu cožteux.

On comprendra que de tr•s grandes firmes internationales, apr•s avoir engagŽ de tr•s gros moyens sur ce type de travaux, aient arr•tŽ leur programme sur ce sujet. A notre avis un tel th•me de recherches ˆ long terme est du ressort de la recherche publique. Des collaborations internationales et plus particu- li•rement europŽennes (programme COST) se dŽveloppent et nous ne doutons pas dÕaboutir ˆ des rŽsultats ˆ terme. Les rŽsultats obtenus permettent dŽjˆ de mieux comprendre la bio- logie cellulaire du parasite.

Conclusions

Le domaine abordŽ est tr•s vaste et pen- dant longtemps la parasitologie a ŽtŽ peu ŽtudiŽe comparativement ˆ des secteurs comme les maladies bactŽriennes ou virales.

LÕINRA en a fait un secteur prioritaire depuis quelques annŽes et ceci est dÕautant plus nŽcessaire que ces maladies prennent une importance croissante en Žlevage. En effet, les phŽnom•nes de rŽsistance aux anti- parasitaires sont devenus frŽquents et lÕŽvo- lution des syst•mes dÕŽlevage, par exemple lÕextensification de lÕŽlevage des ruminants, peut conduire ˆ un accroissement des infesta- tions parasitaires. Il reste que, si lÕINRA f•te son cinquantenaire, lÕimpulsion donnŽe aux

recherches en parasitologie date de moins de 25 ans.

LÕeffort consenti ces derni•res annŽes par lÕInstitut pour dŽvelopper les recherches sur les maladies parasitaires a comme principale justification la nŽcessitŽ de disposer de nou- veaux moyens de lutte contre ce type de pathologie. Les rŽsultats sont dŽjˆ tr•s importants avons-nous dit et nous nÕavons fait ici quÕen esquisser les grandes lignes. Il reste cependant encore beaucoup ˆ faire, hors du champ technique, en terme de rŽflexions sur le dŽveloppement scientifique et dÕadap- tation face aux Žvolutions politiques de lÕagri- culture.

Le survol rapide et tr•s incomplet des acti- vitŽs de plusieurs Žquipes de lÕINRA en Para- sitologie montre, ˆ c™tŽ dÕune apparente diversitŽ des sujets, un choix dans les th•mes traitŽs. La biologie parasitaire, les rapports du parasite avec lÕh™te continuent dÕ•tre des prioritŽs. LÕaspect fondamental de certaines recherches ne nous a pas fait nŽgliger la fina- litŽ appliquŽe. Il nÕest pas contestable que nous disposerons dans lÕavenir de nouveaux moyens de contr™le des parasitoses majeures en Žlevage : vaccins recombinants pour les grandes productions, vaccins vivants, moins ŽlaborŽs mais moins onŽreux, pour dÕautres, meilleure rŽsistance des animaux ˆ lÕagres- sion parasitaire, rationalisation et rŽduction des traitements antiparasitaires, ou, plus lar- gement, gestion des populations parasitaires et de leur impact.

Ces recherches sont ˆ long terme et suppo- sent des collaborations internationales.

LÕINRA est un partenaire important dans beaucoup dÕactions engagŽes. CÕest le cas, par exemple, sur le plan europŽen o• lÕInstitut assure lÕanimation dÕun projet COST sur lÕhy- podermose et a la responsabilitŽ du sous- groupe Ç Immunologie È dans lÕaction sur la recherche de vaccins contre les coccidioses.

Enfin, les parasitologistes de lÕINRA sont tr•s impliquŽs dans des actions de formation, notamment dans les DEA nationaux de para- sitologie et dans lÕencadrement de th•ses. Il est bien Žvident quÕil sÕy ajoute des r™les dÕex- perts au niveau de la profession agricole et de lÕindustrie pharmaceutique notamment.

LÕINRA dispose actuellement dÕun potentiel de recherche en parasitologie qui nÕa gu•re dÕŽgal que dans le Royaume-Uni pour lÕEu- rope ou aux Etats-Unis avec lÕUSDA. Cette recherche a ŽvoluŽ au cours du temps avec lÕapport dÕoutils nouveaux comme ceux de la biologie molŽculaire ou du gŽnie gŽnŽtique.

Elle Žvoluera encore.

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