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Etude régionale du marché du ciment en Afrique centrale : analyse des possibilités d'échanges entre ciment du Gabon et CIMENCAM

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(1)

..

..

INSTITUT SOUS-REGIONAL MULTISECTORIEL DE TECHNOLOGIE APPLIQUEE, DE PLANIFICATION ET D'EVALUATIONDES PROJETS

B.P. 3910 LIBREVILLE GABON

~~®O@~&[L~ [Q)(W

~~ &[P~D@l1D@

1M] & ~ © fX] [g [g)(W

©@:~lJOO~[b~

analyse des possibilites d'echanqes entre ciment du gabon et cimencam

Projet DU/RAF/89/061

, •

••

ETUDE ETABLIE POUR L'UNION DOUANIERE ET ECONOMIQUE DES ETATS DE L'AFRIQUE CENTRALE PAR

L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL

ONUDI

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL

CENTRE INTERNATIONAL DE VIENNE - B.P. 300, A-1400 VIENNE (AUTRIC8E) Tel •• 211 310 Cable, UNIDO VIENNE Telex, 135 612 fax. 232 156

(2)

INTRODUCTION

LISTE DES PERSONNES RENCONTREES RESUME & CONCLUSION

CHAPiTRE I. LE CONTEXTE REGIONAL DE L'INDUSTRIE

CIMENTIERE 1

Sommaire du chapitre T

1.1. La politique r6gionale en matiere cimentiere 2

1.2. Les incoherences de P6tat actuel du secteur 4

CHAPITRE II. LE MARCHE CAMEROUNAIS DU CIMENT ET DES

INTRANTS DE LA FILIERE 8

Sommaire du chapitre 8

Introduction

2.1. Structure globale et fonctionnement du marche du ciment au

Cameroun 9

2.2. Offre actuelle de ciment au Cameroun 17 2.3. La demande actuelle de ciment au Cameroun 30 2.4. Synthese du marche du ciment au Cameroun et perspectives pour

son Evolution 33

2.5. Situation et perspectives de marche des principaux intrants de

la filiere ciment au Cameroun 44

CHAPITRE III. LE MARCHE GABONAIS DU CIMENT 47

Sommaire 47

Introduction 48

3.1. Organisation generate du marche 48

3.2. Les produits de la filiere ciment 50

3.3. Offre et demande locale actuelle 53

3.4. Profil du march6 actuel du ciment au Gabon et perspectives 73 CHAPITRE IV:.LES AUTRES MARCHES DANS UNE PERSPECTIVE DE

DIVERSIFICATION ET D'OPTIMISATION

ECONOMIQUE 86

Sommaire 86

4.1. Le March6 de la Guinee-Equatoriale 87

(3)

CHAPtTRE 5:LES BASES STRATEGIQUES D'UNE COOPERATION SOUS-REGIONALE AU NiVEAU DE L'INDUSTRIE

CIMENTIERE 103

Sommaire du chapitre 103

Introduction 10

5.1. Les preambles d'une cooperation sous-regionale dans le secteur

cimentier

5.2. Les facteurs objectifs favorables et limitants dans une approche

de cooperation sous-r6gionale 114

5.3. Schema de flux d'echanges possibles 115 5.4. Approches strategiques et essaie de balance de gains et de

pertes -I -| 8

ANNEXES

(4)

HistoriQue - contexte

L'idge de faire une approche sous r6gionale du secteur cimentier ne date pas d'aujourd'hui. Elle n'a cependant pas pu Stre concretised a ce jour du fait des multiples contingeances limitant le rapprochement des

entreprjses oeuvrant dans ce secteur dans les diffeVents pays.

La Cimencam au Cameroun et la Socie"t6 des Ciments du Gabon au Gabon repr6sentent certainement les unite's de production a priori les plus a m§me d'etre rapproche"es; ce depuis toujours et encore plus dans la basse conjoncture actuelle.

L'etude re"gionale du secteur cimentier envisaged dans le present dossier se place d'emble'e dans ce contexte. Elle s'insdre sans doute dans contexte plus large qui est celui de I'optimisation technique des Ciments du Gabon , mais elle n'en reste pas moins autonome et inde"pendante, puisant sans doute la bas des motivations imm6diates, mais restant a un certain niveau de recul quant a I'analyse qui permet de garantir I'objectivit6 de Pappre"ciation des attouts et freins d'une 6ventuelle collaboration entre Cimencam et CinruerLts du Gabon. C'est avec cette arriere fonds de pense"e qu'il convient de cerner les termes de r6f6rence de cette e"tude.

(5)

Termes de reference de I'etude:

Les termes de reference sont extraits des descriptions de poste soumis aux experts et stipulent ce qui suit:

En collaboration avec le projet d'assistance a I'UDEAC, la societe

Ciments du Gabon et Cimencam le(s) consultant(s) etudiera les marches des differents types de ciment suivant leur resistance et les marches

des produits derives du ciment au Gabon et dans certains pays voisins

en particulier, la demande de clinker au Cameroun suivant le chapitre

III de methodologie de I'ONUDI contenue dans le "manuel de preparation

des 6tudes de faisabilite" (ID/206):

1.Demande et marche

-Taille et capacity de I'industrie: evolution passee et previsible

-Importations anterieures et tendances d'avenir, volume et prix.

-R6le de I'idustrie dans I'economie nationale et politique nationale, ordre de priorite et objectifs assign6s.

-Volume de la demande actuelle et previsible sur au moins 15

ans.

2.Previsions de ventes et commercialisations

-Concurrence sur les marches producteurs et produits existants ou potentiels;

-Localisation des marches;

-Programme de vente;

-Estimations des ventes annuelles locales et etrangeres de produits et sous-produits;

-Estimation des frais annuels de promotion des ventes et de commercialisation

3.Proposition de programme de production par produits identifies.

Les points suivants feront I'objet d'une attention particuliere:

-Marche des produits de la societe Ciments du Gabon: evolution, localisation, organisation des ventes, frais des ventes et de la distribution, concurrence;

-Approvisionnement de CIMENCAM en clinker: quantites, origine, mode de passation des marches, couts , prix fob, frais de prix fob a caf.

(6)

-Possibility d'elargissement du marche grace a la promotion de mateViaux de construction prefabriques a base de ciment.

Le(s) consultant(s) soummettra en fin de mission un rapport a I'ONUDI

et ua secretariat general de 1'UDEAC.

Cre£e en D6cembre 1964 par le traite de Brazzaville, amende en 1974 a Yaounde, I'UDEAC (Union Douaniere et Economique de I'Afrique Centrale) regroupe six(6) Etats: Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinee-Equatoriale et Tchad. Elle a pour objectif a terme la realisatio de I'integration economique des Etats.

Dans les secteurs prioritaires de cooperation industrielle figurent les materiaux de construction. Parmi ceux-ci le ciment , en raison de son caractere strategique et des economies d'echelle dans la fabrication de clinker, revet une importance particulidre.

D'ou I'idee de cooperation entre Cimencam au Cameroun qui importe plus de 500.000 t de clinker d'europe et la Societe des Ciments du Gabon qui dispose de capacites en production de clinker sous utilisees.

Les installations de la Societe des Ciments du Gabon comportent:

-deux usines de broyage de clinker a Owendo(Libreville) et Franceville mises en oeuvre en 1969 et 1980 avec des capacites de 270.0001 et 150.0001 de ciment/an.

Ces usines tournent a peine au tiers de leur capacite et les prix des produits sont eieves.

(7)

L'e"tude men6e par I'ensemble de l'e"quipe de I'ISTA a conduit

+3 sejourner a Vienne a I'ONUDI

+a visiter le sidge de I'UDEAC a Bangui +3 enquSter au niveau du Gabon

"aupres des Ciments du Gabon

°aupres du ministere du commerce de I'industrie et de la recherche scientifique

°aupres du ministere de la planification et de l'e"conomie

°aupr&s des administrations responsables de la

politique de I'habitat

+a enqueter au niveau du Cameroun

"aupr&s de Cimencam

°aupres du ministere du commerce et du developpement industriel

°aupres du ministere du plan et de I'ame'nagement du territoire

°aupres des administrations responsables de la politique de I'habitat

+a enqueter au niveau de la Guinee Equatoriale +a enqueter au niveau de Sao Tome" et Principe

(8)

LISTE DES PERSONNES RENCONTREES

Responsable du projet:

M.Yves AMAIZO, ONUDI, See Etudes de Faisabilite Responsables UPEAC:

M. DAKAYI KAMGA, UDEAC Secretaire G6ne"ral M. BONGO , UDEAC Secretaire General Adjoint M, Jean GBASSINGA, UDEAC Directeur de Division M.LoTc, UDEAC chef de d6partement

M.Adoum Gock MAHAMAT, UDEAC Expert

M. BADJECK, Coordonateur du projet RAF/89/061

M. Seydou DOUMBIA, Expert industriel projet RAF/89/061

Cette e"tude conduite par les experts mandates par I'ONUDI, a beneficie des informations, des conseils et de I'aide apport6s par les personnalites suivantes:

Republique du Gabon

M.BENGONE BAYI.Ministere de la sant6,Conseiller Mme DAMIBA , PNUD libreville

M. Lambert DAYNAC , Expert ONUDI M. Akmel P. AKPA , ONUDI

M. Abdel KAHIM MAREI, ONUDI M. Hans HENRIK BRANDT, ONUDI M. Angus FRYER , LAFARGE M. Christian FELLNER, PNUD

M. Andr6 Dieudonne" BERRE, Minsitre du Commerce de I'industrie et de la recherche Scientifique

M. Andr<§ Bernard WANY'S, Se"cre"taire G<§n<§ral du MINCIRS M. Noel Landry POSSO, Directeur de cabinet MINCIRS

M. Fabien MBENG EKOREZOK, conseiller Economique MINCIRS M. TIDZANI MALEM, Directeur General de I'industrie MINCIRS M. EWONDO BOURDETTE, Directeur General du commerce MINCIRS M. Barnab6 MEBALEY, Directeur G6ne"ral de la consommation MINCIRS M. LASSENY DUBOSE, Directeur Ge"n6ral des Ciments du Gabon

(9)

Credit Fonder du Gabon

Soctete" Nationale Immobilere du Gabon Banque Gabonaise de Developpement

Ministere de I'habitat de I'urbanisme et du loqement

Ministere de la sant£

Ministere de l'6ducation nationale Ministere des travaux publics

Ministere de la planification et de I'economie (Libreville)

Au Cameronn

M. REGNET, Cimencam Directeur General M. EDOO, Cimencam Directeur G6n6ral adjoint

M. Laurent TRILLE, Cimencam Directeur commercial M. Samuel KONDO, SOCARTO Chef service commercial M. David BEMBONG, SOCARTO Directeur General Adjoint

m yhpa GCARGA> Compagnie Maritime Camerounaise Directeur General

M. YOPA, Society Nationale d'investissement M. Ebenezer FOTSO, DRAGAGES Cameroun M. DANSOU, ONUDI Yaounde

Ministere de 1'urbanisme et del'habitat Credit Foncier du Cameroun

Societe Immobilize du Cameroun

LittortiT deS mJneS> ^ ''eaU Gt ^ ^nergie ' D(^9ation Provinciate du

En Guinee Equatorial^

^ Directeur G^n6ral • ^'^ere de Industrie et

M.Basilio Thomas EFA, DICSA, promoteur du projet de cimenterie Directeur general, Ministere du plan et de I'economie

Ing6nieur en chef du Cadastre, Ministere des travaux publics

A Sao Tome et Principe

Mme. Maria Jose Rita.Directeur de Industrie de I'enerqie et du

tounsme

M. Jorge Dias Corria, Ingenieur responsable du tourisme

Mme FeJicien Bonfin, Ingenieur chimiste, Direction de I'industrie de

I energie et du tourisme

M. Meneres Dos Santos, Direction du commerce M. Agustino Silverra, STP Consulting

Direction de la construction Civile

Dr. AYssatou Kon<§-Diabo, R<§pn§sentant resident P N U D

Mr. Martins, J.P.O. P.N.U.D.

(10)

RESUME & CONCLUSION

En guise de resume et de conclusions nous pouvons nous permettre de presenter ies diffe>ents deVeloppements que nous avons mener au sujet de chacun des marches nationaux et a propos du rapprochement possible des entreprises intervenants dans chacun des Etats

-» Le Marche Camerounais

1. Le march6 Camerounais du ciment est domine aujourd'hui par un grand producteur: La Cimencam, qui exploite

*une usine de broyage de clinker 3 Bonaberi

*une usine integree clinker-ciment a Figuil.

Elles offrent des capacites et des niveaux de production suivants:

Bonab6ri Figuil Total

Capacites

850.000 t 100.000 t 950.000 t

Production

500.000 t 100.000 t 600.000 t

Taux

d'utilisation 58,82 % 100,00 % 63,16 % 2. Cimencam a aujourd'hui organise lui-meme la distribution du

ciment a travers un ensemble de depots sur deux(2) reseaux et pratique Ies prix qui suivent dans chaque cas:

(en Francs cfa) Reseau sud (alimente par Douala)

Douala Yaoude Ebolowa SangmeMima Garoua-BoulaT Bertona

Ngoundal Abang Minko Kenzou

39.330 44.830 52.330 52.330 52.330 54.350 56.300 56.330 62.330

Reseau nord Figuil Garoua Maroua Kaele Guidiguis Yagoua

(alimente par Fiquil) 46.596

50.000 50.000 50.000 51.000 52.000

Source : CIMENCAM

(11)

3. Les importations de ciment sont officiellement constitu6s de clinker et de certains ciments sp^ciaux. Le clinker repre"sente en 1990-1991 prds de 372.000 tonnes provenant essentiellement de Tunisie, de Chypre et de France. Les ciments sp6ciaux par contre ne repr6sentent a peine 1.300 tonnes. Le prix d'achat du clinker par Cimencam n'a pas 6t6 communique mais la valeur imputed a ce titre dans le budget 1991-1992 est 12.300 fcfa/tonne

4. Concemant la demende on peut estimer en s'appuyant sue les 6lasticit6s prix et revenus qui ont 6t6 6valu6es respectivement a 0,33 et 0,80 qu'elle est peu elastique notamment a la baisse des revenus. Les niveaux de consommation atteints en 1990-1991 sont done probablement des niveaux planchers ; et ceci corrobore la stagnation observed dans ies ventes de Cimencam depuis quelques mois.

5. Du point de vue du commerce ext6rieur le Cameroun fait un effort en vue de renfoercer ses exportations qui se situent a prds de tonnes se r6partissant comme suit:

Tchad

.Centrafrique

.Guin6e Equatoriale

6. Les perspectives du marche Camerounais du ciment ont 6tablies en s'appuyant tant sur les elasticity que sur ('analyse des besoins des projets retunus dans les difterents programmes d'investissements, notamment le programme d'investissemnt prioritaire (P.I.P.).

Elles conduisent a terme a une consommation de pres de 600.000 tonnes de ciments par an ce qui suppose pour le clinker un march£

de I'ordre de 480.000 tonnes soit done 380.000 tonnes pour les besoins en clinker a couvrir a partir des importations , compte tenue dela production de Figuil.

(12)

analyses se prSsente comme suit:

CIMENT CLINKER

Produits CPJ 250

CPA45 CPA55

Production Douala: 5UU.u0ut

Figuil: 1 OO.OOOt

Total: 600.000t Figuil: 10O.OOOt

FTT3T Douala: 39.330 Fcta/t

Figuil: 46.596 Fcfa/t prix d'importation valeur budge"te"e: 12.300 Commerce exterieur

Importations Ciments spSciaux oriqines:

Tunisie:

France:

Chypre:

Autre:

109.217t 103.367t 70.598t 88.3011

Exportations Ciment Total: 371.483t

GuinSe Equat:

Sao-tome:

Total:

8. En dehors du ciment et du clinker le Cameroun dispose de potentiels d'Schanges pour d'autres produits de la filiere Ciment; il

s'agit:

. de la pouzzolane : les gisements sont importants et ne pose aucun probleme pour Stre exploited

. des sacheries: Socarto dispose d'une capacity de production de 36 millions de sacs/an a peine utilises au tier de ses possibility. L'entreprise est de plus intSressSe par le

marchS du Gabon.

-> Le Marche Gabonais

9. Le march6 Gabonais du ciment est occupy par la Soci6te" des

Ciments du Gabon qui dispose:

.d'une units de broyage de clinker a Owendo

.d'une units de broyage de clinker a Franceville

.d'une units de production de clinker a Ntoum Les capacitSs et les productions de ces unite's sont:

(13)

Usine d'Owendo Usine de Franceville Ensemble des usines de broyage du Gabon Usine de clinker de Ntoum

2GOOOOt/an 13OOOOt/an 33OOOOt/an 3OOOOOt/an

1991 110937t

17592t 128529t 110477t

d'utilisation 55%

14%

39%

37%

10. Ciments du Gabon vend le ciment qu'il produit directement dans ses stations de broyage; mais il existe aussi des d^positaires privets qui assurent un relais avec les petits consommateurs. les prix pratique's ont r6cemment 6te" revus a la baisse

Prix Owendo Prix Franceville

a partir du 2° trim.

50.000 Fcfa/t 52.000 Fcfa/t

Avant le 2° trim.

57.700 Fcfa/t

52.000 Fcfa/t |

11. Les importations officielles de ciment sont limited aux ciments spe"ciaux et concement pr6s de 15.000 tonnes. Dans le m£me temps les exportations de ciments du Gabon sont d'environ 1.200 tonnes en 1991 et ont 6volue"s comme suit, pour les deux pays Guine"e Equatoriale et Sao Tom6

Annees

Guinee Equatoriale Sao-Tome

Total

1985

0

1986

0

1987

7053 7053

1988

10 10

1989 550 42 592

1990 980 172 1 152

1991 374 814 1188

12. Concernant la demande ('estimation que nous avons pu en faire conduit d assimiler pratiquement la demande a la production actuelle en tenant cependant compte d'un facteur d'ajustement tenant compte notamment

.des disponibilte's provinciales effectives de ciment

.des effets respectifs des variations de prix et de revenus

(14)

prenant en compte respectivement les Evolutions possibles au niveau des segments du march6 Etat et administrtion, Entreprises

privies et para-publiques et Manages & PME-PMI.

Segment Bases de projection

1. ETAT&

ADMINISTRATIONS

Prospective sur la base des programmes de construction dans les dtfferents secteurs

2. ENTREPRISES PRIVEES PARA-PUBLIQUES

& Projection des investissements immobiliers en fonction du taux de croissance des revenus des entreprises

3. MENAGES & PME-PMI Projection des consommations de ciment en fonction du taux de croissance des revenus ou de la FBCF

ETAT & ADMINISTRATIONS

ENTREPRISES PRIVEES & PARA-PUBLIQUES MENAGES & PME-PMI

1992

83000 92700

1993

87000 95500

1994

92000 98400

1995 84300 101300

(15)

14. La fiche synth6tique r6sumant le marche" Gabonais se pr6sente commesuit:

1 .PRODUCTION

2.CAPACITE

3.PRIX DE VENTE

4.COMMERCE EXTERIEUF

5.PERSPECTIVES DE LA

Orient 129 000

Brovaae de clinker Owendo 200000t Franceville 130000t

Ciment

Owendo 50000

Franceville 50 933

:

Importations f\Ju|

Exportations 1 200t

DEMANDE Ciment

3 segments Secteur public &

para-public Secteurs prive entreprises Menages perspectives

1992 1993 1994 1995 Clinker

Segment 1 93000 96000 98000 101000 marche local

Marche exportation:

Cameroun

Clinker

Clinker Ntoum 300 OOOt

Clinker

34 243 <prt"w*nttouo

Guinee Equatoriale:30%

Sao-Tome: 70%

30% ventesactuelles evolution: cste

70% ventes actuelles evolution:

3%/an

Segment 2 40000 40000 40000 40000

Total 133000 136000 138000 141000

+ 16%

(effet baisse prix) 154000 158000 160000 164000

-*Les Marches de Guinee Equatoriale et de Sao Tome

15. Le marche" de la Guinee Equatoriale repre"sente officiellement 5.000

tonnes d'importation de ciment toutes origines.mais ce chiffre est probablement en dessous de la r6alite compte tenus d'importantes importations qui 6chappent aux contr6les douaniers. Lacimencam qui s'interresse a ce marche" I'estime a 10.000 tonnes de ciment.

Les perspectives a accorder a ce march6 peuvent 6tre 6tablies en retenant un taux de croissance de la consommation de %

(16)

16. Le marche" de Sao Tome represente un tonnage de I'ordre de 7.000 tonnes qui sont realises par des importations de I'espagne, de

I'Angola du Gabon notamment.

Ce marche a 6t6 prevu pour connattre une expansion ammenant les

tonnages a pres de 7.500 tonnes sur 5 ans

Les importations de ciment de Sao-Tome

Perspectives de ciment a Sao-

Pays

d1 importation

Gabon Cameroun Angola Portugal Belgique

Quantites (en tonnes)

433,90 60,00 2 445,60 3 946,60 2,50 6888,6

Valeurs (en Fcfa)

17 705 750 2 070 000 36 361 200 60 340 200 100 000 116577150

consommation de Tome

Amees

Consommation de ciment a Sao-Tome

1991 7 000

1992 7 126

1993 7 254

1994 7 385

1995 7518

* Possibilities d'echanges entre Cimencam et Ciments

du Gabon

18. Differents aspects d'une cooperation sous-regionale en matiere d'industrie cimentiere ont 6te abordes et concernent les pr6alables 'd la mise en place d'une cooperation sous-regionale saine qui ont 6t6 identifies comme

.une exigeance de quality des produits

.des niveaux de prix dans les limites exigees par I'environnement comp6titif du marche

.I'adoption d'une solution de transport qui soit competitive

Le respect de ces preambles ayant ete juge possible a condition que les questions soient abordees courageusement, I'examen des volumes de flux qui pourraient etre concernes par ces echanges entre Cimencam et ciment du Gabon a 6te conduite

(17)

19. Pour ce faire nous avons d'abord examine le potentiel dont pourrait disposer Ciments du Gabon en vue de ces ^changes sous rSgionaux sur la base de sa capacity actuelle de production. On d6duit de cette analyse que les ^changes entre le Gabon et le Cameroun ne pourraient au mieux que mettre en jeu 100.000 tonnes de clinker, le reste de la production de Ntoum 6tant a r6server pour les stations de broyage d'Owendo et de Franceville.

Le marchg Camerounais par contre repr^sente entre 375.000 tonnes et 600.000 tonnes de clinker. Un approvisionnement a partir de libreville dans les tonnages sus indiqu^s ne couvrirait actuellement que 27% des besoins de Cimencam et a termes moins de 20%. Ce pourcentage des approvisionnements totaux de Cimencam est suffisamment faible pour que le risque de I'inconnu qu'on aurait pu dSceller dans I'attitude des responsables de Cimencam soit att6nu6; mais encore une fois tout ceci suppose que les conditions de prix, de qualite, etc... soient conformes.

Compte des elements ci-dessus nous pouvons dresser deux schemas de flux d'Schanges possibles :

-schema n°1: I'approvisionnement concerne la totlite des

tonnages que peut d^gager les Ciments du Gabon, dans ce cas une concertation entre les deux entreprise peut etre envisagee pour couvrir largement les march<§ sous-r6gionaux les plus accessibles.

-schema n°2: la concertation entre les duex entreprises n'aboutit que partiellement alors on peut penser qu'elles pourraient au moins se mettre d'accord pour couvrir conjointement les zones frontalieres communes ( Woleu-Ntem pour le Gabon, Ntem pour le Cameroun et La Guin6e Equatoriale)

( c f carte ci jointe)

(18)

USINE DE NTOUM

180.000 t a

USINE OWENDO USINE FRANCEVILLE

MARCHE GABONAIS + MARCHE REGIONAUX

NON CONCERTE

import.

USINE CIMENCAM DOUALA

MARCHE CAMEROUNAIS

+ MARCHE REGIONAUX NON CONCERTE + NORD DU GABON

SCHEMA DE DEVELOPPEMENT NON CONCERTE

(19)

USINE DE NTOUM

160.000 t

USINE OWENDO

USINE FRANCEVILLE

MARCHE GABONAIS

+ MARCHE REGIONAUX CONCERTE

USINE CIMENCAM DOUALA

MARCHE CAMEROUNAIS

+ MARCHE REGIONAUX CONCERTE

+ NORD DU GABON

SCHEMA DE DEVELOPPEMENT CONCERTE

(20)

1.1. La politique re*gionaie en mature cimenttere 1.2. Les incoherences de l'6tat actuel du secteur

1.2.1 aberrations du manque d'exploitation des potentiality naturelles de la sous-region

1.2.2. contraintes des atouts non convergents

(21)

L Industrie cimentidre peut etre considered dans une certaine

mesure comme une industrie de base dont I'implantation est a m£me de

cond.tionner I essort des activity dans les autres secteurs de I economic. C est ce qui justifie sans doute I'attention que les autorit<§s publiques des Etats de la sous-r6gion Afrique Centrale ont toujours accords' a ce secteur. Mais cette attention pour avoir ete tres marquee a sans aucun doute partiellement conduit a la situation que I'on observe

actuellement dans le. secteur; caracterisee par:

* une surcapacit6 globale des unites existantes

* une absence quasi totale des ^changes

rent!

Les differentes unites pourtant rompl6mentaires des

Globalement au niveau de la sous-region de I'Afrique Centrale nous

pouvons dresser ci-apres la situation du secteur des cimenteries :

CAMEROUN Usine Qmencam a Douala Usine Qmencam a Figuil

=900 OOOt/an

=100 000t7an

=500 OOOt/an Projet d'usine N.C.C. a Yaounde

Usine Socico a Lcxrtete =250 OOOt/an Usine ciment-Gabon a Owendo

Usine ciment-Gabon a Franceville Usine ciment-Gabon a Ntoum

=270 OOOt/an

=130 OOOt/an

=300 000t/an

GUINNEE

EQUATORIALE

R.C.A. Projet d'usine de ciment a Fatima ou = 60 OOOt/an Bobassa/Bangui

TCHAD

ENSEMBLE 1 650 000 t/an

U.D.E.A.C.

II se degage une capacity globale de production de 1.650.000 t/an sur la

base de clinker produit en UDEAC mais aussi imports'.

(22)

VOIES DE COMMUNICATION Reseau routier

Route Transafricaine . Bretelles de Raccordement

Proposition Routes Nouvelles

Autres Routes

SAO-TOME ET PRINCIP

SAO

(23)
(24)

VOIES DE COMMUNICATION Reseau routier

Route Transafricaine Bretelles de Raccordement Proposition Routes Nouvelles Autres Routes

SAO-TOME ET PRINCIPE

0 200 400 600 Km

Echelle: 1/20 000 000°

(25)
(26)

matiere de cimenterie il convient de rappeler le contexte socio-

£conomique en se servant par exemple des principaux indicateurs macro-£conomiques. (Population, Revenus, Consommation, Niveau d'urbanisation, etc.).

1.2. LES INCOHERENCES DE L'ETAT ACTUEL DU SECTEUR

La situation actuelle de l'£conomie r£gionale cimentiere porte a reflexion du fait des incoherences suivantes:

-des capacity's de production de clinker dans la sous-r6gion qui restent sous utilises.

Dans le m^me temps des quantites importantes de clinker sont importers des pays occidentaux

-Les additifs ne"cessaires a la production de ciment £ un prix convenable (pouzzolane par exemple) ne sont pas exploiters de maniere rationnelle

-Les zones de concentration de consommation (zone a fort taux d'urbanisation ) ne sont pas toujours convenablement couvertes par des points de vente de ciment.

Les prix du ciment au consommateur restent ge"ne"ralement eieves et ne tiennent en aucun cas compte des possibility's replies des populations d'acce"der a I'usage de ce produit

Les raisons de ces incoherences constatees dans la situation actuelle du secteur cimentier sous-regional sont a rechercher avant

tout

1 )dans I'absence d'une formulation precise d'une politique sous- r^gionale en la matidre:

I'6nonc6 des options de politique sous-r6giona!e reste comme nous I'avons dit confine dans les trait£s et documents juridiques des O.I.G. tels que I'U.D.E.A.C. la C.E.P.G.L. et la

C.E.E.A.C; laissant a la limite les ope>ateurs e"conomiques premiers int£ress6s indiff£rents. II n'est done pas e"tonnant que les mesures prises au niveau des ces instances restent des voeux pieux.

2)Le manque de relations directes entre les entreprises intervenants dans les memes secteurs:

Les entreprises et op£rateurs economiques intervenant dans les memes secteurs ,par exemple le secteur cimentier qui

(27)
(28)

done peu de relations con.trairement a ce qui se passe avee les entreprises occidentales des m6mes secteurs.

3)La fragility des produits sous-r6gionaux a faire face a la competitivite sous la plupart de ses aspects: (bien que la quality des produits sur le plan technique ne soit plus remise en cause)

Cette fragility est elle meme la consequence des structures des entreprises du secteur etdes contraintes de Penvironnement industriel de la sous region:

-Entreprises fonctionnant en dessous ou trds prds de leur seuils de rentabilite du fait des marches exigues -services industriels innexistants ou innadaptes

(transport notamment le long de la c6te )

II est evident que les incoherences ci-dessus relevees ne peuvent etre entidrement cern6s que si Ton a une idee claire des atoutset contraintes pouvant concourir a I'essort d'un secteur regional de I'industrie cimenttere. Et dans ce cas d'espece il en existe un certain nombre qui ont eu 3 etre mis en exergue d£s les premieres tentatives d'approche regionale dans ce secteur. Pour nous en convaincre nous pouvons les examiner.

1.2.1 aberrations du manque d'exploitation des potentialites naturelles de la sous-region pourtant favorables a I'essort d'une industrie sous-reqionale de ciment

Le facteur premier favorable a I'essort d'une Industrie sous- r6gionale en matiere de cimenterie est sans aucun doute ('existence des potentialites naturelles exploitables. II s'agit:

+des gisements de calcaire +des gisements de pouzzolane

+d'une industrie de production d'emballages

Ces potentialites localisees dans les differents pays de la sous- region necessitent pour leur mise en valeur une approche concertee entre les industries des differents pays.

A cdte de ce facteur nous devons relever le facteur non moins important que constitue le marche. La sous-region UDEAC constitue un marche de millions d'habitants qui n'est actuellement couvert qu'a % par la production locale. II s'agit par ailleurs d'un marche dont I'expansion est inevitable quand on sait que les normes de consommation de ciment restent en moyennes inf6rieur a par

(29)

moyens plus consistants par comparaison a d'autres pays.

1.2.2.contraintes a I'approche r^ginnale du secteur cimentier (des atouts non converqents)

A c6t6 des atouts que nous venons de citer et de ceux que nous n'avons fait qu'Svoquer;, il existe cependant des contraintes ind^niables, qu'il convient de lever a tous les stades. L'approche par les resolutions de nature politique qui a pr^vallue jusqu'ici devra laisser la place d, une approche plus pragmatique recherchant la creation des conditions n^cessaires a l'harmonisation des intents des acteurs industriels.Les industriels eux-memes engageront des actions concretes conformes a leurs interets communs

Au niveau du secteur des cimenteries les contraintes majeures a lever dans I'adoption de cette demarche seront:

+Le rapprochement des interets des entreprises intervenants dans les differents pays: Le cas de Ciment du Gabon pour le Gabon et de Cimencam pour le Cameroun pourrait s'il aboutissait servir d'exemple a ce type de demarche.

II peut sembler a premiere vue que les intents sosnt conflictuels mais en halite une vision sur un terme lointain conduit a relever la neccessite" de la collaboration entre ces unites.

+La maitrise n£cessaire du march£ pour chacune de ces entreprises: Cette maitrise a tendance a pousser vers le protectionnisme et la fermeture sur les frontieres nationales.

Mais ce n'est la qu'une attitude de myopie qui doit vite Stre depassee. Chacune de ces entreprises ne pourra en fait s'assurer

son marche national que si elle est a m§me d'etre comp^titve

hors de ses frontieres. Ceci est un argument de taille pour la recherche d'une approche concert^ des entreprises sur I'acces au

march6 sous-regional

(30)

INTRANTS DE LA FILIERE

Sommaire du chaoitre Introduction

2.1. Structure globale et fonctionnement du march6 du ciment au

Cameroun

2.2. Offre actuelle de ciment au Cameroun

2.3. La demande actuelle de ciment au Cameroun

2.4. Synthdse du marche du ciment au Cameroun et perspectives

pour son Evolution

2.5. Situation et perspectives de march6 des principaux intrants de la filiere ciment au Cameroun

(31)

' C1MENT AU CAMEROUN

Le marche du ciment constitue toute une filiere economique allant des producteurs aux consommateurs de ce produit et passant par des intermediates constitues notamment des distributeurs, des prestataires de services de construction et des organismes divers de promotion directe

ou indirecte du produit.

La connaissance claire du fonctionnement de cette filiere necessite que les differents acteurs qui y interviennent soient convenablement identifies et que le r6!e de chacun d'eux soit precise.

7 1 .1.1 es producteurs

Les cimenteries du Cameroun (CIMECAM); societe au capital de 5600 millions de FCFA, constitue actuellement la seule unite de production

locale du ciment.

La societe a ete creee en 1963, mais les activites effectives de production de ciment n'ont commencees qu'en 1971.

Les principaux actionnaires:

Le capital de CIMECAM dont le siege social se trouve a Douala se

repartit entre :

-La Societe Nationale des Investissements du Cameroun (SNI) 63%

-LAFARGE S.A 14/o

-Les Ciments LAFARGE France

-La Societe Camerounaise de Banque(SCB) *£

-La Banque de Developpement du Tchad et divers prives 1 /o

II est a relever que malgre la forte majority de la SNI, la

responsabilite d'Administrateur-Delegue est assumee par le partena.re LAFARGE qui par ailleurs occupe la fonction de Direction Generale de la

societe.

(32)

On peut enfin signaler qu'au courant des 5 dernteres anne"es on a assiste" a I'initiation de projets d'entreprises concurrentes de production de ciment notamment le projet d6nomm6 'nouvelles cimenteries du Cameroun (N.C.C.)1 avec la SNI comme partenaire. Mais ces entreprises n'ont pas surv6cues a la p6riode de depression 6conomique qui les a vu nattre et aujourd'hui, la N.C.C. a 6te" liquid^e tout au moins dans sa forme initiate (Partenariat avec le groupe cor6en DAEWOO). Mais les autorite's Camerounaises ne renoncent pas a Pid6e de trouver un nouveau partenaire pour la mise en place d'un second complexe cimentier.

Ceci dit Cimencam exploite deux (2) usines de production de ciment correspondant a une capacity globale de production de 1.000.000 tonnes :

-Une usine int£gr6e de production de ciment situe"e a Figuil au nord du Cameroun, a 93 km de Garoua. Figuil poss^de des installations allant de I'extraction du calcaire a la fabrication du clinker et du ciment Portland 325. La capacity de production annuelle de I'usine de Figuil est de 100.000 tonnes. Figuil vise essentiellement le march6 de la partie nord du Cameroun

-Une usine de fabrication du ciment d Douala, dans la zone industrielle de Bonab6ri, d'une capacity annuelle de production de 900.000 tonnes. L'usine de Douala produit du ciment par broyage de clinker importe".

S'agissant des ciments sp6ciaux dont les ciments Portland blancs, les ciments prompts, les ciments alumineux ou fondus, ils ne sont pas produits par CINECAM et font I'objet d'importations.

2.1.2. Les distributeurs

La distribution du ciment au Cameroun a 6t6 pendant de nombreuses ann6es d6laiss6e et 6tait de ce fait assume :

.soit par les entreprises elles-mSmes qui s'organisaient pour les enlevements a l'usine

.soit par des petits priv6s (quincailleries - transporteurs) qui assuraient en coordination entre eux le ravitaillement des diff6rentes regions du territoire national

(33)

Ce systeme ne garantissait ni la disposition r6guliere du produit sur tout le territoire, ni des niveaux de prix contr6lables. Mais il a surve"cu pendant toute la p6riode faste, Cimencam 6tant pre"occup6 a respecter le carnet de commande qui s'adressait a lui. Avec la contraction de la demande depuis quelques ann6es et I'6ventualit6 de voir entrer sur le marche" des concurrents producteurs, Cimencam a 6t6 contraint de s'Jnt6resser a la distribution et a d6velopp6 un r6seau de d6p6ts provinciaux ravitailtes a partir des usines de production en tenant compte des possibility d'achat des diff^rentes provinces de sorte qu'aujourd'hui le syst^me de distribution fait intervenir:

+Cimencam a travers ses structures de stockage et de production, +Les quincailleries ou d6positaires priv6s,

+Les transporteurs (Par car ou par chemin de fer),

+Les entreprises ou consommateurs de tailles importantes qui assurent eux-memes leurs entevements.

2.1.3. Les consommateurs et les utilisateurs de ciment

Cette cat6gorie d'agents intervenants sur le march6 du ciment est constitute d'op6rateurs qui directement ou indirectement utilisent le ciment pour la satisfaction de leurs besoins. on peut distinguer parmi ces

agents:

2.1.3.1.Les consommateurs proprement dit : II s'agit des op6rateurs +Etats & Administrations

+Entreprises +M6nages

qui pour leurs besoins de constructions de locaux administratifs, d'infrastructures socio-6conomiques, de bureaux, de logements etc...

peuvent mettre en oeuvre des quantite"s plus ou moins grandes de ciment.

Ces diff6rentes categories de consommateurs ont des regies de fonctionnement, des regies budg6taires et des comportements qui ne"cessitent qu'ils soient trait6s s6par6ment.

Remarquons que dans la cat6gorie Entreprises nous avons 6t6 amends a distinguer particulierement les PME/PMI dont les comportements sont tout ^ fait sp6cifiques et qui compte tenu de la conjoncture r^cente prend

de plus en plus de place face aux entreprises modemes de grande taille.

(34)

2.1.3.2.Les prestataires de services pour les besoins de construction ills sont constitues de toute la chaine publique ou priv£e d'op6rateurs et institutions intervenant dans les diff£rentes phases de mise en oeuvre des projets de construction..

Parmi les plus importants on peut citer : Au niveau priv6:

*les Entreprises de construction qui aujourd'hui ont £t£ r£duits a tres peu de choses (moins d'une dizaine) compte tenu de la situation du secteur

*les bureaux d'6tudes, Architectes, etc... dont le tissu est aussi tout a fait sinistr6 par manque d'activit£s bien que le potentiel existe localement

*les structures privees de financement dont le souci majeur est plus la recuperation des fonds naguere places dans des operations qui se sont presque toutes arret£es.

Au niveau public:

on peut citer en plus les structures de ('administration centrale de promotion de I'acces au logement

*la MAETUR (Mission d'Am£nagement et d'Equipement des Terrains Urbains et Ruraux)

*la SIC (Societe Immobiliere du Cameroun)

*le CFC (Credit Foncier du Cameroun)

Ces structures interviennent chacune dans la promotion de I'acces au logement selon les axes que nous retracons ci-apres.

(35)

Implantations de d6p6ts Cimencam

TCJtAIX^lLAC

© Capitate d'Elal o Prinopdux centres

limite d ilai Route importante Voie ferree en service

FER. Minei Ji

Principavx aerodromes

/ Nkambe ^

^*STm

/ Nkongsamb

^W^V*^^

j>£P6Tj eh

(36)

a) La mission d'am<§nagement et d'6auipement des terrains urbains et

ruraux (MAETUR) ~~ ~

L'objectif assign^ a la MAETUR porte sur la realisation des terrains equipe"s destines en grande partie a la vente directe par la MAETUR elle- mfime mais aussi a I'installation des Squipements collectifs. La mission de la MAETUR porte done de facon plus g<§n6rale sur I'am6nagement des quartiers nouveaux et la restructuration de certains quartiers existant qui

se sont de"velopp£s de fagon anarchique.

Cet ame"nagement porte sur des travaux multiples :

-routes carossables et ptetonnieres

-infrastructures de drainage des eaux de pluie et d'assainissement

des eaux us6es;

-r£seau d'eau potable;

-r£seau d'eiectricitS domestique et d'Sclairage public des usines;

-espaces verts;

-realisation des equipements tels que marches, terrains de sports,

pares de loisirs, parkings

Les parcelles de terrains ainsi am6nag£es sont destinies a Modification de logements individuels ou collectifs, ainsi qu'a la

construction des locaux pour bureaux et commerce.

Les sources de financement de la MAETUR sont constitutes des dotations provenant de I'Etat et des Collectives publiques, des emprunts aupres des banques et du credit foncier du Cameroun, des honoraires d'6tudes et de contrdle des travaux, ainsi que des proxJuits de la

commercialisation des terrains.

A ce jour, la MAETUR a pu am<§nager plus de 1.500 ha Le terrain,

permettant I'installation d'un potentiel de 20.000 families, Equivalent a'

1 50.000 personnes environ.

b) La society immobiliere du Cameroun (SIC)

La SIC a pu a ce jour, sur les terrains ame'nage's par la MAETUR,

n§a!iser la construction de plus de 10.000 logements qu'elle se charge de

commercialiser.

Ses sources de financement sont identiques a celles de la MAETUR.

(37)

c) t_e credit foncier du Cameroun (CFC)

Le Cr6dit Foncier du Cameroun a pour principal objet de consentir des

credits immobiliers :

-aux particuliers pour requisition, I'achat ou la transformation de

logements;

-aux soci6t6s dont Pactivite concourt a la realisation de la politique

gouvernementale en matiere d'habitat

-aux collectivites publiques locales ainsi qu'aux entreprises qui

d6sirent loger leur personnel

Les ressources financiers du CFC sont d'origines differentes et

notamment :

-une taxe sur les salaires distribues appelee "contribution au credit

foncier".

-des comptes d'6pargne logement -des produits des prets

Son capital social s'eleve a 6 milliards de FCFA il se repartit entre

-PEtat Camerounais 70%

-la CNPS 20%

-la CNR 5%

-la C.E.P 5%

Pencours global des prets accordes a ce jour par le Cedit foncier

avoisine 85 milliards de FCFA.

2 1 3 3 Les Industries & Unites de Transformation de Ciment:

cette 'categorie d'operateurs traitent le ciment pour la mise a disposition de produits utilises dans la construction

*B6ton manufacture pret a I'application

*Agglom6res

*Prefabriqu6s en b6ton (buses, dalots...)

*Autres Elements en beton

(38)

cette cat6gorie d'opeVateurs est surtout r6pandue dans la fabrication d'agglom6r6s. Les entreprises de fabrication d'6!6ments en b6ton ont progressivement perdu pied au niveau du marche" camerounais avec le retr6cissement du volume global des marches. Les Entreprises de construction ont done de plus en plus Phabitude de mettre elles-mSme en oeuvre les travaux de pr6fabrication.

(39)

? 7 I'OFFRE ACTUELLE DE CIMENT AU CAMEROUN

2.2.1. Nomenclature des produits

CIMENCAM produit plusieurs qua!it6s de ciment qui rentrent toutes

dans la catSgorie des ciments Portland :

-ciments Portland artificiels CPJ 35, 45 et 55

-ciments Portland a constituants secondaires CPJ 250

2.2.2. Production locale de ciment

CIMECAM de"tient actuellement le monopole de production de ciment au

Cameroun,

Sa capacity annuelle globale de production est de 1.000.000 tonnes de ciment dont 100.000 tonnes pour la cimenterie intSgre'e de Figuil (Nord- Cameroun) et 900.000 tonnes pour I'usine de broyage de clinker de Douala-

Bonab6ri.

Si I'usine de Figuil fonctionne a plus de 80% de sa capacity I'usine de Bonab6ri quant a elle ne d<§passe pas actuellement les 60%. Dans ('ensemble les 2 usines fonctionnent done a plus de 60% de leur capacite"

installed (cf tableau n°1)

(40)

Tableau n°1: Production de ciment au Cameroun(en milliers de tonnes) BONABERI

Production

utilisation de la capacite (%)

FIGUIL Production

utilisation de la capacite (%)

ENSEMBLE Production

utilisation de la capacite (%) taux de croissance

1983/84

584 64,89

72 72,00

656 65,60

1984/85

662 73,56

92 92.00

754 75,40

14,94

1985/86

712 79,11

96 96,00

808 80,80

7,16

1986/87

721 80,11

66 66,00

787 78,70

-2.60

1987/88

585 65,00

49 49,00

634 63,40

-19,44

1988/89

529 58,78

76 76,00

605 60.S0

-4,57

1989/90

525 S8.33

91 91,00

616 61,60

1,82

1990/91

517 57,44

84 84,00

601 60,10

-2,44

Source : CIMENCAM

Remarque: on a observe une baisse de la production depuis 1988/87 qui s'est confirmee jusqu'a I'annee en cours. II semble que le niveau le plus bas de production ait ete atteint Si I'on s'en tient au profit stagnant du niveau de pertode.

(41)

Evolatlo* »• I'utlllntlon d»« cap»clM«

toao

1964/85 198V86 1986/87 1987/88 1988/89 1989/90 1990/91 I H ejpaclM BonjMrl O H c»p»clt« Flguil B H c»p*:il« lollle

Evolution ao I* production Clm.ncim

1986/87 1987/88 1964VS9 1989/90 199IV91

■ •ftwJuctlontoOW D Production bon»b»1 ♦ Production Figuli

(42)

II faut toutefois noter 2 phases caract6ristiques dans Involution de la production de CIMENCAM.

-avant I'exercice 1986/87: une phase r6gulidre de croissance avec une pointe de production totale de 808.000 tonnes aux cours de I'exercice 1985/86 (712.000 tonnes pour Douala et 96.000 tonnes

pour Figuil). Le taux de croissance moyen au cours de cette p6riode

est de 8,6%

-a partir de I'exercice 1986/87: une phase de baisse r6gultere de production, soit pres de 25% environ de diminution sur Pensemble de la p6riode, a savoir de 1986/87 a 1990/91. Le taux de croissance au cours de cette p6riode est -5,4%. Toutefois la production totale de CIMENCAM n'est jamais passe"e en-dessous de 60% de sa capacit6 totale de production. Au contraire on note une timide reprise de production a partir de I'exercice 89/90.

La crise exonomique qui frappe done le cameroun et en g6n6ral les Etats de la sous-r6gion depuis huit ans environ, n'a eu que des effets limited sur les activity de CIMENCAM. La croissance moyenne sur I'ensemble de la p6riode d'activit6 de CIMENCAM, a savoir de 1971 a 1991 se situe autour de 6,5%.

(43)

exercice

70 - 71 71 - 72 72 - 73 73 - 74 74 - 75 75 - 76 76 - 77 77 - 78 78 - 79 79 - 80 80 - 81 81 - 82 82 - 83 83 - 84 84 - 85 85 - 86 86 - 87 87 - 88 88 - 89 89 - 90 90 - 91

tonnage

0 10 414 21 667 30 924 35 034 36 485 48 136 53 373 57 345 51 258 55 582 71 425 78 000 72 461 91 599 95 561 66 291 48 652 75 795 91 143 83 587

Variations observations absolue

11 253 9 257 4 110 1 451 11 651 5 237 3 972 -6 087 4 324 15 843 6 575 -5 539 19 138 3 962 -29 270 -17 639 27 143 15 348 -7 556

relative

Mmarrage 12/71

1,08 0,43 0,13 0,04 0,32 0,11 0,07 -0,11 0,08 0,29 0,09 -0,07

0,26 0,04 -0,31 -0,27 0,56 0,20 -0,08

Source : CIMENGAM

(44)

Tableau n"

exercice

70 - 71 71 - 72 72 - 73 73 - 74 74 - 75 75 - 76 76 - 77 77 - 78 78 - 79 79 - 80 80 - 81 81 - 82 82 - 83 83 - 84 84 - 85 85 - 86 86 - 87 87 - 88 88 - 89 89 - 90 90-91

3: Tonnages commercialises tonnage

51 211 137 854 161 243 172 621 200 710 241 570 283 606 328 613 388 496 458 381 434 039 447 263 494 201 584 012 661 856 711 767 720 858 584 864 528 695 525 404 517 212

par I'usine de Bonaberi Variations observations absolues

23 389 11 378 28 089 40 860 42 036 45 007 59 883 69 885 -24 342 13 224 46 938 89 811 77 844 49 911

9 091 -135 994

-56 169 -3 291 -8 192

relatives

dSfnarrage 02/71

0,17 0,07 0,16 0,20 0,17 0,16 0,18 0,18 -0,05

0,03 0,10 0,18 0,13 0,08 0,01 -0,19 -0,10 : -0,01 -0,02

Source CIMENCAM

2.2.2.1.Disponibilit6s g6ographiques du ciment produit focalement

CIMENCAM a d6veloppe\ sur une grande partie du march6 camerounais, un re"seau de distribution comprenant 1 8 centres de d6pdt dont 2 sont en cours de creation (cf carte n°1).

La distribution du ciment aupres des consommateurs se fait essentiellement selon 3 types de circuits:

-le circuit re"duit : achat direct a I'usine pour une quantity minimale d'une tonne de ciment, ou alors livraison par I'usine sur les chantiers lorsque les quantitSs demandSes sont r6ellement importantes;(cette possibility a 6te" offerte a une population plus large r6cemment du fait de la baisse du tonnage minimal).

(45)

-le circuit court : achat du ciment dans Tun des 16 ddp6ts ouverts et ger6s par CIMENCAM sur I'ensemble du territoire camerounais et pr6cis6ment dans les centres urbains. Le distributeur est done ici CIMENCAM Iui-m6me. Dans les zones rurales, la distribution est assuree par des camions transporteurs dont les heures de passage doivent etre connus par les populations

-le circuit long : achat du ciment aupres des distributeurs-d6taillants qui s'approvisionnent en grandes quantit6s directement a I'usine. II s'agit ici essentiellement des maisons de quincaillerie

Ce r6seau de depdts se subdivise en 2 sous-r6seaux :

a)le sous-reseau nord aliment^ par I'usine de Figuil et comprenant 8

- Figuil - Garoua - Guigidis - Kaele - Kousseri - Maroua - Yagoua

- Touboro (en creation)

b)le sous-reseau sud aliment^ par I'usine de Douala-Bonab6ri et comprenant 10 d6pdts :

- Douala - Abang Minko - Bertoua - Ebolowa

- Garoua-Bouiaye - Kenzou

- Ngaoundal - Sangmelina -Yaounde

On relevera que la CIMENCAM n'a pas juge utile de creer des centres de

d6p6t dans la zone de I'Ouest du Cameroun compte tenu du caractere tres

dynamique des populations de cette region qui y assument eux-mSmes la

commercialisation du ciment.

La capacity des d6p6ts CIMENCAM en dehors des usines elles-memes (Douala et Figuil) varie entre 50 tonnes et 2.000 tonnes.

(46)

Les centres de de"p6t sont aliment6s soit par des moyens propres a CIMENCAM, soit par des transporteurs priv6s. En tout 6tat de cause, ces centres ne connaissent pas de difficulty particulidres

d'approvisionnement, la quasi totality (d I'exception des 2 centres en creation) e"tant localises dans les chefs-lieux de provinces, sinon sur des

routes bitume'es ou des routes principales non bitume'es, mais praticables tout le long de I'anne'e

Le cout de transport de la tonne-kilom6trique se situe en moyenne a 30 FCFA sur les routes bitume'es ou sur la voie ferr6e, et a 60FCFA pour les routes principales non bitume'es.

II est a noter par ailleurs, la situation strate"gique de certains centres de de"pdts a partir desquels les exportations vers les pays voisins du Cameroun peuvent 6tre envisages :

-Kousserri > Tchad

-Garoua - BoulaT > Centrafrique

-Abang - Minko > Congo

2.2.2.2 Les prix de vente a) le niveau des prix de vente

Les prix de vente de la tonne de ciment en francs CFA se pre"sentent de la fagon suivante dans les centres CIMENCAM.

(en Francs cfa) Reseau sud (alimente oar Douala)

Douala Yaoud6 Ebolowa Sangme"lima Garoua-BoulaT Bertona

Ngoundal Abang Minko Kenzou

39.330 44.830 52.330 52.330 52.330 54.350 56.300 56.330 62.330

Reseau nord Figuil

Garoua Maroua Kael<§

Guidiguis Yagoua

{alimente par Fiquil) 46.596

50.000 50.000 50.000 51.000 52.000

Source : CIMENCAM

(47)

hA la formation du prix de vente

La formation du prix de vente de la tonne de ciment ex-usine Douala et rendu entrepdt Ebolowa pris comme exemple (320 Km de Douala dont moiti6 voie ferr6e et moiti6 route bitum6e) est la suivante :

Cout de production tonne 31.200

Marge industrielle 3.004

TIP (15%) 5.126

Prix de vente TTC

Ex-usine 39.330

Transport 10.000

Charges entrepdt 3.000

Prix de vente

rendu Ebolowa 52.330

c) la structure du cout de production et le seuil de rentabilit6

Le cout de production d'une tonne de ciment a Pusine de Douala- Bonab6ri se decompose approximativement ainsi qu'il suit:

Couts variables : 18.350 FCFA dont: 69% en clinker et

11% en 6nergie;

Couts fixes : 12850 FCFA dont 35% de frais de personnel Par ailleurs sur la base d'un prix de vente de 39.330 FCFA/tonne, on trouve un seuil de rentabilitS de 306.224 tonnes, correspondant a 34%

d'utilisation de la capacit6 installed.

(48)

Tableau n* 5: CoOt de production unitaire (budget 90/91)

(en Fcfa) Facteurs de production

USINE DE BONABERI Production = 500 000

1.1. Couts variables Clinker

Gypse Pouzzolane

Calcaire Sable Sacs

Force motrice

1.2. Couts fixes Personnel Amortissement Autres couts

1.3. Couts totaux

USINE DE FIGUIL

Production = 85 000 t

2.1. Couts variables 2.2. Couts fixes 2.3. Couts totaux

CoOts unitaires

t

15 000 10 200 2 300 3 700 640 105

Couts rapportes a la tonne de ciment en valeur absolue en valeur relative

12 600 0,38

500 0,02

500 0,02

530 0,02

20 0,00

2 100 0,06 2 100 0,06 18 350

4 500 0,14 1 500 0,05 8 950 0,27 14 950

33 300 1,00

23 000 29 150 52 150

2.2.3.Les importations:

Les importations officielles de ciment portent essentiellement sur -les ciments non pulve>is6s dits "clinker"

-les ciments spSciaux

(49)

A c6t6 de ces importations officielles existe une part non ne"gligeable d'importations "invisibles".

2.2.3.1.Les ciments non pulv6ris6s

Les ciments non pulve'rise's, encore appel6s clinker, sont imported notamment par CIMENCAM pour son usine de broyage de Douala. En effet CIMENCAM importe la totalite" du clinker n6cessaire a la production de Tusine de Douala, le prix rendu Douala du clinker de Figuil s'av6rant tres

peu compe"titif.

Les importations annuelles de clinker s'6l6vent actuellement a plus de 370.000 tonnes et proviennent essentiellement de la Tunisie, de la France et de Chypre (Cf tableau n°6)

Tableau n'6: Importations de clinker

Tunisie France Chypre Grece Turquie Portugal

TOTAL

1989-1990 Quantities

(tonnes)

Valeurs (million cfa) 192 635

11 574 166 887 21 142

2 825 167 2 539 323

392 238 5 854

1990-1991 Quantites Valeurs

(tonnes) (million cfa) 109 217

103 367 70 598 12 232 46 931 29 138

548 1 497 1 067 169 672 407

371 483 5 360

ource : Direction de la Douane (Etats statistiques du Commerce Exterieur)

2.2.3.2.Les ciments sp6ciaux

La quasi-totalite" des ciments sp6ciaux utilises au Cameroun sont

imported. CIMENCAM en produit exceptionnellement a I'occasion des commandes sp6ciales; ce fut le cas du ciment prompt dans le cadre des travaux d'am<§nagement de la vall6e de la gare de Yaounde".

Parmi les ciments sp^ciaux imports, il y a les ciments portland

blancs (766 tonnes en 90/91) et les ciments alumineux (32 tonnes pour le

mfime exercice )(Cf tableau n°7)

(50)

Tableau n*7 Importations des ciments speciaux

1.CIMENTS PORTLAND BLA TOTAL

dont: France Danemark Autres pays

2. CIMENTS ALUMINEUX Total (France)

3.AUTRES CIMENTS SPECIA Total

dont France Belgique Autres pays

TOTAL GENERAL

1989-1990 Quantites

(tonnes) NCS

910 318 566 34

47 UX

1 595 859 600 136

2 552

1990-1991 Quantites

(tonnes)

766 537 148 45

32

495 32 3 442 721

1 293

Source Direction de la Douane (Etats statistiques du Commerce exterieur)

En marge de ces importations officielles de ciment, on ne saurait ignorer les importations "invisibles" non repertories par les services douaniers, c'est-a-dire les entries frauduleuses.

Le Cameroun partage en effet avec !e Nigeria une longue frontiere commune de plus de 1000 km, Cette frontiere est tres permissive compte tenu d'une part, des limites techniques du contr6le douanier, et d'autre part des effets du taux de change naTra/FCFA d6favorable pour l'6conomie Camerounaise.

Toutefois les importations frauduleuses traversant cette frontiere sont difficilement chiffrables. Mais au niveau de la partie nord du Cameroun, on estime a partir de CIMENCAM, que ces importations frauduleuses se situeraient aux environs de 15.000 tonnes par an.

(51)

En definitive, en distinguant le ciment fini du clinker dont les importations s'eievent a 370.000 tonnes, on peut estimer Toffre actuelle de ciment, toutes categories confondues.a 620.000 tonnes ainsi re>artis:

-600.000 t : production locale - 20.000 t : importations totales

(52)

2.3 DEMANDE ACTUELLE DE CIMENT AU CAMEROUN

L'analyse de la demande de ciment est delicate compte tenu d'un certain nombre de facteurs parmi lesquels on peut citer :

i) les besoins exprim6s sont manifestement largement contraints

par les niveaux budg6taires et de revenus. En effet, en d'autres circonstances et dans les mfimes conditions de prix, les quantit6s sollicit6es ont 6t6 les doubles. De plus, on peut observer a Involution de la trame urbaine au niveau logement que les besoins sont encore tres mal couverts, mais ne le peuvent a court terme a cause de I'absence de moyens de financement.

ii) L'observation des experiences r6centes de Cimencam qui, en s'occupant un peu plus de I'aspect commercial et ameMiorant ainsi

la disponibilite des produits dans plusieurs regions 6loign6es a pu susciter des ventes plus importantes. Done la disponibilit£ du produit est une contrainte effective.

iii)Le tassement ge"n£ral des revenus des diff<§rents agents de l'6conomie du fait de I'effort de restructuration a conduit a une

rarefaction des moyens de financement r6duisant ainsi la

capacity d'intervention des intermediates financiers et limitant

par la-mgme les possibility d'investissement done d e

construction dans tous les domaines.

Ces trois facteurs conjugu6s conduisent a croire que la demande de ciment est tegerement plus importante que les ventes effectives et pour la saisir les notions d'£lasticit6s sont utiles a appre"cier.

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