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Le mot de notre présidente

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Academic year: 2022

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Le mot de notre présidente

Ma seconde année en tant que Présidente du club s'achève.

Nous clôturons cette saison, certes, perturbée et pauvre en sorties, mais nous continuons l’aventure.

Nous ne lâcherons pas la bride et grâce à l’implica- tion de tous nous allons de nouveau arpenter les chemins en respectant bien sûr les consignes sanitaires.

Merci à vous de nous lire et de nous suivre.

L’union faisant la force préparez-vous à un nouveau départ.

Je vous souhaite à tous une belle saison 2020/2021 et vous laisse méditer sur ces quelques mots :

« Quelle que soit la direction, marcher conduit à l’essentiel ».

Au plaisir de vous revoir.

Martine

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Votre club de randonnées et activités de plein air : Amitié et Nature Marseille a son local situé dans ceux de la FSGT :

10 rue Girardin, 13007 Marseille

Une permanence téléphonique est tenue au : 07 83 12 87 77 avec la possibilité de laisser un message. Nous vous recontacterons.

Pour toutes les indications nécessaires pour la ou les pro- chaines activités, vous pouvez consulter notre site :

http://amitie.nature.free.fr

Vous-y trouverez le dernier calendrier des activités, la possibili- té de nous écrire un message et si vous êtes adhérent, la possibilité de profiter d'un forum pour poser des questions sur une activité, con- tacter les responsables ou encore faire du covoiturage.

Vous pouvez aussi nous écrire par mail à l’adresse : amitie.nature@free.fr

______________________________________________________________

Attention !

Notre calendrier d'activités est à consulter en ligne.

Période : automne-hiver 2020-2021

Ce calendrier n'est pas figé. Des ajouts, suppressions ou modifica- tions peuvent être opérées. Consultez-le régulièrement en ligne à partir de notre site.

Réunion de préparation du prochain calendrier le 10 janvier 2021.

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Dans ce numéro :

Le mot de notre présidente 1

Votre Club 2

Dans ce numéro 3

L’écorubrique de Mireille 4

Une recette de Tante Marie-Pierre et de Nicole 8

Confinement et poésie. 9

Nature Vivante - Sylvie L. 10

A la recherche du thym perdu - Monique M. 11

Philosophie du confinement - Hélène H. 12

Domaine du capitaine d’Anjou - Le 19 mai - Hélène et JF. 13

Aventure à Trescléoux - Sylvie L. 16

Vélo en octobre - Hélène et JF. 17

Massif de la Nerthe le 10 octobre - Yveline. 24 Marseille Emergée, la L2 le 15 décembre - Jacques. 27

Repas de fin d’année 31

L’étoile au départ de Septèmes le 19 décembre - Sylvie L. 33 Un WE de janvier, vélo et calanques -Mireille. 34 Des Milles à Roquefavour en vélo, le 15 décembre – Hélène. 45

L’Arbois le 23 février – Sylvie L. 48

La campagne de Marseille, le 8 mars – Yveline. 49

Le Coin d’Albert. 52

Humour et confinement. 53

Une Rando en appartement, le 22 mars - Jacques. 54 Initiation Spéléo : Le Placard, le 4 avril - Jacques. 60

WE Pascal et musée Suzanne - Jacques. 66

Les Solutions d’Albert. 80

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L'écorubrique de Mireille

A propos de macérats huileux

C'est bien la première fois depuis que j'écris cette « éco rubrique » que j'ai eue bien du mal à trou- ver un sujet, un thème à développer et à vous faire partager.

Doit-on y voir là une conséquence de cette crise sanitaire qui trouble nos modes de vie et nos esprits depuis quelques mois ? Je ne saurais le dire…

Quoi qu'il en soit, après de nombreuses relances de la part d'Alain (rédacteur en chef de ce journal) et voyant la deadline se rapprocher inexora- blement, je trouve enfin une idée le 28 août, dernier jour de mes vacances.

Là où je suis, il pleut, ça tombe bien, (la pluie aussi d'ailleurs ! !). Je n'ai pas d'autre choix que de vous faire part d'une de mes activités favorites : marcher, observer les plantes et quelquefois les récolter.

C'est une pratique que j'ai souvent appliquée pendant les moments de sortie autorisés du confinement.

Chaque année, je fabrique un macérat huileux de millepertuis (Hypericum perforatum) appelé aussi herbe de la Saint-Jean ou chasse-diable, que j'utilise en application sur la peau en cas de dou- leurs et d'irritations cutanées.

Cette année n'a pas échappé à la règle, puisque j'ai eu encore plus de temps pour récolter les fleurs de millepertuis.

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Entre autres vertus thérapeutiques et sous d'autres formes que le macérat huileux, le millepertuis est aussi un antidépresseur naturel, il peut diminuer les effets du stress et améliorer l'humeur.

On trouve cette plante sauvage un peu partout dans le monde, au bord des chemins ou dans les prairies.

En zone littorale, sa floraison commence vers la mi-avril.

Les fleurs sont jaunes et les feuilles donnent l'impression d'être percées de mille trous.

Un macérat huileux, Késako ?

Un macérat huileux est aussi appelé extrait oléique.

C'est une huile thérapeutique résultant de la macération d'une plante médicinale dans une huile végétale dite « porteuse ». Suivant la plante, on utilisera les feuilles, les racines, les graines ou les rameaux.

Le processus de macération permet à cette huile de recueillir et conserver les principes actifs des plantes.

Quelle huile utiliser ?

L'huile d'olive ou de tournesol sont d'excellentes bases pour les macérats huileux. Elles ont la particularité d'avoir une longue durée de vie.

La macération peut se faire à chaud ou à froid un peu comme on peut faire infuser une tisane dans de l'eau chaude pendant 10 mi- nutes ou dans de l'eau froide pendant 24 heures.

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Vous trouverez sur le net tout un tas de recettes pour réaliser des macérats efficaces contre les démangeaisons, pour adoucir la peau, pour améliorer la cicatrisation, pour limiter une inflammation, pour tonifier, pour soulager des douleurs musculaires…

En ce qui concerne le macérat huileux de millepertuis, voici quelques indications :

1. Remplir un pot de fleurs fraîches.

2. Verser l'huile sur les fleurs jusqu'à les recouvrir généreusement.

3. Fermer le pot.

4. Laisser macérer de 4 à 6 semaines en posant le pot recouvert d'un sachet en papier, dans un endroit ensoleillé une partie de la jour- née.

5. Remuer le pot de temps en temps.

6. Ajouter de l'huile si nécessaire, les fleurs doivent toujours être cou- vertes d'huile.

7. À la fin de la macération, filtrer à l'aide d'une étamine, un filtre à café ou une gaze.

8. Mettre le macérat obtenu dans un pot propre.

9. Étiqueter le pot (nommé le macérat et dater la fabrication).

10. Conserver le macérat dans une pièce tempérée et à l'abri de la lu- mière.

Ignorant ma préparation de macérat huileux de millepertuis, ma

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nièce, quelques semaines après le déconfinement, fabriquait de son côté un macérat huileux d'immortelle (Helicrysum stoechas) avec des fleurs récoltées dans les collines de Carry-le-Rouet.

Ce macérat s'utilise en application cutanée pour ses propriétés :

✓ Antiâge, antirides, antispasmodique.

✓ Anti-inflammatoire, antiallergique.

✓ Anti-hématomes externes même anciens.

✓ Anti rhumatismes…

Aurions-nous des connexions druidiques dans cette famille ? Si le cœur vous en dit, je vous donne rendez-vous au printemps prochain pour une randonnée spéciale cueillette de fleurs sauvages.

Mireille

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Une recette de Nicole, testée et approuvée par Tante Marie-Pierre et d’autres AN.

BISCUITS RECONFORTANTS A L’AVOINE ET AUX FRUITS SECS

Pour 20 biscuits, ingrédients :

❖ 1 oeuf

❖ 100 grammes de sucre (brun c’est meilleur!)

❖ 75 grammes de beurre

❖ 100 gramme de farine

❖ 150 grammes de flocons d’avoine

❖ 1 cuillère à café de levure chimique

❖ 50 grammes (ou plus !) de dates, ou d’abricots secs coupés en morceaux

Préparation :

I. Préchauffer le four thermostat 180°.

II. Dans un saladier, fouetter l’oeuf et le sucre.

III. Ajouter le beurre mou, mélanger grossièrement.

IV. Ajouter la farine et la levure chimique. Mélanger.

V. Ajouter les flocons d’avoine, et les morceaux de fruits secs.

VI. Prélever des portions de pâte et en faire des « petits » boules.

VII. Les déposer sur une plaque couverte de papier cuisson, un peu espacées, et les aplatir un peu avec le doigt, sans le lécher à chaque fois!!! Laisser environ 2 cm d’épaisseur aux biscuits ainsi formés.

VIII. Enfournez 14 mn, puis les sortir.

Brevetés, adoptés : emportez les pour les pauses rando ou vélo des

sorties des AN !

Nicole

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Confinement et poésie

Quatrains et alexandrins reprennent de leur superbe. Amie des emprisonnés, la poésie apaise et fait tomber les cloisons de l’enferme- ment. Et pourquoi ne pas continuer une fois le confinement levé ?

Représentation de John Milton dictant un poème à ses filles au XIXè siècle.

Le confinement vous oppresse ou vous déprime, ou les deux, voire même pire. Il est une forme artistique particulièrement appro- priée pour vous soulager, c’est la poésie. Il n’est pas étonnant que cette dernière se soit imposée un peu partout en ces temps de claus- tration mondialisée.

Ce n’est pas nouveau, mais cette expérience historique le prouve encore une fois, la poésie est sans doute le meilleur antidote au confi- nement.

Parmi les AN : Sylvie L., Monique et Hélène H. ont été touchées par le virus de la poésie. Lisez les trois pages qui viennent, vous en aurez la preuve !

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Nature Vivante

Retour aux sources avec Sylvie L.

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Hélène M. nous fait participer à ses réflexions sur la situation actuelle sous forme d'un poème en vers libre.

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Domaine du Capitaine D'Anjou

Puyloubier

Dimanche 19 mai 2019

Participants : Jean-François, Hélène, Dédé, Catherine, Sylvie, Jean-Claude, Monique, Nicole et sa chienne Vic.

Malgré un dimanche nuageux et brumeux, avec des averses en prévision, nous atteignons le nombre de 9 participants. Après nos dé- boires du dimanche précédent, dus à « Iron Man » et ses 2 500 admi- rateurs, nous arrivons bien à l'avance.

Sylvie nous a téléphoné pour être sûre que la randonnée a bien lieu. Elle est chanceuse, c’est le cas !

Nous la récupérons au passage.

Jean-François a prévu de faire escale au domaine du capitaine d'Anjou à l'Est du village de Puyloubier. Dans ce domaine réservé aux légionnaires en retraite ou blessés, il y a un bar tenu par eux.

Le démarrage est lent. Le départ du sentier n'est pas évident car la ville de Puyloubier a créé des jardins en restanques et le tracé n’y est pas clairement indiqué.

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Le groupe gravit ensuite une montée ro- cheuse d’un dénivelé total de 520 m dont 320 sur 1,5 Km dès le début. Les couches de vêtements sont vite enlevées. Nous avons bien chaud !

Les pauses permettent d’admirer le pay- sage : la Sainte Baume et le Garlaban dans les nuages. Comment ne pas être émerveil- lés par ces nombreux parterres de gueules de loup ? Arrivés au sommet nous poursuivons par un chemin sans difficultés.

Le pique-nique se fait près d'une maison en pierre et au toit res- tauré, mais nous n'avons pas le loisir de faire une pause sieste. Des gouttes de pluie et le froid se font rapidement sentir nous obligeant à continuer.

Cela n’empêche pas Dédé de nous raconter les anecdotes d’une ran- donnée dans les Pyrénées, agrémen- tées de détails de JF. C'était il y a long- temps !

Nous traversons ensuite une belle forêt, mais dépourvue de bali- sage. Heureusement, « Iphigénie » est

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là et JF la maitrise parfaite- ment ! Dédé s'initie à l'applica- tion et découvre le chemin sur le portable de JF.

Nous arrivons ensuite au Do- maine du capitaine d'Anjou où se trouve le fameux bar. Une petite pause à petits prix : 1€ le café et 2€ le demi de bière.

Pour finir nous suivons des chemins bordés de frênes, enfin plus exactement des noyers royaux ! Catherine utilise une appli sur les plantes. Ah la technologie !

Parterres d'orchidées (ça pas besoin de l'application), d'aphyl- lanthes de Montpellier, de cystes agrémentent toute la fin du parcours.

La pluie nous y taquine un peu et Monique sort son parapluie.

Cela nous porte chance, car ce n'est qu'au parking qu’elle tombe vrai- ment.

Nous quittons Puyloubier contents de notre journée : une quinzaine de kilomètres parcourus ! une belle montée ! des fleurs à profusion ! Oui, quel bonheur que ces randon- nées du dimanche !

Hélène et Jean-François

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Les 12 et 13 octobre 2019 - Organisation : Jean-Claude et Monique Poème de Sylvie L. - Photos de Martine et Louisiane.

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Vélo en octobre

Guidé par Jean-François et raconté par Hélène

Depuis l'an dernier Jean-François, grand spécialiste, a mis des 1/2 journées de vélo au programme des activités.

Ces sorties sont destinées à tous et plutôt faciles. Leurs difficultés sont mesurées en "pédales".

Trets - Pourrières

Dimanche 13 octobre 2019

Participants : Alain, Marie-Pierre, Jean-François, Hélène, Mireille, Nicole M.

Exceptionnellement, la sortie a lieu le dimanche.

Tous les ingrédients ont été réunis pour la première sortie vélo

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Soleil, des petites côtes, des vélos en état.

Nous étions 6 participants , 4 vélos et bien sûr notre tandem.

Le rendez-vous fut fixé sur le parking du carrefour de Trêts.

Pour Mireille, ce fut une première sortie et elle a pu pédaler grâce au vélo que nous mettons à disposition du club.

Cette sortie est agréable, car nous pouvons voir à l'horizon, la belle Sainte Victoire. Elle se perdait ce jour-là dans des nuages. Nous avions déjà pu voir ce phénomène sur le trajet en voiture. Là nous étions à vélo et c’était toujours aussi superbe.

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Nous avons traversé des lieux tranquilles, champs de vigne sous le soleil.

Il n'y avait pas de grosses difficultés sur ce parcours de 32 kilo- mètres.

Nous avons nos petits rituels et donc nous pensions pouvoir faire une pause-café à Puyloubier. Aucun bar ce dimanche n'était ou- vert. C'est donc au lavoir de Puyloubier que nous faisons un arrêt.

Nous avons pu déguster les fameuses pâtes de coings de Tante Marie -Pierre. Un délice ! et nous voilà repartis, pleins d'énergie en passant par Peypin.

Ce fût une remise en jambes de 2 pédales (pour la signification précise contacter notre GO, Jean-François).

Enfin, une sortie où, les cyclistes rencontrés ne m'ont pas dit que je ne pédalais pas !!!

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Gemenos – Col de l’Ange - Aubagne

Samedi 26 OCTOBRE 2019

Participants : Alain, Marie-Pierre, Jean-François, Hélène, Nicole M, Mireille.

Nous étions 6 au départ de cette 2ème sortie vélo.

Le rendez-vous était à Gémenos avec à la clé une daube de taureau ou autre met provençal, au bar resto fréquenté par les cy- clistes nombreux dans cette zone.

Brr… !!! 12 degrés, il est 10 heures, il fait froid au départ, ce samedi.

Les 6 premiers kilomètres sont ennuyeux avec une circulation dense. Mais où vont-ils tous en voiture !

Ensuite, nous avons bifurqué sur la montée des Bastides, beau- coup plus calme. Nous avons pu profiter des paysages verdoyants

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avec la Sainte Baume au loin, des pins et chênes à profusion, quelques arbousiers épars.

Dans la montée, Mireille nous a dépassés avec aisance tandis que nous avons engagé une petite discussion sur la recette des pâtes de coings, les fameuses pâtes de coings de Tante Marie-Pierre !

Ensuite, Marie-Pierre a aussi appuyé sur les pédales et nous a dépassés sans problème.

Nous avons atteint le sommet (côte des Bastides) et nous en avons profité pour nous dévêtir. Roquefort par les Rouvières, avec une longue descente où l'humidité, le froid et l'absence de soleil nous ont surpris.

Certains ont regretté d'ailleurs, d'être bras nus.

Nous nous sommes arrêtés pour la photo devant un joli champ de chrysanthèmes colorés.

Nous avons roulé ensuite vers Aubagne par Beaudinard, traver- sé un paysage apaisant composé de champs.

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Une courte pause pour rassembler tout le monde avant l'arrivée à Gémenos nous a permis d'avoir un moment culture avec Marie- Pierre. La veille, elle et Alain étaient allés à la Friche de la Belle de Mai pour l'exposition « Par Hasard ». L'aléatoire, nous a amené à la sérendipité. Nous avons donc appris qu'une découverte scientifique ou artistique trouvée par hasard est une sérendipité.

Alain n'a pas pu résister à une « châtonnade » que je vous livre : « lorsque nous randonnons sans but précis, un peu au hasard, on finit toujours par arriver dans un patelin qui s’appelle Toire, parce que marcher au hasard c’est toujours aléatoire ».

Quel duo Alain et Marie-Pierre !!!

Nous avons bien ri, car nous avons essayé d'enregistrer le mot sérendipité et bien sût il est devenu sérenpidité.

Arrivés à Gémenos, Marie-Pierre et Mireille sont allées saliver devant le menu d'un restaurant 4 étoiles. Mais à une tarte aux cèpes à 38 €, nous avons préféré nous contenter de la fameuse daube de tau- reau à 15 €.

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Ce fut donc au bar-restaurant « Idéal » que nous avons terminé notre sortie. Le repas sur la terrasse fut agréable surtout après les grosses pluies de ces derniers jours.

La technologie nous a permis de savoir que nous avons fait 38 kilomètres, 300 mètres de dénivelé et perdu 1400 calories.

Ces données vont bien sûr être enregistrées sur le site internet du club.

Hélène et Jean-François

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Massif de la Nerthe, les trois calanques Randonnée du 10 novembre 2019

PLUIE OU PAS DE PLUIE ???

La question circule parmi les nombreuxrandonneurs présents devant la pharmacie du Rove en attendant Ake qui a décidé ce matin de prendre un raccourci.

En effet, Mireille nous propose une randonnée sur le Massif de la Nerthe et la visite de trois calanques. C’est bien couvert que nous élançons afin de découvrir ces belles collines.

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Après quelques heures de marche et de « papotage » nous dé- couvrons la magnifique calanque de Figuerolles où nous faisons une halte sur la plage. C’est par une pente ardue que nous regagnons le chemin qui nous mène à la calanque de la Vesse. Au passage nous découvrons les ruines d’anciennes batteries. A la Vesse, nous pre- nons le temps d’observer ces jolis paysages.

Puis des escaliers, et en quelques minutes, nous atteignons la calanque de Niolon.

Là, Mireille nous fait une proposition non orientée : « déjeuner auprès du Fort au vent et au froid ou bien s’installer sur le port de Nio- lon à l’abri et au chaud », Je vous laisse deviner notre réponse.

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Il est vrai qu’après déjeuner la côte bien pentue qu’il nous a fal- lu grimper a alourdi peut-être un peu la troupe.

Nous nous attardons quelques minutes près du Fort afin de re- prendre notre souffle et de lire les panneaux explicatifs puis reprenons ensuite notre chemin de retour au milieu des sentiers sauvages.

Quelques buissons d’arbouses retiennent notre attention et la gourmandise de certains et certaines.

Nous rejoignons nos véhicules alors que quelques gouttes de pluie font leur apparition.

Merci Mireille pour cette belle rando.

Yveline

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MARSEILLE EMERGEE

UNE RANDONNEE MI-URBAINE, MI-NATURE : LA L2

(15 décembre 2019) - Participants : 29

Marseille se cache. Marseille se découvre. Marseille urbaine.

Marseille nature. Marseille souterraine. Marseille aérienne.

Voilà résumées les sensations éprouvées lors de cette randon- née mi- urbaine, mi- nature, proposée par Mireille et généreusement commentée par Eliane sur la L2 si longtemps « arlésienne » !

Une journée à (re)découvrir une facette inhabituelle de notre ville aux mille visages encore voilés.

Pour des AN prêts à faire plusieurs centaines de kilomètres pour randonner, il nous suffisait ce jour-là de prendre le bus et le mé- tro, voire de faire quelques kilomètres en voiture pour nous retrouver sur le parking de… Castorama Saint Loup ! En pleine ville, cerné par les multiples chantiers qui écorchent encore ce quartier, ce consé- quent groupe de 29 AN aurait pu être pris pour un groupe de manifes-

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tants contre la réforme des retraites en cette période de revendications intenses.

A l’heure où effectivement peut se poser la question de l’utilité de balayer le passé pour des réformes en vue d’un avenir peut-être incertain, notre parcours atypique allait réveiller nos mémoires, nous étonner, nous surprendre, nous interroger, nous bouleverser. Nous émouvoir.

Car notre randonnée allait faire côtoyer une Marseille du passé et une Marseille moderne sinon futuriste. De la Cité Jardin préservée de la Gardanne à Saint Loup aux tours déjà décrépies des cités de Frais Vallon en passant par la colline des personnalités du cimetière Saint Pierre ou les abords de l’Auberge de Jeunesse de Bois-Luzy aux allures de château XVIII°, ou encore les jardins partagés de la Fourra- gère ou de la Moline et ceux plus anciens de Frais Vallon. Avec pour fil conducteur les fresques taguées d’une L2 sortie du ventre de la ville après une gestation de 30 ans et de multiples fausses couches.

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Verser une larme de nostalgie dans les ruelles villageoises de la Cité Jardin, sourire en survolant l’autoroute A50 sur la passerelle de Florian, s’émerveiller en découvrant les premières fresques de la L2 (voir les documents joints de Mireille), se recueillir en gravissant la col- line Saint Pierre non sans s’étonner de constater que même dans l’au- delà les ostentatoires demeures marmoréennes des riches côtoient un carré des indigents bien moins arrogant, ressentir un souffle d’espoir en l’avenir en voyant sortis de terre les modernes jardins partagés en- core en devenir, imaginer les fastes du passé bourgeois marseillais en effleurant l’auberge de jeunesse, rêver à un pastis partagé dans les jardins fleuris de roses d’automne de Frais Vallon…

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Ami.e.s absents de ce jour, ça ne vous donne pas envie de dé- couvrir ces 12 km de balade urbaine ?

Encore un grand merci à Mireille et Eliane de nous avoir ouvert les portes de cette Marseille-là ce dimanche.

S’y rendre : sans voiture !

Aller : Métro Castellane puis Bus 18 vers Le Bosquet – Arrêt : Pont de Vi-

vaux Sidolle – Parking Castorama

Retour : Métro 1 Frais Vallon vers Centre ville (Réformés – Gare –etc.-) La

Fourragère

Jacques

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Repas de fin d’année

Le dimanche 8 décembre au Grand Réal

Ce beau dimanche de décembre, le restaurant du Grand Real, a accueilli pour la deuxième fois les AN à l'occasion de leur repas de fin d'année. Il est annexé à un des centres de l’association la Bour- guette, qui aide les personnes autistes. Il est situé à la Bastidonne près de Pertuis.

Le personnel toujours aussi accueillant et sympathique nous a servi un bon repas dans un très beau cadre.

Le vin, produit de leurs vignes, accompagna agréablement les mets.

Plusieurs d'entre nous achetèrent des bouteilles mises en vente sur place.

Nous étions plus d'une quarantaine autour de longues tables disposées en U et l'ambiance fut très conviviale.

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Pour l’occasion, Martine notre présidente et Jean-Claude l'orga- nisateur prirent brièvement la parole et Alain signala rapidement la prochaine randonnée itinérante de juin dans le Morvan.

Pierre-André fixa les convives sur la pellicule numérique grâce à l'appareil photo de Martine.

Nous nous séparâmes vers 17 heures. On pouvait constater sur le parking que les consignes économiques et environnementales de covoiturage sont très respectées par notre association.

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L’Etoile au départ de Septèmes

Dimanche 19 janvier avec Christophe

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Un Week-End de Janvier

Dimanche 26 janvier 2020, 16h :

Installée confortablement au chaud et au sec sur mon canapé, face à un feu de cheminée bien agréable, je ne peux m’empêcher de faire le bilan des deux activités pratiquées au cours de ce week-end.

Sortie vélo du samedi 25 janvier matin :

Je pourrais commencer ce compte rendu en écrivant : « Méfiez vous des annonces de sorties... ne les lisez pas en diagonale ! »…

En effet, j’avais très rapidement lu la promesse écrite de Jean- François concernant une petite virée vélo de 22 Km au départ d’E- guilles vers les 4 termes A/R.

Il avait plu la veille au soir ainsi que toute la nuit du vendredi au samedi. Et là en ce samedi matin, la météo nous offrait quelques heures de répit, il fallait donc en profiter. Alors, chemin faisant, le cir- cuit prévu, s’est vu augmenté de quelques kilomètres...Tout en dou- ceur et façon démocratie participative, JF nous dit que si on tourne à droite à ce croisement, on évite une longue ligne droite et on profite de passer par Lambesc, la Barben ...

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« C’est joli Lambesc, vous connaissez ?... on va pas rentrer tout de suite quand même, il est trop tôt ! »

Et là bien sûr, il touche notre corde sensible que je nommerais « le syndrome du rat mort » (si cher à Michel Benoit).

Personne n’a pouffé mot pour contredire cette modification de par- cours...bien au contraire on pensait tous tout bas « on ne va pas faire que 22 Km quand même ! On n’est pas des rats morts ».

Par voie de conséquence, nous avons suivi bien sagement JF…

Bon, Hélène, elle n’a pas trop le choix puisqu’elle partage le tan- dem avec JF ;

Restait Alain, Marie Pierre et moi qui avons sagement ou lâche- ment suivi les indications de ce nouvel itinéraire.

Et cette belle rallonge nous a fait passer par St Cannat, Lambesc, le château de la Barben, le zoo de la Barben, les 4 termes, avant de terminer par une LONGUE ligne droite pour revenir à Eguilles, notre point de départ matinal.

Total de la petite sortie vélo : 40 Km bon poids au lieu de 22 Km.

A la décharge de JF, et si on relit bien l’annonce de son activité, il avait écrit : « Eguilles, les 4 Termes, 22 Km (peut être un peu plus), 200 m D+ (ou un peu plus).

Tout était écrit !!!!

Trop fort ce JF ! Il devrait faire de la politique …

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T’inquiète pas JF, on n’est pas rancuniers et on continuera à parti- ciper à tes sorties vélos.

Bises

Ton fan club vélo (Mireille, Marie-Pierre, Alain...et les autres qui étaient absents ce jour là).

Randonnée dans les Calanques du dimanche 26 janvier :

Dans un autre style que le samedi, le dimanche n’a pas été mal non plus.

Malgré une météo qui devait « un peu » se gâter en début d’après midi, la sortie n’a pas été annulée et quelque chose d’indicible, dont je vous parlerai plus loin, m’a quand même poussée à participer à cette randonnée.

A 9h30 pétantes, les 6 participants (Serge compris), se retrouvent à la Madrague de Montredon.

Changement de programme, Serge nous propose de partir de Cal- lelongue car nous sommes des marcheurs de bon niveau (Lilou, Ca-

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Regroupés dans deux voitures, nous rejoignons Callelongue.

Serge est un peu remonté (c’est un faible mot) par l’opération

« arrachage de plantes exotiques envahissantes ». (telles que les agaves américaines, les figuiers de Barbaries, les griffes de sorcières, ou luzernes arborescentes qui perturbent la biodiversité des Ca- lanques) organisée par le Parc National au Mont Rose dans cadre du programme Life Habitat Calanques.

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Je tente de lui expliquer les tenants et les aboutissants de ce type d’opération dont l’objectif est de redonner de la place et de l’espace à des plantes locales et protégées telle que :

La Passerine tartonraire, (Thymelaea tartonraira) La Passerine hirsute (Thymelaea hirsuta)

Le Plantain à feuille en alène (Plantago subulata)

La Saladelle naine de Provence (Limonium pseudominutum) pour ne citer que quelques unes des 20 espèces de plantes rares et carac- téristiques des îles et zones littorales marseillaises bénéficiant d’une protection régionale ou nationale.

...mais il ne veut rien entendre !

Afin de mieux comprendre la problématique, je vous renvoie au site du Parc National des Calanques sur le thème des espèces enva- hissantes, dont je vous cite les deux premiers paragraphes ci-

dessous :

Une « relation » particulière entre l’homme et les plantes envahissantes

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La particularité du littoral provençal est d’avoir une végéta- tion adaptée aux conditions climatiques et édaphiques (relatif à la nature du sol) qui se trouve totalement desséchée en pé- riode estivale pour survivre.

Les espèces envahissantes, qui présentent pour la plupart des fleurs chatoyantes, ont été introduites par l’homme pour décorer les jardins, offrant ainsi aux paysages une couverture végétale et florale colorée en été.

Une menace pour les espèces locales

A terre, ces espèces introduites résistent aux conditions de vie difficiles du littoral méditerranéen : sécheresse, vent, em- bruns... Se propageant rapidement, elles sont en compétition avec les plantes locales dites "indigènes".

En mer, elles n'ont que très peu de prédateurs et des modes de reproduction propices à leur extension accélérée.

Après la destruction des milieux naturels, la prolifération d’espèces exotiques est considérée comme l’une des causes majeures de perte de biodiversité dans le monde.

………...

Arrivés à Callelongue, changement de sujet, nous attaquons d’un pas bien décidé la montée vers le pas de la demi-lune…

Je l’ai déjà faite au moins deux fois cette montée, mais c’est bi- zarre, je ne reconnais pas le sentier emprunté...un passage plutôt ver- tical, le bien nommé « Pas de géant » me met la puce à l’oreille et les jambes à l’envers !

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Je demande à Serge s’il n’y a pas un autre sentier pour accéder au pas de la demi-lune, il me répond que oui mais que cet autre sen- tier est trop facile !

Argh !!! bien sûr suis-je bête ! Pourquoi prendre un sentier facile, alors qu’il y a un sentier bien plus difficile juste à côté !!!

Heureusement l’arrivée là haut sur l’étroite corniche est une véri- table récompense pour les yeux (sujets au vertige s’abstenir !), du côté ouest : une partie de l’archipel de Riou avec Maîre et Tiboulen de Maîre, et le quartier de la Madrague de Montredon et du côté Est : le reste de l’archipel de Riou avec Riou, Plane, Jaire…

C’est à ce moment précis que je réalise pourquoi j’aime venir mar- cher dans les Calanques : pour ce spectacle à chaque fois différent suivant la saison et la lumière qui en découle, mais également pour ces sensations fortes vertigineuses.

Mais aujourd’hui ce spectacle a un goût, une résonance parti- culière lié à la disparition d’un ancien collègue de travail décédé en début de semaine. A la retraite depuis 25 ans, il avait été chef de culture du jardin botanique de Marseille. Ma première per- sonne ressource en botanique, lorsque j’ai débuté ma carrière à la Direction des Parcs et Jardins, il y a 33 ans.

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Botaniste de renom au niveau de la végétation méditerra- néenne, connu et reconnu de toutes les associations et sociétés de botanistes de la région et même au-delà , il était d’une grande humilité et d’une compétence inégalable. Les Calanques et tous les massifs autour de Marseille étaient son terrain de jeu. Égale- ment amateur et pratiquant d’escalade, il faisait souvent rimer les deux disciplines, ce qui lui permettait de découvrir des spots de plantes qui avaient trouvé refuge loin de tout piétinement.

Pendant quasiment 30 ans, j’ai participé à de nombreuses sorties botaniques avec lui et d’autres collègues de travail. Je ne le remercierai jamais assez pour tout ce qu’il m’a apportée.

Ce dimanche, chaque coin de rocher, chaque plante, me ren- voie une image de lui. En fermant les yeux, j’entends même sa frêle voix savante me susurrer des noms de plante en latin.

Ce dimanche est ma dernière sortie botanique avec lui…

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Donc, disais-je, cet accès et ce franchissement du col de la demi- lune est à chaque fois un moment particulier, un peu comme si l’on passait une frontière, avec son lot de contraintes et de difficultés.

Face à nous à présent et au premier plan quelques îles de l’archi- pel de Riou, au deuxième plan la mer et l’horizon ….et puis la pluie arrivant à toute vitesse sur ce gris horizon.

Nous nous mettons en route vers le col de la Galinette avec l’idée de passer par la calanque de Marseilleveyre et de revenir à Calle- longue par le sentier littoral qui est un GR.

Nous avons maintenant l’assurance que dans quelques minutes il vaudrait mieux trouver un abri. Nous commençons par enfiler nos capes et nos vestes et continuons notre chemin prévu...heureusement pour nous, au moment où la pluie redouble de force, nous passons devant une grotte suffisamment grande pour nous abriter tous les 6. (Un ange gardien nous accompagne).

Il n’était que 11h50, un peu tôt pour déjeuner d’autant que Serge avait prévu la pause pique nique à 13h…tant pis ou plutôt tant mieux, il ne faut pas rater cette occasion.

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La pluie, le vent et la grêle se déchaînent pendant presque une heure, juste le temps pour nous de profiter de notre pique nique bien au sec !

Une fois le pique nique terminé et les éléments un peu calmés, nous décidons de rentrer par le chemin de plus court. Exit le col de la Galinette, les rochers sont devenus trop glissants, il faut éviter les pentes rocheuses trop raides, d’autant qu’il pleut encore un peu. Face à nous, le sentier qui descend dans le vallon de la Mounine, nous tend les bras, nous le prenons avec joie pour rejoindre le GR et revenir à Callelongue par le bord de mer.

Serge veut tout de même finir en beauté cette journée incomplète et aimerait bien nous montrer une grotte au bord de l’eau, il peine un

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peu à retrouver son accès, ça glisse et c’est compliqué... finalement ce sera pour une prochaine fois.

Il n’est pas encore 14h lorsque nous rejoignons les voitures, nous sommes un peu humides mais ça aurait pu être pire.

Merci Serge pour cette belle randonnée ; On prend RDV pour la suite, on veut la voir cette grotte !

A Robert Giraud

MIREILLE

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AIX LES MILLES ROQUEFAVOUR

Le 15 février 2020, a eu lieu la première demi-journée vélo clas- sique de l'année. A cette occasion, Nelle Lleh, l’envoyée spéciale du Journal des AN est venue interviewer le couple de tandémistes du club organisateur de ces sorties.

1èrer question :

D'où vient cette organisation de sorties mensuelles ?

La pratique du vélo n'est pas nou- velle au sein du club. D’ailleurs, grâce aux comptes-rendus sur le site, on peut voir les photos de ran- données cyclistes.

Du coup, nous avons pensé à des sorties mensuelles le samedi pour permettre aux participants d'être disponibles pour la randonnée du dimanche.

2ème question :

Un niveau minimum est il requis ?

Les sorties proposées sur le calendrier mentionnent un niveau de difficultés, l'unité de mesure est la pédale. Les difficultés vont de 1 à 5 pédales.

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Cette classification est définie par Jean-François qui connaît les parcours depuis longtemps. Les pédales sont discutables et discutées à chaque sortie mais JF reste le seul juge.

Les parcours, cependant, peuvent être modifiés et les partici- pants actuels en redemandent ou rouspètent suivant le cas.

La question est toujours posée. « On rentre ou on continue ? ».

La majorité, souvent, veut continuer dans un premier temps, mais ne manque pas de râler pour la forme quand les kilomètres s’ac- cumulent.

Ce classement a un sens dans la mesure où les difficultés croissent tout au long de la saison.

Cependant on ne fait pas de sélection, le groupe s'adapte aux nouveaux venus.

Seules les randonnées de 50 kilomètres requièrent un entraine- ment pour les non habitués.

3ème question :

Racontez-nous la sortie d’aujourd’hui 15 février 2020.

Il s'agit d'une sortie classique, nous sommes 10, un record ! Avec un nouveau : Jean-Claude.

Les préparatifs : montage, gonflage et ajustement effectués, nous voilà partis. Mais nous sommes vite stoppés par des incidents mécaniques, rapidement réglés heureusement ! Après le passage sous l'aqueduc de Roquefavour, la côte de Ventabren, classée hors

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catégorie (aucune côte n'entrant dans nos catégories) est vite grimpée par le groupe.

La descente se fait à vive allure.

En bas de celle-ci, on perd 2 membres assidus de notre équipe : Alain et Marie Pierre.

Grâce à quelques coups de télé- phone, nous voilà réunis à nouveau ! Pas d'inquiétude, ces incidents sont rares.

Le chemin du retour se fait par un bel itinéraire repassant à nouveau sous l'aqueduc. Après une dernière côte, nous voilà de retour sur le parking des Milles.

Belle matinée d'hiver sous un beau soleil, cyclistes ravis et prêts pour d'autres sorties.

Hélène

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L'Arbois

Du canal de Provence aux cascades de Rognac Dimanche 23 février 2020 avec Christophe

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LA CAMPAGNE DE MARSEILLE

Le dimanche 8 mars 2020 - avec Mireille - raconté par Yveline.

Rassurez-vous ! Rassurez-vous ! Je ne me suis pas égarée !

En effet, ce dimanche 8 mars 2020 Mireille accompagnée d’une de ses collègues, Maryline, nous a menés, les 18 randonneurs que nous étions, à la découverte d’îlots de campagne insoupçonnés.

Notre rendez-vous dans le 14e arrondissement de Marseille, près du Merlan, nous a ouvert les portes d’un paradis destiné aux pa- pillons. Maryline, « la veinarde », qui travaille dans cet espace serein et verdoyant, sur le terrain d’une jolie bastide, a pris le temps de nous accompagner pour une visite guidée.

En partenariat avec la ville de Marseille (pour laquelle travaille Maryline), les élèves de seconde Pro du Lycée Agricole des Ca- lanques, divers acteurs économiques et un horticulteur de Digne, ont invité, sur cet espace, diverses espèces de papillons. Pour cela, ils ont réalisé des plantations hôtes, nécessaires à la vie des chenilles, en particulier des plantes nectarifères utiles à leur alimentation. Cela a

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marché ! De 12 espèces recensées les premières années, on est pas- sé aujourd’hui à 32 !

C’est en fin de matinée que nous quittons Maryline et le Parc Urbain des Papillons pour rejoindre, par une petite route de campagne inattendue dans ce quartier, l’association : « les Jardins de Julien ».

Là, nous attend : « Christian Pesci », son président.

C’est avec beaucoup de plaisir qu’il nous fait découvrir cet es- pace dédié aux amateurs de jardins.

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Le site repose sur la motivation des adhérents. Il encourage les activités individuelles et collectives de jardinage. C’est aussi un lieu de convivialité où tout le monde participe aux tâches.

Nous avons eu la chance de pique-niquer au sein de cet es- pace et après le café offert par Christian nous regagnâmes, enchan- tés, nos véhicules.

Merci Mireille !

Yveline

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Le coin d’Albert

« La gentillesse est le langage qu'un sourd peut entendre et qu'un

aveugle peut voir. » Mark Twain

La traversée de la rivière

Pierre, Jeanne et Alice doivent traverser une rivière à bord d'une barque ne pouvant supporter un poids supérieur à 100 kg. Si ces dames ne pèsent que 50 kg chacune, Pierre pèse, lui, 100 kg.

Comment doivent-ils s'y prendre pour traverser la rivière ? Les trois araignées

Trois araignées se déplacent en file indienne.

La première dit : « il y a une araignée derrière moi. »

La deuxième lance : « il y a également une araignée derrière moi. » La troisième affirme : « moi aussi, il y a une araignée derrière moi. » Comment est-ce possible ?

L'enfant et l'ascenseur

Nicolas va seul à l'école. À l'aller, il prend l'ascenseur depuis le dou- zième étage. Au retour, il monte avec ce même ascenseur jusqu'au huitième étage, puis finit de monter à pied.

Pour quelle raison ? La question au fou

Un fou prétend répondre avec exactitude à toutes les questions qu'on pourrait lui poser.

Quelle question devez-vous lui poser pour être certain que sa réponse soit fausse ?

Albert E

.

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HUMOUR ET CONFINEMENT

L’humour est une arme pour faire passer la pilule, surtout face à une situation imposée et sur laquelle nous n’avons pas de prise. Un confinement pour quelques semaines n’est pas facile, surtout lorsque le soleil est là…

Vous avez surement vu passer certaines de ces images et textes sur le coronavirus et le confinement. Drôles, ironiques, elles ont fleuri sur les réseaux sociaux.

Lisez les articles qui suivent, dans lesquels Jacques nous raconte ses

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UNE RANDONNEE EN APPARTEMENT

Une randonnée aux fins fonds des confins de mon appart dimanche 22 mars 2020

Participants : 1 – Récit : Jacques – Photos : Jacques - Mise en page : Alain.

Nous étions 1 ce matin du dimanche 22 mars au départ de cette randonnée. Une journée entière de marche dans 46 m2 : comment notre groupe – étonnamment fort réduit par rapport aux affluences an- térieures – allait-il tenir pendant une journée entière dans un espace aussi confiné ? Nous pouvions toutefois faire confiance à J., l’organi- sateur de cette sortie, qui, pour une fois, n’avait pas fui ses responsa- bilités et s’était enfin proposé pour mener la balade. Il faut dire que de- puis plus de dix ans qu’il occupait les lieux, il devait avoir eu le temps de repérer le parcours. Il espérait simplement que personne ne serait en retard, lui en tête, car la journée promettait d’être longue.

A 9h30, le groupe - c’est-à- dire Lui - était présent au Saut du Lit, lieu de départ remar- quable par excellence qu’il se félicitait d’avoir choisi malgré la difficulté que présentait ce passage dès potron-minet.

Ayant craint de décourager le groupe - c’est-à-dire Lui – il avait préféré concubiner jusque là pour être sûr d’être à l’heure et avait donc passé la nuit avec Lui-même : partager son lit avec Lui lui avait semblé une démarche tout à fait éco- logique en ces temps troublés. Ainsi tout le groupe - c’est-à-dire Lui –

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se retrouva frais et dispo pour ce saut, péril- leux, sur les froides tommettes de la chambre.

Après une brève halte à la cascade de sa douche où il se félicita que la randonnée n’eût pas recueilli les suffrages de beaucoup d’AN, (celle-ci mesurant 70 cm sur 70, il ne voyait pas comment un groupe de 30 aurait pu y rentrer ensemble, cet épisode de toilette

ayant pu dès le départ compromettre l’ensemble de la découverte des lieux), il se dirigea pieds nus vers la cuisine où il avait prévu une halte petit-déjeuner pour tous - c’est-à-dire Lui -. Ami.e randonneur.se, tu seras peut-être surpris.e de voir que ton guide du jour ose marcher pieds nus, mais il faut dire que la sensation de fraîcheur sur ces tom- mettes marseillaises d’un beau rouge brique s’avérait tout à fait agréable pour débuter ce périple. Pour les plus frileux.ses qui auraient pu être incommodé.e.s par cette sensation matutinale, le café brûlant que J. offrit généreusement à tout le groupe - c’est-à-dire Lui – eut tôt fait de réchauffer les cœurs et de créer une saine ambiance de franche camaraderie au sein de la petite troupe du marcheur.

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Dynamisé par l’effet de la caféine, le groupe n’eut aucun mal à gagner la fenêtre flambant neuve oscillo-battante (installée depuis peu par Jean-François, le cycliste des AN) qui s’ouvrit devant le magni- fique paysage des jardins intérieurs des pâtés de maisons du centre ville de Marseille (on était dans le quartier des Réformés). Certain - c’est-à-dire Lui – put se pencher (ayant depuis une lointaine randon- née AN dans les Dolomites en 1987 vaincu son vertige), et d’un long travelling depuis son cinquième étage prit une grande bouffée d’air re- devenu pur depuis que les immondes bateaux de croisière ne déver- saient plus le virus d’un tourisme contaminant dans la cité phocéenne.

Oui ! La ville était bien calme en ce matin de printemps : aucun bruit de moteur ne venait troubler la quiétude de ces confins de l’humanité.

On aurait dit que la folie du Monde était suspendue.

Mais bien vite, J. mit fin aux rêveries du groupe - c’est-à-dire Lui - : il ne fallait pas traîner ! Le chemin était encore long : il fallait passer de l’autre côté du bar ! Contourne- ment obligatoire si l’on voulait éviter de pas- ser par-dessus ; la chose n’était pas impos- sible mais l’escalade n’était pas son fort et cela faisait longtemps qu’il n’avait pas suivi l’une des séances d’initiation à la varappe de Serge. Etant responsable du groupe - c’est-à -dire Lui – et rappelons-le toujours pieds nus, il préféra le détour même si celui-ci lui faisait perdre un peu de temps (mais après tout du temps n’en avait-il pas ?). Et puis, il avait une idée derrière la tête…

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N’ayant par le passé – comme nous l’avons déjà suggéré – que peu souvent encadré des randonnées (c’était bien le malheur des associations où l’on venait plus facilement « consom- mer » que participer : il pou- vait se le reprocher à lui aus- si…) il avait réservé une surprise au groupe - c’est-à-dire Lui - : der- rière le bar, son vélo, un vieux Mercier remis en état lui aussi par Jean -François (décidément ce garçon était précieux !), l’attendait ! La ran- donnée était mixte : marche et vélo ! Comme en Camargue ! Il n’était pas peu fier de sa surprise et son orgueil se flatta du petit effet qu’il produisit sur le groupe - c’est-à-dire Lui -. Les compliments fusèrent : « Quelle bonne idée ! - Un vélo dans l’appartement ! Au 5ème en plus ! Comment tu as fait ? » Lui, modeste : « Oh ! C’est pas grand chose, il ne pèse que douze kilos, j’ai l’habitude de monter les 122 marches avec lui sur le dos ! – 122 marches ! Que tu es fort !... »

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Les éloges pleuvaient et il se serait bien félicité un peu plus longtemps de son initiative s’il n’avait pas fallu décider qui allait pren- dre le vélo en premier. La deuxième fenêtre était à présent ouverte et le guidon du vélo attendait son premier conducteur. Tous le poussè- rent à ouvrir le bal ! Il ne voulait pas jouer les « leader » mais si on in- sistait… il se laissa convaincre et monta fièrement sur l’engin, péda- lant sur place, jouant avec les vitesses pour simuler la montée de la Gineste ou de l’Espigoulier, sprintant dans les moments de plat ! Ce fut un grand moment de cyclo-confinement. Il se sentait libre ! Libre comme quand il sillonnait jadis les routes du département ! Il se surprit même à se laisser aller à réciter le texte de son prochain spectacle sur le vélo1 qu’il était en train de travailler.

Mais la mi-journée approchait et il fallait que tout le groupe - c’est-à-dire Lui – pût profiter de ce moment de cyclo face à la fenêtre.

Comme nous étions 1, ce fut assez vite fait et nous pûmes repartir vers la troisième fenêtre où, en plein soleil, la pause repas fut décré- tée. Quel bonheur de sentir la douce chaleur printanière inondant maintenant tout l’appartement pendant que le groupe - c’est-à-dire Lui – sortait les quelques victuailles achetées en quatrième vitesse la veille lors d’une dérogation de sortie.

Voulant définitivement se mettre le groupe - c’est-à-dire Lui – dans la poche et contrairement aux siestes trop brèves concédées par les organisateurs habituels, en particulier Christophe, il autorisa une sieste de … deux heures ! Peut-être le poids de sa nouvelle responsa- bilité, ou alors le fait que dans les confins on avait après tout toute li- cence pour dormir, lire, ne rien faire… il ne put fermer les yeux plus d’une demi-heure ! Ne voulant pas revenir –contrairement à certain

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dirigeant actuel de l’Etat- sur sa promesse « électorale » il décida de laisser buller le groupe - c’est-à-dire Lui – et en profita pour commen- cer le compte-rendu que vous êtes en train de lire.

Cela lui prit pas mal de temps et il fallut que ce soit le groupe lui-même - c’est-à- dire Lui – qui l’incita à reprendre la route. Il restait tout de même trois ou quatre mètres à parcourir pour boucler le périmètre de l’appartement et se retrouver au point de départ au pied du lit baigné à présent par le soleil couchant. Bientôt la lune remplacerait l’astre de feu et viendrait avec douceur caresser son

visage par la petite fenêtre au-dessus de ce lit.

Il eut alors une idée folle : inviter le groupe - c’est-à-dire Lui - à dormir tous ensemble sur place !

Je ne sais pas pourquoi il ne formalisa pas son idée et n’invita personne. Peut-être voulut-il garder pour lui seul le souvenir de cette étrange et magnifique randonnée avec le

groupe - c’est-à-dire Lui - aux fins-fonds de ses confins. Comme un songe. Etrange et pénétrant.

S’y rendre :

Chez soi. Tout simplement. Et sans écarts.

A très bientôt … avec le Groupe !

Jacques

(1) : « Ma Petite Reine » à ne pas manquer à partir de décembre 2020 dans tous les

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INITIATION SPELEO

(4 avril 2020)

Participants : 1 - Narration : Jacques - Photos : J.C. - Mise en page : A. B.

En cette période de confinement, proposer une initiation spé- léo… n’était-ce pas en rajouter une couche ? Mais partant du prin- cipe que mieux vaut traiter le mal par le mal, j’avais quand même décidé de maintenir cette sortie, enfin… « sortie » … Après tout, Serge n’avait pas le monopole de la spéléo au Club !

Mal m’en prit car nous nous retrouvions à nouveau 1 en ce dimanche 4 avril à l’entrée du « Placard » ! Mais le meilleur était là ; je me consolais donc en me disant qu’avec un tel Groupe – c’est à dire Lui – je n’aurai pas de problème : je connaissais bien ses capa- cités en spéléo, même s’il n’en avait jamais trop fait. La sortie étant présentée comme « initiation », j’avais mérité le groupe que j’avais.

D’ailleurs, il ne regretta en rien de m’avoir suivi et mis ses pas dans les miens.

Le « Placard » est situé dès l’entrée de l’appartement que l’on atteint après une montée de cinq étages et 122 marches. Le Placard, ça se mérite ! A deux mètres sur la gauche dans la courbe formée par l’escalier extérieur se trouve donc l’entrée du dit- Placard : une vieille porte qui grince un peu mais qui s’ouvre sans penne (admirez le jeu de mots !). De l’extérieur, rien ne laisse pré- sager les surprises qui nous attendent.

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Dès la porte franchie, la première salle vous saute au vi- sage ! Vous ne savez plus où poser le regard ! Sur la gauche les

« Stalactites des Cravates », aux couleurs et motifs aussi surpre- nants.tes que variés.es attirent tout de suite l’œil, tandis que plus loin se profilent déjà les fameuses « Draperies des Chemises » dont certaines ne sont pas sans évoquer la mode rétro des années 70. Mais vous ne pourrez pas aller plus avant si vous n’avez pas passé le danger qui vous guette à droite de l’entrée : la terrible

« Planche à Repasser » prête à vous basculer dessus au moindre faux mouvement ! Cela dit, vous la repérerez facilement : à ses pieds, en contrebas, elle est flanquée du « Fer à Repasser » qui serait tout aussi dangereux s’il était situé en hauteur et souvent en activité. Mais le propriétaire des lieux n’étant apparemment pas un as du repassage, l’objet ne souffle que très rarement de la vapeur et semble même bien entartré ! De plus un tremblement de placard l’a fait choir jusqu’au sol où il repose à présent, totalement inoffensif (la datation de ce séisme est incertaine : vers le début de ce siècle probablement).

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En face du « Fer du Repasser », un site beaucoup plus ac- cueillant et paisible : « Les Orgues aux Pantoufles », un lieu de ran- gement, plus ancien que le « Fer à Repasser », que l’on date de l’ère du « Chauvinus Guysus » ; immuable depuis. Ces Orgues se présentent sur deux rangs avec des alvéoles ayant conservé quelques vestiges de vieux chaussons pour certaines.

Ayant franchi non sans mal mais avec les précautions né- cessaires à ce genre d’initiation cette première partie de la caverne, le Groupe –c’est à dire Lui – se dirigea ensuite vers le redoutable

« Siphon des Draperies des Chemises » qui fait communiquer la première salle avec les « Etagères à Dossiers », dans la deuxième partie du « Placard ». Ces Etagères présentent un grand intérêt ar- chéologique car renferment de nombreuses archives qui, dévoilées, éclairent sur les étranges mœurs, passées ou actuelles, des occu- pants des lieux. Mais pour les atteindre, comme on a dit, il faut pas- ser sous les « Draperies » par un siphon étroit et très abaissé, lon- gé tout du long par le « Tuyau de Plomb » dans lequel coule une rivière souterraine hélas invisible à l’œil nu.

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Le passage du Siphon impose de se plier en deux en se contorsionnant pour éviter le bas des draperies, fragiles, qui pour- raient facilement, si on les heurtait, vous tomber sur la tête, mettant fin prématurément à votre incursion dans les profondeurs du

« Placard ». D’ailleurs au milieu de celui-ci ne découvre-t-on pas les

« Chaussures des Géants », sortes de vieilles baskets aux couleurs vives dont la légende dit qu’elles étaient portées jadis par un pro- priétaire des lieux qui se serait imprudemment aventuré ici et aurait été écrasé par une pile de chemises lui tombant dessus. Il ne reste- rait plus de lui que ces trois chaussures qui se visitent encore de nos jours et qui ont conservé une partie de leur odeur.

C’est donc avec une extrême prudence, mais sans s’attar- der, que le Groupe –c’est à dire Lui – passa le Siphon, réussissant

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toutefois à prendre une superbe photo du bas des « Chemises » que vous pourrez voir, illustrant ce compte-rendu.

Ce danger écarté, la récompense fut à la hauteur. Même si les « Etagères des Dossiers » ne sont pas le plus bel endroit du

« Placard », leur intérêt historique est évident. Malheureusement, ayant perdu pas mal de temps à l’entrée pour contrer à trois re- prises l’attaque de la « Planche à Repasser » et s’étant un peu pris la tête dans le bas des « Draperies… », le Groupe –c’est à dire Lui – n’eut que peu de temps pour consulter tous les « Dossiers ». Il dut se contenter du « Dossier Impôts » qui contenait pas mal de malversations depuis le début de ce siècle et fut très intéressé par le « Dossier Chômage », lequel laisse à penser que l’occupant des lieux put être de la race « intermittent du spectacle », en voie de disparition surtout depuis l’épidémie de Covid-19 qui ravagea notre planète à partir de 2020. L’étagère « DVD » est aussi intéressante mais peu fournie : à signaler le DVD de « Merci Patron » de Fran- çois Ruffin, ainsi qu’un certain nombre de films à thème un peu chiants qui nous font dire que l’habitant avait certainement des ac- cointances politiques un peu… hors normes (mais cela ne nous re- garde pas !)

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Le retour se fit par le même chemin, non sans s’offrir un der- nier coup d’œil vers le haut du « Placard » pour admirer le superbe

« Alignement de Cintres », en bois, en métal ou en plastique rouge au-dessus des « Chemises » : une perspective qui n’a rien à envier à la perspective Nevski ou aux alignements de Carnac.

Un dernier coup d’œil goguenard à notre amie la « Planche à Repasser », qui cette fois nous laissa tranquille, et nous pûmes re- gagner la sortie, ébloui par le soleil de printemps encore haut dans le ciel.

Il est vrai qu’aujourd’hui, le Groupe –c’est à dire Lui – n’avait pas beaucoup bronzé !

Et c’est autour d’un bon café qu’Il se sépara, se donnant rendez-vous pour une prochaine rando, laquelle, espérons-le, réuni- ra une grande partie du Club dans la campagne de printemps resti- tuée enfin aux randonneurs !

Jacques

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LE WEEK-END DE PAQUES

(11-12-13 avril 2020)

Une nouvelle aventure de Jacques

Participants : 3 !

Samedi 11 avril :

Une tentative de Chaine des Electro-Ménagers qui tourne à la scène de ménage

Ça m’apprendra à proposer des week-ends « macho » : « Filles prioritaires ! », n’importe quoi ! Bin sûr c’était l’occasion pour que tout le monde mette enfin sa photo sur ce trombinoscope ! Et tant pis si on n’avait pas de bonne photo, l’essentiel étant qu’on puisse enfin mettre un visage derrière les noms ! On n’est pas obligé de tous-tes se con- naître ! Surtout les nouveaux-velles.

Bon, ben c’était raté : la solitude du confinement ne serait pas rompue aujourd’hui. Un groupe très réduit pour ce week-end. Mais une bonne surprise quand même : nous étions 3 ! Moi, moi, et moi ! (Notre photo) Un succès par rapport aux précédentes sorties : par un proces- sus de démultiplication astucieux, « Il » (constituant un groupe, « Je » peux à présent parler à la troisième personne) était parvenu à multi- plier par trois la fréquentation, évitant de justesse une nouvelle annula- tion de ce week-end de Pâques, lui-même se substituant déjà au re- gretté séjour dans le Gard proposé par Mireille.

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Le Groupe –c’est à dire Eux (moi, moi et moi) -, bien que non pari- taire, avait donc une décision impor- tante à prendre en ce samedi matin : maintenir les deux randos prévues au programme : la Chaine des Electro- Ménagers (samedi) et les Sources de l’Energie (dimanche). Le débat fut animé. Moi soutenait qu’étant res- ponsable de ces sorties, il n’était pas question d’annuler ou de chan- ger quoique ce soit ! Il en avait assez de voir semaine après semaine sur le site du club : « En raison d’un empêchement particulier, l’activité est annulée ». Mais bon sang où était aujourd’hui « l’empêchement particulier » ? N’avions-nous pas un groupe constitué ? Ne nous étions -nous pas levés tous les trois à 6 heures du matin (oui, ils avaient le sommeil agité) pour être à l’heure au pied du frigo ?

Moi - Pourquoi le frigo ?

Moi – Le premier de la chaine des électro Moi – Ah oui !

Effectivement, un véritable dilemme se nouait au pied du dit frigo : Moi – Puisqu’il n’y a que nous, on le connaît déjà ce frigo… Pas la peine de le refaire !

Moi – Oui et puis, il fait pas chaud ! Alors le frigo… Et puis en haut, y a le congel’ ça va cailler ! J’ai pas mes crampons !

Moi – Mais enfin juste après, y a le four ! Je l’allume, si vous vou-

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Moi (intéressé) – À combien ? Moi – Mais à 200°, pourquoi pas ?!

Moi – 200° ! Ça va pas non ?

Moi – Ben quoi ! Au moins on aura des sensations fortes !

Moi – Allez ! On se prend une grille chacun ! On se fait une bronzette !

Moi – Non, non, non ! Moi, j’aime pas la chaleur ! Moi – Et le grille-pain alors ?

Moi – Parce que tu comptais nous faire griller juste après le four ?

Moi –Avant, y avait un passage à la machine à laver ! Pour se rafraîchir !

Moi – Quel programme ! Moi – Je sais pas … 30° ?...

Au bout d’une heure, le Groupe –c’est à dire Eux (moi, moi et moi) - n’avait toujours pas réussi à se mettre d’accord, Moi voulant tout faire, Moi ne rien faire et se recoucher et Moi proposant de tout faire en même temps, ce qui mit Moi dans une fureur folle :

Moi – Tout en même temps, mais ça va pas ! On va tout faire

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Moi (effrayé) – Pourquoi ? T’as le nouveau Linky ? Moi – Non. J’ai refusé, tu penses !

Moi – Ah… Tu me rassures. Mais bon c’est vrai que même ton vieux compteur… Il va pas tenir le coup.

Moi – Allez, on se recouche et on se fait une télé.

Moi – Ah ben non ! Moi – Pourquoi ?

Moi – C’est un électro-ménager aussi. Et tu veux pas faire la ran- do !

Moi – Ah zut !

Moi – On est coincés.

Moi – Bon, alors, qu’est-ce qu’on fait ? Moi - …

Moi – C’est dur le confinement pour trouver toujours des randos intéressantes.

Moi – Elle était intéressante celle-là !

Moi – Non. Ils-elles ont tous des frigos chez eux-elles.

Moi – …et des fours…

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