4
=L
6“
quir^rw vengeance
Oui
ÿurit quirempiihllcar/i octupare cupiunti Jloml/ititSd-^ ^O.v<E.Vislmi^ c’rutntis nianihus^ îmmarii a aritlà ^
lioqtiiLUÿiiiii quihiisfidesJ decus
y pietas
y
pose
< j.télùyaesta àtque inhonesta ,
omnia
questisunt0;irl.s ceux Uni veulent asservir la république ?
K’esi-ee pas ces scélérats impies, aux mains teintes de sang , et au
cœur
rempli d’avarice, pour qui lor.L
v.'St îraîm
,
i:;î la foi
, et i’immanité ^ et le juste,
l’injliste? Ideninius in, Salljjst.
E
ITX
tyciîuriségalement ennemies du peuple^
et toujours prêtes à l'écraser , se sont
fortement
pro-noncées
dès leconime.ncement de
la révolution.La
faction des Feuiilans et celle des Jacobins,
Toutes deux avec
des intérêtsopposés,
tendoientau même
but |Fune
et Fautre v.ouloientun
roi.Les
Feuiilans sou- tenoienî le partide Fancienne cour
, qui , trop
justement
sbiiorrée , s’esîévanouie
d’autant plus vite qu’elle avoic plusd’ennemis
ouverts intéressés à la renverser.Les Jabobins
vouloient , ont toujoursvoulu
et veulenten-
relever le trône
,
y
placer la famille d’Orléans*’ et ituer la religion protestante à la catholique>
pour
l’appui
de
leur nouvelle tyrannie,gst ce-::G atrqce. faction qui
répandue nomseulemerH
€ore
sur toute la surface
de
laRépublique
^mais encore che^
la plûparbi^es nations voisines , sous le
nom de
sociétés populaires, aépouvanté
laFrance
par toutes sortesde crimes
depuis lecommencement de
la révolution ; c’est,cette atroce, faction, qui ^
soutenue
par la Fayette qui avoit l’airde
lacombattre
, a opéré par lui les massacresdu Champ-de-Mars
,de
laChapelle
,de
laMaison- blanche
; c’est cette atroce faction qui , n’ayantpu
par-venir à assassiner rimbécille,
au r.om duquel un
essaimde
scélérats tyrannisoient laFrance,
a orp;anisé et faitexécuter les massacres
du peuple au ID
août ,pour conduire
à Féchafaut celuidont
la place éteit lebut
de
ses désirs,pour
placer lenouveau
tyran ; c’est cette atroce faction, qui , ne
pou
vaiut assez tôt se défaired’une
partie
de
sesennemis,
a organisé et fait exécuter leségorgeries des prisons
au 2
et^
septembre, dans
lesquelles les
meneurs
desFeuÜhns
,
quelques
restesde /Fancienne
cour;, et les premiers sup|:^ôtsde
la catho-licité , ont été massacrés ; c’est cette atroce- faction , qui,
’oar le traître
Dumourier
et autres s-cëlérars subalienies,5 ' •
a livré la
Belgique
« dans l'intention d’attirerFennemi
sur Paris,
pour anemtir
la représentation nationale;.€^651 cette atroce ftctipn
, qui, par Rcé-and , Brissot,
Genso-nné
et coirudrces , a cn'upriiié et exécuté les sou- le\''emens séditieuxdu
midi , l’insurrection et lesmas-
sacres
de Lyon
,d’Avignon
,de
Marseille , etc. et la défectionde;Toulon;
cLsr cette atroce faction, qui, parVincent, ^Ronsin
,Hébert
,Momoro
et consors , aorganisé , entretenu , centuplé les désordres sanglans
dé
la
Vendée
qui durent encore ; c’est cette atroce faction OUIi , par ses alniies.ct cornpi.ccs, a hut massacrer
aans
la
majeure
partie des dépu;temens
, des inilhonsde
victimes innocentes , hornines ,femmes
, enfansde
tout
âge,
parce qu’ils n’ëtoient pas prorestans ,no-
tamment
ùNantes où
des enfansde
trois,quatre,
l
sb
cins ont évinoyés
pat centaines; c’est cette atrocefaction qui a accaparé toutes les denrées , englouti toutes les subsistances
,
pour amener
lepeuple
àcom-
position et lui faire accepter son tyran ,
quand
ellejUP’era
convenable de
le proposer ^t’est de
cetteabominable
faction . horrible repairede
brigands,d’antropopbages
qu’est sorti,comme on
sait, le
fameux Robespieire,
ainsique
les Brissot, .esPéthion'^ les
Vincent
, lesRonsin
, lesDanton
, et toutela clique
dont
il guillotine a déjà lait justice ,etqui avec Lpaci.nce afcndent
laqueae dont
la guUlotlnefera justice bientôt sans doute.
4
répoqtuede
sa naissance , cetteRicnon
réunie sousle
nomade
club des Jacobins , étoitun ramas de tous
les espions^ banqueroutiers, assassins, coupe^'-jarrets ,
femmes
prostituées , raccrocheusesde Londies,
de^Borlin^
de
Suisse et autres lieux etde
tousceux
a quila niisere
ou
le besoinne
laissoientde
ressource qu.erintrigue.
C
est ceque prouvent
ces 'séances orageuses, ces discussionstumultueuses
et sanglantes ,dans
les-quelles les
aboyeurs
àgages
soutenorent leurs discours: à
coups de poings,
Acoups de
sabres ,de bayonnettes
, tactique adroite et necessairepour
.e»-arterd’bonnêtes gens
qu'y avoir attiré i’apparcRcedu bien
nublic, ce
masque
cterntd des conspirateurs.R.obcspierre , ce
^monstre dont
1 insolencen
avoitd’é'^al
que
sonambition,
etoit alorsvéritablement Jacobin
, c’esî-à-dired n.soez scélérat et assezamplement
gorgé
d’ar^rent par la clique piotesiante,pour
travailler S'érieusement à mettre lenoüveb
ogiC' a la placece ràncien
tyran , c’est dans ce sens qu’d along-tems
épuisé toutes les ressourcesde
Part,d'opprimer
; c’estpour
cetunique but que
fut fabriquée à_
grands ..Rai.^
cette constitution -.monarchique qui meitoiî le, despote.
'
dans
l’ivïipossi 'jfîte .d tous les t,iesoïs i.-étCiC4
'la nation
elle-mcme. Quand
ilvoudrok
se donnsr-le passe^tems, les brevets
de duc
et pair, les titresmarquis
,de comte
,de baron
étoient déjà distribuesaux
'Vils esclaves quidevoient
cuniposer la nouvelleconvention.
Robespierre avoitun
brevetde duc
;mais
outréde
rage «de ceque
ses ranipans imiiafeurs, etnotamment
lemince
Barrèresurnommé Faboyeur de Robespierre,
a la faveurde quelques
succèsparmi
leurscomplices
,commençaient
amécennoure
sonamorité
€t cherchoient à se soustraire à son influence
, il ré-
solut
de
.fenvenger en
lesexîenmnaiit
îoiisy et,pour
çct; effet ,
change
ade
parti,^De
jacobineorage%
li devint feuillant attroce;c'est nui qui
de
concertavec
sesnouveaux
acolites , eut l’adresse d'^obîenirde ceux
quihl vouloit sacrifier, l’eia-oiissemeht
de
ce tribunalde sang
qui devoit sicom-
plaisament exercer ses
vengeknces;
c’est par ses ordresque
ses anciens complices alloientchaque
jour, par centaines a la guiliotme i il avoiç résolude
lesy
mettre TOUS j et il fauten convenir,
ilne
s y prenoitpas simal
2encore quelques mois,
et la jacobi.mère éîoit déserte ainsique quelques unes
des aflibécs.La
clique protes- tante, accaoicede
terreur, sevoyant aux
abois etné
Trouvantde
salut, p<asmeme
dans la fuite , -résolutd exterminer
l’hydre qui se disposok à les croquer tous:mais en
1 ecras-ant il lailoit 1empecher de
dévoiler les atrocitésde
ses ancienscamarades;
c’estpour
celaoue Robespierre
etcompagnie
oui été étouffés sans pou-, voir se faire entendre. "^
Quoique monstre,
s’il eutpu
parler, Robespierre eùp, ditau
peuple ,uniquemens pour
se vons^çrde
ses 3-^sasgins; ce sont les jacobins qui' ont
donné
le branle à la révolution,
pour
renverser le trône, dans rintentiond'en
éleverun
autrepour
leur ogre ; ce sont les ja':';h:n:ven: rçnversé
k
rçUgion catholiqpepDurki
; tcn^oins les temples reserves dans cha(|U6 section poi^r
y
érablir leurprêche quand
ils auroienî renverseRépublique. Ce
sont les jacobins qui coaliC sçsavec
les conspirareurs dRln^^ie'rerre et la Prusse,ont
organisé et fait déclarerlà guerre par
rassemblée
nationaleaux
nations voisins parce quhlsFont
jugé nér cessaire pQur^ épuiser laprance
, croyantpouvoir mieux
lasubjuguer
essuire ;Ce
sont les jacobins quip^ir leur funeste influence, ont organi-^e et effectué la
misere
publique, la ruinedu commerce,
lachute des
îfîmrufactiiies
^
ep
arraciumt à laConvention
, i’insidieuseoiâap^ax:n^zL'72 ^ a la faveur
de
laquelle, matières pre-- rpières ,de
toutes especes , objetsde
nécessité , de luxe,
deniéc', et sub^istance tout a été accaparé et
mis en
ma-, gazin sous îtitr ciirQctiQnexclusive
pour pouvoir
à leur gié, disposermeme de
la substance dtipeuple quimange pu
fait dietg selon lebon
plaisir des souverains sei-gneurs,
messieprs les jacobins^
pour ne
lui laisserau- cune
resssource qui ne fv’ta leur disposition ; ils
ont pbtenu
peinede
niorf contre les accapareurs,de
sorteque
le particulier aisé qui auroitpu
acquérirune
cer- taine quantitéde
subsistances, etménager au peuple, pne
lessource dans letems
diiticile, a été privé
dec^
nioyen de
servir son pays; et celi.f qui
, possesseur
0 une
quantitéde
denréesou marchand
is.es tiréesde
1 etranger
ou de
1 intérieur, à grands frais, les desti-noitau peuple
,moyennant un bénéhee
raisonnable , for- ce dgn
faire la* déclaration en a été privé par des prixmé-
diocres
,
papdes
réquisitions arbitraires, tandisque
ces ia«lûmes
jnco.b.msOu
leursadhérens
sont paisibles distribu- teurs des tnnicnandises accaparéesQU
arbitrairemsenr re->quiseau nom de
la loi.Mais
c\e^c ici.sur-tout,
que
brilladans
toutsonjourrétonnante audace de
ces conspiraîcurs^Dans
la séa^ '3du 9
Fructidor,un
des suppôtsde
1^^ prefiyut
pour preu
*41O StagnationO du
1w» prfeposa
wainia unique moyen de
le reviviSer,la suppéssion
de
la loidu maximum
et is rapportde
celle contre les accapareurs. Il avoir raison ce
suppôt
Ajy l-ï i^jriYhin'iAre: îe tour rôest pas si mai-adroü: :
En
tle la jacobinlère; le tour n'est pas si mal'adroiü :
En
rapportant la loi contre les accapareurs;
en supprimant
le cher
maximum
à la faveur-duquel
ils ont a\,nuis àbas prix tous les objets
de commerce
, etdont
ilsmont
plusaucun
besoin, puisqu’ilsont
toutlamasse
,ils ouvriront paisiblement leur’ vastes map.az.n:-’ et
^ndronî
au peuple
ses propresmarchand
isvi a6oo TJOO
ddaue;nientation. C’est-la ce qui s appelleun
/'V
LW
revenûron
pour JOO
ddaugmenîation. C’est-la ce quitour
de
jacobin.Pauvre peuple
1 a quejle espe^^e^ens
coniie-tu tes plus chers intérêts ?Tu donne
ades loups enragés la
garde de
tes innocentes OiCDo.Tel
est ItT salutaire effetdu gouvernement
revoeU’tîonnilre
de système
d’oppression,de
tyrannie, quimet
la volonté arbitraire des conspirateurs a la piULed^la volontc
gcnévald qui prive le peupledu
droit inaliena”^hle
de
choisir etnommer
ses magistrats, qui esaun
despotisme
,une
tyranniede
fait,au moyen duquel
les conspirateurs
peuvent
tout oser, tout entieptc.»-dr'e
impunément.
C’est a la faveurde
cegouveiue-
plient arbitraire,
que
se sont éleves aMeudon
oesmagazins de
toute espece d artillerie, des lecioiues ,des remp^arts préparés
au nom du peuple
, contie le^eitple
lui-même;
sansque
cememe
peuplemt
lapermisision
de
s’informerde
ce qui sy
passe. iqu’ont été enfouies les* trois quarts dgs
poudits
Uv.Grenelie ,
quelques
joursavant que
cemagazin
anéuutî. il falioit
ne
laisserau peuple aucun nioyen de
défense. Aussi est - ce depuis cet affreuxévéne- ment
,que
brille dans tout sou éclat, l insolenteaudace de
cesantropophages
, line
fautdonc
pas -etie suipn^de
leurs acharnemvcnt à -soutenirun
.gouvernemeiit viu iCït "’i favorafoie. fjV peuple avQit cepericaut -vy-ï-w'
de ne
jamais supporter ni tyrans ni tyrannie vqu'elqiîe fut leurmasque
quelque, fut leur dénomination.,k
Convention
a fait lemême serment, mais
ces factieu;s:aveuglent
le .peuple ettrompent
laConvention.
Le moindre danger
qui puisse résulterde
cet aban- don' des droitsdu peuple
^ c’estde
voir toutes les placeiï 9 tous les postesimportans occupés
par des inrri-gans
eritiérementdevouis aux
conspiraîcurs quiont
placés.Personne
ifen doute,
ce sont les jacobinsqui
jusqu’à ptésent , ont distribué presque toutes lesplaces; t’est
pour
celaque
la plupart des sdministrs- tionsvont en
raison inversede
l’intérêt publie, le pe-tit
nombre
des patriotesqu’on y
a place parmega.rdo
foî'^t des efforts inutiles.
Mais
tous leshommes. ne
se ressemblent pas..Quoi-
qu’il ait existé
parmi
les jacobins des êtres assez per- verspour
sacnfiei’ leurpatne
à leur propre ambitjo'n-,i’i est, dit
-on, dans
cette société des hoinme.s pures attachésaux
vrais principesde
la liberté, et qui veulent^+-;incérement la
République. Cela
peut-être, et je n’endouce
pas ,mais
ceshommes
purs ,quelque
«oitleur
nombre^* doivent
êtrecomptés pour
rien, puiS'qu’ils n’ont jamais
eu
lecourage de
suspeiidre: le coûts des sceleratessesde
leurs associés.Tous
ces récisne
sont pas des contes bleus ; tous ces forfaits , toutes ces horreursne
sont pas des faitsimaginaires ; leur existence n’est
que
tropprouvée
, etles jacobins
en
sont incontestablement les auteurs.Tout
le
monde
saitque
les conspirateurs qui depuis lachute
^Li tyran, sont
parvenus
à la guillotine, sont tous sortis de^^cettecaverne
d’ass.asins;on
sait aussi qu’il n'estaucun
de
ces tjaîtres quipendant
quhl consphoir, n’ait eté/exalté etdont
les vertus civiques n’aient été célébrées tant qu’ilpouvoir
leur rendrequelques
services ;mais
le rna'^qiietombe
, sescamarades
semontroimir
ses plusI
8
cruéls
enneMis^
croyaiit par cetti marcliCj écarter lesSoupçons de
complicitéauquel
ils n’untcependant
paséchappé.
La
mulnplicitc etTénormlté
des crimescommis par
les jacobins appellent la
vengeance
nationale sur latête
de ceux
quien
serontreconnu
coupablesou com-
^ A
plices,
La
rigueurs des principescommande impé- rieusement
la destructionde
cette coalitionen
partiel -^' lier , et la suppression de toutes les sociétés populairesen
général,comme
attentatoires à la liberté^ à Fégalité, â laRépuvlique,
La chose publique
appartientégalement
à tous. Ily
a attentât à Tégalicé ^ toutes les foisqu’un ou
plu-sieurs individus s’arrogent le droit exclusif
de
s’assem- bler,de
délibérer sur les affaires politiques.Il
y
a attentât â liberté, toutes les foisqu’un ou
plusieurs citoyens sont exclus des asscniblées
où on
délibéré sur les affaires publiques
, quel qu’en, soit le
prétexte; toutes assemblées
quelconques
, autresque
les assemblées générales
du peuple
, sontdonc
attan- tatoires à la liberté , à l’égalité, et parconséquent
àh
République;
toutes les sociétés populairesdoivent don
être supprimées.
C O U R
IE X.
ic