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SUD INSEE. Ce département concentre plus de 70 % de la population régionale vivant

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N° 67 - février 2004 SUD INSEE

l'essentiel

Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques Provence-Alpes-Côte d'Azur 17, rue Menpenti

©INSEE 2004

l'essentiel l'essentiel

SUD INSEE

N° 67 - février 2004

SUD INSEE

N° 67 - février 2004

portion de chômeurs (- 7 points). Ce quartier a particulièrement bénéficié de la diminution du chômage dans la ville de La Ciotat au cours des années 90.

Dans le Centre Ancien de Toulon, la part de chômeurs s’est aussi nettement rapprochée de celle de la ville et de la moyenne régionale des ZUS. Mais la situation de ce quartier reste difficile.

Sa population a baissé de 30 % au cours des années 90 et le chômage se situe encore à un niveau élevé.

La zone urbaine de La Zaïne à Vallauris connaît des difficultés spécifiques. Plus de la moitié de ses habitants ont moins de 25 ans. 54 % de la population ayant terminé ses études n’a aucun diplôme et seul un adulte sur deux possède un emploi. Cette zone urbaine est péna- lisée par une situation locale de l’em- ploi défavorable.

Les ZUS dudeuxième groupe(cf. ta- bleau 4) se rapprochent également du reste de leur commune, en ce qui concerne le chômage, mais de façon moins marquée. Deux quartiers se dis- tinguent tout particulièrement dans ce groupe.

Les quartiers Est de La Seyne-sur-Mer connaissent une situation plus favorable que les autres quartiers classés en zone sensible. La proportion de chômeurs parmi les 15-59 ans (15 %) y est plus faible que sur l’ensemble de la com- mune. La population est nettement plus diplômée que dans les autres ZUS.

Pour sa part, la zone franche urbaine Nord-Littoral à Marseille, connaît une situation assez difficile. La proportion de chômeurs, en 1999, y est élevée (27 %) ainsi que la part de non diplômés (44 %). Le chômage a augmenté au

cours des années 90 mais proportion- nellement moins que sur l’ensemble de la ville.

Trois ZUS marseillaises se classent aux derniers rangs de ce groupe (Les Hauts de Mazargues, Centre Nord et Conso- lat-Viste-Aygalades). Le chômage y a augmenté au même rythme que dans l’ensemble de la ville. Leur situation ne s’est pas dégradée par rapport à la ville.

La situation de vingt-six ZUS s’aggrave par rapport à leur environnement immédiat

Dans untroisième groupede quartiers (cf. tableau 5), la proportion de chô- meurs s’est accrue de façon plus im- portante que dans les communes concernées. Mais près de la moitié de ces quartiers ont une proportion de chômeurs inférieure à la moyenne des ZUS de la région.

Deux zones sensibles de La Ciotat (Abeille-Maurelle-Matagots et Centre) ont connu une hausse, très limitée il est vrai, de la proportion de chômeurs, alors qu’elle diminuait à La Ciotat. Ces deux ZUS ont un niveau relatif de chômage proche des ZUS de la région.

Dans la ZUS des quartiers Nord de Miramas, la proportion de chômeurs est élevée (23 %), du fait d’une hausse importante au cours des années 90 (+ 7 points). Ce phénomène a probable- ment été amplifié par les difficultés qu’a connues la ville en matière d’em- ploi. La proportion de chômeurs s’y est nettement accrue au cours de la dé- cennie passée.

La situation de la ZUP de Berthe, située à La Seyne-sur-Mer, est également peu favorable. Cette ZUP est une zone franche urbaine. Sa population est très jeune, peu diplômée et la moitié des adultes seulement possèdent un em- ploi. La proportion de chômeurs a connu une hausse de 5,5 points entre 1990 et 1999. Comme la plupart des ZUS de ce groupe, la situation de la ZUP de Berthe a eu tendance à s’aggra- ver, en matière d’emploi, par rapport à celle de la commune où elle se trouve.

Les ZUS duquatrième groupe(cf. ta- bleau 6) décrochent de manière plus nette par rapport leur environnement immédiat.

La ZUS de la Monaque à Salon-de- Provence connaît une évolution moins défavorable que les autres quartiers sensibles de ce groupe. La part de chô- meurs s’y est accrue à un rythme proche de la moyenne régionale. Mais cette ZUS se trouve dans une ville où le chômage a peu progressé et décroche par rapport à cette ville.

La zone franche urbaine de l’Ariane, située à Nice-Saint-André, enregistre pour sa part une hausse du chômage, nettement plus élevée que celle de la ville. Elle conserve pourtant une pro- portion de chômeurs (16 %) inférieure à celle de la plupart des autres ZUS.

Le quartier Beisson à Aix-en-Provence connaît des difficultés plus importantes en matière d’emploi. Sa population a diminué de 14 % entre 1990 et 1999 et la part des non diplômés reste élevée (47 %). Toutefois, les deux tiers des jeunes poursuivent leurs études, ce qui devrait favoriser leur insertion à moyen terme.

Suzanne Faudon Daniel Martinelli Pour en savoir plus

- “Les zones urbaines sensibles”. Insee Première n° 835, mars 2002.

- Sur chaque quartier prioritaire de plus de 6 000 habitants, des dossiers réunissant les principaux indicateurs issus du recensement de 1999 peuvent être obtenus auprès des Directions Régionales de l’Insee et à, Paris, auprès d’Insee-Info-Service.

Tableau 3 : Les ZUS en situation de rattrapage

Zones urbaines sensibles (ZUS) Caractéristiques de chaque ZUS Indice de surreprésentation

du chômage dans la ZUS par rapport à la commune

Commune Quartiers Population

en 1999 Evolution de la population de 90 à 99

Part des moins de 25 ans

Part des chômeurs parmi les 15 à 59 ans

Evolution de la part des chômeurs de 90

à 99(en points)

en 1999 Evolution entre 1990 et 1999

(en points)

La Ciotat Fardeloup 1 430 17,7 36,0 18,5 -6,6 117,8 -33,4

Toulon Centre Ancien 6 879 -29,7 32,4 27,2 0,9 177,8 -21,5

Marseille 16ème L'Estaque, Saumaty 3 970 -4,4 25,8 20,1 1,5 121,8 -21,3

Marseille 13ème Malpassé, Saint-Jérôme 18 498 12,2 46,0 23,6 2,6 143,0 -18,5

Arles Trébon 2 847 -8,2 36,0 19,0 2,0 129,3 -17,3

Digne-les-Bains Le Pigeonnier, Barbejas 717 -11,9 37,9 17,8 1,0 217,1 -13,1

Vallauris La Zaïne 1 865 -10,7 53,2 22,8 4,4 153,0 -12,7

Carpentras Pous du plan 1 901 25,0 46,7 19,9 2,6 134,5 -12,2

Tableau 4 : Les ZUS où le rattrapage est plus faible

Zones urbaines sensibles (ZUS) Caractéristiques de chaque ZUS Indice de surreprésentation

du chômage dans la ZUS par rapport à la commune

Commune Quartiers Population

en 1999 Evolution de la population de 90 à 99

Part des moins de 25 ans

Part des chômeurs

parmi les 15 à 59 ans

Evolution de la part des chômeurs de 90

à 99(en points)

en 1999 Ecolution entre 1990 et 1999

(en points)

Marseille (3 et 15) Saint-Mauront, Bellevue, Cabucelle 12 403 - 12,6 42,0 29,3 5,2 177,6 - 7,8

Toulon Sainte-Musse 4 206 - 8,6 39,0 18,3 1,5 119,6 - 7,7

Marseille (10 et 11) Vallée de l'Huveaune : Rouguière, Saint-Marcel 17 037 3,0 34,8 17,1 2,9 103,6 - 5,6

Marseille (12 et 13) La Rose, Frais Vallon, Le Petit Séminaire 19 896 - 0,2 35,7 21,5 3,9 130,3 - 5,1

Marseille (15 et 16) Nord Littoral (ZFU) 16 162 - 2,5 40,3 26,6 5,1 161,2 - 4,2

Tarascon Centre, Les Ferrages 3 897 10,4 34,3 20,4 1,0 151,1 - 4,1

Orange Quartiers Nord : Fourchesvieilles, Portail Lançon, Aygues 3 345 8,6 42,7 17,3 1,4 146,6 - 3,4

Toulon Le Jonquet, La Baume, Le Guynemer 3 314 - 11,7 37,4 22,8 2,7 149,0 - 3,3

Avignon Monclar 6 019 - 1,3 46,6 20,6 4,0 140,1 - 3,0

Port-de-Bouc La Lèque, Les Aigues Douces 2 906 - 12,9 36,6 20,4 3,2 110,3 - 0,7

La Seyne-sur-Mer Quartiers Est : Les Mouissèques, La Rouve 6 586 - 4,5 30,0 14,9 2,1 92,5 - 0,2

Marseille 9ème Les Hauts de Mazargues 6 564 8,4 41,7 19,3 4,1 117,0 0,0

Marseille (1,2,3 et 6) Centre Nord 50 553 2,8 30,9 25,2 5,4 152,7 0,4

Marseille (15 et 16) Quinzième Sud : Consolat, Viste, Aygalades 19 264 - 7,0 35,0 23,3 5,0 141,2 0,4

Tableau 5 : Les ZUS qui décrochent légèrement

Zones urbaines sensibles (ZUS) Caractéristiques de chaque ZUS Indice de surreprésentation

du chômage dans la ZUS par rapport à la commune

Commune Quartiers Population

en 1999 Evolution de la population de 90 à 99

Part des moins de 25 ans

Part des chômeurs

parmi les 15 à 59 ans

Evolution de la part des chômeurs de 90

à 99(en points)

en 1999 Evolution entre 1990 et 1999

(en points)

Ensemble des ZUS de la région PACA 407 828 - 2,4 37,1 22,1 4,7 151,4* 5,2*

Marseille 15ème Saint-Antoine-Est : La Savine, Notre-Dame Limite 15 071 - 4,8 42,2 26,0 6,3 157,6 6,0

Port-de-Bouc Les Comtes 1 657 - 20,3 27,3 26,2 5,2 141,6 6,1

Aix-en-Provence Jas de Bouffan 13 868 2,4 35,1 15,0 3,4 140,2 8,4

La Ciotat Abeille, La Maurelle, Matagots 3 721 - 8,6 37,8 21,6 0,2 137,6 8,7

Miramas Quartier Nord 7 741 - 0,3 38,2 23,3 7,2 144,7 9,4

Nice Saint-Charles, Bon Voyage, Pasteur, Mont Gros 18 981 1,2 33,0 13,9 3,7 120,9 11,2

Avignon Croix des Oiseaux, Saint-Chamand 6 198 - 17,5 37,4 23,1 6,3 157,1 12,3

Aix-en-Provence Corsy 1 386 - 8,9 36,0 29,0 6,3 271,0 13,1

Salon-de-Provence Les Canourgues 8 518 - 0,7 35,2 18,7 3,1 141,7 13,8

La Seyne-sur-Mer ZUP de Berthe (ZFU) 12 852 - 8,6 42,6 25,0 5,5 155,3 14,0

Marseille (14 et 15) Saint-Barthélémy, Le Canet, Delorme Paternelle 40 471 - 0,5 38,9 26,2 7,5 158,8 14,9

Frejus La Gabelle 3 412 0,5 45,6 19,7 5,8 135,9 15,0

Avignon Quartiers Est : Saint-Jean, Reine Jeanne, Grange d'Orel 5 860 - 3,1 34,8 20,5 6,1 139,5 15,3

Port-Saint-Louis Vauban 1 002 2,5 39,5 25,8 7,6 150,0 16,2

La Ciotat Centre 3 318 4,9 25,2 22,9 1,5 145,9 16,9

* Ces valeurs correspondent à celles de l’ensemble des communes de la région possédant une ZUS

Tableau 6 : Les ZUS qui décrochent plus nettement

Zones urbaines sensibles (ZUS) Caractéristiques de chaque ZUS Indice de surreprésentation

du chômage dans la ZUS par rapport à la commune

Commune Quartiers Population

en 1999 Evolution de la population de 90 à 99

Part des moins de 25 ans

Part des chômeurs

parmi les 15 à 59 ans

Evolution de la part des chômeurs de 90

à 99(en points)

en 1999 Evolution entre 1990 et 1999

(en points)

Nice Trachel 7 767 0,1 26,8 16,7 5,1 145,2 20,5

Arles Grifeuille 2 201 - 11,9 34,8 23,6 7,5 160,5 21,8

Port-de-Bouc Les Amarantes 1 169 6,3 43,0 22,7 7,1 122,7 22,1

Salon-de-Provence La Monaque 2 005 - 3,7 38,0 19,8 4,2 150,0 22,1

Nice et Saint-André L'Ariane (ZFU) 11 925 - 12,2 41,8 15,7 5,2 136,5 23,6

Nice Saint-Augustin 12 987 - 3,1 37,1 16,6 5,8 144,3 28,2

Marseille (11 et 12) Air Bel 4 620 5,6 43,2 26,5 9,4 160,6 29,1

Toulon La Beaucaire 4 260 - 3,2 40,1 25,7 7,7 168,0 31,6

Carpentras Elephant, Amandiers 1 245 - 1,0 40,8 23,9 8,6 161,5 31,8

Arles Barriol 3 807 - 7,3 41,2 23,6 8,9 160,5 33,8

Aix-en-Provence Beisson 1 527 - 14,0 37,2 28,8 8,5 269,2 38,5

Au cours des années 90, la popula- tion des zones urbaines sensibles (ZUS) a légèrement diminué en Pro- vence-Alpes-Côte d’Azur. Le nombre de chômeurs s’est accru un peu moins vite dans les quartiers sensi- bles que dans l’ensemble de la ré- gion. Les jeunes habitant en ZUS ont profité, comme les autres, de l’augmentation générale du niveau scolaire : la part des 15-24 ans pour- suivant leurs études a augmenté de neuf points entre 1990 et 1999 dans les ZUS de la région.

Dans près de la moitié des quar- tiers sensibles de Provence-Alpes- Côte d’Azur, le niveau du chômage s’est rapproché de celui de la ville correspondante. Dans une dizaine de ZUS, en revanche, la situation du chômage s’est nettement ag- gravée et l’écart par rapport au reste de la ville s’est accru.

Les zones urbaines sensibles (ZUS) ont été délimitées par les pouvoirs publics dans le cadre du pacte de relance pour la ville de 1996. 48 zones urbaines sensi- bles ont été créées en Provence-Alpes-

du-Rhône. Ce département concentre plus de 70 % de la population régionale vi- vant en ZUS.

Les ZUS ont été découpées sur la base de critères qui traduisent les difficultés sociales de ces quartiers. Les zones choi- sies concentrent en général de grands ensembles, des populations très jeunes, des familles nombreuses et un chômage élevé.

Les zones urbaines sensibles regroupent 9 % de la population de la région Leur population atteint 408 000 person- nes en 1999, soit 9 % de la population de la région. Le poids des ZUS dans la po- pulation est supérieur à celui constaté dans l’ensemble de la France (7,6 %) et dans les régions voisines comme Rhône- Alpes (6,5 %) ou Languedoc-Roussillon (6,2 %). Il est en revanche plus faible qu’en Ile-de-France (12 %). La taille des ZUS de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est très diverse, s’étalant de 700 à 50 000 habitants.

Comme les autres quartiers sensibles de France, les ZUS de Provence-Alpes- Côte d’Azur abritent une population jeune : 37 % des habitants ont moins de 25 ans, contre 29 % dans la région. Ce- pendant les personnes âgées y sont relati- vement plus nombreuses qu’au niveau national : 18 % des habitants des ZUS de Provence-Alpes-Côte d’Azur ont 60 ans

Zones urbaines sensibles de la

région : la proportion de chômeurs

parmi les jeunes a diminué

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N° 67 - février 2004

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Entre 1990 et 1999, la population des ZUS de la région a baissé de 2,4 %, soit moins que dans l’ensemble des ZUS françaises (- 5,7 %).

Sur la dernière décennie, le nombre de jeunes de moins de 25 ans a diminué de 6,4 % dans les ZUS, alors que l’effectif des plus de 60 ans s’est accru de 4,1 %.

La population âgée de 25 à 39 ans a presque deux fois moins baissé dans les ZUS de la région (- 6,5 %) que dans la totalité des ZUS métropolitaines (- 12 %). En conséquence, le nombre d’enfants a également moins baissé dans les ZUS de la région. Quant aux

séniors leur nombre a moins progressé qu’ailleurs. Les caractéristiques démo- graphiques des ZUS de la région se sont ainsi nettement rapprochées de la moyenne nationale. Les taux d’activité restent plus faibles dans les ZUS de Provence-Alpes-Côte d’Azur que dans l’ensemble des ZUS de métropole (65 % contre 68 % pour les 15-59 ans).

Le parc immobilier des ZUS de la ré- gion est composé de 178 000 loge- ments. Au cours de la dernière décennie, il a progressé de 4 000 logements, soit une hausse de 2,1 %, tandis que le

nombre d’habitants diminuait. La taille moyenne des ménages (nombre moyen de personnes par logement) a donc di- minué, mais elle reste plus élevée dans les ZUS (2,6) que dans l’ensemble de la région (2,3). Depuis 1990, le nombre de familles nombreuses de plus de six personnes baisse. En revanche, le nombre de familles monoparentales a augmen- té de près de 29 % dans les quartiers sensibles.

L’habitat des ZUS est essentiellement collectif. Sur dix logements, neuf sont situés en immeubles collectifs dont six

dans des immeubles de plus de dix lo- gements. Dans les ZUS de notre région, les HLM ne représentent que 46 % des logements contre 61 % dans l’ensemble des ZUS de France. La part du secteur locatif privé est plus importante dans les ZUS de la région (24 %) qu’au ni- veau national (14 %).

Le niveau du chômage dans les ZUS de la région est supérieur à la moyenne nationale

Parmi les habitants des ZUS de la ré- gion, environ 54 000 personnes se dé- clarent au chômage en 1999, soit 10 000 personnes de plus qu’en 1990.

Tableau 2 : Comparaison PACA - France métropolitaine, indicateurs statistiques

PACA France métropolitaine

ZUS Ensemble PACA ZUS Ensemble de la France

en 1999Part Evolution de la part 90-99 (en points)

en 1999Part Evolution de la part 90-99 (en points)

en 1999Part Evolution de la part 90-99 (en points)

en 1999Part Evolution de la part 90-99 (en points) Logements

Part des logements de plus de 3 pièces 42,0 % 0,8 48,4 % 2,2 46,3 % 0,2 58,6 % 1,1

Nombre moyen de personnes par logement 2,56 - 0,18 2,32 - 0,14 2,63 - 0,17 2,40 - 0,17

Part des logements en immeuble de plus de 10 logements 63,2 % - 0,3 36,7 % 0,3 68,6 % - 0,3 27,8 % 0,9

Part des logements HLM 45,6 % 2,3 12,0 % 1,0 61,3 % 2,3 16,0 % 1,4

Formation

Part des non diplômés parmi la population ayant fini ses études 36,5 % - 9,6 20,3 % - 9,7 33,1 % - 6,2 20,0 % - 9,1

Part des 15-24 ans en études 63,1 % 8,7 67,1 % 8,5 62,2 % 9,4 67,2 % 7,8

Population active

Taux d'activité des 15-59 ans 64,7 % - 1,1 70,8 % 1,5 68,1 % - 1,4 73,1 % 1,9

Taux d'activité des femmes 57,5 % 3,2 64,0 % 5,0 60,6 % 0,3 66,9 % 4,3

Taux d'activité des 15-24 ans 30,8 % - 10,5 29,2 % -8,9 32,8 % - 10,9 29,8 % - 8,4

Population active occupée

Part des cdd, intérim, emplois aidés, stages 20,7 % 7,9 14,7 % 5,1 20,0 % 6,5 13,8 % 4,7

Part des actifs occupés parmi les 25-59 ans 58,7 % - 9,8 75,2 % - 3,8 69,3 % - 10,2 82,5 % - 3,4

Chômage

Part des chômeurs parmi les 15-59 ans 22,1 % 4,7 12,6 % 2,2 17,6 % 4,2 9,6 % 1,6

Part des chômeurs parmi les 15-24 ans 14,0 % - 1,6 8,9 % - 0,9 13,0 % 0,5 7,6 % 0,0

Part des chômeurs de longue durée (plus d'un an) 60,3 % 18,4 55,0 % 15,7 57,9 % 14,4 53,5 % 11,6

Rapport du nombre de chômeurs à la population active 33,5 % 7,8 17,3 % 2,8 25,4 % 6,5 12,8 % 2,0

Source : INSEE, Recensements de la Population de 1990 et 1999

Tableau 1 : Comparaison PACA - France métropolitaine, population, chômage et logement

PACA France métropolitaine

ZUS Ensemble PACA ZUS Ensemble de la France

1999 Evolution du nombre 90-99 (en %)

1999 Evolution du nombre 90-99 (en %)

1999 Evolution du nombre 90-99 (en %)

1999 Evolution du nombre 90-99 (en %)

Population totale 407 828 - 2,4 4 506 253 5,8 4 462 851 - 5,7 58 520 688 3,3

dont moins de 15 ans 22,1 % - 2,9 17,0 % 2,7 23,3 % - 11,7 17,9 % - 3,0

dont 15-24 ans 15,0 % - 11,1 12,0 % - 6,7 16,2 % - 15,7 13,1 % - 10,0

dont 25-59 ans 44,5 % - 1,5 46,9 % 8,5 46,4 % - 3,0 47,8 % 7,3

dont 60 ans et plus 18,4 % 4,1 24,1 % 10,1 14,1 % 12,0 21,3 % 10,4

dont étrangers 14,6 % - 6,1 6,3 % - 5,6 16,5 % - 16,4 5,6 % - 8,9

Population active 160 633 - 6,3 1 928 045 6,2 1 932 084 - 8,6 26 542 481 4,7

Population active occupée 106 529 - 15,6 1 589 021 3,3 1 435 119 - 15,4 23 055 202 3,0

Nombre de chômeurs 53 735 22,0 334 118 26,8 491 601 22,8 3 401 611 24,5

Nombre de ménages 156 309 3,5 1 896 302 12,0 1 672 520 0,4 23 810 161 10,6

Familles monoparentales 20 689 28,9 144 819 37,7 216 610 14,8 1 493 661 27,1

Nombre de logements 178 200 2,1 2 521 655 11,1 1 842 744 1,6 28 702 012 9,4

Source : INSEE, Recensements de la Population de 1990 et 1999

Cette augmentation est importante (+ 22 %), mais néanmoins moins élevée que la hausse globale du chômage dans la région (+ 27 %). La part des chômeurs dans la population de 15 à 59 ans atteint 22 % en 1999 dans les ZUS de Pro- vence-Alpes-Côte d’Azur, dix points de plus que la moyenne régionale, et quatre de plus que celle de l’ensemble des ZUS de France.

L’écart entre la part des chômeurs par- mi les jeunes dans les ZUS de Pro- vence-Alpes-Côte d’Azur et celles de France est beaucoup moins important (un point). Ceci s’explique en partie par un taux de poursuite d’études légè- rement plus élevé dans notre région.

Bien que la population des ZUS soit encore peu diplômée, l’effort en ma- tière de formation est perceptible. La part des non diplômés s’est réduite de près de dix points dans les ZUS de la région au cours des années 90, à un rythme plus rapide que dans les autres ZUS de métropole.

La part des chômeurs parmi les jeunes diminue Toutes classes d’âges confondues, la proportion de chômeurs s’accroît dans les ZUS de la région à un rythme voisin de celui des ZUS de France. Toutefois la part de chômeurs parmi les jeunes a baissé de près de deux points au cours des années 90 dans notre région alors qu’elle est stable dans l’ensemble des zones urbaines sensibles.

Cette évolution du chômage des jeunes a permis de limiter le décrochage des ZUS par rapport aux communes où el- les se situent. Si le chômage des jeunes a baissé, celui des adultes a en revanche augmenté. Globalement, la proportion de chômeurs parmi les 15-59 ans s’est accrue plus vite dans les ZUS de la ré- gion (+ 5 points) que dans l’ensemble des communes comportant une ZUS (+ 3 points). Toutefois, la situation des quartiers est très contrastée.

Près de la moitié des ZUS sont en situation de rattrapage relatif

Dans près de la moitié des ZUS de la ré- gion la proportion de chômeurs s’est rap- prochée de celle de l’ensemble de la com- mune entre 1990 et 1999. On distingue parmi ces zones en situation de rattra- page relatif deux groupes de quartiers.

Dans le premier de ces groupes (cf.

tableau 3 et encadré 2) la proportion de chômeurs a augmenté moins vite dans la ZUS que dans la commune à laquelle elle appartient. Ce groupe est composé d’une majorité de zones de petite taille (moins de 4 000 habitants en 1999). Il comporte aussi une ZUS marseillaise relativement peuplée (Malpassé, Saint- Jérôme).

Fardeloup, un quartier de La Ciotat, se distingue particulièrement des autres.

Il connaît une hausse de sa population (+ 18 %) et une forte baisse de sa pro-

Encadré 2 : les indicateurs statistiques utilisés

Les données exploitées sont issues des recensements de la population de 1990 et 1999. Les évolu- tions décrites sont celles qui ont eu lieu entre 1990 et 1999, et non les évolutions depuis 1997, année d’entrée en vigueur du pacte de relance pour la ville.

Lapopulation activecomprend les personnes ayant un emploi ou qui souhaitent en avoir un, ainsi que les militaires du contingent. La population active occupée est la population active ayant un em- ploi.

Letaux d’activitémesure le rapport entre la population active et la population totale dans la catégorie concernée (jeunes, 15-59 ans, femmes).

Lechômageest entendu ici au sens du recensement. Est chômeur une personne qui s’est déclarée telle.

Taux de chômage : rapport du nombre de personnes qui se déclarent chômeurs au recensement à la population active. Par construction, les ZUS comptent peu d’actifs du fait de la proportion élevée de jeunes. Le taux de poursuite d’études des 15-24 ans s’est beaucoup accru au cours des années 90 dans les ZUS comme ailleurs. Seul un tiers des jeunes étaient sur le marché du travail à la fin des an- nées 90, ceux qui ont fait les études les plus courtes étant surreprésentés. La hausse des poursuites d’études a entraîné une augmentation du taux de chômage des jeunes actifs alors que le nombre de jeunes chômeurs baissait. Compte tenu de l’ampleur de cet effet dans les zones où les jeunes sont nombreux, nous rapprochons plutôt le chômage dans cette étude à l’ensemble de la population de la classe d’âge concernée (part des chômeurs, voir ci-dessous).

Lapart de chômeursest le rapport du nombre de chômeurs dans une classe d’âge sur la population de cette même classe d’âge.

L’évolution de la part des chômeursmesure la variation en points de cette part entre 1990 et 1999.

L’indice de surreprésentation de la part des chômeurs dans une ZUS par rapport à la commune où elle se trouve est le rapport entre la part des chômeurs parmi les 15-59 ans dans la ZUS et la part des chômeurs parmi les 15-59 ans dans la ville.

L’évolution de l’écart entre la ZUS et sa commune, dans les tableaux 3 à 6, est estimée par la dif- férence, en points, entre les indices de surreprésentation de la part des chômeurs en 1999 et en 1990.

Latypologie des ZUSprésentées dans cet article (cf. tableaux 3 à 6) est effectuée à partir de cet indi- cateur (écart ZUS/commune) qui mesure le rattrapage ou le décrochage des ZUS dans les années 90 en termes de chômage par rapport à leurs communes.

Encadré 1 : la politique de la ville et les zones urbaines sensibles

La loi du 14 novembre 1996 relative à la mise en œuvre du pacte de relance pour la ville a institué une géographie prioritaire définissant trois ni- veaux d’intervention. Elle a repris les notions existantes de zones urbaines sensibles (ZUS), de zones de redynamisation urbaine (ZRU) et a institué les zones franches urbaines (ZFU).

Ces différents territoires infra-urbains sont défi- nis par les pouvoirs publics pour être les cibles prioritaires de la politique de la ville. Des carac- téristiques liées aux difficultés que connaissent ces territoires ont servi de base à leur délimita- tion : l’effectif du quartier, les taux de chômage et de non diplômés, la proportion de jeunes et le potentiel fiscal par habitant.

LesZUSsont l’appellation nouvelle des “quar- tiers d’habitat dégradé ou des grands ensem- bles” créés par la loi d’orientation pour la ville de 1995. La loi a défini 751 ZUS en France dont 48 en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

LesZFUcorrespondent aux quartiers qui cumu- lent des handicaps sociaux et économiques plus lourds et abritent plus de 10 000 habitants.

La loi a défini 44 ZFU en France dont trois en Provence- Alpes-Côte d’Azur.

Le pacte de relance s’articule principalement au- tour de mesures en faveur de l’emploi, de l’amé- lioration de l’habitat, de la relance de l’activité économique et de la sécurité des habitants.

La loi d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, promulguée le 1er août 2003, renforce le dispositif et crée de nou- velles ZFU.

La Zaïne ZUS de Nice-St André :

L'Ariane

La Gabelle Le Pigeonnier, Barbejas

Beisson Corsy Jas de Bouffan

Quartiers Est : Les Mouissèques ZUP de Berthe

Centre Ancien La Beaucaire Le Jonquet, La Baume Sainte-Musse Abeille, La Maurelle Centre

Fardeloup Elephant, Amandiers

Pous du plan

Croix des Oiseaux, Saint-Chamand Monclar

Quartiers Est

Quartier Nord

La Lèque, Les Aigues Douces Les Amarantes

Les Comtes Vauban

Barriol Grifeuille Trébon

La Monaque Les Canourgues Centre, Les Ferrages

Quartiers Nord : Fourchesvieilles

Malpassé, Saint-Jérôme

Saint-Barthélémy, Le Canet, Delorme Paternelle Nord Littoral : Plan d'Aou, La Bricarde Quinzième Sud : Consolat, Viste, Aygalades Saint-Antoine-Est : La Savine,

L'estaque-Saumaty

ZUS de Marseille : 12 ZUS Centre Nord

Saint-Mauront, Bellevue, Cabucelle Les Hauts de Mazargues Air Bel

Vallée de l'Huveaune : Rouguière, Saint-Marcel La Rose, Frais Vallon, Le Petit Séminaire

e tit Sé1

ZUS de Nice : Saint-Augustin

Saint-Charles, Bon Voyage Trachel

Nice

Vallauris Aix-en-Provence

Digne-les-Bains

Salon-de-Provence

Miramas

La Ciotat Marseille

Fréjus

Toulon

Port-de-Bouc Port-Saint-Louis-du-Rhône

Carpentras

Avignon

Arles Tarascon

Orange

La Seyne-sur-Mer

Italie

© IGN-INSEE 2004

Les 48 zones urbaines sensibles en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Evolution de la population dans les ZUS entre 1990 et 1999 en %

Le nombre des moins de 39 ans diminue moins vite dans la région

- 2,9

- 6,5

3,7

4,1

- 2,4

- 11,7 PACA

France - 11,1

- 15,7

- 12,0

8,5

12,0

- 5,7 0-14 ans

15-24 ans

25-39 ans

40-59 ans

60 ans et plus

Total

Source : INSEE, Recensements de la population de 1990 et 1999

(3)

l'essentiel

SUD INSEE

N° 67 - février 2004

l'essentiel

SUD INSEE

N° 67 - février 2004

l'essentiel

SUD INSEE

N° 67 - février 2004

Entre 1990 et 1999, la population des ZUS de la région a baissé de 2,4 %, soit moins que dans l’ensemble des ZUS françaises (- 5,7 %).

Sur la dernière décennie, le nombre de jeunes de moins de 25 ans a diminué de 6,4 % dans les ZUS, alors que l’effectif des plus de 60 ans s’est accru de 4,1 %.

La population âgée de 25 à 39 ans a presque deux fois moins baissé dans les ZUS de la région (- 6,5 %) que dans la totalité des ZUS métropolitaines (- 12 %). En conséquence, le nombre d’enfants a également moins baissé dans les ZUS de la région. Quant aux

séniors leur nombre a moins progressé qu’ailleurs. Les caractéristiques démo- graphiques des ZUS de la région se sont ainsi nettement rapprochées de la moyenne nationale. Les taux d’activité restent plus faibles dans les ZUS de Provence-Alpes-Côte d’Azur que dans l’ensemble des ZUS de métropole (65 % contre 68 % pour les 15-59 ans).

Le parc immobilier des ZUS de la ré- gion est composé de 178 000 loge- ments. Au cours de la dernière décennie, il a progressé de 4 000 logements, soit une hausse de 2,1 %, tandis que le

nombre d’habitants diminuait. La taille moyenne des ménages (nombre moyen de personnes par logement) a donc di- minué, mais elle reste plus élevée dans les ZUS (2,6) que dans l’ensemble de la région (2,3). Depuis 1990, le nombre de familles nombreuses de plus de six personnes baisse. En revanche, le nombre de familles monoparentales a augmen- té de près de 29 % dans les quartiers sensibles.

L’habitat des ZUS est essentiellement collectif. Sur dix logements, neuf sont situés en immeubles collectifs dont six

dans des immeubles de plus de dix lo- gements. Dans les ZUS de notre région, les HLM ne représentent que 46 % des logements contre 61 % dans l’ensemble des ZUS de France. La part du secteur locatif privé est plus importante dans les ZUS de la région (24 %) qu’au ni- veau national (14 %).

Le niveau du chômage dans les ZUS de la région est supérieur à la moyenne nationale

Parmi les habitants des ZUS de la ré- gion, environ 54 000 personnes se dé- clarent au chômage en 1999, soit 10 000 personnes de plus qu’en 1990.

Tableau 2 : Comparaison PACA - France métropolitaine, indicateurs statistiques

PACA France métropolitaine

ZUS Ensemble PACA ZUS Ensemble de la France

en 1999Part Evolution de la part 90-99 (en points)

en 1999Part Evolution de la part 90-99 (en points)

en 1999Part Evolution de la part 90-99 (en points)

en 1999Part Evolution de la part 90-99 (en points) Logements

Part des logements de plus de 3 pièces 42,0 % 0,8 48,4 % 2,2 46,3 % 0,2 58,6 % 1,1

Nombre moyen de personnes par logement 2,56 - 0,18 2,32 - 0,14 2,63 - 0,17 2,40 - 0,17

Part des logements en immeuble de plus de 10 logements 63,2 % - 0,3 36,7 % 0,3 68,6 % - 0,3 27,8 % 0,9

Part des logements HLM 45,6 % 2,3 12,0 % 1,0 61,3 % 2,3 16,0 % 1,4

Formation

Part des non diplômés parmi la population ayant fini ses études 36,5 % - 9,6 20,3 % - 9,7 33,1 % - 6,2 20,0 % - 9,1

Part des 15-24 ans en études 63,1 % 8,7 67,1 % 8,5 62,2 % 9,4 67,2 % 7,8

Population active

Taux d'activité des 15-59 ans 64,7 % - 1,1 70,8 % 1,5 68,1 % - 1,4 73,1 % 1,9

Taux d'activité des femmes 57,5 % 3,2 64,0 % 5,0 60,6 % 0,3 66,9 % 4,3

Taux d'activité des 15-24 ans 30,8 % - 10,5 29,2 % -8,9 32,8 % - 10,9 29,8 % - 8,4

Population active occupée

Part des cdd, intérim, emplois aidés, stages 20,7 % 7,9 14,7 % 5,1 20,0 % 6,5 13,8 % 4,7

Part des actifs occupés parmi les 25-59 ans 58,7 % - 9,8 75,2 % - 3,8 69,3 % - 10,2 82,5 % - 3,4

Chômage

Part des chômeurs parmi les 15-59 ans 22,1 % 4,7 12,6 % 2,2 17,6 % 4,2 9,6 % 1,6

Part des chômeurs parmi les 15-24 ans 14,0 % - 1,6 8,9 % - 0,9 13,0 % 0,5 7,6 % 0,0

Part des chômeurs de longue durée (plus d'un an) 60,3 % 18,4 55,0 % 15,7 57,9 % 14,4 53,5 % 11,6

Rapport du nombre de chômeurs à la population active 33,5 % 7,8 17,3 % 2,8 25,4 % 6,5 12,8 % 2,0

Source : INSEE, Recensements de la Population de 1990 et 1999

Tableau 1 : Comparaison PACA - France métropolitaine, population, chômage et logement

PACA France métropolitaine

ZUS Ensemble PACA ZUS Ensemble de la France

1999 Evolution du nombre 90-99 (en %)

1999 Evolution du nombre 90-99 (en %)

1999 Evolution du nombre 90-99 (en %)

1999 Evolution du nombre 90-99 (en %)

Population totale 407 828 - 2,4 4 506 253 5,8 4 462 851 - 5,7 58 520 688 3,3

dont moins de 15 ans 22,1 % - 2,9 17,0 % 2,7 23,3 % - 11,7 17,9 % - 3,0

dont 15-24 ans 15,0 % - 11,1 12,0 % - 6,7 16,2 % - 15,7 13,1 % - 10,0

dont 25-59 ans 44,5 % - 1,5 46,9 % 8,5 46,4 % - 3,0 47,8 % 7,3

dont 60 ans et plus 18,4 % 4,1 24,1 % 10,1 14,1 % 12,0 21,3 % 10,4

dont étrangers 14,6 % - 6,1 6,3 % - 5,6 16,5 % - 16,4 5,6 % - 8,9

Population active 160 633 - 6,3 1 928 045 6,2 1 932 084 - 8,6 26 542 481 4,7

Population active occupée 106 529 - 15,6 1 589 021 3,3 1 435 119 - 15,4 23 055 202 3,0

Nombre de chômeurs 53 735 22,0 334 118 26,8 491 601 22,8 3 401 611 24,5

Nombre de ménages 156 309 3,5 1 896 302 12,0 1 672 520 0,4 23 810 161 10,6

Familles monoparentales 20 689 28,9 144 819 37,7 216 610 14,8 1 493 661 27,1

Nombre de logements 178 200 2,1 2 521 655 11,1 1 842 744 1,6 28 702 012 9,4

Source : INSEE, Recensements de la Population de 1990 et 1999

Cette augmentation est importante (+ 22 %), mais néanmoins moins élevée que la hausse globale du chômage dans la région (+ 27 %). La part des chômeurs dans la population de 15 à 59 ans atteint 22 % en 1999 dans les ZUS de Pro- vence-Alpes-Côte d’Azur, dix points de plus que la moyenne régionale, et quatre de plus que celle de l’ensemble des ZUS de France.

L’écart entre la part des chômeurs par- mi les jeunes dans les ZUS de Pro- vence-Alpes-Côte d’Azur et celles de France est beaucoup moins important (un point). Ceci s’explique en partie par un taux de poursuite d’études légè- rement plus élevé dans notre région.

Bien que la population des ZUS soit encore peu diplômée, l’effort en ma- tière de formation est perceptible. La part des non diplômés s’est réduite de près de dix points dans les ZUS de la région au cours des années 90, à un rythme plus rapide que dans les autres ZUS de métropole.

La part des chômeurs parmi les jeunes diminue Toutes classes d’âges confondues, la proportion de chômeurs s’accroît dans les ZUS de la région à un rythme voisin de celui des ZUS de France. Toutefois la part de chômeurs parmi les jeunes a baissé de près de deux points au cours des années 90 dans notre région alors qu’elle est stable dans l’ensemble des zones urbaines sensibles.

Cette évolution du chômage des jeunes a permis de limiter le décrochage des ZUS par rapport aux communes où el- les se situent. Si le chômage des jeunes a baissé, celui des adultes a en revanche augmenté. Globalement, la proportion de chômeurs parmi les 15-59 ans s’est accrue plus vite dans les ZUS de la ré- gion (+ 5 points) que dans l’ensemble des communes comportant une ZUS (+ 3 points). Toutefois, la situation des quartiers est très contrastée.

Près de la moitié des ZUS sont en situation de rattrapage relatif

Dans près de la moitié des ZUS de la ré- gion la proportion de chômeurs s’est rap- prochée de celle de l’ensemble de la com- mune entre 1990 et 1999. On distingue parmi ces zones en situation de rattra- page relatif deux groupes de quartiers.

Dans le premier de ces groupes (cf.

tableau 3 et encadré 2) la proportion de chômeurs a augmenté moins vite dans la ZUS que dans la commune à laquelle elle appartient. Ce groupe est composé d’une majorité de zones de petite taille (moins de 4 000 habitants en 1999). Il comporte aussi une ZUS marseillaise relativement peuplée (Malpassé, Saint- Jérôme).

Fardeloup, un quartier de La Ciotat, se distingue particulièrement des autres.

Il connaît une hausse de sa population (+ 18 %) et une forte baisse de sa pro-

Encadré 2 : les indicateurs statistiques utilisés

Les données exploitées sont issues des recensements de la population de 1990 et 1999. Les évolu- tions décrites sont celles qui ont eu lieu entre 1990 et 1999, et non les évolutions depuis 1997, année d’entrée en vigueur du pacte de relance pour la ville.

Lapopulation activecomprend les personnes ayant un emploi ou qui souhaitent en avoir un, ainsi que les militaires du contingent. La population active occupée est la population active ayant un em- ploi.

Letaux d’activitémesure le rapport entre la population active et la population totale dans la catégorie concernée (jeunes, 15-59 ans, femmes).

Lechômageest entendu ici au sens du recensement. Est chômeur une personne qui s’est déclarée telle.

Taux de chômage : rapport du nombre de personnes qui se déclarent chômeurs au recensement à la population active. Par construction, les ZUS comptent peu d’actifs du fait de la proportion élevée de jeunes. Le taux de poursuite d’études des 15-24 ans s’est beaucoup accru au cours des années 90 dans les ZUS comme ailleurs. Seul un tiers des jeunes étaient sur le marché du travail à la fin des an- nées 90, ceux qui ont fait les études les plus courtes étant surreprésentés. La hausse des poursuites d’études a entraîné une augmentation du taux de chômage des jeunes actifs alors que le nombre de jeunes chômeurs baissait. Compte tenu de l’ampleur de cet effet dans les zones où les jeunes sont nombreux, nous rapprochons plutôt le chômage dans cette étude à l’ensemble de la population de la classe d’âge concernée (part des chômeurs, voir ci-dessous).

Lapart de chômeursest le rapport du nombre de chômeurs dans une classe d’âge sur la population de cette même classe d’âge.

L’évolution de la part des chômeursmesure la variation en points de cette part entre 1990 et 1999.

L’indice de surreprésentation de la part des chômeurs dans une ZUS par rapport à la commune où elle se trouve est le rapport entre la part des chômeurs parmi les 15-59 ans dans la ZUS et la part des chômeurs parmi les 15-59 ans dans la ville.

L’évolution de l’écart entre la ZUS et sa commune, dans les tableaux 3 à 6, est estimée par la dif- férence, en points, entre les indices de surreprésentation de la part des chômeurs en 1999 et en 1990.

Latypologie des ZUSprésentées dans cet article (cf. tableaux 3 à 6) est effectuée à partir de cet indi- cateur (écart ZUS/commune) qui mesure le rattrapage ou le décrochage des ZUS dans les années 90 en termes de chômage par rapport à leurs communes.

Encadré 1 : la politique de la ville et les zones urbaines sensibles

La loi du 14 novembre 1996 relative à la mise en œuvre du pacte de relance pour la ville a institué une géographie prioritaire définissant trois ni- veaux d’intervention. Elle a repris les notions existantes de zones urbaines sensibles (ZUS), de zones de redynamisation urbaine (ZRU) et a institué les zones franches urbaines (ZFU).

Ces différents territoires infra-urbains sont défi- nis par les pouvoirs publics pour être les cibles prioritaires de la politique de la ville. Des carac- téristiques liées aux difficultés que connaissent ces territoires ont servi de base à leur délimita- tion : l’effectif du quartier, les taux de chômage et de non diplômés, la proportion de jeunes et le potentiel fiscal par habitant.

LesZUSsont l’appellation nouvelle des “quar- tiers d’habitat dégradé ou des grands ensem- bles” créés par la loi d’orientation pour la ville de 1995. La loi a défini 751 ZUS en France dont 48 en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

LesZFUcorrespondent aux quartiers qui cumu- lent des handicaps sociaux et économiques plus lourds et abritent plus de 10 000 habitants.

La loi a défini 44 ZFU en France dont trois en Provence- Alpes-Côte d’Azur.

Le pacte de relance s’articule principalement au- tour de mesures en faveur de l’emploi, de l’amé- lioration de l’habitat, de la relance de l’activité économique et de la sécurité des habitants.

La loi d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, promulguée le 1er août 2003, renforce le dispositif et crée de nou- velles ZFU.

La Zaïne ZUS de Nice-St André :

L'Ariane

La Gabelle Le Pigeonnier, Barbejas

Beisson Corsy Jas de Bouffan

Quartiers Est : Les Mouissèques ZUP de Berthe

Centre Ancien La Beaucaire Le Jonquet, La Baume Sainte-Musse Abeille, La Maurelle Centre

Fardeloup Elephant, Amandiers

Pous du plan

Croix des Oiseaux, Saint-Chamand Monclar

Quartiers Est

Quartier Nord

La Lèque, Les Aigues Douces Les Amarantes

Les Comtes Vauban

Barriol Grifeuille Trébon

La Monaque Les Canourgues Centre, Les Ferrages

Quartiers Nord : Fourchesvieilles

Malpassé, Saint-Jérôme

Saint-Barthélémy, Le Canet, Delorme Paternelle Nord Littoral : Plan d'Aou, La Bricarde Quinzième Sud : Consolat, Viste, Aygalades Saint-Antoine-Est : La Savine,

L'estaque-Saumaty

ZUS de Marseille : 12 ZUS Centre Nord

Saint-Mauront, Bellevue, Cabucelle Les Hauts de Mazargues Air Bel

Vallée de l'Huveaune : Rouguière, Saint-Marcel La Rose, Frais Vallon, Le Petit Séminaire

e tit Sé1

ZUS de Nice : Saint-Augustin

Saint-Charles, Bon Voyage Trachel

Nice

Vallauris Aix-en-Provence

Digne-les-Bains

Salon-de-Provence

Miramas

La Ciotat Marseille

Fréjus

Toulon

Port-de-Bouc Port-Saint-Louis-du-Rhône

Carpentras

Avignon

Arles Tarascon

Orange

La Seyne-sur-Mer

Italie

© IGN-INSEE 2004

Les 48 zones urbaines sensibles en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Evolution de la population dans les ZUS entre 1990 et 1999 en %

Le nombre des moins de 39 ans diminue moins vite dans la région

- 2,9

- 6,5

3,7

4,1

- 2,4

- 11,7 PACA

France - 11,1

- 15,7

- 12,0

8,5

12,0

- 5,7 0-14 ans

15-24 ans

25-39 ans

40-59 ans

60 ans et plus

Total

Source : INSEE, Recensements de la population de 1990 et 1999

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