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PARAMPHISTOMUM MICROBO THRIOIDES PRICE ET MAC INTOSH, 1944

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1986, 61, n° 6, pp. 625-631.

STRUCTURES ARGYROPHILES SUPERFICIELLES

DU MIRACIDIUM ET DE LA CERCAIRE DE

PARAMPHISTOMUM MICROBO THRIOIDES

PRICE ET MAC INTOSH, 1944

(TREMA TODA, PARAMPHISTOMIDAE)

P. SAMNALIEV*, J. L. ALBARET**, CH. BAYSSADE-DUFOUR**, V. DIMITROV*, J. CASSONE**

RÉSUMÉ. Le cycle biologique de Paramphistomum microbothrioides est entretenu au laboratoire sur Lymnaea truncatula et Ovis aries.

Les hôtes naturels sont Fossaria parva et Bos taurus.

Les structures argyrophiles superficielles du miracidium sont identiques par leur nombre et leur disposition à celles des autres espèces déjà décrites du genre Paramphistomum. Par contre, elles diffèrent au niveau du térébratorium de celles observées chez Calicophoron calicophorum.

Les papilles de la cercaire sont souvent peu symétriques et en nombre assez variable d’un spécimen à l’autre ; toutefois, les différences entre les espèces sont évidentes. Si les papilles acétabulaires rapprochent Paramphistomum microbothrioides de P. microbothrium et de P. daubneyi, le nombre des papilles latérales et la chétotaxie caudale permettent de distinguer chacune des trois espèces.

Superficial argentophilic structures in miracidium and cercaria of

Paramphis­

tomum microbothrioides

Price and Mac Intosh, 1944 (Trematoda, Param- phistomidae)

SUMMARY. The life cycle of Paramphistomum microbothrioides, the natural hosts of which are Fossaria parva and Bos taurus, is carried out in the laboratory on Lymnaea truncatula and Ovis aries.

Superficial argentophilic structures of the miracidium are identical to those observed in the other species of the genus. On the other hand, on the terebratorium, they are different from those of the miracidium of Calicophoron calicophorum.

Cercarial papillae are rarely symmetrical and their number varies according to specimens. However differences between the species are obvious.

If Paramphistomum microbothrioides, P. microbothrium and P. daubneyi are related by acetabular papillae, the number of lateral papillae and the caudal chaetotaxy allow to distinguish these three species.

* Bulgarian Academy of Sciences, Central Laboratory of Helminthology Sofia 1113, Akad. G. Bontchev str. bl. 25. Bulgaria.

** Muséum National d'Histoire Naturelle, Laboratoire de Zoologie (Vers), 61, rue de Buffon, F 75231 Paris Cedex 05.

Accepté le 10 juillet 1986.

Article available athttp://www.parasite-journal.orgorhttp://dx.doi.org/10.1051/parasite/1986616625

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Rappel du cycle biologique

Kamburov et coll. (1977) décrivent le cycle biologique d’un Paramphistome parasite d’une vache importée en Bulgarie en provenance de l’Etat d’Iowa (U.S.A.).

Les œufs récoltés dans les fèces de ce Bovin permettent l’infestation de Lymnaea truncatula à raison de 3 à 5 miracidiums par Mollusque. Les structures de la rédie sont décrites par Samnaliev et Vassilev (1981).

La période prépatente pour les cercaires est de 33 jours à 24°/26°C et d’une quarantaine de jours à 20°/22° C. Les métacercaires sont utilisées pour l’infestation expérimentale d’un agneau. Les adultes sont identifiés à Paramphistomum micro- bothrioides Price et Mac Intosh, 1944.

Observation des structures argyrophiles après imprégnation au nitrate dargent

Les miracidiums sont imprégnés par la méthode de Lynch (1933). Les cercaires le sont par diverses techniques : celle de Shigin (1973), de Combes, Bayssade-Dufour et Cassone (1976) et de Samnaliev et Dimitrov (1980).

LeMIRACIDIUM (fig. 1).

Fig. 1. — Structures argyrophiles superficielles du miracidium

de Paramphistomum microbothrioides. A : vue d’ensemble ; B : détail du térébratorium.

Les miracidiums possèdent 20 cellules épidermiques ciliées disposées d’avant en arrière selon 4 étages comprenant respectivement : 6, 8, 4 et 2 cellules séparées par 3 ceintures : antérieure, moyenne et postérieure.

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Le térébratorium porte une trentaine d’organites argyrophiles répartis selon 3 alignements : Tl, T2 et T3.

Selon Tl confondu avec le plan frontal se situent 5 éléments : 1 élément central comportant de part et d’autre 2 organites dont 1 plus petit.

Selon T2 les groupes a et b comprennent chacun 7 à 8 éléments dont 2 plus grands contigus.

Les groupes c et d disposés selon T3 sont constitués de 5 à 6 organites chacun.

Au niveau de la ceinture antérieure on observe une papille ciliée dans une échancrure à la base de chaque cellule ciliée du premier étage et 2 organites supplé­

mentaires latéraux.

La ceinture moyenne porte 2 organites symétriques par rapport au plan sagittal, séparés par un angle de 90 °.

Sur la ceinture postérieure s’ouvrent latéralement les 2 pores excréteurs.

Lac e rc a ire

Région céphalique (fig. 2)

Les papilles sont réparties selon 5 cycles :

CI porte au total 6 papilles invaginées dans le pharynx soit par hémicorps : 1CI1, 1Ci2, 1Ci3.

CII se compose habituellement de 12papilles, exceptionnellement 13, soit par hémicorps : 1CII1, 1CII2, 1CII3, 1CII4, 1CII5, lCII6.

Cm porte 6 papilles soit : ICIIIl, 2CIII2 par hémicorps.

CIV comporte 58 à 90 papilles au total.

CV : le nombre total des papilles varie de 16 à 20.

Région corporelle (fig. 3, A,B)

Elle porte au total 8 à 10 papilles ventrales, 8 à 12 papilles latérales, 20 à 36 papilles dorsales.

Disposées de façon peu symétrique, les papilles sont réparties sur les différents niveaux caractéristiques. On compte par hémicorps :

AI = 1AIV 2 à 3 AIL 4 à 5 AID

AII = 1AIIV 1 à 2 AIIL 2 à 4 AIID

AIn = 0 ou 1 AIIIV 1 AIIIL 0 à 1AIIID

Mi = 1 à 3 MIV 2 à 3 MID

MII = 0 à 1 MIIV 0 à 1 MIID

Mm = 0,1 à 3 MIIIV 2 à 4 MIIID

Région acétabulaire (fig. 3, C,D)

18 à 21 papilles y paraissent distribuées selon 3 cycles constitués le plus souvent de 6 papilles et exceptionnellement de 7 : S = 6 à 7 SI, 6 à 7 SII, 6 à 7 SIII.

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Fig. 2. — Chétotaxie céphalique de la cercaire de Paramphistomum microbothrioides A et C : papilles céphaliques externes ; B : papilles pharyngiennes du cycle C1.

Région caudale (fig. 3,E,F)

Elle porte 44 à 52 papilles qui peuvent être divisées en 4 groupes : un groupe

« X » comprenant 14 à 18 paires de papilles dorso-latérales assez espacées, un groupe

« Y » constitué de 8 à 10 paires de papilles plus rapprochées, un groupe « 1 » composé d’une paire de papilles au voisinage des pores excréteurs, et un groupe « T » de 2 à 4 papilles à l’extrémité de la queue soit :

U = 14 à 18 paires UDLX, 8 à 10 paires UDLY, 1 paire UDLI et 2 à 4 papilles UT.

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Fig. 3. — Cercaire de Paramphistomum microbothrioides. A : papilles corporelles ventrales ; B : papilles corporelles dorsales ; C et D : papilles acétabulaires ; E et F : papilles caudales (OE = orifices excréteurs).

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630 P. SAMNALIEV et al.

Comparaisonavecles structuresdéjàdécritesdesespècesdugenre

Outre la description précédente nous connaissons les structures argyrophiles du miracidium et de la cercaire chez 5 espèces du genre Paramphistomum :

P. togolense, P. phitterouxi, P. daubneyi, P. microbothrium et P. cervi ( = P. ley- deni) décrites respectivement par Albaret et coll. (1978), Albaret et coll. (1981), Samnaliev et coll. (1981), Diaw et coll. (1983), Samnaliev et coll. (1984).

Lesmiracidiums

Les structures argyrophiles du miracidium de P. microbothrioides sont identiques à celles des miracidiums des espèces mentionnées ci-dessus. Par contre la disposition des organites au niveau du térébratorium diffère de celle observée par Swart (1967) chez le miracidium de Calicophoron calicophorum. Une telle différence ne nous permet donc pas de retenir la proposition d’Eduardo (1983) de rattacher l’espèce microbo­

thrioides au genre Calicophoron.

Lescercaires

Parmi les cercaires des espèces citées deux ont un nombre de papilles acétabulaires voisin de celui de la cercaire étudiée : P. microbothrium et P. daubneyi. Toutefois les trois cercaires se distinguent nettement par d’autres caractères.

La cercaire de P. microbothrioides diffère de celle de P. microbothrium par le nombre des papilles corporelles latérales : 8 à 12 chez P. microbothrioides, 16 à 20 pour P. microbothrium ; par le nombre total des papilles caudales : 44 à 52 chez P. micro­

bothrioides, 53 à 65 chez P. microbothrium. De plus le nombre des papilles caudales terminales est de 2 à 4 pour P. microbothrioides et de 5 à 6 pour P. microbothrium.

La cercaire de P. microbothrioides se distingue aisément de celle de P. daubneyi par le nombre total des papilles caudales ; 44 à 52 chez P. microbothrioides et 9 à

19 seulement chez P. daubneyi.

BIBLIOGRAPHIE

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