[ Corrigé du baccalauréat STI Antilles–Guyane septembre 2009 \ Génie des matériaux, mécanique B, C, D, E
EXERCICE1 5 points
1. a. z2−6z+25=0 ⇐⇒ (z−3)2−9+25=0 ⇐⇒ (z−3)2+16=0 ⇐⇒ (z−3)2−(4i)2=0 ⇐⇒
(z−3+4i)(z−3−4i)=0.
L’équation a coefficients entiers a deux solutions complexes conjuguées : 3+4i=zBet 3−4i.
b.
1 2 3 4 5
−1
−2
−3
−4
−5
−1
−2
−3
−4
−5 1 2 3 4 5
−
→u
−
→v
b b
b
b b
A
B
O
I J
(C′) K
(C)
1 2 3 4 5
−1
−2
−3
−4
−5
−1
−2
−3
−4
−5 1 2 3 4 5
2. a. On a de façon évidente|zA| =5 et|zB| =p
32+42=p 25=5.
Donc OA = OB = 5, ce qui montre que les points A et B appartiennent au cercle centré en O et de rayon 5.
b. Voir la figure 3. a. zJ=2¡
cos56π+i sin56π¢
=2³
−
p3 2 +i12´
= −p 3+i.
b. |zI| =p
1+3=2 ;
¯
¯zJ
¯
¯=2 ;
|zK| =¯
¯zJ
¯
¯=2.
Les trois nombres ont le même module, donc I, J et K appartiennent au cercle centré en O de rayon 2.
4. a. Voir la figure ;¡ C′¢
est le cercle de centre O de rayon 2 IJ2=
¯
¯
¯z−→IJ
¯
¯
¯
2
= | −p
3+i−(1+ip 3)|2= (−1−p
3)2+(1−p 3)2=8.
IK2=
¯
¯
¯z→−IJ
¯
¯
¯
2
= |p
3−i−(1+ip
3)|2=(p
3−1)2+(−1−p 3)2=8.
A. P. M. E. P. Corrigé du baccalauréat STI Génie des matériaux, mécanique
JK2=
¯
¯
¯z−→JK
¯
¯
¯
2
= |p
3−i−(−p
3+i)|2=(2p
3)2+(−2)2=12+4=16.
Donc IJ = IK : le triangle est isocèle en I ;
IJ2+IK2=JK2⇐⇒ IJK est rectangle en I d’après la réciproque du théorème de Pythagore.
Le triangle IJK est rectangle isocèle en I.
b. Les points de (E) (couronne circulaire sont les points situés entre les cercles (C) et (C′).
EXERCICE2 4 points
1.
Nombre de jours où il y a un dégât des eaux
Nombre de jours où il n’y a pas de dégât des
eaux
TOTAL
Nombre de jours où l’alarme se déclenche
4 10 14
Nombre de jours où l’alarme ne se déclenche
pas
1 485 486
TOTAL 5 495 500
2. a. D’après le tableaup(A)= 14 500= 7
250.
b. Soit Le système d’alarme est mis en défaut 10 + 1 = 11 fois.
p(B)= 11 500.
c. Il faut calculerpA(E)=p(A∩E) p(A) =
4 500
14 500
= 4 14=2
7. 3. a. Tableau de la loi de probabilité :
xi 0 150 1 000 3 000
p(X=xi) 97 100
1 50
1 125
1 500
b. Le coût moyen journalier de cette assurance est égal à l’espérance mathématique de la variable X.
E(X)=0× 97
100+150× 1
50+1000× 1
125+3000× 1
500=3+8+6=17 (euros).
PROBLÈME 11 points
PARTIE A : étude graphique d’une fonction
1. a. On af(x)= e2x(2−4e−x) e2x¡
1−4e−x+5e2x¢= 2−4e−x
1−4e−x+5e2x, car e2x6=0.
On a lim
x→+∞e−x= lim
x→+∞e−2x=0, donc lim
x→+∞f(x)=2.
Géométriquement, ceci signifie que la droite d’équationy=2 est asymptote horizontale au voisinage de plus l’infini.
Voir la figure
b. • f(ln 2)= 2e2 ln 2−4eln 2
e2 ln 2−4eln 2+5= 2eln 4−4eln 2
eln 4−4eln 2+5=2×4−4×2 4−8+5 =0
1=0
•Autre méthodef(x)=0⇐⇒ 2e2x−4ex=0⇐⇒ ex=2⇐⇒ x=ln 2 d’après la croissance de la fonction logarithme népérien.
Antilles–Guyane 2 septembre 2009
A. P. M. E. P. Corrigé du baccalauréat STI Génie des matériaux, mécanique
2. a. f(x)60 six6ln 2 ; (C) est sous l’axe des abscisses ; f(x)>0 six>ln 2
b. Le nombre dérivé en 0 est égal à la pente de la tangente (BM) ; cette pente est égale à−1, doncf′(0)= −1.
PARTIE B : étude d’une primitive def surR 1. lim
x→−∞ex= lim
x→−∞e2x=0, donc lim
x→+∞F(x)=ln 5.
Géométriquement ceci signifie que la droite d’équation y=ln 5 est asymptote horizontale à (Γ) au voisinage de moins l’infini.
2. a. En factorisant e2x, on peut écrire e2x−4ex+5=e2x¡
1−e−x+5e−2x¢
; donc F(x)=ln£
e2x¡
1−e−x+5e−2x¢¤
=ln¡ e2x¢
+ln£
1−e−x+5e−2x¤
=2x+ln£
1−e−x+5e−2x¤ . b. En utilisant l’écriture que l’on vient d’obtenir :
x→+∞lim e−x= lim
x→+∞e−2x=0, donc lim
x→−∞ln£
1−e−x+5e−2x¤
=ln 1=0.
Comme lim
x→+∞2x= +∞, on a finalement limx
→+∞F(x)= +∞.
CommeF(x)−2x=ln£
1−e−x+5e−2x¤
qui a pour limite 0 en+∞, on a
x→+∞lim F(x)−2x=0.
c. Géométriquement le résultat précédent signifie que la droite d’équationy=2xest asymp- tote oblique à (Γ) au voisinage de plus l’infini.
3. a. Quel que soitx∈R,F′(x)= 2e2x−4ex
e2x−4ex+5=f(x).
La fonctionf est la dérivée de la fonctionF. b. Comme eln 2=2 et e2 ln 2=eln 22=eln 4=4, on a
F(ln 2)=ln¡
e2×2−4e2+5¢
=ln (4−8+5)=ln 1=0.
c. On a vu dans la partie A quef(x)=F′(x)<0 six<ln 2 : la fonctionFest donc décroissante sur ]− ∞; ln 2].
De mêmef(x)=F′(x)>0 six>ln 2 : la fonctionFest donc décroissante sur [ln 2 ;+∞[.
D’où le tableau de variations :
x −∞ ln 2 +∞
F(x)
ln 5 +∞
ln 2 4. La calculatrice donne :
x −2 −1 0 0,5 1 2
F(x) 1,50 1,30 0,69 0,12 0,42 3,40
5. Voir plus bas
PARTIE C : calcul d’une aire 1.
Z2
ln 2f(x) dx=[F(x)]2ln 2=F(2)−F(ln 2)=ln¡
e2×2−4e2+5¢
−0=ln¡
e4−4e2+5¢ .
2. On a vu que pourx>ln 2,F(x)>0 ; donc l’intégrale précédente est égale (en unité d’aire) à l’aire de la surface limitée par la courbeC, l’axe des abscisses et les droites d’équationx=ln 2 etx=2. L’unité d’aire vaut 2×2=4 cm2; donc l’aire du domaine est égale à :
4×ln¡
e4−4e2+5¢
≈13, 61 cm2
Antilles–Guyane 3 septembre 2009
A. P. M. E. P. Corrigé du baccalauréat STI Génie des matériaux, mécanique
ANNEXE à rendre avec la copie
I J
O
C
A M
B
y=ln 5 y=2x
Γ
Antilles–Guyane 4 septembre 2009