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p

A M. Jules GfeJler

Bernt

Sixième année. — N0 29

P r i x du numéro IO centimes

Les consulats suisses à L'étranger reçoivent le journal.

Jeudi 7 Avril 1892

B u r e a u x : R u e Neuve, 19

ABONNEMENTS

Un au : Six mois : Suisse . . . 6 fr. 3 fr.

Union postale . 12 » 6 »

On s'abonne à tous les bureaux de poste

ANNONCES

Provenant de la Suisse . . '20 et. la ligne

» de l'étranger. . 25 » » _ . , , . , . , . , „ . Minimum d'une annonce 50 centimes

Paraissant le mercredi et le samedi, à Bienne

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O r g a n e d e l a S o c i é t é i n t e r c a n t o n a l e d e s i n d u s t r i e s d u J u r a , d e s C h a m b r é e d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e e S y n d i c a t s i n d u s t r i e l s .

L e F a m i l i s t è r e d e G u i s e

Le récent livre de M. Gh. Secrétan, Mon utopie, dans lequel l'auteur voit l'avenir et l'émancipation des travailleurs dans l'instruction, l'épargne, la participa- tion aux bénéfices, la coopération et la solidarité, a rappelé notre attention sur une entreprise industrielle assise sur les mêmes bases, le Familistère de Guise.

Nos lecteurs liront avec intérêt le titre premier des statuts du Familistère, qui est une déclaration des principes sur les- quels l'entreprise est assise.

Déclaration de principes

I. — Pour rendre hommage à Dieu, Etre Suprême, source et principe universel de la vie,

Pour glorifier la vie elle-même,

Et pour servir à l'avènement de la justice parmi les hommes,

Les présents statuts sont établis d'après la doctrine suivante :

II. — La Vie est la loi suprême de tout ce qui existe ;

Tout est fait pour la vie et à la vie pour fin;

C'est pour progresser dans la vie que l'homme reçoit l'être ;

Son existence a pour objet évident de con- courir à l'élaboration de la vie sur la terre.

III. — Le travail fait de l'homme l'auxi- liaire du créateur et lui permet d'honorer par des actes utiles l'œuvre de la vie L'homme est donc une créature d'ordre su- périeur et, dans le monde terrestre, la mani- festation la plus élevée de la création. A ce titre, la vie humaine, s'impose à la protec-

tion aux égards, au respect, à la vénération de tous les hommes.

IV. — L'amour dû à la vie humaine est l'une des lois fondamentales de la morale universelle.

V. — L'individu et la société ont pour de- voir essentiel d'agir en tout pour le plus grand bien de la vie humaine, d'en faire le constant objet de toutes leurs pensées, de toutes leurs actions.

VI. — Le sentiment de ce devoir a dicté aux sages de tous les temps les préceptes suivants1 dont ils ont recommandé la prati- que aux hommes :

« Aimer les autres comme soi-même.

« Agir envers les autres comme nous vou- drions qu'ils agissent envers nous.

oc Faire servir notre capacité et notre talen t à la perfection de notre existence et de celle des autres.

« Ne nous lasser jamais de faire le bien ni de traiter toute chose avec draiture.

ce Nous unir pour nous soutenir mutuel- lement. »

VIL — Pour que ces préceptes de la sa- gesse et la doctrine de l'amour de la vie hu- maine parviennent à trouver leur place dans les institutions sociales, les lois d'ordre uni- versel, et en particulier la loi du progrès hu- main, mettent à la disposition des hommes :

Les ressources de la nature et celles du domaine public,

Le travail et l'intelligence, Et Ie capital ou travail accumulé.

VIII. — C'est à l'intention de l'humanité entière que la nature vivifie et fait croître tout ce qu'elle renferme d'utile à la vie hu- maine, et c'est sans droit de privilège pour personne que les générations se transmettent les unes aux autres les connaissances acquises.

IX. — En donnant à l'homme l'existence, Dieu lui confère, par ce fait le droit au né- cessaire dans les ressources que la nature accorde chaque jour à l'humanité et le droit de profiter des progrès accomplis dans la marche ascendante des sociétés.

X. — Les produits de la nature et les for- ces qu'elle prête au travail sont les éléments à l'aide desquels, par l'industrie, l'agricul- ture et le commerce, l'activité humaine crée la richesse. Les ressources du domaine pu- blic secondent l'homme dans cette tâche.

XI. — Ce concours perpétuel et gratuit re- présente dans la richesse la part des droits naturels que l'homme apporte en naissant et qu'il ne doit jamais perdre.

De là résultent :

Pour les faibles, le droit de jouir de ce que la nature et le domaine public mettent à la disposition des hommes ;

Pour les puissants, le devoir de laisser aux faibles la part de bien qui leur est due dans la production générale.

XII. — Les ressources de la nature et cel- les du domaine public mises ainsi au service de la société, imposent aux hommes l'obliga- tion d'imputer aux frais généraux de la pro- duction la part nécessaire aux faibles.

L'accomplissement du devoir social est ainsi assuré, et chacune des existences hu- maines que Dieu envoie sur la terre est ga- rantie contre la misère et l'abandon.

XIII. — De son côté, le travail, loi de l'ac- tivité humaine sous toutes ses formes, crée sans relâche les choses nécessaires au bien- être général.

XIV. — L'homme qui, obéissant à la loi du travail, nourrit et entretien la société, doit, selon la justice, recueillir à mesure qu'il produit une part proportionnée aux ser- vices qu'il a rendus.

Cette part est représentée par la rétribution convenue en échange de l'activité dépensée à produire. C'est la récompense minima des services rendus à la production par le tra- vailleur.

XV. — Le capital, à son tour, joue dans la production générale un rôle utile et fécond.

Accumulation des épargnes de nos prédé- cesseurs, le capital est représenté par l'amé- lioration du sol, l'habitation, l'usine, l'atelier, l'outil, les machines, les marchandises, les valeurs d'échange et de circulation, en un mot par tout ce qui est mis en réserve pour venir en aide à l'exercice du travail et servir au bien-être général.

XVI. — L'emploi du capital est indispen- sable au travail dans l'œuvre de la produc- tion ; le capital mérite donc, comme le tra- vail, une part équitablement calculée dans les bénéfices dont il coutribue à enrichir la société.

L'intérêt convenu au sujet du capital re- présente le prix attaché à l'utilité reconnue de son usage ; c'est la récompense due à celui qui abandonne à autrui l'emploi de ce qui lui appartient.

XVII. — Les salaires et les émoluments de toutes sortes ainsi que les intérêts libre- ment consentis représentent donc la valeur des services et des concours du travail et du capital, comme la part nécessaire à l'entre- tien des faibles représente la valeur du con- cours de la nature et des ressources du domaine public.

XVIII. — Mais après les charges sociales servies, les salaires, émoluments et intérêts payés, s'il reste des bénéfices, il est juste, i

(2)

ι

H 8

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

est de l'intérêt social de récompenser les fa- cultés qui ont concouru à les produire.

C'est alors que la part du 3 à l'iatel'igeice directrice et administrative peut être utile- ment prélevée.

Car l'initiative et la prévoyance intelligen- tes, sont les causes principales de la bonne direction des affaires ; ce sont elles qui, par de sages mesures et d'utiles découvertes, augmentent chaque jour les éléments de progrès et de prospérité ; c'est à elles sur- tout que doit être attribué le bénéfice ou la perte, et, par ce motif, c'est dans le résultat final des opérations, que la part due à l'intel- ligence peut être équitablement établie: ses droits n'existant que lorsque des bénéfices prouvent la valeur de son action.

XIX. — L'intérêt général exige ensuite qu'une part soit faite à la réserve sociale pour parer aux éventualités malheureuses.

Le surplus des fruits de la production peut alors être justement considéré comme le ré- sultat des concours du travail et du capital, et l'équité réclame que chacun d'eux en re- çoive une part proportionnelle aux services qu'il a rendus.

Or, ces services sont évalués par les salai- res ou appointements des travailleurs et par les intérêts payés aux capitalistes ; c'est donc sur ces bases que les bénéfices restants doi- vent être partagés entre le travail et le capital.

XX. — Le partage des bénéfices se fait, de cette façon, entre tous les éléments produc- teurs et proportionnellement à leur impor- tance et à leur mérite dans la création de la richesse.

XXI. — De ce qui précède résultent pour la Société les obligations suivantes :

Reconnaître les hommes solidaires devant la nature et devant les institutions ;

Intéresser chacun à la prospérité sociale en assurant à tous une part légitime dans cette prospérité ;

Enfin, associer le labeur à la richesse, dans l'œuvre et les bénéfices de la produc- tion.

XXII. — La paix sociale est au prix de l'observation de ces règles d'équité ; c'est en obéissant aux lois de la vie morale, comme elle obéit aux lois de la vie physique, que l'humanité réalisera sa destinée sociale.

XXIII. — La Société doit ses douleurs et ses misères à l'ignorance et au mépris des règles de la justice, et surtout à l'esprit d'égoïsme dont les individus sont encore possédés.

Le mal ira s'amoindrissant à mesure que les hommes s'élèveront au sentiment de la fraternité, c'est-à-dire à l'amour des uns des autres, et qu'ils s'attacheront à faire passer cet amour dans les institution sociales.

(A suivre.)

L'introduction du poinçonnage en Italie On lit dans l'Industrie des métaux précieux :

Le funeste besoin de créer de nouveaux revenus à l'Etat, soit aux dépens de l'indus- trie nationale, soit aux dépens du commerce avec d'autres pays, a amené l'Italie à réin- troduire l'obligation du poinçonnage pour les articles d'or et d'argent. Le projet de loi à ce sujet vient d'être distribué aux députés et sera sans doute discuté sous peu à la Cham- bre. Cette mesure est d'une haute importance en première ligne pour l'horlogerie et la bijouterie étrangères qui ont réussi au prix de longs efforts à prendre pied en Italie et qui vont être exposées à de nouvelles luttes et à de nouveaux dangers.

Voici les dispositions principales du projet de loi en question :

Ne pourra être vendu en Italie ni même être réservé pour Ia vente aucun objet d'or ou d'argent de fabrication nationale ou d'im- portation étrangère, s'il n'a été véri'ié préa- lablement quant à son contenu d'or ou d'ar- gent et muni du poinçon public.

Tous les objets d'or et d'argent, fabriqués à l'intérieur du royaume ou importés de l'étranger, devront répondre à l'un des titres établis par la loi, soit pour les objets de bi- jouterie ou les marchandises en or : 900(1000 750(1000 et 500(1000 ; pour la bijouterie et les marchandises en argent: 950(1000, 900(1000 et 800(1000. Les objets et marchan- dises en argent doré sont considérés comme articles d'argent. .

La loi en question ne prévoit pas les arti- cles d'or où le contenu de ce métal est infé- rieur à 250(1000 ni les articles faits d'un mé- tal autre que l'argent, à l'exception des objets dorés ou en or doublé.

Pour l'opération de la vérification et du poinçonnage l'Etat perçoit les droits sui- vants : 200 fr. pour chaque kilogr. d'objets d'or de toute sorte, 12 fr. pour chaque ki- logr. d'objets d'argent, Pour la vérification de petits morceaux et de .barres, les droits sont de :

1 fr. par morceau d'or

0,50 » » d'argent 2 fr. par barre d'or dont le poids est inférieur

à 1 kilogr.

1 fr. par barre d'argent dont le poids est inférieur à l kilogr.

3 fr. par barre d'or d'un poids supérieur à 1 kilogr.

1 fr. 50 par barre d'argent d'un poids supé- rieur à 1 kilogr.

Les objets d'or ou d'argent qui, lors de leur vérification, accuseront un contenu d'or inférieur au plus bas titre prévu par la loi, seront, après le paiement préalable des droits susdits, ou bien renvoyés à l'étranger, s'ils sont de fabrication-étrangère, ou cassés en morceaux et rendus à leur propriétaire respectif, s'ils ont été produits par l'indus- trie nationale. Il sera procédé de même à l'égard des articles d'or et d'argent qui ne répondront pas exactement à l'un des deux premiers titres sus-indiqués ; toutefois, à la demande de leur propriétaire, ces articles pourront être poinçonnés au titre inférieur à celui qu'ils étaient sensés à atteindre. Le fa- bricant devra, en outre, munir tous ces ob- jets de sa marque spéciale, ce qui naturel- lement n'exclut pas l'apposition du poinçon de l'Etat. Les objets d'or et d'argent déposés dans un établissement de prêt ou dans quel- que autre établissement de ce genre, ne pourront être livrés à la vente sans vérifica- tion préalable de leur contenu et apposition du poinçon du gouvernement. Il en est de même pour les articles vendus à l'amiable ou par licitation. Les articles d'or ou d'argent qui seront vendus ou réservés pour la vente dans les magasins, boutiques ou ateliers des fabricants ou des marchands, sans être mu- nis du poinçon légal, seront confisqués. En outre, les contrevenants à la loi seront as- treints au paiement d'une amende égale à dix fois les droits de poinçonnage et de véri- fication, sans préjudice des peines prévues par la loi douanière contre ceux qui intro- duisent des marchandises de l'étranger au préjudice du Trésor public. Les objets d'or et d'argent qui se trouveront en Italie au moment de l'entrée en vigueur de cette loi devront être envoyés, sous l'observation de certaines formalités, au plus prochain bureau de vérification pour y être munis d'un poin- çon spécial qui permettra de les reconnaître : cette dernière opération est gratuite, et il n'y a pas de limites à la vente de ces articles.

L'introduction de cette loi porte un coup sensible au libre développement du com- merce et de l'industrie. Mais, comme tous les projets de loi qui tendent à remplir les cais- ses de l'Etat sont en général adoptés, les fa- bricants d'articles de bijouterie et d'horloge- rie qui exportent en Italie feront bien de munir dès maintenant de la marque de fabrique et du poinçon nécessaires les arti- cles destinés à ce pays et de les exécuter autant que possible à l'un des titres prévus par cette loi. De plus, il serait tout indiqué de profiter du « poinçon de reconnaissance » dont l'apposition, comme il semble, sera gratuite, en agrandissant en Italie les dépôts et en effectuant le plus vite possible les commandes importantes à destination de ce pays.

T r a i t é s de commerce

Bien que la plus grande discrétion ait été observée au sujet des conférences qu'à eues M. Malvano avec M. Droz, on sait cependant qu'une certaine détente s'est produite et qu'on est arrivé au règlement de plusieurs points difficiles. Tout fait espérer que les né- gociations si laborieuses pourront reprendre prochainement à Zurich pour être menées à bonne fin.

De tous les négociateurs italiens, M. Mal- vano est certainement celui qui comprend le mieux les exigences de la situation. Il n'a pas été difficile de lui faire comprendre com- bien sont injustifiées les prétentions du gou- vernement italien sur les produits agricoles, puisqu'il a accepté de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie sur certains articles des taxes de deux a cinq fois plus élevées que le Conseil fédéral croit devoir fixer.

Les principaux points sur lesquels insiste le gouvernement italien sont les droits sur le vermouth, sur les raisins de vendange et sur les porcs. On sait que pour le vermouth le tarif sui?se doit tenir compte des droits sur l'alcool. De ce côté-là il n'y a pas de conces- sion importante possible.

Pour les raisins de vendange, on est allé aussi loin que possible ; pour les petits porcs des concessions ont été faites.

Le Popolo Romano assure que les rensei- gnements parvenus à la Consulta confirment que les dernières difficultés, au sujet du traité entre la Suisse et l'Italie, seraient aplanies. Le départ des délégués italiens pour la Suisse aurait lieu dans le courant de ta semaine. Le Popolo Romano contenait dans son édition du soir un article assez ai- gre sur le traité de commerce avec la Suisse en déplorant la conclusion. Cet article a dis- paru dans l'édition du matin, fait qui est très significatif.

—.»*-*(.—

Conseils de prud'hommes au Locle

Pendant le premier trimestre de l'année courante 83 causes ont été inscrites au regis- tre de conciliation du greffe des prud'hommes au Locle, savoir :

lo r groupe : Mouvement de la montre et

mécanique 34 2me groupe : Boites, étuis, décors et

finissage 11 3-no groupe : Bâtiment 14

4me groupe : Vêtement et commerce

de détail 8 5mc groupe : Banque, chemins de fer,

etc., etc 16 Total : 83

(3)

'.

LA FEDEKAÏION HORLOGERE SUlSSL 119

De ces 83 causes, 48 ont été conciliées par les démarches personnelles du greffier, 18 réglées à l'amiable par le bureau de con- ciliation des groupes auxquels elles se ratta- chaient, 6 tranchées par les tribunaux des 4»r, 3»° et 4m< groupes, 4 retirées ou aban-

données, 5 sont pendantes pour des causes diverses, 2 ont été transmises aux conseils de prud'hommes à la Chaux-de-Fonds et à Neuchâtel. L'importance des litiges a varié de 2 à 500 francs. Le total des frais pour ces 83 causes a été pour les parties de 15 fr., y compris l'indemnité d'un témoin du dehors.

Le Bureau de Travail, joint au greffe des prud'hommes, a inscrit dans le courant de mars 65 demandes de travail, la plupart ve-

nant d'horlogers sans ouvrage, actuellement sur ce nombre ".0 environ' sont occupés à

des travaux divers.

L e s e s c r o c s d e R i g a Dans notre numéro du 20 mars écou- lé, nous avons signalé un nouveau moyen d'opérer des escrocs de Riga. Ces der- niers jours, plusieurs industriels horlo- gers ont reçu des lettres non signées, leur faisant les offres alléchantes mentionnées dans notre article du 20 mars. Dans la lettre se trouve une carte de visite au nom de HenriWeiss, Herrenstrasse, Riga.

Il est à espérer que personne ne se laissera prendre à l'amorce.

NOUVKLLES DIVERSES

F c t e d e In d é c o u v e r t e d e l ' A m é r i -

q u e . — La Suisse a été invitée à se faire représenter à une grande fête commémora- tive de la découverte de l'Amérique, qui aura lieu à Chicago, à l'occasion de l'inauguration de l'exposition universelle, du 11 au 13 octo- bre prochain.

Le Conseil fédéral a accepté l'invitation au nom de la Confédération, et déléguera à cette fête notre ministre à Washington, M. de Claparède.

— M. Cramer-Frey, délégué pour les né- gociations c vec l'Italie, a été appelée à Berne.

Il a conféré dimanche à 3 heures avec M.

Droz. Les industriels zurichois commencent à devenir mécontent de ce que les négocia- tions avec l'Italie traînent tellement en lon- gueur.

P é a g e s

Les recettes des péages fédéraux se sont montées :

En mars 1892, à

» 1891, à Diminution en 1892 :

Du 1er janvier à fin élevées :

En 1892, à En 1891, à

Augmentation en 1892 :

Fr. 2,677,609 71

» 2.578,717 53 Fr. 98,892 18 mars, elles se sont

Fr. 8,843,269 71

» 6,786,098 40 Fr. 2,057,171 31

COTE DE L'ARGENT

du 7 avril 1892 Facturé aux monteurs de boîte.

L'argent 800 laminé et fil à fr. 119. 75 le kilo id. 805 id. id. » 120.55 id.

id. 875 id. id. » 130.70 id.

id. 900 id. id. D 134. 45 id.

id. 935 id. id. » 139.50 id.

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Iiiete d e s m a r c h a n d e h o r l o g e r s ac­

tuellement à la Chaux-de-Fonds à l'hôtel de la Fleur- de - Lis ; Liste dressée mardi 5 avril 1892, à 5 heures du soir : M.

Kaiser, Vienne.

Le rédacteur responsable : Fritz HUGUENIN.

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•122 LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE

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occuperait de suite quelques bons t o u r n e u r s l a i s o n , 1 t o u r n e u r d e b a r i l l e t s et plusieurs bons p o s e u r s d e m é c a n i s m e s . Adres- ser les offres à l'agence H a a s e n - s t e i n & V o g l e r à S t - I m i e r sous

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I n d u s t r i e 4

Β Ι Ή Ϊ Ϊ Ν Π Ν Ί Ε Ϊ .

Société des fabricants d'horlogerie et chefs d'ateliers

MM. les fabricants d'horlogerie et chefs d'ateliers de la région biennoise, qui ont l'intention de participer à l'exposition de Chicago, sont convoqués J e u d i , ΐ c o u r a n t , à β l i e . d u s o i r , a u Ie' '

é t a g e d u C a f é R e n i e r . 1708 Au nom de la société:

Le Secrétaire, Le Président, F . Hl1WLIEK(I]V. H . T H A I i M A A X .

UN HORLOGER

ayant 20 ans de pratique dans la fabrication d'horgerie, bien au cou- rant d'un système avantageux pour la fabrication rapide et précise, c h e r c h e à se placer pour l a d i r e c t i o n t e c h n i q u e d ' u n e f a b r i -

q u e d ' é b a u c h e s , o u d e m o n t r é e . 1711 Certificats de capacité et moralité à disposition. P r i è r e d'ad-

resser les offres aux initiales K. T. au bureau de la «Fédération h o r - logère».

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A d r e s s e r l e s oif t e s s o u s i n i t i a l e s A. B. C. 123, poste restante,

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