• Aucun résultat trouvé

1, 2, 3. . . Sciences Ann´ee acad´emique 2017-2018

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "1, 2, 3. . . Sciences Ann´ee acad´emique 2017-2018"

Copied!
13
0
0

Texte intégral

(1)

1, 2, 3. . . Sciences

Ann´ ee acad´ emique 2017-2018

Questionnaire et Corrig´ e

Examen de math´ ematiques g´ en´ erales B du 16 aoˆ ut 2018 Chimistes et physiciens (bloc 1)

G´ eologues, g´ eographes et biologistes (bloc2)

Version 17 aoˆut 2018

(2)

QUESTIONNAIRE

1. On donne explicitement la fonctionf parf(x, y) = arcsin(xy).

(a) D´eterminer le domaine de d´erivabilit´e de cette fonction.

(b) Dans un rep`ere orthonorm´e, repr´esenter celui-ci en le hachurant.

(c) Calculer les expresionsDxf(x, y) et Dyf(x, y).

(d) D´eterminer l’expression explicite de la fonctionF : t7→F(t) =f(2 cos(t),sin(t)), son domaine de d´erivabilit´e et l’expression explicite de sa d´eriv´ee en tout point de son domaine.

2. On donne la fonctionf par

f(x) =xarctg(x).

(a) En d´eterminer les approximations polynomiales `a l’ordre 0, 1 et 2 en 0.

(b) Donner une expression explicite du reste de l’approximation `a l’ordre 2.

(c) Dans un mˆeme rep`ere orthonorm´e, repr´esenter ces approximations ; repr´esenter aussif au voi- sinage de 0 en tenant compte du point pr´ec´edent.

3. On donne

I= Z +∞

0

Z +∞

x

ye−y2 x+y2 dy

! dx.

(a) Repr´esenter l’ensemble d’int´egration dans un rep`ere orthonorm´e.

(b) Si possible, calculer la valeur deI en justifiant vos d´emarche et r´eponse.

4. On donne la partie du plan hachur´ee ci-contre, not´ee A, et la fonction f : (x, y) 7→ cos x2+y2

. Si c’est possible, calculer

I= Z Z

A

f(x, y)dx dy.

X Y

1 2

−1

−2 1 2

A

5. Soit la matrice

A=

4 0 0

1 1 1

2 −1 α

, α∈R.

(a) Pour quelle(s) valeur(s) deαla matriceAest-elle inversible ? Calculer A−1

31 dans ce cas.

(b) Montrer queAadmet toujours une mˆeme valeur propre quel que soitα. Quelle est cette valeur propre ? Justifier.

(c) Pourα= 133, d´eterminer les valeurs propres et les vecteurs propres deA. Justifier.

(d) Montrer que siα∈R\ {−1,133,3}, alorsAest diagonalisable. Justifier.

(3)

6. (PAS pour les biologistes)

(a) La s´erie suivante est-elle convergente ? Justifier.

+∞

X

m=0

(−1)m msin(mx) m3+ 2

(b) La s´erie suivante est-elle convergente ? Si oui, en d´eterminer la somme.

+∞

X

j=4

[ln(π)]j−2 (j−3)!

7. (PAS pour les biologistes) Des hamsters sont plac´es dans 3 compartiments A, B, C qui commu- niquent tous l’un avec l’autre. On observe que, de minute en minute, les hamsters migrent selon le sch´ema suivant :

- un hamster du compartimentAa 60 % de chance d’y rester, 30 % de chance de passer dans leB et 10 % de chance de passer dans leC;

- un hamster du compartimentB a 50 % de chance d’y rester, 20 % de chance de passer dans leA et 30 % de chance de passer dans leC;

- un hamster du compartimentCa 40 % de chance d’y rester, 30 % de chance de passer dans le A et 30 % de chance de passer dans leB.

(a) D´eterminer la matrice de transition.

(b) Sachant que cette matrice est r´eguli`ere, calculer la probabilit´e qu’un hamster, initialement plac´e dans le compartimentA, soit dans le compartimentC apr`es 2 minutes.

8. (UNIQUEMENT pour les physiciens)

(a) Dans un rep`ere orthonorm´e du plan, on donne le cercle d’´equation cart´esienne (x−1)2+y2= 4.

On noteC la partie de ce cercle situ´ee dans le premier quadrant etS la surface d´elimit´ee parC et les axes de coordonn´ees.

1) Repr´esenter la courbeC et la surfaceS dans un rep`ere orthonorm´e.

2) Calculer les int´egrales suivantes (1)

Z

C

y ds (2)

Z

C

y dy (3)

Z Z

S

3) Pour chacune des int´egrales (1) et (2), obtient-on la mˆeme valeur quelle que soit l’orientation deC?

4) Quel renseignement surS donne l’int´egrale (3) ?

(b) D´eterminer explicitement la solutionf de l’´equation diff´erentielle cos(x)Df(x)−sin(x)f(x) + sin(x) = 0

satisfaisant la conditionf(0) = 1. Pr´eciser le plus grand intervalle sur lequel elle est valable.

(4)

CORRIG ´E

Exercices

1. On donne explicitement la fonction f par f(x, y) = arcsin(xy).

(a) D´eterminer le domaine de d´erivabilit´e de cette fonction.

Solution.La fonctionf est infiniment d´erivable sur l’ensembleAd´ecrit par A=

(x, y)∈R2:xy∈]−1,1[ =

(x, y)∈R2:−1< xy <1 . (b) Dans un rep`ere orthonorm´e, repr´esenter celui-ci en le hachurant.

Solution. Voici la repr´esentation graphique de cet ensemble A (partie hachur´ee) : les points des hyperboles d’´equations cart´esiennes xy = 1 etxy = −1 sont exclus de l’ensemble.

X Y

1 1

xy= 1

xy= 1 xy=−1

xy=−1

(c) Calculer les expresions Dxf(x, y) etDyf(x, y).

Solution.En un point deA, on a

Dxf(x, y) =Dx(arcsin(xy)) = y p1−(xy)2 et

Dyf(x, y) =Dx(arcsin(xy)) = x p1−(xy)2 .

(d) D´eterminer l’expression explicite de la fonctionF : t7→F(t) =f(2 cos(t),sin(t)), son domaine de d´erivabilit´e et l’expression explicite de sa d´eriv´ee en tout point de son domaine.

Solution.L’expression explicite de la fonctionF :t7→F(t) =f(2 cos(t),sin(t)) est donn´ee par F(t) = arcsin(2 cos(t) sin(t)) = arcsin(sin(2t)).

La fonctionF est d´erivable sur

{t∈R: sin(2t)∈]−1,1[}=R\ π

4 +kπ

2 : k∈Z

(5)

et on y a

DF(t) = 2 cos(2t) q

1−sin2(2t)

= 2 cos(2t)

|cos(2t)| . 2. On donne la fonctionf par

f(x) =xarctg(x).

(a) En d´eterminer les approximations polynomiales `a l’ordre 0, 1 et 2 en 0.

Solution.La fonction est infiniment d´erivable sur R. D`es lors, les approximations demand´ees sont envisageables. En d´erivant, on a successivement

Df(x) = arctg(x) + x 1 +x2, D2f(x) = 1

1 +x2 + 1 +x2

−2x2

(1 +x2)2 = 2 (1 +x2)2.

Commef(0) = 0, Df(0) = 0 et D2f(0) = 2, si on notePn(x) l’approximation polynomiale def `a l’ordrenen 0, on a

P0(x) =f(0) = 0 , P1(x) =f(0) +Df(0)x= 0 et P2(x) =P1(x) +D2f(0)

2! x2=x2, x∈R.

(b) Donner une expression explicite du reste de l’approximation `a l’ordre 2.

Solution. Si on noteR2 le reste de l’approximation polynomiale de f `a l’ordre 2 en 0, alors pour toutx∈R, il existeustrictement compris entre 0 etxtel que

R2(x) =D3f(u)x3

3! = −8y (1 +y2)3

y=u

x3

3! = −4u 3 (1 +u2)3x3.

(c) Dans un mˆeme rep`ere orthonorm´e, repr´esenter ces approximations ; repr´esenter aussi f au voisinage de 0 en tenant compte du point pr´ec´edent.

Solution.CommeR2(x)≤0∀x∈]− ∞,0] et R2(x)≤0 ∀x∈[0,+∞[, le graphique def est situ´e en dessous de celui deP2 `a gauche et `a droite de 0.

Voici la repr´esentation graphique de P0, P1,P2et f au voisinage de 0.

P0(x) =P1(x) = 0 X

Y

1 1

f(x)

P0(x) =P1(x) = 0

P2(x)

(6)

3. On donne

I= Z +∞

0

Z +∞

x

ye−y2 x+y2 dy

! dx.

(a) Repr´esenter l’ensemble d’int´egration dans un rep`ere orthonorm´e.

Solution.Voici la repr´esentation graphique (partie hachur´ee) de l’ensemble d’int´egrationA.

X Y

1

1 y=√

x

(b) Si possible, calculer la valeur de I en justifiant vos d´emarche et r´eponse.

Solution. La fonction f : (x, y)7→ ye−y2

x+y2 est continue sur {(x, y) ∈ R2 : y2 6= −x} donc sur A={(x, y)∈R2:x∈]0,+∞[, y∈[√

x,+∞[}, ensemble non born´e ferm´e.

Afin de montrer l’int´egrabilit´e def surA, permutons l’ordre d’int´egration et consid´erons I0=

Z +∞

0

Z y2 0

ye−y2 x+y2 dx

! dy.

Etudions l’int´egrabilit´e def surAsachant quef est positif surA.

Pour y fix´e dans ]0,+∞[, la fonction g :x7→

ye−y2 x+y2

= ye−y2

x+y2 est continue sur le ferm´e born´e [0, y2 ]. Elle y est donc int´egrable et on a

Z y2 0

ye−y2

x+y2 dx=ye−y2

ln x+y2y2

0 = ln(2)ye−y2.

Consid´eronsh:y7→ln(2)ye−y2, fonction continue sur l’intervalle ferm´e non born´e [0,+∞[. Comme la limite

y→+∞lim y2h(y) = ln(2) lim

y→+∞y3e−y2 = 0

existe et est finie puisque l’exponentielle l’emporte sur toute puissance antagoniste, le crit`ere enθ (θ= 2>1) stipule quehest int´egrable en +∞. Cette fonction est donc int´egrable sur [0,+∞[ et d`es lorsf est int´egrable surA.

Ainsi, puisque la fonctionf est positive et int´egrable surA, on a I=I0=

Z +∞

0

Z y2 0

ye−y2 x+y2 dx

! dy=

Z +∞

0

ln(2)ye−y2 dy= ln(2)

−1 2e−y2

+∞

0

= ln(2) 2 .

(7)

4. On donne la partie du plan hachur´ee ci-contre, not´ee A, et la fonction f : (x, y) 7→ cos x2+y2

. Si c’est possible, calculer

I= Z Z

A

f(x, y) dx dy.

X Y

1 2

−1

−2 1 2

A

Solution. La fonction f : (x, y) 7→ cos x2+y2

est continue sur R2, donc sur l’ensemble ferm´e born´eAconsid´er´e. Elle est donc int´egrable surA.

Pour calculer cette int´egrale, effectuons un changement de variables en coordonn´ees polaires : l’en- sembleAest d´ecrit par

A0=n

(r, θ) :r∈ [0,2], θ∈hπ 4,π

2 io

et l’int´egrale devient I =

Z 2 0

Z π2

π 4

cos(r2)r dθ

!

dr= π 4

Z 2 0

cos(r2)r dr= π 4

1 2sin(r2)

2 0

= πsin(4)

8 .

5. Soit la matrice

A=

4 0 0

1 1 1

2 −1 α

, α∈R.

(a) Pour quelle(s) valeur(s) deαla matriceAest-elle inversible ? Calculer A−1

31 dans ce cas.

Solution.La matriceAest inversible si et seulement si son d´eterminant n’est pas nul. En appliquant la d´efinition du d´eterminant, on a

det(A) = det

4 0 0

1 1 1

2 −1 α

= 4 (−1)2det

1 1

−1 α

= 4(α+ 1)

D`es lors, la matriceAest inversible si et seulement siα6=−1.

Dans ce cas, l’´el´ement (A−1)31peut ˆetre calcul´e et vaut (A−1)31 = 1

4(α+ 1) ( ˜A)31

= 1

4(α+ 1) (A)13

= 1

4(α+ 1) (−1)4det

1 1 2 −1

= −3

4(α+ 1)

(8)

(b) Montrer queAadmet toujours une mˆeme valeur propre quel que soitα. Quelle est cette valeur propre ? Justifier.

Solution.Les valeurs propres deA sont les solutions de

det

4−λ 0 0

1 1−λ 1

2 −1 α−λ

= 0 qui est une ´equation polynomiale (de degr´e 3) en l’inconnueλ.

Par d´efinition du d´eterminant, on a

det

4−λ 0 0

1 1−λ 1

2 −1 α−λ

 = (4−λ) det

1−λ 1

−1 α−λ

= (4−λ) λ2−(α+ 1)λ+α+ 1 .

Comme le polynˆome caract´eristique s’annule en 4 quel que soit α, on conclut que la matrice A admet la valeur propre 4 quel que soit la valeur deα.

(c) Pour α= 133, d´eterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de A. Justifier.

Solution.Dans le cas o`uα= 133, le polynˆome carcat´eristique de Adevient (4−λ)

λ2−16 3 λ+16

3

= (4−λ)1

3 3λ2−16λ+ 16

et, comme ∆ = 162−4.3.16 = 4.16 = 82, le polynˆome 3λ2−16λ+ 16 s’annule en 4 et en 43. Par cons´equent, les valeurs propres deAsont dans ce cas 4 (double) et 43 (simple).

Recherchons tout d’abord les vecteurs propres relatifs `a la valeur propre double 4 : ceux-ci sont les vecteurs non nulsX =

 x y z

tels que

(A−4I)X= 0⇔

0 0 0

1 −3 1 2 −1 13

 x y z

=

 0 0 0

x−3y+z= 0 2x+−y+13z= 0 ⇔

x= 0 z= 3y . D`es lors, les vecteurs propres relatifs `a la valeur propre 4 sont les vecteurs

X =c

 0 1 3

 , c∈C0.

Recherchons `a pr´esent les vecteurs propres relatifs `a la valeur propre simple 43 : ceux-ci sont les vecteurs non nulsX =

 x y z

tels que

A−4

3I

X= 0⇔

8

3 0 0

1 −13 1 2 −1 3

 x y z

=

 0 0 0

(9)

8 3x= 0

x+−13y+z= 0 2x−y+ 3z= 0

x= 0 y= 3z . D`es lors, les vecteurs propres relatifs `a la valeur propre 4 sont les vecteurs

X =c0

 0 3 1

 , c0∈C0.

(d) Montrer que siα∈R\ {−1,133,3}, alorsA est diagonalisable. Justifier.

Solution. Le polynˆome caract´eristique de A s’annule en 4 et en les z´eros du polynˆome Q(λ) = λ2−(α+ 1)λ+α+ 1 dont le delta vaut

∆ = (α+ 1)2−4(α+ 1) = (α+ 1)(α−3).

Comme α6=−1 etα6= 3, ce dernier est non nul et le polynˆomeQ poss`ede donc n´ecessairement deux z´eros distincts.

Ainsi, s’ils sont tous les deux diff´erents de 4, la matriceA poss`ede trois valeurs propres diff´erentes et est par cons´equent diagonalisable.

Comme 4 est une valeur propre de multiplicit´e sup´erieure `a 1 si, et seulement si, le polynˆomeQ s’annule en 4 et que

Q(4) = 0⇔16−4(α+ 1) +α+ 1 = 0⇔α= 13 3 .

on conclut que, pour tout α ∈ R\ {−1,133,3}, la matrice A ne poss`ede que des valeurs propres simples (elles sont toutes diff´erentes) et est donc diagonalisable.

6. (PAS pour les biologistes)

(a) La s´erie suivante est-elle convergente ? Justifier.

+∞

X

m=0

(−1)m msin(mx) m3+ 2

Solution.On a

(−1)m msin(mx) m3+ 2

= m|sin(mx)|

m3+ 2 ≤ m

m3+ 2 ≤ m m3 = 1

m2 quel que soit le naturelm≥1.

Comme la s´erie de Riemann de terme g´en´eral 1

m2 converge, vu le crit`ere de comparaison, on en d´eduit que la s´erie donn´ee converge ´egalement.

(b) La s´erie suivante est-elle convergente ? Si oui, en d´eterminer la somme.

+∞

X

j=4

[ln(π)]j−2 (j−3)!

Solution.La s´erie

+∞

X

j=4

[ln(π)]j−2

(j−3)! = ln(π)

+∞

X

j=4

[ln(π)]j−3

(j−3)! = ln(π)

+∞

X

k=1

[ln(π)]k k!

est une s´erie de type exponentielle. Cette s´erie est donc convergente et sa somme vaut ln(π)

+∞

X

k=1

[ln(π)]k

k! = ln(π)

+∞

X

k=0

[ln(π)]k k! −1

!

= ln(π) (exp (ln(π))−1) = (π−1) ln(π).

(10)

7. (PAS pour les biologistes)

Des hamsters sont plac´es dans 3 compartiments A, B, C qui communiquent tous l’un avec l’autre. On observe que, de minute en minute, les hamsters migrent selon le sch´ema suivant :

- un hamster du compartimentAa 60%de chance d’y rester, 30%de chance de passer dans leB et 10 % de chance de passer dans le C;

- un hamster du compartimentB a 50%de chance d’y rester, 20% de chance de passer dans leA et 30 % de chance de passer dans leC;

- un hamster du compartimentCa 40%de chance d’y rester, 30%de chance de passer dans leA et 30 % de chance de passer dans leB.

(a) D´eterminer la matrice de transition.

Solution. Soient A0, B0 et C0 respectivement les probabilit´es qu’un hamster se trouve dans les compartiment A, B et C initialement et A1, B1 et C1 respectivement la minute suivante. On a donc

 A1

B1 C1

=

60/100 20/100 30/100 30/100 50/100 30/100 10/100 30/100 40/100

 A0

B0 C0

et la matrice de tansitionT est T =

60/100 20/100 30/100 30/100 50/100 30/100 10/100 30/100 40/100

=

6/10 2/10 3/10 3/10 5/10 3/10 1/10 3/10 4/10

= 1 10

6 2 3 3 5 3 1 3 4

.

(b) Sachant que cette matrice est r´eguli`ere, calculer la probabilit´e qu’un hamster, ini- tialement plac´e dans le compartimentA, soit dans le compartimentC apr`es 2 minutes.

Puisque la matrice de transition est r´eguli`ere, les probabilit´es qu’un hamster, initialement plac´e dans le compartimentA, soit dans les compartimentsA,B etC apr`es 2 minutes sont donn´ees par

 A2

B2

C2

=T2

 A0

B0

C0

= 1

10 2

6 2 3 3 5 3 1 3 4

6 2 3 3 5 3 1 3 4

 1 0 0

= 1 100

45 31 36 36 40 36 19 29 28

 1 0 0

= 1 100

 45 36 19

 .

Ainsi, la probabilit´e qu’un hamster, initialement plac´e dans le compartimentA, soit dans le com- partimentC apr`es 2 minutes est 19%.

8. (UNIQUEMENT pour les physiciens)

(a) Dans un rep`ere orthonorm´e du plan, on donne le cercle d’´equation cart´esienne (x−1)2+y2= 4.

On noteCla partie de ce cercle situ´ee dans le premier quadrant etSla surface d´elimit´ee par C et les axes de coordonn´ees.

1) Repr´esenter la courbeC et la surfaceS dans un rep`ere orthonorm´e.

2) Calculer les int´egrales suivantes (1)

Z

C

y ds (2)

Z

C

y dy (3)

Z Z

S

3) Pour chacune des int´egrales (1) et (2), obtient-on la mˆeme valeur quelle que soit l’orientation deC?

4) Quel renseignement surS donne l’int´egrale (3) ? Solution.

(11)

1) L’´equation cart´esienne donn´ee est celle du cercle centr´e en (1,0) et de rayon 2. Ainsi, une repr´esentation de la courbeC et de la surface S dans un rep`ere orthonorm´e est

X Y

1 2 3

−1 1 2

−1

−2

C S

2) Pour trouver un param´etrage deC, int´eressons-nous `a l’angleθ (cf. figure ci-dessous) et `a son suppl´ementaireα.

X Y

1 2 3

−1 1 2

−1

−2

θ α

1 2

α

Dans le triangle rectangle orange, on a

1 = 2 cos(α) ⇔ cos(α) = 1

2 ⇔ α= π

3 puisqueαest aigu, de sorte queθ=π−α= 2π

3 .

Un param´etrage (injectif) de la courbeC est alors donn´e par

~γ : t∈

0,2π 3

7→(2 cos(t) + 1, 2 sin(t)). Ce param´etrage est (infiniment) continˆument d´erivable : il vient que

D~γ(t) = (−2 sin(t), 2 cos(t))6=~0 ∀t∈

0,2π 3

,

ce qui montre qu’il est r´egulier, et kD~γ(t)k=

q

4 sin2(t) + 4 cos2(t) =√ 4 = 2.

Comme l’int´egrant f : (x, y)7→y est continu sur la courbe C (qui est born´ee ferm´ee), les deux int´egrale sur la courbe ont un sens et on a

(1) Z

C

y ds= Z 3

0

f(~γ(t))kD~γ(t)kdt

= Z 3

0

2 sin(t) 2dt= 4 [−cos(t)]03 = 4 1

2 + 1

= 6 et

(12)

(2) Z

C

y dy= Z 3

0

f(~γ(t))D~γ2(t)dt

= Z 3

0

2 sin(t) 2 cos(t)dt= Z 3

0

2 sin(2t)dt= [−cos(2t)]

3

0 = 1

2+ 1 = 3 2. De plus, comme l’int´egrant f : (x, y, z) 7→ 1 est continu sur la surface S (born´ee ferm´ee), l’int´egrale (3) a un sens. Un param´etrage (injectif) deS est donn´e par

φ~ : (t, u)∈

0,2π 3

×[0,1]7→(2 cos(t) + 1, 2usin(t), 0). Ce param´etrage est (infiniment) continˆument d´erivable : il vient que

Dtφ(t, u) = (−2 sin(t),~ 2ucos(t), 0) et Duφ(t, u) = (0,~ 2 sin(t), 0) de sorte que

Dtφ(t, u)~ ∧Duφ(t, u) = 0,~ 0,−4 sin2(t)

6=~0 ∀(t, u)∈

0,2π 3

×]0,1[

ce qui montre qu’il est r´egulier, et on a alors

(3) Z Z

S

dσ= Z 1

0

Z 3

0

kDtφ(t, u)~ ∧Duφ(t, u)k~ dtdu= 4 Z 1

0

Z 3

0

sin2(t)dtdu

= 2 Z 1

0

Z 3

0

(1−cos(2t)) dtdu= 2

t−sin(2t) 2

3

0

= 2 2π 3 +

√3 4

!

= 4π 3 +

√3 2 . 3) L’int´egrale (1) est ind´ependante de l’orientation choisie, alors que l’int´egrale (2) en d´epend : elle

aurait la valeur oppos´ee `a celle trouv´ee ci-dessus si on consid´erait l’autre orientation.

4) L’int´egrale (3) repr´esente l’aire de la surfaceS.

(b) D´eterminer explicitement la solutionf de l’´equation diff´erentielle

cos(x)Df(x)−sin(x)f(x) + sin(x) = 0

satisfaisant la condition f(0) = 1. Pr´eciser le plus grand intervalle sur lequel elle est valable.

Solution.Il s’agit d’une ´equation diff´erentielle d’ordre 1, `a second membre lin´eaire : elle se r´e´ecrit Df(x) =a(x)f(x) +b(x)

o`u a:x7→tg(x) etb:x7→ −tg(x) sont des fonctions continues surA=S

k∈Z

π2 +kπ,π2 +kπ . D`es lors, l’´equation admet (au moins) une solution surAet, comme nous disposons d’une condition initiale en 0 ∈

π2,π2

= I, nous pouvons en d´eterminer la solution unique sur l’intervalle I v´erifiant cette condition.

Nous avons

A(x) = Z

a(x)dx= Z

tg(x)dx' −ln|cos(x)|=−ln(cos(x)), x∈I et

P(x) = Z

b(x)e−A(x)dx= Z

−tg(x) cos(x)dx= Z

−sin(x)dx'cos(x), x∈I.

(13)

Les solutions surI sont donc les fonctions de la forme

f(x) = (C+P(x))eA(x)= (C+ cos(x)) 1

cos(x), x∈I,

o`uCest une constante arbitraire. Commef(0) = 1, on en d´eduit queC= 0 et que, par cons´equent, la solution cherch´ee est

f(x) = cos(x) 1

cos(x) = 1, x∈I= i

−π 2,π

2 h

.

Notons que la fonction constante 1 est en fait valable partout surR. R´esolution alternative

L’´equation donn´ee est exacte : en effet,

cos(x)Df(x)−sin(x)f(x) + sin(x) = 0 ⇔ D(cos(x)f(x)) +D(−cos(x)) = 0

⇔ D(cos(x)f(x)−cos(x)) = 0 et il existe donc une constanteC∈Rtelle que

cos(x)f(x)−cos(x) =C.

Tenant compte de la condition initialef(0) = 1, on tire alors que C= 0, auquel cas la solution de l’´equation satisfait

cos(x)f(x)−cos(x) = 0 ou encore f(x) = 1 et est valable surR.

Références

Documents relatifs

(b) Utiliser la d´ efinition donn´ ee au point pr´ ec´ edent pour ´ etablir la condition n´ ecessaire et suffisante sur θ sous laquelle la fonction x 7→ 1.. x θ est int´

(b) Utiliser la d´ efinition donn´ ee au point pr´ ec´ edent pour ´ etablir la condition n´ ecessaire et suffisante sur r sous laquelle la fonction x 7→ x r est int´ egrable sur

“J’aurais aim´ e que vous soyez deux fois autant que vous ˆ etes, plus la moiti´ e de la moiti´ e de ce double, plus la moiti´ e de ce dernier nombre.. Ainsi avec moi vous

[r]

Sachant qu’il ne r´ epond pas ` a 13 questions et qu’il obtient 45,75 comme cote finale, quel est le nombre de r´ eponses correctes fournies?. Un tonneau rempli aux trois cinqui`

[r]

En supposant que le taux de refroidissement du corps est proportionnel ` a la diff´ erence de temp´ erature entre l’air et le corps de la victime (loi de Newton) et que la temp´

Ces derniers sont couramment utilis´ es en physique pour avoir des informations sur les champs scalaires ou vectoriels : le gradient informe sur la direction du plus grand taux