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Alexan¬ dre Brodard, de La Roche, maréchal

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•,;ioihèque cantonale, Fribourg

No 48 J.À. Journal illustré fribourgeois Juin 1950

CROQUIS DE CHEZ NOUS

LA ROCHE Belles têtes de chez nous, visages burinés par les ans, le travail, regards droits des gens honnêtes qui ont toute leur vie mené le cours de leur existence selon les lois sereines de l'équité, de la confiance, du labeur sim¬

ple qui donne les satisfac¬

tions profondes et qui fa¬

çonne ces visages de pa¬

triarches. Vous les voyez à gauche : ce sont M. Mar¬

celin Sciboz, du Pratzet, il a 93 "ans. Puis M. Alexan¬

dre Brodard, de La Roche, maréchal. Il a 90 ans, 6 enfants et 36 petits-enfants.

Il est quatre fois arrière- grand-père. Enfin, c'est M.

Marc Brodard, 90 ans aussi, de La Roche, agriculteur.

Ils aiment se trouver ensem¬

ble. Ne forment-ils pas à eux trois le plus émouvant tableau de ce pays qui les a marqués de sa pK'V."

(2)

31. Maurice de Weck

M. Maurice de Weck, dernier fils survivant de l'homme d'Etat Week-Reynold, d'Illustre mémoire, est décédé le 3 mai dernier à l'âge de 83 ans. Une assistance très nom¬

breuse a rendu un ultime hommage à sa mémoire.

M. de Week fit une carrière remarquable. Préfet de la Broyé, il devint plus tard intendant de l'Arsenal.

M. René Bugnard

C'est avec un douloureux serrement de cœur que les Fribourgeois ont appris la tragédie des Gastlosen, et la mort de M. René Bugnard, enlevé si durement à l'affec¬

tion de tous, dans la pleine force d'une belle jeunesse.

Le cher disparu laisse à tous ceux qui l'ont connu un souvenir qui ne s'éteindra pas.

H. Wilhelm Oelil

Nous adressons un hommage respectueux à la mémoire de M. le professeur Wilhelm Oehl, qui honora longtemps notre Université de son enseignement. D'innombrables étudiants lui gardent une grande reconnaissance des horizons qu'il leur ouvrit. M. le Dr Wilhelm Oehl était hautement estimé de ses pairs.

~3L. Henri Piller

Une nombreuse assistance a honoré de sa présence les obsèques d'un homme très connu, M. Henri Piller, tenan¬

cier de l'Hôtel de la Tête Noire. Il était très estimé de sa nombreuse clientèle et de tous ses amis, par sa ser¬

viabilité et le sérieux qu'il mettait à bien remplir sa tâche d'hôtelier.

Mine Albert Favrc

C'est un visage de femme d'élite qui disparaît. Mme Albert Favre, cultivée, avait le caractère bienveillant des êtres de valeur. Elle s'attira l'affection et l'estime de tous ceux qui l'ont connue. Elle était la fille de feu M. Paul Haas, qui fut directeur de notre Conservatoire et la sœur de M. l'abbé J.-P. Haas.

M. Camille Pïlloud

M. Camille Pllloud était monteur aux E.E.F. dont il fut le collaborateur apprécié. Il était estimé de ses chefs et de ses camarades de travail, qui ont enregistré son départ avec des regrets sincères. C'était un bon visage du quartier de La Vlgnettaz. Il laisse un très bon souvenir à tous ceux qui le connurent.

M. Bernard de Week 11 n'est pas notre propos de rappeler

Ici la carrière de M. Bernard de Week, nous la connaissons tous. Brillant hom¬

me d'Etat, il le fut. Il honora grande¬

ment Fribourg. Nous voulons surtout dire combien ce départ fut un vrai chagrin pour tant de Fribourgeois de tous les milieux. Quelle belle person¬

nalité que celle de M. Bernard de Week, quel homme de cœur, d'une délicatesse infinie, quelle distinction du caractère. Fin causeur, orateur de grande classe, il était aussi un réalisa¬

teur qui ne se perdait pas dans le détail. Il avait une politesse de grand seigneur, il était typé d'une belle race.

(1 n'est aucun de ceux qui l'ont une fois approché qui n'aient éprouvé à la nouvelle de sa mort la sensation du départ de quelqu'un de très cher. Spiri¬

tuel, Intelligent, sensible à toutes les expressions du beau, M. Bernard de Week s'attirait en effet, sans qu'il le cherchât, l'affection de tous.

Dans les milieux les plus simples, il avait rencontré cette affection et ce respect cordial qu'il suscitait par la belle aisance de ses manières, sa spontanéité sincère, et la grande com¬

préhension qu'il eut toujours pour toutes les peines des autres.

Un Fribourgeois de grande classe n'est plus. Sa mémoire demeurera chère au cœur de tous ceux qui l'ont connu.

Notre photo ci-dessous fut prise alors que M. Bernard de Week en mission de représentation pour l'Etat de Fribourg, discutait avec M. Von der Aa, directeur

des Services Industriels de Lausanne.

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Le 9 mai dernier, le terrain de St-Léonard était le théâtre d'une fort sympathique rencontre sportive. L'équipe de football de l'Université de Fribourg et celle de l'Université de Nurem¬

berg se mesuraient au cours d'un match fort plaisant qui laissa la victoire aux étudiants visiteurs. Un soleil bien¬

venu avait tenu à agré¬

menter la journée de sa présence, ce qui ne gâtait naturellement rien Un public nombreux assistait à cette démons¬

tration de sport pur.

A droite : L'équipe de notre Université, enca¬

drée à gauche, de M.

Radi, entraîneur du F.-C.

Fribourg, et à droite par M. Pally, professeur de sports à notre Aima Mater.

A gauche : Un joli instantané pen¬

dant le match.

Match universitaire Fribourg-Nuremberg

Encadrés paternellement par le recteur de St-Michel, M. le Chanoine Pittet, par M. l'Abbé Dutoit, profes¬

seur, une troupe enthousiaste et fort sympathique ma foi, donnait sur la scène du Livio la tragédie de Sophocle, traduite par M. G. Méautis : Philoctète.

Mis à part l'atout majeur que constituait pour les jeunes acteurs, élèves du grand Collège, la présence d'auditoires éminemment bien disposés, on doit dire avec franchise que ce fut du beau théâtre, et que de réels talents se sont affirmés à cette occasion sur la scène du Livio. Bravo à St-Michel. Philoctète marque un point lumineux sur le chemin des réalisations déjà vécues.

Ci-dessous : Le rôle difficile de Philoctète fut magis¬

tralement tenu par le jeune Jean Bloch.

THÉÂTRE SCOLAIRE: Une tragédie de Sophocle au Livio

A gauche : Ulysse, rôle tenu par Michel Schwab.

A droite : Néoptolème, fils d'Achille, rôle interprété par Jacques Trueb.

Ci-dessous : L'ensemble des interprètes de la tragédie de Sophocle donnée récem¬

ment au Livio pour le plus grand plaisir de plusieurs auditoires enchantés.

PHILOCTETE par le Collège Si'Michel

(4)

L'affaire de Maracon et l'interpellation du député Robert (olliard

1 *11

M. Robert Colliard, de son banc de député, développe son interpellation.

Lors de la séance du Grand Conseil du 11 mai dernier, M. le député Robert Colliard, de Châtel-St-Denis, développa sa seconde interpellation sur l'affaire de Maracon. On se souvient encore de la pre¬

mière. Il posa quelques ques¬

tions au Conseil d'Etat, se défendant de faire de cette tragédie une aifaire politique, mais affirmant vouloir recher¬

cher par tous les moyens l'éclaircissement de cette énigme.

Le député de la Veveyse fut écouté avec une profonde attention. Quelques semaines se sont écoulées et on sait le cours pris par les événements depuis lors. Le député Robert Colliard est une des belles figures du pays de Fribourg.

Ses interventions ont certes contribué largement à faire avancer le char embourbé des recherches de la Justice.

Nos photos ont été prises lors de la séance du Grand Conseil où il développa sa dernière interpellation. On le voit pen¬

dant des interruptions de séance, discutant avec des collègues.

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Le coureur parisien Pierre Jodet.

Mercredi 17 mai, les coureurs de l'équipe Tigra engagés pour le Tour de Romandie, ont rendu visite au constructeur Roger Vuichard. Une foule de fervents de la petite reine se pressait autour de ces as, épiant leurs moindres gestes et surtout réclamant des autographes. Les ma¬

gnifiques bicyclettes des champions construites par M. R. Vuichard ont fait cligner de l'œil bien des spor¬

tifs.

(Photo ci-dessus)

André Brûlé va essayer son vélo.

(Photo à droite)

I e petit breton Jean Robic surveille le chargement de son vélo.

(Photo à gauche)

Roger Rondeaux de Paris également.

'■ im.- .

M. le conseiller communal Colliard salue l'équipe des cheminots de Fribourg.

Le 1er mal â fribonré

Le cartel syndical de la Ville de Fribourg avait orga¬

nisé un cortège groupant des délégations de tous les syndicats. Après avoir parcouru la ville les partici¬

pants ne rendirent sur la Place du Baromètre ou plu¬

sieurs orateurs prirent la parole.

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De gauche à droite, Roger Vuichard, constructeur de cycles, les coureurs Jodet, Robic, Brûlé et Rondeaux de l'équipe

Tigra, H. Pauchard, mécanicien.

Journée sportive des cheminots et employés PTT Valais-Fribourg

le 18 mai au Stade St-Léonard à Fribourg

L'équipe des PTT de Fribourg qui malgré la pluie garde le sourire. De dos, M. Sutler, administrateur postal à Fribourg,

salue cordialement ses collaborateurs.

Une charmante petite fille remet le bouquet de fleurs traditionnel à l'équipe invi¬

tée de Sion PTT.

(Photo en bas) M. Colliard, Conseil¬

ler communal souhaite bonne chance à un joueur de l'équipe des Chemi¬

nots de Fribourg.

(Photo à droite) A l'issue du match PTT Sion - PTT Fribourg, les joueurs se rendent au vestiaire, sous

la pluie

Malgré le temps déplorable de cette journée sportive entre employés fédéraux, un nombreux public à assisté aux matches opposant les PTT de Sion à ceux de Fribourg et les cheminots de Sierre contre ceux de Fribourg. Nos joueurs iocaux se sont adjugés la victoire dans les deux parties.

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Festival Godard

dimanche 21 mai, à i'Aula de l'Université à Fribourg Ce Festival était organisé

par le Corps de Musique d'Yverdon, de l'Helvétia de Couvet et de La Concordla de Fribourg sous l'experte direction de M. le Direc¬

teur Ph. J. Godard. Malgré le beau temps, un public nombreux assistait au concert. Les trois corps de musique se produisirent à tour de rôle, avec beau¬

coup de maîtrise et de dis¬

cipline malgré les difficul¬

tés des morceaux choisis.

(Photo à droite) De gauche à droite, M. le Syndic Bour.gknecht en compagnie de M. le conseil¬

ler communal Colliard.

(Photo en haut) La Concordla de Fribourg, pendant le morceau d'en¬

semble, dirigée par M.

L. Renevey.

(Photo à gauche) De gauche à droite, M. L.

Renevey en compagnie de M. le directeur Ph. J.

Godard.

(Photo à droite) Sur la place de l'Ancienne Gare les trois fanfares participant au Festival se préparent pour le défilé en ville. Au premier plan, M.

le Directeur Godard.

(Photo à droite en bas) Les charmantes demoiselles du Dzakillon de Fribourg, suivies de La Concordia, entrent à I'Aula de l'Uni¬

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i • Dimanche 21 mai, quelque - | 70 coureurs ont pris le

* —, départ à la rue des Arsenaux pour effectuer les 171 km.

<3ue représentait le par- cours de Fribourg - Marly - La Roche - Broc - Bulle - Riaz - Le Bry - Posieux - Fribourg à rouler trois fois.

Le temps splendide de cette journée avait attiré pas mal de monde à l'arrivée.

Le sprint final fut remporté par le Bernois Rudolf Jungi qui a effectué les trois boucles en 4 h. 39 min.

46 sec. L'organisation était assumée par le Vélo-Çlub de Fribourg.

(Photo à gauche) L'heureux gagnant accom¬

pagné de sa demoiselle d'honneur s'apprête à faire

un tour d'honneur.

(Photo ci-dessus) L'arrivée en trombe du deuxième peloton entre deux rangées de spectateurs.

(Photo ci-dessous) Messieurs les officiels parmi lesquels on reconnaît (avec le brassard) M. André Nordmann, starter.

à l'arrivée en plein travail

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Xme fêté

des Musiques gruériennes à Bulle, le 30 avril 1950 Par un temps superbe 26 sociétés de Musique de notre belle Gruyère se sont rencontrées dans la Ville de Bulle toute pavoisée à leur intention. Une organisation impeccable, toute à l'honneur de l'Harmonie de Bulle, contribuait à la pleine réussite de cette journée. Le programme très chargé et serré s'est déroulé le matin et l'après-midi dans l'Eglise devant une foule attentive. M. le Directeur Georges Aeby, de Fribourg, fonctionnait comme expert, tâche difficile et délicate.

Résultat! du Grand Concours de dessin „La Timbale"

Voici le classement établi par le jury du concours de dessin de la Fabrique de Pâtes G. Benson et Cie à Fribourg et Yverdon. par ordre des points obtenus. Les 20 premiers ont reçu un beau prix, et tous les concurrrenta une prime. Il ne nous est pas possible de publier le palmarès

complet du concours, seuls les 110 premiers classés sont ici mentionnes

Ci-dessus: M. le cha¬

noine Bovel avait tenu à venir entendre et sa¬

luer ses'chers musiciens gruériens.

A gauche : L'Harmonie de Bulle défile en mu¬

sique.

un

Vers la fin de l'après-midi, tous les participants, accom¬

pagnés de plusieurs groupes fantaisistes, ont défilé dans la ville pour se rendre devant le pensionnat Ste Croix.

Plusieurs discours furent pro¬

noncés par les représentants des autorités cantonales et communales. Après avoir exé¬

cuté un morceau d'ensemble et distribué les médailles aux vétérans, les musiciens se retirèrent en bon ordre.

4 (Photo ci-dessous) mile Lattion, directeur de fêt: et de l'Harmonie de Bulle

Dans le cortège on remarquait la présence de M. le conseiller d'Etat Pierre Glasson et de

M. le Dr J. Pasquier, syndic de Bulle.

De gauche à droite, MM. le Dr J.

Pasquier, syndic de Bulle, Jean Oberson, préfet de la Gruyère, M.

le Dr Louis Perroulaz et M. Genoud, président du Tribunal de la Gruyère

M. Carlo Boiler,

directeur du Chœur mixte de Bulle

M. O. Morot lo talentu¬

eux directeur de la Mu- siquo de Broc.

A gauche : M. le Con¬

seiller d'Etat J. Acker¬

mann pendant son dis¬

court. Au premier plan les demoiselles d'hon¬

neur.

Monique Thomas . Jean-Paul Chablais Max Filistorf . . Jacqueline Gumy Bernard Théraulaz Michel Page . . André Monney Josette Brügger Benoît Kowalski . Marie-Mad. Quinclet André Spicher André Clément Hans-Peter Pellet Jacques Curty Jean-Paul Marchant Denise Renevey Camille José Rumo René Probst . . André Berset . . Gérard Théraulaz Pauline Morel . . Jean-Claude Mory Viviane Bourqui, Hermann Streit Marcel Progin Jacqueline Robatel Marcel Chammartin Jean-Marie Morel Joseph Kiing Jacqueline Collaud Jacqueline Mulhauser Marcel Maillard Bernard Magnin . Claude Dubey Bruno Morel Gilbert Rouiller Francis Mottet Heinz Schaffner Jean-Claude Bardy Edouard Schouwey Vincent Liardet Colette Chammartin Jeanne Savoy . . Denise Dougoud Alphonse Schouwey Michel Schorderet Rodolphe Stalder . Nicole Weber . . Suzanne Corpataux Marcel Roubaty Claudine Chasset Béatrice Helfer Marianne Golliard Noëlla Bapst . . Joséphine Alberti Liliane Blanchard Geneviève Mauron Jeanne-Marie Beaut Ursula Anliker Marie-Cécile Jaquet Camille-Chant. Savary Solange Broillet Edgar Ansermot . Jacqueline Seydoux Marcel Guilaume Gilbert Roubaty Jean-Claude Rossier Denise Rossier, Jean-P. Genilloud Elisabeth Jaeger . Jean-Pierre Ritz . André Cotting . . Lucienne Fontana Denise Kuhn Albert Schacher Anne-Marie Gremaut Suzanne Barras Daniel Golliard Danielle Brülhardt Andrée Girardin Violaine Krattinger Roland Alt . . . Marie-José Affolter Nicole Pillonel Béatrice Widmer Carmen Robatel Eliane Piccard Denise Verdon Philippe Conod, Simone Mauroux Bernard Nuoffer . Paul Haas . . . Jacqueline Klaus . Irène Alt . . . Maire-Louise Curty Hildegard Fischer François Vuilleumier Rita Zwick . . Claude Hayoz . . Jacqueline Chasset Tolito Galmès Albert Jeckelmann Françoise Moyet . Marie-Antoinette Eque Suzanne Equey Robert Equey . Josiane Carrel . . Carli Schmid . . Sonja Lauper . . Ariette Andrey

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9 ans, 12 ans 15 ans 15 ans 13 ans, 16 ans, 14 ans 10 ans 'A, 11 ans, 14 ans, 15 ans, 10 ans, 14 ans K>, 15 ans, 10 ans, 13 ans,

8 ans A, 13 ans, 11 ans A, 12 ans,

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route de Bertigny 7, Fribourg av. de Rome 7, Fribourg Champ Fleuri 1, Fribourg Pérolles 75, Fribourg Pérolles 93, Fribourg rue Jordil 9, Fribourg

r. Chaillet 2, Pérolles, Fribourg rue Grimoux 30, Fribourg Petites Rames 135, Fribourg Bonlieu 6, Fribourg

rue du Simplon 1, Fribourg Villa Rosi ta, Estavayer-le-Lac rte de Marly 106, Fribourg av. St-Paul 3, Fribourg Crèche St-Etienne, Fribourg La Métairie, Rosé

Granges Falq., Chêne-Bougeries Ch. des Fontaines 20, Fribourg route du Jura 37, Fribourg Grand'Rue 50, Fribourg Fribourg

Bonlieu 6, Fribourg Grand'Rue 36, Fribourg Kirchstrasse 14, Rorschach av. Marc Dufour 5, Lausanne Ch. des Fontaines 3, Fribourg Sugiez (Vully)

Vignettaz 30, Fribourg rue de Romont 12, Fribourg Neuwiesenstr. 6, Uster (Zch) Pérolles 63, Fribourg

rue de l'Industrie 2, Fribourg rue de l'Industrie 2, Fribourg rue de l'Industrie 2, Fribourg Place de la Gare 36, Fribourg Beauregard 30, Fribourg rue du Progrès 10, Fribourg route de Bertigny 46, Fribourg

S

(9)

Rien de ce qui est fribourgeois ne noua est étranger Administration

Imprimerie dee Arcades, Fribourp Tél. 2.38.94 Chèques post. lia 2851

PIERRE* VERDON Directeur responsable Rosé Téléphone 4.21.66 A propos d'un article

Grangeneuve et ses annexes

pans notre dernier numéro, nous avons consacré un article à l'Institut agricole de Grangeneuve et a ses annexes.

Kous reportant à ces lignes, nous prions nos lecteurs de les compléter par les deux illustrations que voici.

L'une représente l'ensemble des Etablis¬

sements d'instruction (pensionnats) de l'Institut agricole, à Grangeneuve même.

L'autre, que nous reproduisons avec la légende qui devait l'accompagner, est une vue générale de l'Ecole ménagère agricole de Marly-le-Grand, qui est aussi placée

sous la diroction de M. Chardonnens. Ecole ménagère agricole à Marly près Fribourg (Vue nérienne).

Trois œuvres de l'artiste-peintre HENRI-MARCEL ROBERT Le public fribourgeois fait preuve d'une admiration particulière pour les œuvres de notre compatriote, M. I-Ienri-Marcel Robert, l'un des doyens du corps professoral de notre Technicum cantonal.

Artiste peintre de grand et réputé talent, infatigable à la tâche, maître habile et savant, auteur d'une œuvre variée et nom¬

breuse, qui s'accroît encore chaque jour, M. Robert a longtemps présidé aux desti¬

nées de notre prospère Section fribour- geoise de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses.

Nous avons déjà eu le plaisir de présen¬

ter ce grand artiste aux lecteurs de notre péi'iodique. Nous sommes heureux, aujour¬

d'hui, de pouvoir reproduire trois autres œuvres de ce peintre, qui honore singulière¬

ment sa corporation.

A gauche : Table de la cuisine.

Huile du professeur llenri-Marcel Robert Ci-dessous : Nature morte à la tanche.

Oeuvre acquise par 1g muséo artistique cantonal de Fribourg.

'i Ci-dessous : Basse-Ville à Fribourg. Huile du professeur Henri-Marcel Robert.

M. FRANCIS LOMBRISER , , PIANISTE VIRTUOSE, CONFÉRENCIER ET AUTEUR

La séance fut charmante au possible. Los auditeurs en sortirent instruits et ravis.

11 convient aussi de signaler, à propos de M. Lombriscr, que les « Feuillets suisses de pédagogie musicale », numéro d'avril 1950, lui ont fait l'honneur de publier un bel article qu'il a consacré à «L'importance de l'œuvre do clavecin de Jean-Sébastien Bach pour le toucher dans la technique pianis- tique ».

En conclusion de ce texte solidement fondé et. très lucidement exprimé, M. Fran¬

cis Lombriscr déclare : « L'étude de Bach nous aide à obtenir la clarté et le relief nécessaire au jeu polyphonique; à acquérir une grande diversité dans la modulation du son (étude du toucher) ; à développer le sens de.la registration et des couleurs, ce qui nécessite en même temps une étude approfondie des divers effets de sonorités qu'on peut réaliser par l'emploi des deux péda.les ».

Remarquons enfin que M. Lombriscr tiendra la partie de piano au cours du grand concert des œuvres de J.-S. Bach (lue le Conservatoire tie Fribourg fera exécuter le mardi (i juin, à 20 h. 30, à l'Ailla de l'Université.

Cette manifestation musicale, placée sous le parrainage de M. Joseph Gogniat, direc¬

teur du Conservatoire, sera dirigée par M. Louis Gainiard et bénéficiera du pré¬

cieux concours de M. Lombriscr déjà nom¬

mé, de la violoniste Mme Monnard-C.asi- raghi et de la cantatrice, Mme Martin- Chappuis, tous et toutes professeurs de notre Conservatoire cantonal.

M. Francis Lonibriser, professeur de virtuosité pianistique au

Conservatoire de Fribourg.

C'est au Pavillon de musicologie de l'Université de Fribourg que, devant un auditoire extrêmement intéressé, M. le professeur Francis Lonibriser a eu l'excel¬

lente idée de donner une conférence-audi¬

tion sur «L'expression de la nature dans l'œuvre de Debussy ».

Le sujet était difficile mais original.

L'orateur connaît à fond la musique du Maître français ; il en disserta avec une compétence indiscutable et, reprenant la tâche qui lui est familière de pianiste vir¬

tuose, il interpréta au clavier quelques pièces qui confirmaient ses dires.

Manifestation aérienne en perspective

AU MEETING DE SCHMITTEN

% £&

M. Joseph Zurkinden,

le jeune et dynamique président du club d'aviation fribourgeois.

On apprend avec le plus vif plaisir que, grâce à l'esprit d'initiative des membres du Club d'aviation fribourgeois, en particulier de leur sympathique et dynamique prési¬

dent, M. Joseph Zurkinden, à Schmitten, une importante manifestation aérienne sera organisée les samedi et dimanche, 17 et 18 juin, sur la .« Flugplatz » de Filistorf.

Pour peu que le temps soit propice, ce meeting sera l'un des plus intéressants qui aient jamais été tentés sur terrain fribour¬

geois. U prendra l'ampleur d'une démons¬

tration cantonale et l'aérodrome de Schmit¬

ten verra accourir la foule des grands jOUl'S.

Il y a longtemps que de nombreux jeunes gens de chez nous, surtout dans la Singine, s'intéressent pratiquement à l'avia¬

tion et s'efforcent d'obtenir les «papiers»

nécessaires pour l'exercice du pilotage.

Plusieurs d'entre les nôtres sont brevetés pilotes civils, pour ne parler que de ceux-là.

Ils ont le feu, le cran et le courage qu'il faut pour cela ; ils sont enthousiastes et suscitent toujours de nouvelles recrues pour les ailes. Dans ce domaine, il est juste de rendre hommage à l'équipe singiuoise sous l'impulsion de laquelle « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes».

Et il est non moins juste de relever, une nouvelle fois dans ces colonnes, tous les mérites (lue s'est acquis M. Joseph Zurkin¬

den, animateur incontesté du Club singi- nois devenu Club d'aviation fribourgeois.

Puisse-t-il, en amicale liaison avec tous les aviateurs du canton et notamment ceux du Club de Fribourg, persévère)' toujours plus et toujours mieux dans la tâche qu'il s'est assignée de promouvoir l'essor des ailes de chez nous.

Le programme du meeting annoncé est attrayant au possible. Il prévoit de la haute voltige aérienne (sur Bücker) par le spé¬

cialiste réputé, major Francis Liardon.

L'acrobatie sur planeur sera effectuée par un « as » du genre, M. Alwin Kuhn. Il y aura aussi dos démonstrations au trapèze volant et. sauts en parachute par M.

Rodolphe Raetz, dont le nom est une garan¬

tie. Et l'hélicoptère sera là, pour des démonstrations et des vols de passagers ! Est-il besoin de préciser que les candidats au baptême de l'air, et ceux qui seront len¬

tes de renouveler la cérémonie, pourront être Iransportés sur appareils à 2, 3 et 4 places ? En brof, programme de choix, pilotes de qualité et appareils offrant toute sécurité.

Le Comité d'organisation est ainsi com¬

posé : M. Joseph Zurkinden, président, Schmitten ; M. Martin Binz, vice-président

(10)

St-Antoine ; MM. Francis Dafflon et Max Poffet, à Fribourg, secrétaires ; MM. E.

Remy, Heitenried, et Eug. Schwarz, Che- vrilles, caissiers ; la police sera assurée par MM. A. Carrel, Tavel, et W. Spicher.

Wünnewyl ; le service-aviation-start est placé sous le contrôle de M. le Dr Pierre Blancpain, à Fribourg, et de M. Constant Schwarz, à Chevrilles ; le service technique appartiendra à MM. Alfred Reber et Henri Jenny ; le service sanitaire relèvera du Dr Ch. Merkle, de Tavel, et de la Société des Samaritains de Schmitten ; la cantine sera tenue par MM. Pius Jungo, de Schmit¬

ten, Félix Falk, de Heitenried, et Martin Binz, de St-Antoine.

Pour mesurer toute l'importance que l'on accorde en haut lieu à cette manifestation i aérienne, relevons que M. Maxime Quarte- noud, président du Conseil d'Etat, a accepté la présidence du Comité d'honneur. Au nombre des autres honorables, qui patron¬

nent le meeting, nommons : M. le conseil¬

ler d'Etat Aloïs Baeriswyl et son collègue, M. Paul Torche ; M. le juge fédéral Louis Python ; M. l'abbé Joseph Grossrieder, capi¬

taine-aumônier des troupes d'aviation ; M. le juge cantonal José Python ; M. le colonel Paul Wolf, cdt rgt inf. mont. 7 ; M. le lt-colonel Martin Protzen ; le major Fr. Liardon ; le major Laurent Brulhart, cdt de la gendarmerie fribourgeoise ; M. le préfet Aug. Meuwly ; M. le Dr Eichenberger, de l'Office fédéral aérien ; M. Conus, de la Direction de Radio-Suisse ; MM. les députés Pius Jungo et Pius Roggo ; M. le syndic Joseph Vonlanthen ; M. Théo de Week, ingénieur aux C.F.F. ; M. Louis Renevey, président de la musique « Concor- dia ».

Le Club d'aviation fribourgeois a bien prévu toutes les choses et ses dirigeants, comme ceux du Comité d'organisation, n'ont pas ménagé leurs peines et leur dévouement pour assurer la réussite du meeting, dans la limite du possible humain.

Aussi souhaite-t-on très cordialement plein succès à une manifestation aérienne qui doit marquer dans les annales fribour- geoises, et qui doit mettre à l'honneur les zélés et optimistes dirigeants du Club d'aviation fribourgeois. P. V.

pitoyables sourds-muets de l'Institut du Guintzet. C'est lui qui fit restaurer certai¬

nes fresques de Hauterive par l'artiste qu'il fallait : M. Henri Broil let. C'est encore lui qui fut un bâtisseur de ponts et le grand ingénieur de notre réseau routier cantonal.

Sans doute, ces œuvres furent-elles et sont- elles continuées de la belle manière par l'actuel Directeur des Travaux publics, M.

Baeriswyl. Mais il est convenable de rap¬

peler le nom de celui qui, le premier, vit ce qu'il y avait à faire et imprima le mou¬

vement administratif voulu.

Puis il y eut la période des chemins de fer, qui nous valut un ouvrage de valeur :

« La construction des chemins de fer dans le canton de Fribourg », etc. Cet écrit est devenu classique dans la littérature du genre. Il se doubla de nombreuses démar¬

ches pour faire exaucer à Berne les deside¬

rata fribourgeois en matière ferroviaire. On en connaît le résultat... et on attend encore que certains pontifes des C.F.F. se rendent compte que les demandes fribourgeoises ne sont ni excessives, ni irréalisables.

Alors qu'il était encore vif et souniJ assidu au travail, M. Buchs se retira y gouvernement pour raison d'âge : ij avjJ atteint la septantaine. Son départ |jJ regretté de tous : amis et adversaires j tiques lui avaient trop d'obligations p0Ul| les oublier en cette fin de carrière.

Mais s'il a quitté le Conseil d'Etat, Buchs a été obligé de servir encore notrj canton de par la volonté même du gouverT nement. Il est membre de divers conseils!

d'administration, notamment de rE.O.$.i0 l il défend avec habileté et énergie les intj.|

rêts du peuple fribourgeois.

Cette débordante activité, M. Buchs lj continue sans défaillance, avec une mal-l trise qui ne se relâche pas. Il fit construirtl de beaux ponts et de belles routes ; i] J rédigé d'utiles et instructives publication;.!

Il a été l'un de nos magistrats extrême-l ment apprécié. Il reste un citoyen exen.l plaire et un grand travailleur dans un âgil avancé. Sa vie est une leçon et il la termineI paisiblement, en philosophe sage, subtil «|

spirituel.

r~ TOUJOURS LABORIEUX ET STUDIEUX

1*1. VICTOR BUCHS ancien conseiller d'Etat

UN FRIBOURGEOIS HORS SÉRIE 1*1. PAUl PASQUICR V_ acteur, professeur, écrivain et vedette de la Radio

Il est des citoyens que le poids des ans ne semble pas accabler. On s'en réjouit et on les félicite : ce sont, le plus souvent, des gens qui ont été sobres et laborieux, sages et utiles à la société.

Nous en avons un exemple certain et glo¬

rieux en pays fribourgeois : M. Victor Buchs, ancien conseiller d'Etat, qui vit une retraite studieuse et encore active — pour ainsi parler — en sa villa de Ste-Appoline, à la porte de Fribourg.

Bien qu'il ait eu l'inconsolable chagrin de perdre son épouse il y a quelques années, M. Buchs ne s'est pas consumé en stériles regrets. Entouré des soins affectueux et quotidiens de son fils Henri, conseiller communal et président de la Société des Samaritains de Villars-sur-Glâne, l'ancien chef de notre Direction cantonale des Tra¬

vaux publics s'occupe toujours d'écrire, sinon ses mémoires, du moins l'histoire des chemins de fer fribourgeois. Et, dans ce

M. Victor Buchs, ancien Conseiller d'Etat.

secteur qui n'est pas sans importance, il est devenu le spécialiste des spécialistes. Pres¬

que chaque année, en effet, — et c'est le cas pour 1950 — les «Nouvelles Etrennes Fribourgeoises » publient de nombreuses et instructives pages dues à l'infatigable et consciencieux historien que M. Victor Buchs est devenu.

Dans les temps à venir, tant qu'il y aura des bibliothèques et des archives chez nous, les chercheurs et les historiens seront obligés de se référer aux publications de M. Buchs s'ils veulent être objectivement renseignés sur nos ponts et sur nos che¬

mins de fer. Cet auteur n'aura donc pas passé inaperçu et la postérité lui en rendra hommage.

Gruérien de Bellegarde, sauf erreur, M. Buchs est né en 1866 à Estavayer-le-Lac.

Après s'être instruit et avoir voyagé jusque

«dans les lointains hostiles», en Abyssinie, il revint au pays natal, et, avec feu son frère, il travailla intelligemment à la prospérité de ce qui fut l'usine de pâtes alimentaires de Ste-Appoline. Ayant la confiance d'une quantité de députés et d'industriels, on l'appela comme représentant libéral au gouvernement fribourgeois. Il y siégea, avec la distinction que l'on sait, de mai 1919 au 31 décembre 1936. Il quitta le Conseil d'Etat la tête haute car il y avait été sans compromission et d'une rigoureuse honnêteté. Rentré volontairement dans le rang, il occupe tous les loisirs de sa retraite à écrire, pour autant qu'un conseil d'ad¬

ministration ou une œuvre charitable ne

l'obligent pas de quitter provisoirement sa retraite de Ste-Appoline.

Voici, à titre documentaire, ce que l'on pourrait appeler le film en raccourci de la vie publique de M. Victor Buchs. Et puisse l'intéressé, dont la modestie est bien connue, ne pas nous en vouloir de ce rappel d'un temps où son action gouvernementale fut énergique et heureuse.

L'histoire rapporte que lorsque les lic¬

teurs romains s'en furent remettre à Cin- cinnatus les insignes de sa dignité dicta¬

toriale, ils le trouvèrent dans son champ, conduisant lui-même sa charrue. Et l'élu fut, depuis lors, considéré comme un Romain marquant par sa simplicité et l'austérité de ses mœurs.

Mais l'histoire, a-t-on dit, est une perpé¬

tuelle répétition d'un même cycle d'événe¬

ments. Lorsque, près de 25 siècles plus tard, des industriels fribourgeois sentirent le besoin de se faire représenter au Conseil d'Etat de la république de Nuithonie, ils songèrent à un citoyen renommé pour son esprit libéral, pour l'austérité de sa vie, pour sa compétence dans les affaires admi¬

nistratives et commerciales, ainsi que pour la fermeté du caractère et de l'intelligence.

Et c'est ainsi qu'au mois de mai 1919, habilement conseillés par les pontifes de l'époque, les députés fribourgeois élirent M. Buchs comme conseiller d'Etat, en rem¬

placement de M. Chuard, appelé à la direc¬

tion de l'Electrobank, à Zurich. M. Buchs était donc sollicité alors qu'il dirigeait la florissante fabrique de pâtes alimentaires, devenue maintenant propriété de M. Bes- son, à Yverdon et Fribourg.

Le choix était mieux que bon : excellent et la suite le prouva surabondamment. En effet, depuis lors et jusqu'à sa démission à fin 1936, M. Buchs fut un magistrat exem¬

plaire et un administrateur hors de pair.

Durant 18 ans, à la tête des Travaux publics, il a accompli, sans feinte ni détour, une grande œuvre qui honore notre Etat et qui honore aussi, et grandement, celui qui l'a réalisée.

Homme d'expérience et de bon conseil, M. Buchs a vécu intensément par l'intelli¬

gence et le cœur. Il a voyagé durant sa jeunesse. Il a beaucoup vu, beaucoup appris et beaucoup retenu. Adolescent, il travailla à Naples, puis de 1889 à 1895, ce courageux Fribourgeois s'en fut pratiquer banque et négoce au pays du Roi des Rois, dans ce qui était alors la mystérieuse et libre Abys¬

sinie. De ce séjour, M. Buchs a conservé un souvenir ensoleillé, qu'il a évoqué, avec verve et talent, dans une série d'articles publiés dans le Bulletin de la Société neu- châteloise de géographie (1896-1901).

Revenu d'Ethiopie, notre commerçant- voyageur résida de nouveau en Italie puis revint à Fribourg, à Ste-Appoline plus exactement, pour organiser la fabrication et la vente de pâtes alimentaires.

Elu chef de l'importante direction can¬

tonale, M. Buchs s'y montra égal à soi- même : optimiste, clairvoyant, franc de collier, aimable de commerce, mais ne mâ¬

chant pas ses mots, et avec raison, à ceux qui tentaient de le faire dévier du droit chemin qu'il s'était fixé. Il fut surtout et toujours un magistrat ponctuel, avisé, un travailleur acharné, un type de «bûcheur intelligent ».

On lui doit, entre autres, l'achèvement des vitraux du chœur de St-Nicolas, cette incomparable fresque sur verre dessinée par Mehoffer et si magnifiquement exécu¬

tée par les maîtres-verriers Kirchs et Fleck- ner. M. Buchs fit aussi voter la réfection complète de la tour de notre cathédrale.

Il fut extrêmement bienveillant pour les artistes-peintres et se fit le protecteur des

Oui, vraiment, celui dont la Radio et le Théâtre nous font entendre si souvent la voix aimée, M. Paul Pasquier, est né de parents authentiquement gruériens.

On mentionne déjà un Pasquier fondeur de cloches à La Tour-de-Trême, en 1100 : c'était, peut-être, l'ancêtre de notre presti¬

gieux acteur. Du côté maternel, il est le descendant des Castella de Neirivue et de Gruyères, famille alliée par les Saint-Ger- main à celle des comtes de Gruyère. Plu¬

sieurs de ces Castella furent curials et notaires de la cité de Gruyères, entre autres l'avocat Castella, co-associé de Nicolas Chenaux, le fameux révolutionnaire tourain Enfin, pour tout dire, celui qui est devenu

« quelqu'un » dans notre monde théâtral, est le petit-fils du docteur Félix Castella qui fut, à la fin du siècle passé, le médecin- chef de l'Hôpital des Bourgeois de Fri¬

bourg.

M. Paul Pasquier a donc du sang, et du bon, dans les veines ; il est l'héritier d'une bourgeoisie qui fut souvent à l'honneur.

Né le 24 mai 1904, à Villars-sur-Glâne, il suivit, dès 1906, ses parents qui allèrent s'établir à Lausanne. C'est dans la capitale vaudoise que notre Gruérien transplanté fut élève de l'école primaire puis du collège classique.

En 1920, en même temps que son certifi¬

cat d'études, il y obtient le prix de l'ora¬

teur, qui lui vaut de réciter le texte de circonstance lors des promotions annuel¬

les. Ses goûts, qui le portent depuis tou¬

jours vers le théâtre, sont confirmés par cette première réussite.

Mais voilà que ses parents s'en vont se fixer à Lyon. La même année, le jeune lauréat termine ses études à l'institution Saint-Irénée des Chartreux, où il obtient le baccalauréat ès lettres et philosophie. Ce diplôme en poche, il entre alors simultané¬

ment au Conservatoire et aux Beaux-Arts de Lyon pour y travailler parallèlement la diction, la déclamation et la décoration afin de s'initier aux travaux de la mise en scène. Et la série des succès s'agrandit, s'amplifie.

En 1925, il obtient un 2me prix de comé¬

die et tragédie ; l'an suivant un premier prix en jouant les fureurs d'Oreste dans

« Andromaque » de Racine et en interpré¬

tant «On ne saurait penser à tout» de Mus¬

set. A titre étranger, les Beaux-Arts lui accordent une première mention de sculp¬

ture et décoration. En 1925 encore, il se fait remarquer à l'Exposition internatio¬

nale des arts décoratifs à Paris. De même à Lyon, au Salon d'automne, où il présente des bustes et des compositions décoratives.

Dans le même temps, il fait partie de plusieurs troupes de jeunes, avec lesquels il monte des spectacles d'avant-garde, d'abord sous la direction de professeurs et d'aînés, puis de sa propre initiative. C'est ainsi qu'il fréquente successivement, puis dirige, la Compagnie des Comédiens, celle du Théâtre Musset, puis les Indépendants.

La mort de son père l'ayant empêché de partir à Paris, en raison des charges fami¬

liales, le directeur du Conservatoire de Lyon, M. Witkowski, lui offre une place de professeur dans cette institution. Il y restera 4 ans, tout en travaillant à se per¬

fectionner, en jouant, soit au Théâtre des Célestins ou en tournée, chaque fois que l'occasion s'en présente. C'est alors qu'il fut le récitant des premières auditions du

« Roi David » et de la « Judith » de Honeg- ger, à la société des grands concerts de Lyon, et qu'il fut co-administrateur du Théâtre des Célestins pour les spectacles classiques et les conférences, sous la direc¬

tion de Montcharmont.

La nécessité de gagner sa vie l'obligea un temps à se consacrer au dessin de soie¬

ries, à la surveillance de chantiers de cons-1 traction, à l'acquisition d'assurances vie.

Puis vinrent les années d'expériences i Paris, avec, sinon de brillantes réussites!

publicitaires, du moins un fructueux tra-l vail en compagnie d'artistes comme Denis I d'Inès, Dorival, Copeau et, surtout, Charles Dullin de l'Atelier, sans omettre Madame!

Durand-Fouquier, qui lui enseigna l'art du I chant. Séjour coupé de nombreux retours à I Lyon, puis d'un retour en Suisse en 1932, après quelques déceptions qui faillirent faire renoncer au Théâtre. Mais le feu sacré I ne s'éteint pas : au bout de six mois, c'est

M. Paul Pasquier, un artiste gruérien de grande classe.

(Photo Tornow).

la fondation 'des Compagnons de la Marjo¬

laine qui devaient, pendant près de 7 ans, présenter au public de Lausanne et de Suisse romande, des œuvres classiques et modernes telles que «Les Chevaux de bois»

d'André-Paul Antoine, « Les six grimaces de Don Juan » de Jean Sarment, « L'invi¬

tation au voyage » de Jean-Jacques Ber¬

nard, « La mort joyeuse » de Evreïnov,

«La mouette» de Tchékov, «Andromaque»,

« Les Précieuses ridicules », « Le Jeu de l'Amour et du Hasard», puis «Jedermann», dans une adaptation et une mise en scène personnelle, et enfin « Le Galant Barbe- bleue » d'Henri Ghéon, qui eut plus de vingt représentations en Suisse et qui fut présenté au public par l'auteur lui-même.

Durant la même période, Paul Pasquier collabore d'une façon régulière à Radio- Lausanne, après avoir été à Lyon un des acteurs appréciés de Radio-La-Doua.

De là datent aussi de nombreux articles dans des revues et des journaux, des cau¬

series sur le théâtre, et d'autres causeries poétiques et littéraires. Après une reprise du rôle de Gessler dans le « Tell » de R. Morax, au Théâtre du Jorat et à Bruxel¬

les, c'est une saison à la Comédie de Genève où il interprète de nombreux rôles, sous la direction de Henri Giquel et E. Hervier, ou dans ses propres mises en scène, passant des jeunes gens de 18 ans aux vieillards de 75 ; il joue avec un succès souligné par la presse le « Crispin » du « Légataire uni¬

versel » de Regnard, « Le Voyageur sans bagages » d'Anouihl, « Le Corsaire » de Marcel Achard, « Nicodème » de 1'« Ecole des Pères » de R.-L. Piachaud.

Suivent quelques années d'activité pres¬

que exclusivement consacrées à la Radio où il incarne de nombreux personnages dans les pièces du mardi et fait quelques mises en ondes intéressantes. Il joue, en

(11)

ça I:

liculier, le rôle de Colomb dans le ''Christophe Colomb » de William Aguet et ,1e Honegger ; « Jedermann », dans sa propre adaptation, qui est donnée à plu¬

sieurs reprises au micro de Radio-Lausan¬

ne avec une musique de M. Stierlin- Vallon- exécutée par l'Orchestre de la

^yjise romande et des artistes de valeur.

"" £n 1939, une audition au Théâtre fran-

^ à Paris lui vaut d'interpréter, avec les

acteurs de la Comédie française, « Les trois Staues» de Favart, lors des fêtes du H juillet à Château-Thierry. En 1940, il fonde Lausanne, avec Marguerite Cavadaski, le héàtre du Château, théâtre de plein air.

ulli s'est donné pour mission de présenter

aU public suisse les chefs-d'œuvre du Théâtre classique, antique et contemporain et qui a déjà donné six spectacles, dont le .ucCès va grandissant, soit, en 1940, « An- ,lromaque », en 1941 « Les Fourberies de Scapin », en 1942, « Antigone », en 1943, Polyeucte», en 1944, « Oedipe-Roi », en 1945, «Jules César» de Shakespeare. Il a joué' au Théâtre municipal de Lausanne des rôles de premier plan, dans « Combat » ,1e \Y. Thomi, le « Napoléon » de « Napoléon unique » de Paul Raynal et de « Madame Sans-Gône », le « lago » d'« Othello », « Le vovage sans itinéraire» de l'écrivain lau¬

sannois M. Jaccard, «Le Maître de Forges», ,Le Gendre de Monsieur Poirier», «Les Joyeuses Commères de Windsor», «Chacun sa Vérité » de Pirandello, «Au delà de nos forces», « Iphigénie en Aulide », «Mac¬

beth », etc. etc.

M. Paul Pasquier a également « monté » de nombreuses tournées avec une troupe autonome, présentant des spectacles clas¬

siques. 11 a créé en Suisse le « Miguel Manara » de Milosz, qui fut une tentative particulièrement remarquée.

11 est également le fondateur du Théâtre

populaire gruérien, dont les spectacles doi¬

vent se dérouler dans la cour du château de Gruyères aussitôt que les circonstances le permettront, et il vient de publier Aux Portes de France son adaptation de «Jeder¬

mann» qui a rencontré l'intérêt de !a presse et celui du public, tant suisse que français.

De plus, il est depuis nombre d'années professeur à l'Institut de Ribaupicrre et au Conservatoire de Lausanne. Il a été le premier à organise]- en Suisse romande d"s concours publics de déclamation dramati¬

que, sur le modèle de ceux qui se dérou¬

lent chaque année à Paris.

Il a encore à son actif quantité de mises en scène de théâtrales de sociétés d'étu¬

diants et de plusieurs festivals folklori¬

ques. Il participe aussi comme récitant aux concerts de l'O.S.R. et y interprète « La Danse des Morts», la «Jeanne d'Arc» de Claudel et Honegger et le St-Sébastien de Debussy.

M. Pasquier est chargé par la Fédération des acteurs suisses de langue française de préparer des échanges de spectacles entre la France et la Suisse. Ses projets sont de continuer à servir la cause du théâtre en Suisse et de nouer des relations fructueuses entre la France, la Suisse, la Belgique, et dans tous les pays où la culture française trouve audience.

Ainsi donc, le Gruérien Paul Pasquier s'est assuré, de haute lutte et par un labeur persévérant, une situation fort enviable dans le monde intellectuel et théâtral. Nous serions des ingrats, nous autres Fribour- geois, si nous ne rendions pas sincère hom¬

mage à ce compatriote qui, par la voix des ondes et le truchement de la scène, nous convie si magistralement aux plus nobles enchantements de l'art, du théâtre et de la poésie.

Une famille de musiciens fribourgeois | La sympathique famille de M. Louis Ruf¬

fieux, instituteur à Fribourg, offre cette harmonieuse particularité d'être, si l'on peut dire, un nid d'oiseaux chanteurs.

Le cas est assez rare pour qu'il mérite d'être signalé, même dans un canton où chanteurs et chanteuses sont nombreux.

11 est vrai que la famille est au bénéfice d'une hérédité musicale et artistique nota¬

ble. Qui ne se souvient, en effet, du grand- père, feu Cyprien Ruffieux, le Mistral grué¬

rien qui mourut octogénaire et qui deman¬

da à être enseveli dans son « bredzon » fleuri, au cimetière de La Tour-de-Trême ? Sa vie durant, le dit Toby fut un patoisan de mérite, un aède à la langue poétique, un conteur original, spirituel et malicieux.

Il fut aussi musicien et professeur de chant à l'Ecole normale pédagogique de Haute- rive, vers la fin du siècle dernier.

L'un de ses fils entre autres reprit le flambeau : M. Louis Ruffieux, qui devint un excellent pédagogue, actuellement maî¬

tre d'école à Fribourg, et qui a fait, et fait encore, souvent parler de lui dans notre monde musical. Doué d'un vivace et géné¬

reux talent, ayant tout appris de son art avec cette volonté de fer des autodidactes, M. Louis Ruffieux a dirigé successivement plusieurs phalanges de musiciens, qu'il a toujours menés au succès dans nos concours régionaux. Depuis nombre d'années, il diri¬

ge brillamment le Chœur-mixte de la paroisse de Saint-Pierre, à Fribourg.

•Mais M. Louis Ruffieux est aussi un

?age : il a élevé des enfants qui lui font honneur et qui sont, comme lui, des oiseaux chanteurs de qualité.

L'un de ses fils, M. Ignace Ruffieux, est dessinateur diplômé du Technicum canto¬

nal de Fribourg, et il se distingue égale-

ment par ses initiatives musicales. Il est directeur du Petit Chœur de notre capitale (un ensemble vocal qui a déjà conquis tou¬

tes sortes de lauriers en public) et il dirige ion moins bien la Chorale de nos policiers

e'gendarmes. Voilà donc un directeur bien entouré et fidèlement servi ! Bien entendu, '! n'a pas encore dit tout ce qui lui chante ''ans le cœur et l'esprit : à son âge tout espoir est permis.

L'ne autre ravissante enfant de M. Louis Ruffieux, Mlle Odette, est en passe de deve-

n|r l'une des plus appréciées cantatrices de

chez nous. Elle a des perles dans la voix,

Une émouvante sensibilité musicale, et un charme permanent qui lui vaut tous les suffrages des connaisseurs de l'art de chan¬

ter- C'est une sorte de fée enchanteresse Won applaudit longuement et que not,-e Public affectionne de plus en plus.

Mlle Odette Ruffieux a reçu de son père

les premières leçons de chant. Elle pour-

su't ses études vocales chez Mme Mar¬

guerite Martin-Chappuis, professeur au Conservatoire de Fribourg, et c'est la chan¬

teuse-étoile du « Cœur qui chante » de Mlle Graziella Meyer.

Elle a déjà à son actif les principales exécutions suivantes : c'était, en 1935, 'Ange des Blés dans le « Mvstère » du

Chanoine Bovet, œuvre à grand spectacle qui fut jouée en plein air, à Fribourg, à l'occasion d'un « Katholikentag » ; en 1939, elle fut la Bastienne de « Bastien et Bas-

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Un souvenir du tir cantonal de Bulle : sur le carosse d'honneur, Mlle Odette Huffieux, soprano

et M. Justiu Michel, ténor.

(Photo S. Glasflon - Bulle) tienne» de Mozart, sous le parrainage de la Société de chant de la Ville de Fribourg.

L'année suivante, Mlle Odette Ruffieux se signala dans le jeu de « La Garde mon¬

tante », ouvrage de MM. Georges Aeby et Jean Risse qui fut joué au théâtre Livio sous les auspices de la Landwehr. En 1943, au côté de Hubert Leclerc, de Radio-Lau¬

sanne, elle apparut dans « Il était une fois...»; en 1947, elle est dans «Le Bour¬

geois gentilhomme » de Molière, joué par le Collège St-Michel. En 1947, lors du Tir cantonal de Bulle, elle fut l'une des vedet¬

tes de « Pauvres Jacques » de MM. Fernand Ruffieux et Carlo Boller. En 1948, avec le concours de l'Orchestre de Bulle, elle se taille un vif succès dans « L'Arlésienne » de Daudet et Bizet. La même année, elle joue, avec les collégiens de Fribourg, dans

«La Belle au Bois Dormant» de Super¬

vielle. En 1950, comme nous l'avons sou¬

ligné dans un précédent numéro, Mlle Ruf¬

fieux a repris le rôle de Bastienne dans le spectacle organisé par Mme Martin-Chap¬

puis.

Notre « rossignol » de Fribourg a prêté son gracieux concours à toutes sortes de sociétés chorales ; elle a enchanté les audi¬

teurs de Radio Lausanne, de Radio Berne, et la série n'est pas close assurément! Deux fois, elle a captivé des auditoires hollan¬

dais, en particulier à Delft, où elle a parti¬

cipé à un concert du Madrigaalchor de cette ville.

N'avais-je pas raison de prétendre, au début de ces lignes, que la famille de M. Louis Ruffieux est un composé remar¬

quable et remarqué d'oiseaux chanteurs et d'excellents musiciens ? P. V.

rzarz^nHnrz^rz^Bi

! :z3i mi :z: 11 mi ilz^hi L'ZIILZJLMULZULZ^M La belle activité d'un professeur

Sous les auspices de l'Association suisse de l'enseignement privé, le 16 mai, à Neuchâtel, l'un des éminents proiesseurs de notre Collège cantonal Saint-Michel, M. le Dr Jean Humbert, a fait une conférence sur la méthodologie de l'enseignement du français.

Le même auteur est appelé, si j'en crois un ami bien renseigné, à donner une autre confé¬

rence sur « ombres et lumières de notre lan¬

gue » à Sion, le 8 juillet prochain, devant l'Union suisse pour l'enseignement profession¬

nel.

Par ailleurs, M. Humbert, qui est écrivain acharné et fécond, poursuit la publication de

« L'orthographe par les textes », dont nous avons relevé la qualité précédemment. Le tome deuxième de l'ouvrage va bientôt paraître.

Tous ceux qui de grammaire s'occupent l'at¬

tendent avec impatience.

Changement de titre et de format.

L'indépendant et courageux périodique de l'URA (Union romande des agriculturs) a changé de format, lequel est devenu de la grandeur 35,5 x 50 cm. et de « Paysan enchaîné » il est devenu « L'Eperon ».

Comme précédemment, c'est un journal de ralliement pour la classe des libres paysans et il soutient leurs Intérêts professionnels avec une verve amusante et soutenue. M, Auguste Maeder, le brave « Gugu » des Staviacois, continue d'en être le secrétaire-administrateur, et M. Bernard Borcard, l'imprimeur.

A Estavayer-Ie-Lac les 3 et 4 juin.

Une suggestive affiche de l'artiste-peintre broyard Pascal Castella nous convie à assister, les 3 et 4 juin, à la Fête cantonale des chan¬

teurs fribourgeois, organisée de maîtresse manière par un Comité que préside — et c'est tout dire — M. Armand Droz, conseiller natio¬

nal.

La fête aura cent actes divers et toutes sor¬

tes d'attraits artistiques et autres. Elle coïnci¬

dera avec la célébration du centenaire de la fondation de la Société locale de chant.

Nouvelles Etrennes Fribourgeoises.

Les Nouvelles Etrennes Fribourgeoises, année 1949-1950, viennent de paraître chez MM. Fra- gnière Frères, à Fribourg, qui en ont soigné l'édition, suivant la tradition plus qu'octogé¬

naire de leur imprimerie.

Le détail de l'administration communale et de l'administration bourgeoisiale de Fribourg y occupe les premières pages. Puis viennent un certain nombre d'articles illustrés sur le bar¬

rage de Rössens, par M. l'ingénieur Henri Gicot, sur Mgr Savoy et sur la restauration intérieure de la cathédrale de St-Nlcolas, par M. Bernard de Vevey, sur les premiers che¬

mins de fer en Suisse occidentale, par M.

Victor Buchs, sur le développement de Fribourg de 1939 à 1949, par M. A. Weber sur le pas¬

sage d'un prince de Condé dans notre capitale, par M. Jean d'Amman, une poésie en patois du P. Callixte, et le patois gruérien, d'après le glossaire manuscrit de Louis Bornet, article de M. Jean Humbert.

Suivent une quarantaine de nécrologies, signées de divers auteurs, et qui rappellent à notre souvenir les personnes disparues de l'élite fribourgeoise, années 1949 et 1950.

En bref, comme les précédentes et c'est heureux, ces Nouvelles Etrennes Fribourgeoises se présentent fort bien, sont imprimées très soigneusement et contiennent des pages que chacun aura plaisir et profit à lire.

Un cinquantenaire qui sera bien célébré.

Les 17 et 18 juin, grand événement chez les membres du Football-Club de Fribourg, qui célébreront sportivement, ainsi qu'il se doit, le cinquantenaire de leur société.

Entre autres manifestations, il y aura matches au stade de St-Léonard, de quoi contenter les actifs du club, les juniors... et surtout la foule des spectateurs.

Un pédagogue que l'on distingue.

Nous apprenons.de la capitale vaudoise que la section de Lausanne de la Société suisse de psycho-physiognomonie a appelé à sa prési¬

dence un spécialiste de cette discipline, soit M. Jules Monney, instituteur à La Vounaise.

Pédagogue accompli, apiculteur entendu, ce cher ancien camarade d'études a fait du che¬

min dans la vie. Le voilà capable de disserter doctement de toutes choses relatives à la psycho-physiognomonie et à ses applications pratiques. C'est, on l'avouera, un sujet que bien peu des nôtres ont abordé avec succès.

Que M. Jules Monney en soit donc doublement félicité.

Une date à retenir pour les cavaliers

On nous informe, d'ores et déjà, que la Société de cavalerie régionale organisera un grand concours hippique à Lentigny. La mani¬

festation équestre, qui sera une réussite com¬

me ses devancières, aura lieu le premier diman¬

che de septembre prochain, soit le 3me jour de ce mois. C'est pense-t-on, le capitaine Toffel, de Bulle, qui dirigera et contrôlera les concur¬

rents. Cela promet de beau sport.

Les Fribourgeois à Radlo-Sottens

Pendant le mois de mal, plusieurs de nos compatriotes fribourgeois ont parlé ou chanté au micro de Radio-Sottens.

Le 10 mai, en matinée, double émission d'un texte inédit sur le Père Girard. L'auteur de cet

ir~^nnenrz3rz^rz3 il m h h m il :=ni =

iL=JUh:=:4Lz:nunjLZLJ intéressant et instructif ouvrage est M. le Dr Robert Loup, directeur et professeur de l'Ecole secondaire d'Estavayer-le-Lac. M. Loup est un écrivain qui connaît parfaitement son métier.

Son récit, tout en étant simple et compréhensible même pour les non pédagogues, mettait en scène quatre personnages : le Père Girard, de glorieuse mémoire, un visiteur, le P. Raedlé (ami intime de l'illustre Cordelier), et Alexandre Daguet, présenté comme Président du Grand Conseil de l'époque. En peu de phrases, mais profon¬

dément pensées et proprement écrites, M. Loup nous a appris moult choses et détails sur la vie féconde et généreuse de notre Grégoire cantonal.

Le même jour, en soirée, Radio-Sottens nous a fait le plaisir d'une séance à laquelle parti¬

cipèrent l'ensemble romand de musique légère et Mlle Juliette Bise, cantatrice dont il est superflu de redire le plus grand bien dans ces colonnes. Notre vedette, excellemment accom¬

pagnée au piano par une demoiselle répondant au doux prénom de Liselotte, a interprété ma¬

gnifiquement la « Chanson d'avril » et « Pasto¬

rale » de Bizet, «Tout le long de l'eau», de Dalcroze, et « La cloche de l'église », de Doret.

Décidément, Mlle Bise poursuit une carrière triomphale. Nous l'en félicitons sincèrement.

A un forum de Radio-Lausanne, sous la pré¬

sidence aimable et spirituelle de Roger Nord- mann, M. Pierre Glasson, conseiller d'Etat, a dit ce qu'il pensait de la loi sur la réforme des finances fédérales. Comme toujours, M. Glasson exprime bien ce qu'il veut et dit habilement ce qu'il pense : souhaitons, dans l'intérêt bien com¬

pris du pays, que les votants suivront son mot d'ordre sur un sujet aussi capital.

Le dimanche 21 mal, dans le cycle des cau¬

series agricoles, M. Georges Ducotterd, chef de service à notre Département cantonal de l'agriculture, a parlé d'une race laitière en plein effort : de la race fribourgeoise blanche et noire. Je n'imaginais pas que, sur pareil sujet particulier, on pût dire tant de choses instruc¬

tives et avec un parler si plaisant, si ferme cependant, et si propre à éveiller l'attention.

M. Ducotterd connaît si bien sa langue et les questions dont il parle qu'il a su éviter l'écueil des termes techniques et les sempiternelles redites des orateurs paysans. Il a su dire neuf, vrai et original sur ce qu'il faut penser du pro¬

blème du développement de notre race lai¬

tière pie noire. Bravo, M. Ducotterd, et merci de nous avoir catéchisé si adroitement.

C'est par là qu'il fallait commencer !

L'arrestation d'un habitant de Semsales, qui a fait un faux témoignage dans l'affaire du double crime de Maracon, a été un soulage¬

ment pour la population de la région troublée et pour l'ensemble de l'opinion publique fri¬

bourgeoise. Si le juge d'instruction vaudois, M. Emery, commis alors à l'enquête, avait pro¬

cédé à pareille arrestation il y a dix mois, gageons que la justice y eût gagné quelque réputation I

Mais mieux vaut tard que jamais, même quand ces messieurs de la judiciaire finissent par là où ils eussent dû commencer.

FRANCS PROPOS

MURMURES EN DISTIQUES A la recherche du nouveau

Combien ont perdu le cerveau I Quand la politique s'en mêle, Parlons soleil et non pas grêle.

Magistrat imbécile Est toujours difficile I Plaideur défendu, Plaideur entendu.

Autre maison, Autre raison.

On déteste l'agent

Qui nous demande argent.

Accusé mal vêtu Rend le juge têtu.

On plaint la misère de l'autre Quand elle est semblable à la nôtre.

Tous parasites au pouvoir, De mal en pis font leur devoir I

A critique pressé Il faut livre classé.

Quand on veut faire le beau, On a l'esprit du cabot.

Démocratie équitable Veut liberté véritable.

Un jugement trop sévère Par mots polis se tempère.

Pour trouver place au Parlement Faut manoeuvrer habilement I Epouse qui divorce

N'a plus guère d'amorce.

Qui sait bien feindre N'a rien à craindre.

P. V.

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