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Physical violence in workplace (descriptive study about 80 cases) [La violence physique en milieu du travail (étude descriptive à propos de 80 cas)]

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ARTICLE ORIGINAL

La violence physique en milieu du travail (étude descriptive à propos de 80 cas)

Physical violence in workplace (descriptive study about 80 cases)

F. Ait Boughima

a,

* , K. Wifaq

b

, A. Belhouss

c

, H. Benyaich

c

, A. El Kholti

b

aFaculte´ deme´ decineetdepharmaciedeRabat,Rabat,Maroc

bServicedesante´ autravail,CHUIbnRochd,Casablanca,Maroc

cServicedeme´ decinele´ gale,CHUIbnRochd,Casablanca,Maroc

MOTSCLÉS Violence;

Violencephysique; Milieudutravail; Lemilieuetles conditionsdutravail; Laduréede

l’interruption temporairedutravail

Résumé

Objectif.— Laviolenceautravailafaitrarementl’objetd’étudesetd’enquêtesdansnotre pays.Cetravailestréalisépourfaireunétatdeslieuxetdedéterminerlescaractéristiquesdela violencephysiqueexcercéeenmilieudutravail.

Patients et me´thodes.— Il s’agit d’une enquête descriptive menée sur sixmois auprès de 80 victimes de violence physique ayant survenu en milieu du travail. Ces patients se sont présentésàl’unitémédicojudiciaireduCHUIbnRochdpourl’obtentiond’uncertificatmédi- colégal.Unquestionnaireaétéétablicomportantdesitemsrelatifsauprofildémographiquede lavictimeetdel’agresseuretlescirconstancesdel’agression.

Re´sultats.— Lestravailleursmasculinssontlesplustouchésparlaviolence(86,3%deshommes et 13,8 %des femmes),la moyenne d’âge des victimes estde 33,8ans9,3. Lesvictimes appartenant aux classesouvrières sontles plustouchées(63,8 %),suivies parlesemployés (12,5 %) et lesprofessions intermédiaires (11,3 %).La majorité des agresseursest de sexe masculin(91,3%).L’auteurestunsupérieurautravaildans5%descas,uncollèguedetravail dans33,8%descas,unclientdans22,5%descasetunétrangerdans36,3%descas.Lesblessures sonttrèsdiverses,tantdansleuraspectquedansleurgravité.

Conclusion.— Laviolenceenmilieudutravailestmultidimensionnelleetconnaîtl’intrication d’unensembledefacteursderisquequiincluentl’individu,lemilieuetlesconditionsdutravail, lesrapportsentrecollèguesetlesrapportsdecesderniersaveclesclients.

#2011ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

KEYWORDS Violence;

Physicalviolence;

Workplace;

Summary

Objective.— Inourcountry,violenceatworkhasrarelybeenstudiedandinvestigated.Thisstudy isperformedtomakeaninventorytodeterminethecharacteristicsofphysicalviolenceatwork.

Patientsandmethods.— Thisisadescriptivesurveyconductedoversixmonthswith80victimsof physicalviolencehavingoccurredintheworkplace.Thesepatientspresentedtothemedicolegal

* Auteurcorrespondant.

Adressee-mail:n_alfadila@yahoo.fr(F.AitBoughima).

Disponibleenlignesur

www.sciencedirect.com

1878-6529/$—seefrontmatter#2011ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

doi:10.1016/j.medleg.2011.11.002

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Environmentandlabour conditions;

Thedurationofthe temporaryinterruption ofwork

unitoftheCHUIbnRochdtoobtainaforensicmedicalcertificate.Aquestionnairewasdeveloped including items related to the demographic profile of the victim and perpetrator and the circumstancesoftheassault.

Results.— Atwork,menaremoreoftenaffectedbyviolencethanwomen(86.3%menversus 13.8%),theaverageageofvictimswas33.89.3years.Thevictimsbelongingtotheworking classesaremostaffected(63.8%),followedbyemployees (12.5%)andassociateprofessionals (11.3%).Themajorityofperpetratorsaremale(91.3%).Theauthorisasuperioratworkin5%of cases,aworkcolleaguein33.8%,aclientin22.5%ofcasesandastrangerin36.3%ofcases.Injuries areverydifferent,bothinappearanceandintheirseverity.

Conclusion.— Violenceatwork ismultidimensional and knows an intricatingnumberofrisk factorsthatincludetheindividual,theworkingenvironmentandworkingconditions,relationships betweencolleaguesandrelationsofthesewithclients.

#2011ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Introduction

Laviolenceautravailestdevenue,depuisquelquesannées, l’apanage desmédias etafait l’objetdeplusieurs études scientifiques.Lesdernièresenquêtesdénotentuneviolence croissante au sein des entreprises et établissements de travailpartoutdanslemonde.

Laviolenceenmilieudutravaildésigneplusieurscompor- tements, dont lesplus connus sont les coups etblessures volontaires, l’homicideetl’abus sexuel.Ilpeut s’agirsoit d’unincidentsolitaireoubiend’unprocessusd’harcèlement regroupantplusieurscomportementsagressifs.

Lebutdecetravailestd’étudierlescaractéristiquesdela violencephysiquefaiteautravailauprèsdesvictimesenga- géesdansuneprocédurejudiciaireetquiseprésententàcet effet,àl’unitémédicolégaleduCHUIbnRochdpourobtenir uncertificatmédicolégal.

Patients et méthodes

Ils’agitd’uneenquêtedescriptivemenéesursixmoisauprès de80victimesdeviolencephysiqueayantsurvenuenmilieu dutravail.Lesconsultantsseprésententàl’unitémédico- judiciaireduCHUIbnRochd,soitmunisd’uneréquisitiondes autoritéspolicières,soitadressésparleserviced’accueildes urgencesou,enfin,deleurspropresinitiatives.

Àceteffet,unquestionnaireaétéétablicomportantdes items relatifs au profil démographiquede lavictime et de l’agresseur, leurs professions, leurs rapports mutuels. Les circonstancesdel’agression,lemotif,ainsiquelescaractéris- tiquesdel’environnementdetravailsontégalementétudiés.

Nousavonsclassélesprofessionsdesvictimesetdesagresseurs selonlaclassificationdel’OrganisationMondialedelasanté répartissantlesdifférentesprofessionsenhuitcatégories.

La saisie et l’analyse des fiches ont été faites par le logicielEpi-Infoversion6.

Notreétudeaincluslesvictimesayantconsentiàremplir lafiche-type.

Résultats

Lesvictimes

Laprédominancemasculinedesvictimesestnette (86,3% deshommeset13,8%desfemmes)(Tableau1).Leurâgeest

trèsvariable avecdesextrêmesallant de19ansà53ans.

Cependant,environlestroisquartsdesconsultantsontmoins de40ans.Lamoyenned’âgeest,eneffet,de33,8ans9,3.

Concernantleniveaud’instruction,81,4%desvictimessont scolarisées.La majorité a unniveau secondaire (61 %) et 13,8%ontunniveauuniversitaire.Lesanalphabètesrepré- sentent 16,3 % dans notre échantillon. Les victimes sont célibatairesdans47,5%descasetmariésdans45%descas.

Tableau1 Lescaractéristiquessociodémographiquesdes victimesennombredecas.

Hommes Femmes

Sexe 69(86,3%) 11(13,8%)

Tranchesd’âge

18—29 25 6

30—39 27 0

40—49 11 1

>50 5 3

Nonprécisé 1 1

Niveauxd’études

Analphabète 11 4

Primaire 12 1

Secondaire 32 4

Supérieur 10 1

Nonprécisé 4 1

Statusmarital

Célibataire 34 4

Marié 32 4

Divorcé 0 2

Nonprécisé 3 1

Habitudestoxiques

Oui 30 1

Non 36 10

Nonprécisé 3 0

Profession

Agriculteurexploitant 1 0

Artisan,chefd’entreprise 0 0

Cadre,professions 4 1

Intellectuellessupérieures 9 0

Employé 8 2

Ouvrier 44 8

Nonprécisé 3 1

(3)

Seulement 38,8 % des victimes ont déclaré avoir des habitudestoxiques. Nousavonsremarquéquelesvictimes ontuneréticenceàfairedesdéclarationssurcepoint.Ainsi, parmilescassus-cités,30%sonttabagiques,6,3%sontde grandsconsommateursd’alcooloud’autresdrogueset2,5% sonttabagiquesetgrandscosommateursd’alcool.

Lesvictimes appartenant auxclasses ouvrières sont les plustouchées(63,8%),suiviesparlesemployés(12,5%)et lesprofessionsintermédiaires(11,3%).

Lesagresseurs

Lamoyenned’âgedesagresseurs(pourles35casprécisés)est de32,6ans9,8avecdesextrêmesallantde18ansà64ans (Tableaux 2 et3). Lamajorité des agresseurs estde sexe masculindans73cas(91,3%).Danscinqcas,l’agresseurest unefemmeetdansdeuxcas,ilestàlafoisunhommeetune femme.L’agresseuradeshabitudestoxiquesdans36caspour lescasprécisés.Desantécédentsjudiciairesdeviolencedela partdel’agresseursontconnusdelavictimedanscinqcas.

L’auteurestunsupérieurautravaildans5%descas,un collèguedetravaildans33,8%descas,unclientdans22,5% descasetunétrangerdans36,3%descas.Dans7,6%descas, sarelation aveclavictimen’est pasprécisée surle ques- tionnaire.

Lesagressions

On note une fréquence élevée des agressions durant la journée entre 7h et 19h avec un pic entre 10h et 12h (Tableau4).

Motifs des agressions : il s’agit d’une sociopathie du travaildans11,5%descas,d’unproblèmerelatifautravail dans25%etd’uncomportementagressifdel’usageroudu clientdans43,8%.

Lesconséquencesmédicaleset médicolégales

Naturedesblessures

Lesblessures sont trèsdiverses tant dans leuraspect que dansleurgravité(Fig.1).

On signale les écorchures et ecchymoses (28,8 %), les plaies(29%),lesfracturesetentorses(26,5%)etleslésions viscérales(5,2%).

Leshospitalisations

Untauxde11,3%devictimesontétéhospitalisées.Ladurée moyenneduséjourestdehuitjours.

L’incapacitétotaledutravail

L’incapacitétotaledutravail(ITT)aétéinférieureà21jours dans42,2%descasavecunemoyennede26,8jours(Fig.2).

Tableau3 Lelienentrel’agresseuretlavictime.

Pourcentage

Supérieurautravail 5

Collègue 33,8

Client 22,5

Étranger 36,3

Nonprécisé 7,6

Tableau2 Lescaractéristiquessociodémographiquesdes agresseursennombredecas.

Hommes Femmes

Sexe 73(91,3%) 5(6,3%)

L’âge

Précisé 31 4

Inconnu 42 1

Tranchesd’âge

18—29 12 1

30—39 10 3

40—49 8 0

>50 1 0

Inconnu 42 1

Habitudestoxiques

Oui 34 2

Non 2 1

Inconnues 37 2

Antécédentsjudiciaires

Oui 5 0

Non 6 5

Tableau4 Lescaractéristiquesdufaitviolent.

Nombre decas

Fréquence (%) Motifsdel’agression

Sociopathiedutravail 9 11,3

Problèmerelatifautravail 20 25,0 Agressivitédel’usagerdeservice 35 34,8

Inconnudelavictime 7 8,8

Nonprécisé 9 11,3

Incidencehoraire

00h—08h 13 4

08h—12h 26 34,6

12h—16h 17 22,6

16h—20h 15 19,9

20h—00h 3 5,3

Figure1 Larépartitionselonlanaturedesblessures.

(4)

Lesconditions dutravail

Lesecteurdutravail

Lestravailleursvictimesdeviolenceappartiennetausecteur privédans71,3%descasetlepublicdans25%.

Lesheuresdetravail

Laduréemoyennequotidiennedesheuresdetravailcheznos victimesestdehuitheures.

L’assuranceautravail

Seulement 37,5 % des victimes sont assurés par leurs employeurs et la violence au travail subie est déclarée accidentdetravail.Cesvictimesappartiennentausecteur privéetils’agitdans56,7descasd’employéetdans10%des casd’ouvrier.

Discussion

Parlaviolenceenmilieudutravail,ondésignedescompor- tements depersonnes oude groupesqui, de façon inten- tionnelle, menacent, tentent de blesser ou blessent physiquementouautrementd’autrespersonnesouendom- magentlesbiensd’autrespersonnes,ouquis’infligentàeux- mêmescespréjudices.Cettedéfinitionenglobelaviolence psychologiqueainsiquel’inflictionsystématiquedelapeur etde l’anxiété. Cette violence peut avoir deuxorigines : interne infligée par un collègue de travail ou externe excercéeparunclientouunusager[1—3].

Laviolencephysiqueautravailpeutêtresoitépisodique oufairepartied’unprocessusd’harcèlementcontinuetqui inclutdescomportements,desparoles,desgestes,desécrits unilatéraux,denatureàporteratteinteàlapersonnalité,à ladignitéouàl’intégritéphysiqueoupsychiquedutravail- leur.Elleenglobelescomportementssuivants:

gestesagressifs (claquerla porte, taper lepoing sur la table...);

menacesd’agressionphysique;

agression physique (bousculer, cracher, marcher sur le pied,molester...);

dégradation/dérangementdumatérieldetravailoudes bienspersonnelsdelavictime;

traque/stalking(suivrelavictimedanslarue,laguetterà sondomicile...);

extorsiond’argent/racketavecintimidationphysique; conditionsdetravailinsalubres(expositionsrépétées et

non alternées de la victime à des produits dangereux, manutentionrépétéed’objetslourds...).[4].

Cephénomène,quitoucheaujourd’huitouteslescaté- goriesdesalariés:del’employéoul’ouvrierauxcadres,a faitl’objetd’unintérêtscientifiquecroissant,pourpreuve lapublicationderapportscommeceuxduBureauinterna- tionaldutravail(BIT)etduConseiléconomiqueetsocial.

Danscesens,parmilesdonnéesissuesdel’étudefaiteparle BITen1996, ilconvientdementionnerles suivantes:en Argentine,6,1%deshommeset11,8%desfemmesdécla- raientavoirétéagressésaucoursdel’annéeantérieure.En Roumanie,cestauxpassaientà8,7%et4,1%respective- ment.AuCanada,ilsétaientde3,9%et5,0%etauxÉtats- Unis, ils étaient de 1 % et 4,2 %. La troisième enquête européennesurlesconditionsdetravailarévéléuneascen- sionvertigineusedelaviolenceautravail(PaolietMerllié, 2001).De1995à2000,l’augmentationdelaviolencephy- siqueauseindespaysdel’Unioneuropéenneestde2%.En d’autrestermes,6%dessalariéseuropéensontétévictimes deviolencesphysiques.[5].

L’hôpitalresteunmilieu priviligiédelasurvenuedela violence,notammentphysique.En effet,Kowalenko etal.

[2]ontmenéuneenquêteauseinduservicedesurgencesau MichiganauxÉtats-Unisetontconcluque,dans11,7%,la violenceétaitphysiqueetquelesfemmessontplustouchées queleshommes.EnIran,uneenquêteaétémenéeauprèsde 1317infirmières pour évaluer l’ampleur dela violence au travail. La violence physique a été subie par 27,6 % des infirmièreset sonrisque desurvenue étaitplusimportant chezlesinfirmièresexpérimentéesetcellestravaillantdes heuressupplémentaires.[6].

SelonuneétudeauQuébec[7],lesfemmesaffichentune plus forte proportion de menaces de violences physiques (14%)queleshommes(9%).Dansnotresérie,cesont les hommesqui sontlesplustouchésparlaviolencephysique (86,3%).Lescatégoriesprofessionnelleslesplusincriminées sontlesemployésetlesouvriersdansnotreétude(salariés desusines,agentsdelapolice,chauffeursdebus...)cequi estaussilecasdansl’étudefaiteauQuébec(chauffeursde taxietdebus,infirmiers,policiers...).

Lefaitviolentestperpetréparunepersonneétrangèreau milieudutravaildansnotreétudeetdanscellespubliéesà l’échelleinternationale,ils’agitessentiellementd’unclient insatisfaitoud’unouplusieursdélinquant(s).L’acteviolent survenaitdurantlajournéedansnotreétude,bienquec’est durant la nuit que la violence physique est signalée plus fréquentedanslesétudesoccidentales.Nosvictimesappar- tiennentausecteurprivédanslestroisquartsdescasetsont insatisfaitesdanslamajoritédescasdel’environnementet des conditions du travail et bénéficient rarement d’un accompagnementjudiciaireetsocialaprèslefaitviolent.

Certes,noschiffressontloinderefléterlaréalitévuque la taille de l’échantillon est petite et qu’il s’agit aussi seulementdes casoùlavictimeàportéeplainte,mais ils nous donnent une idée préliminaire quant aux catégories socioprofessionnelles incriminées et les motifs de la vio- lence.

Figure 2 La répartition selon l’incapacité totale du travail (ITT).

(5)

Avant deconclure,ilestimportantderappellerquela préventionestbienentendulaclédevoûtedetoutepoli- tiquepourcombattrelaviolenceliéeautravail.Lesaxesde cettepréventioninsistentsurlaformulationpartoutétablis- sementdedirectivesinterdisantexpressémentlescompor- tements discriminatoireset agressifs, l’intolérance à tout incident de violence au travail, la déclaration de toute violencesubie,l’évaluation desrisquesparuneinspection dulieudutravailcomplétéeparuneanalyse desincidents antérieursoudesrésultatsdesondagesréalisésauprèsdes salariés, les aménagements du lieu du travail propres à réduirelacriminalitéenmodifiantlesméthodesdutravail etladispositiondeslocauxetdumobilier,lamiseenplace demoyensdesécuritépouruneprotectionsûredutravail- leur,lecontrôledesméthodesdutravailpouréviterl’accu- mulationdestress,laformationdupersonnelpourdétecter lessignesdetensionetdecolèreetpouvoirdésamorcerles crisespardesmoyensnonviolentsetsurtoutlamiseenplace deprogrammesd’assistancejudiciaireetsocialedesvicti- mes[4,8—11].

Conclusion

Laviolencefaiteenmilieudutravailestmultidimensionnelle etconnaîtl’intricationd’unensembledefacteursderisque quiincluentl’individu,lemilieuetlesconditionsdutravail, lesrapportsentrecollèguesetlesrapportsdecesderniers aveclesclients.

Dans notre contexte, ce phénomène reste encore méconnu.Ilestnécessaired’entreprendredesétudesbeau- coupplusdétailléessurlaviolenceautravail,soncoûtetses conséquencessurlasanté delavictimepourpouvoirpro- poserdesaxespréventifsadéquatsànotrecontextesocio- cultureletéconomique.

Déclaration d’intérêts

Lesauteursdéclarentnepasavoirdeconflitsd’intérêtsen relationaveccetarticle.

Références

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www.naalc.org.

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