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Les Observatoires sur le redoublement du SNES Bordeaux Une expérience syndicale

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Academic year: 2021

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Les Observatoires sur le redoublement du SNES Bordeaux Une expérience syndicale

Présentation : Fabienne Sentex, militante du S3 de Bordeaux

Le SNES académique a obtenu du Rectorat la création d’un observatoire. Il s’agissait de faire fonctionner une instance informelle où nous pourrions débattre avec l’administration de sa politique pédagogique, exposer nos analyses et nos propositions sur l’école en se basant sur l’étude des indicateurs rectoraux, de rapports et d’étude produits par le ministère ou des chercheurs indépendants. C’est une structure souple, sans pouvoir décisionnel, avec des membres permanents et des “ experts invités ” par les syndicats et l’administration afin d’enrichir la réflexion.

Le redoublement a été un des thèmes de 2006-2007 avec des études présentées par l’Administration sur le redoublement dans notre académie, et sur l’impact du redoublement en général en primaire et collège (étude du ministère sur laquelle nous avions travaillé).

Nous sommes globalement tombés d’accord (sauf le SNALC !) sur plusieurs constats : - Le peu d’efficacité du redoublement

- Les problèmes d’inégalités territoriales que les taux de redoublement traduisent et le fait qu’il fallait trouver des solutions alternatives à la difficulté scolaire.

- L’impact différent du redoublement selon le niveau de redoublement. Les redoublements en seconde sont généralement plus positifs que ceux effectués au primaire et au collège.

Il s’agissait surtout pour nous de montrer que sous son habillage pédagogique “ le redoublement conduit à l’échec des élèves ”, la lutte contre le redoublement dans l’Académie avait surtout pour but de faire des économies et non de mettre en place des dispositifs alternatifs pour permettre la réussite des élèves. A noter que l’administration ne répond rien quand on chiffre le montant des économies réalisées avec la baisse des redoublements et que le SNES propose que ces sommes soient réinvesties en moyens pour travailler en petits groupes, lutter contre la difficulté scolaire en pratiquant une pédagogie plus différenciée dans le but de permettre la démocratisation de l’école.

Deux types de problèmes se sont posés à nous durant cette étude :

- le risque d’être instrumentalisé par l’Administration : “ les syndicats sont d’accord sur l’inefficacité du redoublement ” (alors que par exemple nous avons indiqué qu’il fallait différencier le redoublement au primaire et au collège du redoublement au lycée notamment en seconde, qui est plus souvent positif et efficace).

- comment lier cette réflexion, ce travail à notre activité syndicale quotidienne ; comment partager tout cela avec les syndiqués (là, nous rejoignons le problème de comment faire vivre les observatoires au sein du SNES) ? En effet notre congrès exceptionnel d’octobre 2006 a eu peu d’écho et peu de personnes se sont saisies des problématiques et des enjeux développés lors des discussions. Comment faire vivre et animer le secteur pédagogie ? Comment arriver à remettre la pédagogie au centre de la réflexion syndicale pour faire progresser l’idée de démocratisation de l’école et des savoirs ?

Les observatoires doivent être le lieu de débats et d’échanges avec l’administration au sujet de la politique éducative suivie. Si nous pouvons arriver aux mêmes constats, il s’agit surtout de nous saisir de leurs outils, de leurs indicateurs pour conduire une autre analyse et arriver à des solutions différentes qui vont dans le sens d’une toujours plus grande démocratisation de l’école. Il s’agit de réinvestir le champ du pédagogique pour éviter qu’il ne soit qu’un alibi de mesures purement économiques.

Pour télécharger l’intégralité du dossier sur les observatoires de Bordeaux, cliquer ici (faire un lien) Fichiers tableau obs et observaoire1

Débat : Sylvie:

Economie de 10 millions d'euros si les élèves ne redoublent pas. Avec la LOLF, la redistribution est possible.

Le redoublement en 1

ère

serait bénéfique.

Franck :

Les euros ne seront pas rendus. Les autres partenaires disent sûrement que le SNES collabore avec les autorités.

FS: le côté informel sauve la situation.

(2)

Valérie :

Qu'est ce que ça veut dire sauver ? Les élèves apprennent quand même quelque chose, même les intouchables.

X :

Quand les collèges ont pu avoir des moyens les projets marchent. Sans argent comment faire décoller le collège ?

Z : quelles pertinence des indicateurs?

Ceux de la LOLF permettent de faire des économies.

FS : à Bordeaux on choisit des indicateurs pédagogiques, le SNES essaie de comprendre comment l'administration les utilise.

Sandrine :

Il serait intéressant que les S3 puissent avoir accès aux réflexions de l’observatoire de Bordeaux.

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