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Remarques sur la mesure de la biréfringence acoustique en lumière cohérente

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235495

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235495

Submitted on 1 Jan 1956

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Remarques sur la mesure de la biréfringence acoustique en lumière cohérente

J. Badoz

To cite this version:

J. Badoz. Remarques sur la mesure de la biréfringence acoustique en lumière cohérente. J. Phys.

Radium, 1956, 17 (7), pp.607-608. �10.1051/jphysrad:01956001707060701�. �jpa-00235495�

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mique » de l’oxygène liquide. La méthode expéri-

mentale est celle déjà utilisée dans l’étude de l’argon liquide [1]. C’est une méthode de mesure de densité du milieu et de célérité de l’onde, deux paramètres qui

peuvent être atteints simultanément par radiogràphie

instantanée. Les principes de conservation de la masse et de la quantité de mouvement permettent le calcul des pressions [2], [3].

FIG. 1.

-

Adiabatique dynamique de l’oxygène liquide.

vo = 0,862 volume spécifique à p atmosphérique et T

ébullition.

Comme l’oxygène liquide est moins absorbant pour les rayons X que l’argon liquide, nous avons aug-

menter les diamètres des vastes qui contiennent le

milieu, afin d’obtenir un contraste suffisant (7 et 10 mm respectivement, au lieu de 4 et 8 mm).

La figure donne le volume relatif de l’oxygène jusqu’à une pression de 83 000 kg lem 2.

Manuscrit reçu le 7 juin 1956.

BIBLIOGRAPHIE

[1] DAPOIGNY (J.), KIEFFER (J.) et VODAR (B.), J. Physique Rad., 1955, 16, 733-734.

[2] DAPOIGNY (J.), KIEFFER (J.) et VODAR (B.), J. Rech.

C. N. R. S., 1955, 31, 260-270.

3] KIEFFER (J.), DAPOIGNY (J.) et VODAR (B.), J. Rech.

C. N. R. S., 1955, 30,137-146.

REMARQUES SUR LA MESURE DE LA BIRÉFRINGENCE ACOUSTIQUE

EN LUMIÈRE COHÉRENTE

Par J. BADOZ,

École Supérieure de Physique et Chimie, 10, r. Vauquelin, Paris.

1. Certains liquides visqueux parcourus par une onde ultra-sonore deviennent biréfringents [1]. La

quantité de lumière restituée par le liquide placé entre polariseurs croisés est :

où 8 est la différence de marche moyenne produite par les ultra-sons et 03A6>0 le flux lumineux incident.

Pour Peterlin [2] ceci n’est valable que pour un

éclairage incohérent. En lumière parallèle donc cohé-

rente « l’intensité de l’image de diffraction de la lumière

qui sort du nicol analyseur diminue quand on élargit

le faisceau dans la direction de propagation des ultra-

sons ».

La quantité de lumière réellement restituée serait ; :

avec £ = 03C0ca /A où a est la largeur de la fente supposée rectangulaire et A la longueur d’onde ultra-sonore.

.

2. Pour vérifier ces résultats considérons le plan de

sortie de la cuve ( fig.1 ).

h’IG. 1.

x : Direction des ultrasons.

y : Direction des rayons lumineux, normale à ABCD.

ABCD : Face de sortie de la cuve contenant le liquide.

. P(1) : Direction d’observation.

Un faisceau de rayons lumineux parallèles se propage

parallèlement à y et normalement à la surface de sortie ABCD ; soit yo, l’épaisseur de liquide traversé.

Les ultra-sons se propagent selon la direction x,

normalement à y. La lumière est polarisée rectili-

gnement. La vibration lumineuse fait un angle de 450

avec la direction de propagation des ultra-sons.

En un point M, d’abscisse x, du plan de sortie ABCD,

la composante de l’amplitude de la vibration lumineuse

selon la direction de polarisation de l’analyseur est

où ne et no sont les indices, pour l’abscisse x considérée,

du liquide soumis aux ultra-sons et X la longueur

d’onde de la lumière utilisée.

La contribution du point M sera pour une direc- tion P(i) de l’espace

On suppose, en première approximation, que (ne + no) reste sensiblement constant.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01956001707060701

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Comme An est petit on peut confondre le sinus et l’arc, on a alors

où l’on remplace An par sa valeur locale due aux ultra-

sons (réseau de biréfringence)

L’amplitude de la vibration résultante dans la direc- tion P(i) est la somme des contributions de tous les

points M de l’ouverture.

L’intensité lumineuse diffractée dans la direc- tion P(i), par la fente précédée du liquide biréfringent

conridéré (formule II) est alors de la forme :

avec

alors que l’intensité diffractée, dans la même direc- tion, par la fente seule précédée par une substance de

biréfringence uniforme serait :

et la formule proposée par Peterlin

Pour i = 0, la formule (III) est identique à celle indiquée par Peterlin, mais le premier maximum de la

figure de diffraction de la fente seule (IV) et dont

l’intensité est Io, est remplacé par deux maxima

chacun d’intensité 1,/2, dans les directions t, telles

que :

.

Pour les fréquences ultra-sonores de 0,3 ; 3,5 et

10 MHz, il a respectivement pour valeur 0,4 ; 3,5 et

10 minutes.

Les figures de diffraction autour de ces maxima diffèrent ensuite trè; peu de celles données par la fente seule (IV). Lorsque la fente est assez large devant la longueur d’onde de la lumière utilisée, l’intensité diffractée dans des directions différentes de celle des deux maxima est négligeable.

Dans toute la gamme des fréquences ultra-sonores

employées, pratiquement toute l’énergie lumineuse

sera envoyée dans une direction faisant avec la normale

à la fente un angle inférieur à 10 minutes.

La biréfringence acoustique réalise un filtre d’ampli-

tude dont la présence apporte une modification à la

figure de diffraction d’une fente. Cette modification est

négligeable lorsqu’on ne s’intéresse qu’à la mesure du

flux restitué par la biréfringence acoustique entre polariseurs croisés. Il est en effet facile de collecter

l’énergie transportée par un faisceau de rayons dont l’ouverture est inférieure à 10 minutes. La formule I est alors applicable.

L’ouverture du faisceau de rayons « parallèles à

incident est d’ailleurs souvent très notablement supé-

rieure à cet angle.

Manuscrit reçu le 22 juin 1956.

Manuscrit reçu le 22 juin 1956.

BIBLIOGRAPHIE

[1] LUCAS (R.), C. R. Acad. Sc., 1938, 206, 827.

[2] PETERLIN (A.), J. Physique Rad., 1950, 11, 48.

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