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SPÉCIAL AED - AVS - MI/SE

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Academic year: 2021

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Bulletin académique - SNES - BESANÇON

ISSN 0399 774x - CPPAP 0910 S 05578 - 19 av. Droz - 25000 Besançon DISPENSÉ DE TIMBRAGE BESANÇON CTC

DISTRIBUÉ PAR LA POSTE DÉPOSÉ LE 19/11/08

BULLETIN ACADÉMIQUE S3 DE

BESANÇON

Mensuel de la section académique - 19 avenue Edouard Droz - 25000 Besançon - ISSN0399 774x CPPAP 0910 S 05578 Tél. : 03 81 47 47 90 - Fax : 03 81 47 47 91 - courriel : s3bes@snes.edu - Site : www.besancon.snes.edu

Directeur de la publication : Isabelle Guillaume - Conception, réalisation par nos soins - IMC - Besançon

Supplément BULLETIN ACADÉMIQUE DU S3 N°267 octobre 2008 - 1,50 €

En finir avec la précarité !

SPÉCIAL AED - AVS - MI/SE

Alors que le corps des Maîtres d’Internat/Surveillants d’externat (MI/SE) s’éteint progressivement, les emplois de plus en plus précaires se sont multipliés depuis cinq ans avec les assistants d’éducation puis les EVS. Parallèlement, les conditions de travail des personnels de surveillance et AVS et les conditions d’encadrement des élèves se sont considérablement dégradées.Aux suppressions de postes s’ajoutent de nouvelles missions (accompagnement éducatif, tâches de surveillance pour les assistants pédagogiques) qui se traduisent par un accroissement de la charge de travail sans évolution de salaire, avec davantage de pressions de la part de la hiérarchie.

Bref, c’est «travailler plus… sans gagner plus» ! Le budget 2009de l’Éducation nationale se caractérise par des suppressions massives d’emplois (13500 dont 5500 pour le second degré) et par une baisse de crédits sans précédents : pour la première fois depuis 1945, les crédits hors coût des pensions de retraites sont en baisse en euros constants. Il y a fort à parier que les personnels de surveillance et AVS pâtissent aussi des nouvelles dégradations que ce budget ne manquera pas de provoquer.

Dans ce contexte, face à la crise économique, le gouvernement débloque des milliards pour soutenir les banques et renouvelle les emplois aidés c’est-à-dire choisit de maintenir les plus fragiles dans la difficulté.

Pourtant, il est grand temps d’en finir avec la précarité y compris dans l’éducation nationale.

Après le succès de la manifestation du 19 octobre, l’ensemble des organisations syndicales de l’Éducation appelle à la grève jeudi 20 novembre, pour que l’Éducation nationale redevienne une priorité, pour de meilleures conditions de travail, une revalorisation des salaires, des emplois statutaires garantis avec des perspectives d’avenir. Ensemble participons massivement à cette nouvelle journée d’action ! Investir dans l’Éducation c’est investir pour l’avenir !

Laure FLAMAND, Gaëlle GARRET, Nicolas VIGNOS

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Des emplois

statutaires, vite !

Aujourd’hui, quelques 15000 personnes exercent auprès des élèves en situation de handicap une mission essentielle, celle d’auxiliaire de vie scolaire.

Elles permettent à des milliers de jeunes de suivre une scolarité en milieu ordinaire, en les accompagnant dans leur accès à l’autonomie.

Pourtant, tous statuts confondus, leurs emplois sont précaires.

C’est inacceptable ! Le SNES-FSU revendique l’arrêt du recrutement de nouveaux personnels précaires et la création de nouveaux emplois statutaires.

La prise en charge d’élèves en situation de handicap nécessite des postes plus nombreux pour un encadrement à la hauteur des besoins, une formation préalable et un cadre statutaire qui garantisse la sécurité des emplois et la reconnaissance des

qualifications acquises.

2 - SNES

Le SNES défend depuis longtemps l’idée d’une élévation du niveau de recrutement des enseignants et des CPE. C’est une nécessité au regard de l’évolution des connaissances, de la société et du système éducatif. Mais cela ne peut se mettre en place sans réfléchir aux conséquences en termes de formation professionnelle initiale, de type de master proposé, de vivier de candidats aux concours et de prise en compte de la situation des non-titulaires.

Le recrutement au niveau master ne peut consister en un simple déplacement du curseur à bac + 5. Il doit être l’occasion de mieux articuler la formation universitaire et préprofessionnelle en amont du concours avec la formation professionnelle en aval.

Pourtant, le ministère se contente de proposer une modification des maquettes de concours, renvoie la réflexion sur le contenu des master au niveau des universités.

Sous couvert d’élévation du niveau des qualifications, la réforme des concours de

recrutement est en fait guidée par une logique d’économies budgétaires : les étudiants vont passer un concours en M2, ils ne seront plus payés (les stagiaires PLC2 et PE2 le sont !). Pour permettre au plus grand nombre d'accéder au métier d'enseignant, il faut un processus de pré-recrutement avec des aides adaptées (allocations, bourses à la hauteur des besoins) afin de ne pas restreindre le vivier à ceux qui ont les moyens de financer cinq années d’études. Dans un contexte de réduction du nombre de postes aux concours, on risque d’assister à un recrutement parallèle de personnels moins formés, moins qualifiés, au maintien dans la précarité des non titulaires et AED qui ont arrêté leurs études après la licence et ne pourront financer une reprise d’études. Si le ministère prend aujourd’hui en compte la situation des non titulaires pour l’accès au master par la VAE, il élude toujours la question d’un plan de titularisation, exigence répétée du SNES.

L. F.

FORMATION

Recrutement au niveau master : enjeux et problématiques

En quoi consiste ton travail au quotidien ? Je suis AVS-co dans une Unité Pédagogique d’Intégration spécialisée dans la déficience cognitive légère (type 1). J’accompagne les élèves dans toutes leurs activités en classe et lorsqu'ils se rendent dans d'autres classes. En intégration, les élèves suivent à l’année des cours de 6e, 5e, 4ede collège, d’une ou plusieurs matières, dans leur classe d’âge. Tout d’abord je les aide à faire connaissance avec des élèves qu’ils ne connaissent généralement pas en les intégrant à des groupes, je les accompagne lors de l’écriture, pour la compréhension des cours…

Certains souffrent aussi d’un handicap physique qui nécessite une aide quotidienne.

Quelles sont les difficultés que tu rencontres dans l’exercice de ces missions ?

Depuis cette année, l’administration académique a réduit le temps de travail des AVS à 75%. Je suis à temps partiel, je n’ai donc que 20 heures avec l’UPI (j’effectue le reste à la vie scolaire). Alors, je ne peux pas accompagner les élèves en

intégration en dehors des heures de classe de l’UPI. Ils pâtissent de mon absence.

Quel est ton parcours professionnel ? Quelles sont les perspectives d’avenir pour toi ? J’exerce la fonction d’AVS-co depuis 6 ans.

À la fin de cette année scolaire, je ne pourrai plus continuer. Auparavant, j’ai été emploi jeune pendant cinq ans. Cela fait donc onze ans d’emplois précaires sans aucune reconnaissance, aucune évolution de salaire, aucune évolution de carrière ni perspective d’avenir. J’ai toujours travaillé à temps plein jusqu’à cette année, cela ne permet pas de poursuivre des études. Depuis 4 ans, je n’ai bénéficié d’aucune formation professionnelle. La validation des acquis de l’expérience est un parcours du combattant, beaucoup de personnes abandonnent ou ne réussissent pas. C’est un leurre.

Propos recueillis par Laure FLAMAND

Fabienne Badot, Auxiliaire de Vie scolaire au collège Rouget de Lisle à Lons-le-Saunier.

AUXILIAIRES DE VIE SCOLAIRE

3 questions à…

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ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES

La FSU revendique

La création d’un statut d’étudiant-surveillant de type MI-SE amélioré, pour poursuivre des études sur une durée permettant d’élaborer un projet à long terme.

La création de vrais emplois non précaires pour des missions pérennes. Une grande partie d'entre vous ne sont pas ou ne sont plus étudiants. Vos missions révèlent des besoins qui sont autant de perspectives d'avenir :

• en créant de nouveaux emplois statutaires correspondant aux besoins des écoles et des établissements comme par exemple l’accompagnement des élèves en situation de handicap ;

• en proposant à ceux qui ne veulent pas rester dans l’Éducation nationale, plus largement dans le secteur public, une formation professionnelle pendant laquelle ils pourront rester en poste ;

• en permettant à chacun et chacune d’avoir véritablement accès à un parcours de validation des acquis de l’expérience(VAE).

La FSU demande

Dans l’immédiat, face à la dégradation des conditions de travail des assistants d’éducation, la FSU réclame :

• des contrats de trois ans pour tous, qui mentionnent la durée hebdomadaire de travail, afin de garantir la stabilité des équipes éducatives et limiter la précarité ;

la mise en place d'une gestion rectorale des remplacements pour éviter les pressions locales, l'ouverture de crédits pour financer ces remplacements ;

• des contrats de remplacement qui incluent les périodes de vacances ;

• un plan académique de formation spécifique pour les Assistants d'éducation permettant l'accès à une formation individuelle, en particulier pour la préparation des concours de la fonction publique.

Gaëlle GARRET

Compétences et enjeux

Les compétences des CCP sont pour l’instant limitées à l'examen des licenciements (après la période d’essai) et des sanctions disciplinaires. C’est une première étape, les syndicats de la FSU, à commencer par le SNES, continueront de se battre pour que leurs compétences soient élargies à toutes les questions concernant les contrats.

Le recrutement local des assistants d’éducation entraîne de nombreux abus et les pressions sur le renouvellement sont de plus en plus fortes ; élargir les compétences de ces commissions (aux recrutements ou aux mutations par exemple) permettra de mieux vous protéger.

Les électeurs

Pour voter, il faut :

• avoir signé un contrat d’une durée minimum de 6 mois.

Le SNES déplore cette condition injuste qui prive de nombreux non titulaires du droit d’être représentés.

• travailler dans l’académie

• être en fonction depuis au moins un mois à la date du scrutin

• être à la date du scrutin, en activité, en congé rémunéré ou parental.

Ces CCP écartent les collègues sous contrat de droit privé (emploi vie scolaire, contrat d’avenir, contrat d’aide à l’emploi...) pourtant de plus en plus nombreux.

Les personnes éligibles

Tous les électeurs peuvent être élus. Au moment du vote, vous choisirez une organisation syndicale (La FSU et ses syndicats par exemple) et non des candidats.

Puis, dans les 15 jours suivant le scrutin, les organisations syndicales ayant obtenu des sièges désigneront leurs représentants.

ATTENTION

Le vote se fera obligatoirement par correspondance. Vous recevrez le matériel de vote et devrez renvoyer votre bulletin au rectorat avant le 2 décembre 17h (prévoyez les délais d’acheminement).

Le SNES revendique un vote sur le lieu de travail et pendant les heures de service, comme pour les personnels titulaires qui voteront aussi le 2 décembre.

Les CCP, ça sert à quoi ?

SNES - 3

Élection aux commissions consultatives paritaires

Scrutin du 2 décembre 2008

En 2007, le SNES avec la FSU a obtenu la création de Commissions Consultatives Paritaires pour les agents non titulaires de l’État. C’est maintenant une réalité ! Le 2 décembre, vous allez voter pour désigner celles et ceux qui vous représenteront dans ces commissions.

Assistants d’éducation, Assistants pédagogiques, Auxiliaires de vie scolaire, Maîtres d’Internat et Surveillants d’Externat, votez pour les syndicats de la FSU !

Des choix clairs pour les personnels et le service public d’éducation

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Les missions des AED et des MI/SE sont quasiment les mêmes et consistent à encadrer les élèves dans les établissements. Elles doivent être explicitement notifiées sur le contrat. Elles ont été élargies pour les AED aux activités de l’accompagnement éducatif, uniquement sur la base du volontariat, en août 2008. Les missions consistent également à encadrer

les élèves dans les activités nécessitant un accompagnement.

Sans notification, votre responsabilité en cas d'accident peut être retenue.

Le contrat que vous signez interdit toute activité dans d'autres secteurs. Ainsi, dans un établissement bisontin où le personnel de secrétariat manque cruellement,

’administration avait décidé de faire travailler les surveillants dans ce domaine : envoi du courrier, rédaction de lettres...

Face à cette situation inacceptable, les surveillants ont pris contact avec un eprésentant MI/SE - AED de la section académique du SNES.

Notre intervention auprès des responsables de l'établissement a permis d’obtenir gain de cause.

Ces excès s’amplifient d’année en année. Le SNES dénonce ces situations : les AED et les MI/SE n’ont pas à pallier

le manque de CPE ou de personnels administratifs.

En cas de problème, n'hésitez pas à contacter le responsable local du SNES

ou la section académique qui vous accompagneront dans vos démarches pour faire valoir vos droits.

Nicolas VIGNOS

Imposer le respect

des missions Qu’est ce que le SNES ?

Le SNES est le syndicat le plus représentatif du second degré. Il rassemble 68 000 syndiqués parmi les certifiés, les agrégés, les CPE, les CO-psy, les surveillants, les personnels d’Education et les non titulaires.

Un syndicat présent sur le terrain

Le SNES est présent dans la quasi totalité des établissements scolaires de l’Académie et dans divers autres établissements comme les IUFM. N'hésitez pas à prendre contact avec le représentant syndical local du SNES qui pourra vous accompagner si vous devez faire face à votre hiérarchie. Le SNES vous informe de vos droits, de leur évolution par des publications spécifiques, assure des permanences téléphoniques pour répondre à vos questions, organise réunions d’informations syndicales, stages, mobilisations et actions. Aux niveaux académique et national, des militants sont disponibles pour vous aider dans toutes vos démarches.

Depuis 2005, le SNES académique a constitué un réseau de contacts Assistants d’éducation dans la plupart des établissements, actualisé tous les ans

au cours du premier trimestre.

Le syndicat majoritaire du second degré Aux élections professionnelles de 2005, le SNES a recueilli 52% des voix. Cette position majoritaire lui permet d’obtenir un nombre important d’élus dans les différentes instances paritaires où ils défendent les intérêts des personnels. Au-delà, l’objectif du SNES est de fédérer toutes les catégories de personnels autour d’actions collectives qui portent un projet ambitieux de réussite pour tous à l’école. Incontournable dans les lycées et collèges, le SNES porte donc, vis à vis de la profession, une responsabilité particulière qu’il entend assumer en s’appuyant sur des atouts qui lui sont propres. C’est un syndicat indépendant, ouvert à tous qui est financé par les seules cotisations de ses adhérents. Le SNES appartient à la Fédération Syndicale Unitaire (FSU) créée le 15 avril 1993 ; elle regroupe aujourd’hui 24 syndicats nationaux de la fonction publique majoritaire ou très largement représentatifs dans leur champ professionnel. Elle allie diversité, pluralisme et unité.

Pourquoi se syndiquer ?

Être informé à chaque instant de tout ce qui concerne mes droits, leur évolution, le système éducatif, mon métier.

Être efficacement conseillé et appuyé dans mes démarches auprès de l’administration (Établissement, Inspection académique, Rectorat…).

Ne pas rester isolé dans mon établissement. Agir avec mes collègues pour améliorer les conditions de travail et d’encadrement des élèves et en se donnant les moyens de démarches collectives auprès du chef d’établissement.

Discuter métier, débattre, formuler des revendications, agir pour améliorer

le service public d’éducation et la situation

de tous ses personnels. Donner mon avis sur les modalités d’action et leur efficacité, prendre toute ma part dans les décisions d’action

du syndicat.

À un moment où les projets qui menacent l’école et ses personnels n’ont jamais été aussi dangereux, rejoindre tous les collègues décidés à s’y opposer dans une force qui rassemble la profession, le SNES.

Le SNES est le seul syndicat qui s’occupe réellement du sort des assistants d’éducation, en les intégrant à part entière et ayant de véritables revendications pour l’amélioration de ce statut.

Avec le

se syndiquer a du .

C.P.C. MI/SE :

jeudi 27 novembre 2008 Elle examinera la mise en fin de fonction des surveillants qui n'ont pas

présenté de certificats de scolarité.

Pour les demandes de dérogation, contactez-nous !

Pour toute question ou problème,

n'hésitez pas à contacter

le responsable SNES de votre établissement ou la section académique

Tél : 03 81 47 47 90 Mail : aed@besancon.snes.edu

VIE SYNDICALE

Références

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