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Détermination approchée d'une température de flamme

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236753

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236753

Submitted on 1 Jan 1963

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Détermination approchée d’une température de flamme

J.M. Peureux, Jérémi Regnier

To cite this version:

J.M. Peureux, Jérémi Regnier. Détermination approchée d’une température de flamme. J. Phys.

Radium, 1963, 24 (1), pp.68-69. �10.1051/jphysrad:0196300240106801�. �jpa-00236753�

(2)

68

FIG. 4.

Nous pouvons aussi constater l’influence du nombre de masse sur l’allure des fonctions d’excitation : pour les noyaux

légers,

elles

présentent

un maximum entre

40 et 50

MeV,

et décroissent ensuite de

façon

monotone.

Pour les éléments moyens, le maximum

plus

ou moins

prononcé

existant vers 50 MeV est d’abord suivi d’une décroissance de la section efficace avec

l’énergie,

et

ensuite d’une croissance. à

partir

de 70-80 MeV. Dans

le cas de

l’or,

la fonction d’excitation semble croître

depuis

le seuil

jusqu’à

150 MeV. La forme

particulière

observée pour les noyaux moyens

peut suggérer

deux

processus d’interaction différents dont le

premier

se

produit préférentiellement

au-dessous de 70 MeV et le second au-dessus de cette valeur.

Il serait .intéressant de contrôler

l’importance

de

l’émission oc en étudiant des réactions telles que

(p, 3n)

excluant cette émission. A 150

MeV,

le

rapport (p, (p, 3p3n)

3

pn)

semble en effet varier très

rapidement avec

p

le nombre de masse de la cible :

rapport

2 pour 27Al

[5],

12 pour 51V et

supérieur

à 30 pour 93Nb.

Lettre reçue le 2 octobre 1962.

BIBLIOGRAPHIE

[1] Par

exemple

HODGSON

(P. E.), Nuclear Physics,

1958, 8,1.

[2] LEFORT

(M.)

et

al., Nuclear Physics, 1961, 25, 216.

MEADOWS

(J. W.)

et

al., Phys.

Rev., 1951, 83, 47.

HINTZ

(N. M.)

et

al., Phys.

Rev., 1952, 88, 19.

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(R. A.)

et al.,

Phys. Rev.,

1956, 101 1493.

HEININGER

(C. G.)

et al.,

Phys.

Rev., 1956,101,1074.

CARETTO

(A. A.)

et al.,

Phys.

Rev., 1959,115,1238.

[3] HICKS

(H. G.)

et al.,

Phys.

Rev., 1956, 102, 1390.

[4] CRANDALL

(W. E.)

et al.,

Phys.

Rev., 1956, 101, 329.

[5]

GUYEN LONG DEN

(N.),

Thèse troisième

cycle, Paris,

1961.

DÉTERMINATION APPROCHÉE

D’UNE

TEMPÉRATURE

DE FLAMME Par J. M. PEUREUX et J.

RÉGNIER, E.N.S.E.T.,

Paris et Faculté des Sciences de

Nancy.

La détermination des

températures supérieures

à

4 000,DK est rendue difficile par suite de l’absence de

sources

photométriques

de référence. Diverses mé- thodes ont été

employées [1]

mais elles sont délicates et

exigent

un matériel coûteux. La méthode

proposée

ici a été utilisée pour mesurer la

température

d’un

jet

de

plasma produit

par un « chalumeau à

plasma »

que

nous avons réalisé. Celui-ci est essentiellement cons-

titué d’une anode

cylindro-conique

en cuivre et d’une

cathode coaxiale en

molybdène,

toutes deux refroidies par eau. L’arc

électrique

soufré

jaillit

entre ces deux

électrodes tandis que circule dans

l’espace

annulaire

un courant

d’argon

en

surpression

par

rapport

à la

pression atmosphérique.

Le col aval de la

tuyère

ainsi

constituée a 5 mm

de

diamètre et la flamme

qui

en

sort,

4 mm de diamètre et 40 mm de

long. La puis-

sance

dépensée

est de 6 kW. La

température a

été

mesurée

optiquement

en

projetant l’image

de la

flamme sur la fente d’un

spectrographe Ferry,

à

opti-

que de

quartz.

Les

plaques photographiques

sont des

« Gevaert »

39-G-56

Emulsion Scientia. Leur domaine de sensibilité s’étend de 2 300

Á

à 5 600

Á.

L’étalonnage

est fait à l’aide du

spectre

du fer. La

dispersion

du

spectrographe

étant

faible,

il ne

peut

être

question d’utiliser,

pour mesurer la

température

de la

flamme, le phénomène d’élargissement

des raies.

Mais

l’expérience

nous a montré que le

plasma

est

« thermalisé » et que le substrat non ionisé est très sensiblement en

équilibre thermique

avec les ions et les

électrons par suite du

régime

de hautes

pressions.

Dans ces

conditions,

on doit observer un fond continu intense dans le

spectre

de flamme sur

lequel

se dé-

tachent des raies de

l’argon.

C’est ce

qui

a été observé.

L’étude de la

répartition d’énergie

relative dans ce

fond continu doit

permettre

de définir la

température

de

couleur,

c’est-à-dire la

température

du corps noir

qui

a dans le visible même distribution

spectrale

rela-

tive que celle de la source étudiée.

Un

microphotomètre Hilger

avec

enregistreur

per- met d’obtenir la courbe donnant

l’opacité

relative du

spectre

de la

flamme

et

simultanément,

celle du

spectre

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0196300240106801

(3)

69 du fer. On obtient ainsi la courbe 1 de la

figure

1. Mais

il y a lieu de tenir

compte

de la

dispersion

du

spectro- graphe qui

varie avec A. Un domaine AA ’constant se traduit sur la bande

d’enregistrement

par un inter- valle Ox

qui

décroît

quand A croît,

et inversement une

largeur

Ar constante

correspond

à un domaine AX

qui

croît avec A. Mais

l’enregistrement

est fait avec une

largeur

de fente exploratrice Ar constante. Dans ces

conditions,

pour que la courbe I

représente

le noircis- sement en fonction de

À,

il faudrait que la

largeur

de

la fente soit

proportionnelle

à la

dispersion

du

système optique.

FIG. 1.

Soit dD

l’angle

que

font,

à la sortie du

spectro- graphe,

deux

pinceaux

de

longueurs

d’onde À et

À +

dÀ. Par

définition,

la

dispersion

est

égale

à

dDjdX.

Si le film est à la distance 1 du

prisme

dD =

dx/t

où dx est la distance

qui sépare

les deux taches corres-

pondant

à À etA + dX. Donc :

Mais on

peut

connaître

expérimentalement dx JdA puisque

sur

l’enregistrement microphotométrique, les longueurs

d’onde À et A, + dA

correspondent

à une

longueur

8x = K

dx,

où K est une constante. On a

donc :

On

prend

un dA

égal

à 10

A

==

[dA]

autour d’une

certaine

longueur

d’onde

repérée grâce

au

spectre

du

fer. Sur la bande

d’enregistrement

on a directement

[8x] correspondant

à

[dA]

== 10

A.

On pose alors :

Dispersion

== AE avec s ==

[8x]/[8X].

La courbe 2 de la

figure

I

représente

la

dispersion

relative en

prenant

comme référence la

dispersion

à

Ào

= 5

500 Â puisque :

Il suffit alors de

multiplier

la distribution

spectrale

de la flamme par la

dispersion

relative

pour

obtenir la

distribution

spectrale corrigée

de la

dispersion

et cela

relativement à la valeur

qu’elle prend

pour

On n’a pu tenir

compte

de la variation de sensibilité du film avec

X,

car le fabricant de

plaques

n’a pu four- nir la courbe

sensitométrique.

La courbe

I (fig. 2) présente

un maximum net

vers 3 240

A.

Même si la sensibilité

chromatique

du

film n’est pas

constante,

son influence sur la

position

de ce maximum doit être

faible,

FIG. 2,

Dans la distribution de

Planck,

la

longueur

d’onde

correspondant

au maximum de la densité

d’énergie

est donnée par :

Si dans cette

relation,

on fait Àm = 3 240

À,

on

trouve :

On a

représenté

sur la courbe 2 de la

figure 2,

la

distribution

relative

au corps

noir,

les maxima étant ’

amenés à coïncidence.

On a

vérifié,

par une mesure

électrique,

que la tem-

pérature

«

électronique »

était voisine de la

tempéra-

ture de couleur.

Schématiquem,ent,

le

montage

consiste

en une double sonde

(tige

de

tungstène

de 1 mm de

diamètre) qu’on approche rapidement

de la

flamme.

Le tracé de la

caractéristique

de sonde se fait

rapide-

ment et

automatiquement grâce

à un

montage

oscillo-

graphique.

La

température électronique

trouvée est de l’ordre de 10 00uDK en assez bon accord avec le résultat donné

plus

haut

[2].

Lettre reçue le 20 octobre 1962.

BIBLIOGRAPHIE

[1] KOSTROWSKI

(H. J.),

The

Accuracy

and Precision of

Measuring Temperatures

Above 1 000 °K in

High Temperature Technology.

Standford Research Insti- tute, 33-44.

[2] PEUREUX

(J. M.),

Réalisation d’un chalumeau à

plasma.

Diplôme

d’Études

Supérieures

de

Physique, Paris,

1961.

MOMENTS

MAGNÉTIQUES NUCLÉAIRES

DU PLUTONIUM 239 ET 241 Par C.

BERTHELOT,

Bureau Central de Mesures Nucléaires

(Euratom),

Geel,

Belgique.

Dans une récente note

[1],

nous avons donné les

potentiels ,d’ionisation

de l’uranium et du

plutonium

déterminés par voie

spectrographique :

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