HAL Id: jpa-00208161
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Submitted on 1 Jan 1974
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Susceptibilité magnétique des halogénures ferreux FeCl2, FeBr2, Fel2
Yves Bertrand, A.R. Fert, J. Gélard
To cite this version:
Yves Bertrand, A.R. Fert, J. Gélard. Susceptibilité magnétique des halogénures ferreux FeCl2, FeBr2,
Fel2. Journal de Physique, 1974, 35 (4), pp.385-391. �10.1051/jphys:01974003504038500�. �jpa-
00208161�
SUSCEPTIBILITÉ MAGNÉTIQUE
DES HALOGÉNURES FERREUX FeCl2, FeBr2, Fel2
Y.
BERTRAND,
A. R. FERT et J.GÉLARD
Laboratoire de
Physique
des Solides(*),
Institut National des SciencesAppliquées,
avenue de
Rangueil,
31077Toulouse Cedex,
France(Reçu
le 10 octobre1973,
révisé le 5 décembre1973)
Résumé. 2014 Nous avons fait l’étude expérimentale des susceptibilités parallèle et
perpendi-
culaire des halogénures ferreux FeCl2, FeBr2 et FeI2. Nous calculons le paramètre d’interaction
d’échange dans le plan J1 à partir du comportement des susceptibilités parallèle et perpendiculaire
dans le domaine paramagnétique et à partir des valeurs du paramètre d’interaction d’échange entre plans J2
[J2
peut être déduit du champ seuil métamagnétique à zéro degré(FeCl2,
FeBr2) ou dela valeur du maximum de la susceptibilité
parallèle
à TN(FeI2)].
Le paramètre D caractérisant lapartie anisotrope du
potentiel
cristallin a été calculé àpartir
de lasusceptibilité perpendiculaire
à zéro degré par une méthode self-consistante.
Nous proposons enfin une interprétation naturelle du comportement « anormal » de la suscep- tibilité
perpendiculaire
en dessous de TN en utilisant le modèlesimple
d’une assemblée d’ions carac-térisés par un
triplet
fondamental j = 1 dans lequel nous traitons simultanément les énergies d’in-teraction
d’échange
et la partieanisotrope
du potentiel cristallin.Abstract. 2014 We have done an experimental study of the parallel and
perpendicular susceptibilities (~~
and ~) of the ferrous halidesFeCl2,
FeBr2 and FeI2. We calculate the intralayer interaction J1from the paramagnetic behavior
of ~~ and
~ and from the values of theinterlayer
interactions J2[J2
can be obtained from the metamagnetic transition field at zero degree(FeCl2,
FeBr2) or fromthe experimental value of ~~ at TN
(FeI2).
The D parameter characteristic of the trigonal cristalline field is calculated from value of ~ at absolute zero by a self-consistent method.In addition we propose a natural
interpretation
of theperpendicular
susceptibility anomalousbehavior below TN, using a simple model of an assembly of triplet ions (j = 1) with a single ion
uniaxial
anisotropy
of the same order of magnitude as the magnetic exchangecouplings.
Classification Physics Abstracts
8.531
1. Introduction. - La
susceptibilité
deshalogénures
ferreux
FeX2 (X
=Cl,
Br ouI)
adéjà
faitl’objet
d’un certain nombre d’études
plus particulièrement
centrées sur le
comportement
à hautestempératures [1], [2], [3].
Notre travail porte surtout sur l’étude de lasusceptibilité
à bassetempérature
et au voisi-nage de la transition
magnétique.
Les
halogénures
ferreux sont descomposés
ioni-ques
présentant
une structurehexagonale
en feuilletsdans
laquelle
lesplans
Fe + +. sontséparés
par deuxplans
d’ions X-. Au-dessous d’unetempérature
deNéel de l’ordre d’une dizaine de
degrés
Kelvin(*) associé au C.N.R.S.
ils ont une structure ordonnée
antiferromagnétique,
les moments
magnétiques
étantdirigés
lelong
del’axe
d’anisotropie (axe cristallographique c).
Pour les
composés FeCl2
etFeBr2,
les ions Fe+ +d’un même
plan
sont orientés dans le même sens, les aimantations de deuxplans
voisins étant oppo- sées[4].
On caractérise[5], [6], [7]
lescouplages magnétiques
dans un mêmeplan
par leparamètre JI
> 0 et lescouplages magnétiques
entre deuxplans
voisins par le
paramètre J2
0. PourFeI2,
l’étudedes transitions de
phases
enchamp magnétique parallèle
réalisée par A. Fert[8], [9]
a montré que la structuremagnétique
de ce corps étaitplus complexe.
Une étude par diffraction de neutrons réalisée au
CEN de
Saclay
apermis
de déterminer la structuremagnétique
de l’iodure ferreux(Fig. 1) ;
celle-cimontre que dans un même
plan
d’ions Fe+ + lescouplages d’échange
sontantiferromagnétiques.
Pour
interpréter
les résultatsexpérimentaux
nousArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01974003504038500
386
FIG. 1. - Maille magnétique de FeI2. Seuls les ions Fe++ sont
indiqués. Les moments magnétiques sont représentés différem-
ment selon qu’ils sont orientés parallèlement (8) ou anti-parallèle-
ment (0), à l’axe c.
utilisons le modèle
théorique proposé
par Ono[10]
et
développé
dans la thèse de P. Carrara. Dans cemodèle,
on traite simultanément lecouplage spin-
orbite
VLS
= ÂLS et la distorsiontrigonale
T dupotentiel
cristallin.Si 1
(1
=1).
estl’opérateur
de moment orbitalfictif donné par la relation 1 = - L dans
l’espace
du
triplet
orbitalr 5’
l’hamiltoniericorrespondant
est :
où Â= - Â - 100 K.
Dans
l’hypothèse
d’une faible distorsiontrigonale,
1 o D «
À’,
la structure de niveauxcomprend
untriplet fondamental
caractérisé par lavaleur j
= 1du moment
cinétique total j
= 1 + S. Le terme dedistorsion
trigonale
a pour effet de lever ladégé-
nérescence en un
doublet jZ
= ± 1 et unsingulet jz
= 0séparés
l’un de l’autre parl’énergie
D. Dansle
triplet
fondamental et dansl’approximation
duchamp
moléculaire l’hamiltoniend’échange
pour un ion du sous-réseau a s’écrit :.’ Un calcul de
perturbations
donne lesexpressions
des facteurs
spectroscopiques
associés au momentmagnétique
des ions Fe+ + ;Pour
FeI2,
danslequel
lepotentiel trigonal
estimportant,
ce calcul deperturbation
ne convientplus.
Nous avons effectué par méthodenumérique
la
diagonalisation
de l’hamiltonien totalH0= VLs
+ Tpour diverses valeurs de
D/2’.
Lafigure
2 donne lavariation du facteur
spectroscopique gz
ainsiobtenue,
en fonction de
D/2’.
FIG. 2. - Variation ,du facteur spectroscopique gZ en fonction du rapport 4/À’ = 10 D/l’ caractérisant l’importance relative du
potentiel trigonal et du couplage spin-orbite. (1) Calcul de pertur- bation (10 D Â’). (2) Calcul numérique exact.
Nous
interprétons
l’ensemble de nos résultats dans le modèlethéorique
d’une assemblée d’ions carac-térisés par le
triplet j
= 1 danslequel
on traite simul- tanémentl’anisotropie
axiale et les interactionsmagné- tiques d’échange.
2. Résultats
expérimentaux.
- Pour mesurer la sus-ceptibilité magnétique
nous avons utilisé deux métho- des. Lapremière
utilise un pont demesure
de mutuelle bassefréquence [7],
la seconde consiste à mesurerle flux induit par
déplacement
de l’échantillon entre deux bobinescaptrices,
enchamp
faible(H - 100 Oe) [11].
Lesfigures
3 à 7présentent
les courbes XII(T)
et
xl(T),
pourFeBr2
etFeI2.
Pourpermettre
une étudecomparée
du comportementmagnétique
destrois
halogénures
ferreux nous avons utilisé les résul- tats relatifs àFeCl2
donnés par P. Carrara[5].
Dans le domaine
paramagnétique,
pour des tem-pératures
suffisammentéloignées
de latempérature
d’ordre
(T
> 2TN),
lessusceptibilités
molairesparal-
lèle XII et
perpendiculaire
xl suivent sensiblement des lois de Curie-Weiss :Les valeurs des constantes de Curie
CII, Ci ’
etC =
’-3(Cii
+ 2Cl)
et destempératures
de Curiee , 0,
et 6 =-3(011
Il + 281)
déterminéesexpérimentale-
ment sont données dans le tableau I.
Nous
présentons
dans le tableau II les valeurs maximalesxM (max)
de lasusceptibilité parallèle
au
voisinage
de la transition et celles de la suscep- tibilitéperpendiculaire
à zérodegré xt (0 K)
pour les troishalogénures
ferreux.FIG. 3. - Variation thermique de la susceptibilité magnétique du
bromure ferreux, entre 0,35 K et 200 K en présence d’un champ magnétique parallèle à l’axe d’anisotropie (c).
FIG. 4. - Variation thermique de la susceptibilité magnétique parallèle du bromure ferreux dans le domaine A.F. La température
du maximum TA = 14,85 K est voisine de TN = 14,2 K. La suscep- tibilité a été obtenue par mesure de mutuelle.
FIG. 5. - Variation thermique de la susceptibilité magnétique de
l’iodure ferreux, en présence d’un champ magnétique parallèle à
l’axe d’anisotropie. Les valeurs de X ont été obtenues à partir de
la mesure de la pente à l’origine des isothermes d’aimantation.
FiG. 6. - Variation thermique de la susceptibilité perpendiculaire
du bromure ferreux
388
0 5 ’ 1 0 15
FIG. 7. - Variation thermique de la susceptibilité perpendiculaire
de l’iodure ferreux
TABLEAU 1
Afin
de nousplacer
dans le modèlesimple qui
consisteà ne pas tenir compte des niveaux
supérieurs
autriplet,
ces valeurs ont été déterminées pour des
plages
detempératures
n’excédant pas 80 K.TABLEAU II
Ces valeurs
expérimentales
nouspermettront
dedéterminer,
dans le cadre de notremodèle,
les valeursdes
paramètres Jl, J2 et
D.3. Détermination des
paramètres Jl, J2
et D. -Le calcul que nous avons mené en
champ parallèle
et en
champ perpendiculaire
montre que les suscep- tibilitésxp
etX,
suivent des lois de Curie-Weiss dont les constantes sont :On peut alors déterminer le
paramètre Jl + J2,
somme des interactions
d’échange magnétique
dansle
plan
et entreplans :
Pour le chlorure ferreux et pour le bromure ferreux
on obtient
J2
àpartir
de la mesure duchamp
detransition
magnétique.
Les valeurs ainsi trouvées par P. Carrara[5]
pourFeCl2
et par A. R. Fert[12]
pour
FeBr2
sontrespectivement égales
à - 3 K et-
7,6
K.En ce
qui
concerne l’iodureferreux,
l’étude des isothermes d’aimantation a montré l’existence deplusieurs
transitions dephases [9].
Il n’est donc paspossible
de déterminerJ2
commeprécédemment.
Par contre, cette
grandeur peut
se calculer àpartir
de l’étude des valeurs relatives des maximums de
susceptibilité
des troiscomposés.
1
FIG. 8. - Etude comparée du comportement de la susceptibilité parallèle des trois halogénures ferreux au voisinage de la transition A .F - P. La susceptibilité est maximum pour une température T).
voisine de TN. Elle est d’autant plus grande que le paramètre J2 caractéristique des couplages d’échange entre plans est faible.
En
effet,
enapproximation
dechamp moléculaire, l’expression
de lasusceptibilité
maximum est direc-tement liée à
J2 :
Ce résultat a
déjà
été observéexpérimentalement
par De
Jongh [13]
sur descomposés
formés d’unempilement
deplans ferromagnétiques
avec un faiblecouplage antiferromagnétique
entreplans.
Les
halogénures
ferreux dont les courbes de suscep- tibilitéparallèle
sontgroupées
dans lafigure
8 four-nissent une excellente illustration de ce
phénomène.
Compte
tenu des valeurs de gll obtenues àpartir
des aimantations à saturation
[gtF (FeCI2)
=4,15, 911 AF (FeBr2)
=4,00
etgAl il (FeI2) = 4,40],
la compa-, raison des maximums de
susceptibilité
permet d’obte- nir la valeur duparamètre d’échange
entreplans
pour l’iodure ferreux :
On a inscrit dans le tableau III les valeurs de
J2 précédemment
calculées et les valeurs deJ,
déduitesde la
susceptibilité paramagnétique :
TABLEAU III
On constate que les
couplages. d’échange
dans leplan
sont de natureferromagnétique
pourFeCl2
et
FeBr2,
et de natureantiferromagnétique
pourFeI2.
Cet
important
résultat montre que l’iodure ferreux doitprésenter
une structuremagnétique plus complexe
que la structure à deux sous-réseaux
qui
caractériseFeCl2
etFeBr2.
Une étude par diffraction neutro-nique
récemment réalisée au CEN deSaclay
apermis
de déterminer l’ordre
magnétique
de l’iodureferreux,
mettant ainsi en évidence ce
couplage
antiferro-magnétique
dans leplan (Fig. 1).
A
partir
des valeurs de lasusceptibilité perpendi-
culaire à 0 K nous allons déterminer le
paramètre d’anisotropie
D.L’expression
dexi(0)
s’obtient de manièresimple
àpartir
des éléments de matrice del’opérateur
despin
S et del’opérateur
momentmagné- tique total 9 == JlB( - 1
+2 S)
définis ci-dessous :Les états
notés 11 + 1 > et 1 1 0 >
sont les étatsde
plus
basseénergie
de l’ion Fe+ + obtenus pardiagonalisation
de l’hamiltonienVLS
+ T +Km
dansl’espace F.
xe(2).
Les notations des états font référence aux états dutriplet isotrope j
= 1 verslesquels
ils tendent pour T +R « VLs.
Nous obtenons la
susceptibilité perpendiculaire
à 0 K :
Compte
tenu des valeurs deJ,
etJ2 précédemment
déterminées
(Tableau III)
et des valeursexpérimen-
tales de
X"(0) (Tableau II),
nous avons résolu de manièrenumérique
lesproblèmes couplés
de larecherche des états de base et du calcul des valeurs de la constante
d’anisotropie
D(pour FeCl2
etFeBr2
la méthode
plus simple
utilisant lesdéveloppements
de .,
g., g’, g’ en puissance
deDIÂ’
estsuffisante).
En utilisant les valeurs du
paramètre
decouplage spin-orbite
déterminées parFujita [14]
nous obtenons :
4.
Comportement
anormal de xl dans laphase antiferromagnétique.
- Lasusceptibilité perpendi-
culaire en
champ
nul desantifèrromagnétiques
esthabituellement constante en dessous de la
tempé-
rature d’ordre
(T TN).
Pour les troishalogénures ferreux,
nous avons au contraire observé une varia- tion relativeCe comportement anormal a
déjà
été observé dans d’autres cas[De Jongh [13]]
et il estgénéralement expliqué
par la déviation de zéro de l’aimantation desantiferromagnétiques [Kubo [15]]
ou par laprésence
decouplages magnéto-cristallins [Kittel [16],
Rodbell et al.
[17]].
Dans le cadre de notremodèle,
ce
phénomène s’interprète
de manièrenaturelle,
sans intervention decouplages magnéto-cristallins.
Dans un
champ magnétique perpendiculaire
àl’axe c, l’hamiltonien total à un ion prenant en compte les termes
d’anisotropie, d’échange
et Zeeman s’écrit :OÙ j. >T et (lx >T
sont les valeurs moyennes ther-miques
desopérateurs j.,
etlx.
390
Afin de calculer
xl à champ nul,
on utilise un calcul deperturbations,
l’hamiltonien nonperturbé
étant :
La
susceptibilité perpendiculaire
sera donnée parla limite de
( jx )/h pour h -
0 :i. >T et i. >T
étant donnés par leséquations implicites
suivantes :avec :
Explicitons
ce résultat pour T = 0 et T =TN
afin de calculer
l’expression
de la variation de xlentre 0 et
TN :
.où
TN
est solution del’équation implicite :
Les résultats
précédents permettent
d’aboutir àl’expression approchée :
pour
montrant que la différencie des inverses des suscep- tibilités
perpendiculaires
entre 0 K etTN
est pro-portionnelle
à la constanted’anisotropie
D.Dans le tableau
IV,
nousrappelons
tout d’abordles valeurs de D et de gl
caractéristiques
descomposés FeC12, FeBr2
etFeI2.
Nous comparons enfin les écartsXî-’(0) - X-’(TN)
donnés par le modèle théo-rique
et parl’expérience.
TABLEAU IV
Bien que
l’approximation
duchamp
moléculairene
permette
pas unedescription
correcte des fluc-tuations du
système
auvoisinage
de latempérature d’ordre,
nous constatons que notre modèleexplique
en
partie
lecomportement
de lasusceptibilité
per-pendiculaire
à bassetempérature.
Ilpermet
notam-ment de
prévoir
l’évolution de cecomportement
dans la série deshalogénures
ferreuxFeC12, FeBr2
et
FeI2.
Toutefois,
cetteinterprétation
n’exclut pas lapré-
sence d’autres mécanismes tels que la déviation de zéro de l’aimantation ou l’existence de
couplages magnéto-cristallins pouvant expliquer
ladépendance
en
température
de X.i.Conclusion. -
L’interprétation
des résultats desusceptibilité
dans le modèlethéorique
que nousavons
choisi,
nous a conduits à des valeurs deJi, J2
et D en accord avec cellesprécédemment
déter-minées dans le groupe à
partir
des mesures d’aiman-tation en
champ parallèle
etperpendiculaire [9], [12], [18].
Nous confirmons notamment pour l’iodure ferreux l’existence decouplages d’échange
d’ordreantiferromagnétique
dans leplan.
D’autre part, nous donnons une
interprétation
naturelle de la variation « anormale » de la suscep- tibilité
perpendiculaire
au-dessous de latempérature
d’ordre sans faire intervenir les
couplages magnéto-
cristallins ni la déviation de zéro de l’aimantation.
Remerciements. - Les auteurs tiennent à remercier S.
Legrand (D.
Ph. S. R. M. du CENSaclay)
pour lapréparation
des monocristaux deFeBr2
etFeI2.
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